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Le prix du petrole en chute libre quelles conséquences ?
11 décembre 2014 23:37
Pour la première fois depuis 2009 le prix du petrole est chuté pour atteindre un peu moins de 60 Dollars le baril.
Pour les pays non producteurs c'est une agréable surprise mais pour ceux qui en produisent c'est vraiment une catastrophe car des dizaines de projets sociaux voir nationaux ont été programmés pour etre réalisés grace aux acquis pétrolier , c'est donc très handicapant

o
11 décembre 2014 23:41
C'est bete va falloir se sortir un ptit peu les doigts du cul...
12 décembre 2014 10:31
Salamsmiling smiley consequences pour qui ? Certainement pas pour les marocains ni pour les européens grinning smiley
Même le peuple algériens ne verras aucune différences par contre les gros ventre vont pleurer thumbs up
En tout les cas je connait beaucoup de famille qui vont enfin pouvoir partir au bled en voiture smiling smiley cette année ,si la chute du gazoil continu a baissé thumbs up
La vie est un CDD. lorsque tu seras DCD, l'au delà sera ton CDI ,améliores ton CV en attendant ton Entretien.Allah punit les injustes tot ou tard !
O
12 décembre 2014 12:23
Les heureuses gagnantes sont les sociétés pétrolières !!
12 décembre 2014 14:21
je ne pense pas que les sociétés petrolières y gagnent quelques choses, par contre comme dit aichaaicha c'est les familles qui en profiteront, le 100 km reviendrait a 5 dollars au lieu de 8 ou 9 dollars c'est vraiment le bonheur de la classe moyenne.
Quand aux pays exportateurs se sont les premières victimes
Imaginez un pays qui exporte pour 2 millions de barils par jour, il devait engrangeait:

2000 000 x 100 dollars = 200 000 000 dollars /jour soit 100 milliards de nos centimes ou 10 milliards de dinars algeriens, avec le prix d'auhourd'hui cela resulterait en une perte seche de 50°/° et donc on puiserait dans l'economie (trésorerie) qui pourrait s'assecher en quelques mois voir quelques années !
b
13 décembre 2014 15:56
Salam,
Cela durera un temps ; celui d'une bouffée d'air pour la relance de l'économie occidentale, puisque la répercussion de la baisse du cout de l'énergie aura un effet sur les coûts de production et un meilleur positionnement au niveau des prix à l'export.
Les économies sur la facture pétrolière libèrent des ressources budgétaires qui seront affectées à l'accroissement des investissements, générant des commandes d'équipements pour les pays occidentaux.
Mais la Chine, comme les émergents en profitent aussi, ce qui amplifiera les tensions concurrentielles vu le gap des coûts annexes ; matières, niveau des salaires, entre les pays développés et les pays émergents.
Une fois les commandes hivernales passées, le cours du baril remontera. Il ne faudrait pas être trop euphorique et s'engager dans des investissements lourds, car si les cours remontent les engagements restent et la manne disparait.
Il est notoire que ni un coût trop bas, ni trop élevé du baril, ne servent l'économie mondiale,et donc cela ne durera pas.
13 décembre 2014 17:01
Citation
aichaaicha a écrit:
En tout les cas je connait beaucoup de famille qui vont enfin pouvoir partir au bled en voiture smiling smiley cette année ,si la chute du gazoil continu a baissé thumbs up


30€ d'économie de dieseil pour 2000km ça paye quand même les péages espagnoles smiling smiley
A
13 décembre 2014 18:54
l'OPEP a été dissoute . elle n'existe plus . Officiellement .
ca veut surement dire quelque chose. L'êre apres pétrole? va -t-on passer a un autre type d'energie?
Pour les pays producteurs et rentiers , c'est la catastrophe c'est sur.
14 décembre 2014 12:56
Pour le Maroc : Ce prix est une aubaine, car il lui permet de diminuer le déséquilibre du budget de l'état dans lequel on s'est engouffré depuis toujours et ainsi satisfaire plus de besoins (projets) et aussi se mettre au diapason avec le FMI, les autres banquiers. Aussi cela aura un autre impacte positif sur les investissements, car parmi les facteurs qui ralentissaient les investisseurs c'était le coût de l'énergie au Maroc.
Par conséquent tout est OK pour le Maroc avec un baril à prix bas, sauf au niveau de la politique énergétique marocaine qui veut s'appuyer sur le renouvelable où il y'aura un Hic ! Ce Hic réside dans le fait que le coût de ces nouvelles énergies deviendra supérieur à celui du Pétrole et du Gaz. Par conséquent, ce fait là n'encourage pas pour le moment, le Maroc a continuer ou à accélérer le rythme de la conversion énergétique.
La mémoire permet d’immuniser le passé pour mieux regarder l’avenir / Le temps est le meilleur moyen qu’a trouvé la nature pour que tout ne se passe pas d’un seul coup.
14 décembre 2014 13:00
Citation
Reveries a écrit:
l'OPEP a été dissoute . elle n'existe plus . Officiellement .
ca veut surement dire quelque chose. L'êre apres pétrole? va -t-on passer a un autre type d'energie?
Pour les pays producteurs et rentiers , c'est la catastrophe c'est sur.

Tu peux donner la date de dissolution tant qu'à faire...?
U
14 décembre 2014 16:20
Citation
Reveries a écrit:
l'OPEP a été dissoute . elle n'existe plus . Officiellement .
ca veut surement dire quelque chose. L'êre apres pétrole? va -t-on passer a un autre type d'energie?
Pour les pays producteurs et rentiers , c'est la catastrophe c'est sur.
L'OPEP a juste perdu son pouvoir de nuisance, car elle n'a plus le monopole sur la production de pétrole.

Même les États-Unis exportent maintenant du pétrole.

À part ça, plusieurs pays du Nord sont revenus au charbon: En Allemagne et en Chine, par exemple, les méthodes actuelles permettent d'obtenir du charbon très bon marché. C'est irréversible pour les 200 prochaines années.

Sans compter les nouvelles sources de production de gaz, dont le gaz de schiste et le biogaz.
On a suffisamment de gaz fossile pour 200 ans.
Le biogaz est inépuisable.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
14 décembre 2014 17:09
Dans 1 ans il sera remonté le temps de déchirer la Russie qui paye ça dette en dollar...

Dollar monte la rouble chute, voilà la Russie pénalisé et en plus de cela l'exportation d'hydrocarbures qui génère moins d'argent pour eux...

C'est une brillante idée d'attaquer les cours...

Il se donne de l'air
Sanctionne la russie
font chier l'Iran le Venezuela et l'Algérie au passage les économies les moins ouvertes donc les moins diversifiés mais surtout les moins au ordre...
Nadafa minal imane wal imane minal islam... il est temps de subsidier les panneaux solaires
A
14 décembre 2014 17:10
Citation
Unesuggestion a écrit:
L'OPEP a juste perdu son pouvoir de nuisance, car elle n'a plus le monopole sur la production de pétrole.

Même les États-Unis exportent maintenant du pétrole.

À part ça, plusieurs pays du Nord sont revenus au charbon: En Allemagne et en Chine, par exemple, les méthodes actuelles permettent d'obtenir du charbon très bon marché. C'est irréversible pour les 200 prochaines années.

Sans compter les nouvelles sources de production de gaz, dont le gaz de schiste et le biogaz.
On a suffisamment de gaz fossile pour 200 ans.
Le biogaz est inépuisable.

1..c'est quoi le biogaz et dans quelles regions du monde se trouve-t-il ? a quoi sert-il ? Pourquoi est -il inèpuisable quand toutes les autres ressources le sont ? ou est-il deja exploité et par qui?

2..le gaz de schiste , on ne le présente plus, On n'a aucun interet a l'exploiter vu les degats ecologiques qu'il occasionne. La France ne le fait pas sur son propre sol, et l'algerie par exemple , qui a plein de gaz encore , et n'a pas besoin d'experimenter d'autres ressources , va le faire pour le compte de la France. C0est une véritable heresie . Ca n'a pas de sens.

3..c'est quoi le gaz fossile : le gaz naturel, de schiste, le biogaz ou les 3 ?

Comme t sais tu qu'on en a pour 200 nas , D'ou tiens tu ces chiffres .

Et en quoi est ce un argument vu que mem le pètrole st fini ou arrtée ou en voie de l'etre ?

Enfin , je ne vois pas rapport entre la fin de l'opep et l'êxportation de petrole par l'amérique . Normalement tout pays exportatuer fait partie de l'opep amoins que ca ne concerne que les pays arabe. Si oui. Pourquoi.
b
14 décembre 2014 17:14
Citation
Unesuggestion a écrit:
L'OPEP a juste perdu son pouvoir de nuisance, car elle n'a plus le monopole sur la production de pétrole.

Même les États-Unis exportent maintenant du pétrole.

À part ça, plusieurs pays du Nord sont revenus au charbon: En Allemagne et en Chine, par exemple, les méthodes actuelles permettent d'obtenir du charbon très bon marché. C'est irréversible pour les 200 prochaines années.

Sans compter les nouvelles sources de production de gaz, dont le gaz de schiste et le biogaz.
On a suffisamment de gaz fossile pour 200 ans.
Le biogaz est inépuisable.
Salut,
Le charbon présente des inconvénients connus : impuretés, pouvoir calorifique, hygrométrie, cendres, stockages, terrils, pollution par les particules fines, extraction, transformation en coke, distribution, faible versatilité des usages, transformation couteuse en dérivés pour la pétrochimie industrielle, adaptation des bruleurs, des chaudières, etc..
Seules de grandes unités sont à même de l'exploiter rationnellement, pour des segments actuellement occupés par le pétrole ou le gaz : thermique secteur des céramiques grèges et cimenteries, convertisseurs et générateurs.
Je ne pense pas que le charbon soit en mesure de substituer le pétrole, ne serait-ce que du fait des normes environnementales, il permettra uniquement d' en alléger la facture et en aucun cas s'avérer une solution durable à long terme.
U
14 décembre 2014 17:41
Citation
blagueur a écrit:
Salut,
Le charbon présente des inconvénients connus : impuretés, pouvoir calorifique, hygrométrie, cendres, stockages, terrils, pollution par les particules fines, extraction, transformation en coke, distribution, faible versatilité des usages, transformation couteuse en dérivés pour la pétrochimie industrielle, adaptation des bruleurs, des chaudières, etc..
Seules de grandes unités sont à même de l'exploiter rationnellement, pour des segments actuellement occupés par le pétrole ou le gaz : thermique secteur des céramiques grèges et cimenteries, convertisseurs et générateurs.
Je ne pense pas que le charbon soit en mesure de substituer le pétrole, ne serait-ce que du fait des normes environnementales, il permettra uniquement d' en alléger la facture et en aucun cas s'avérer une solution durable à long terme.
Dans la production stationnaire, il y a aussi l'électricité.
Si on le désire, il est possible de ne rien rejeter dans l'atmosphère et de réinjecter les gaz dans le sol.
(C'est un peu plus cher, mais ça fonctionne.)

C'est parfait pour les véhicules électriques et tout ce qui fonctionne à l'électricité.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
b
14 décembre 2014 18:22
Citation
Unesuggestion a écrit:
Dans la production stationnaire, il y a aussi l'électricité.
Si on le désire, il est possible de ne rien rejeter dans l'atmosphère et de réinjecter les gaz dans le sol.
(C'est un peu plus cher, mais ça fonctionne.)

C'est parfait pour les véhicules électriques et tout ce qui fonctionne à l'électricité.
Salut,
Sous les termes convertisseurs et générateurs j'ai faisais référence à la production électrique, nous avons la centrale de Mohammedia qui fonctionne de la sorte, avec du charbon importé.
J'ai utilisé des poussières et des déchets ligneux dans un foyer semi-mouflé, d'une usine céramique, pour réduire de manière trés importante la consommation de fuel n° 1, cependant le dégagement en cours de combustion d’ammoniac et de vapeurs acides à hautes températures (1100° C) a attaqué les réfractaires endommageant la chambre de combustion, de même au niveau d'un surchauffeur d'une autre usine ou encore pour les murets pare-flamme d'une chaudière dont les réfractaires ont fondus et se sont vitrifiés. Il y a d'autres aspects techniques que la seule transformation thermique, qui entrent en jeu, qui me laissent en entrevoir certaines limites ou du moins les contraintes relatives à la géométrie des fours, à la régulation et à la pyrométrie (têtes des cannes pyrométriques isolées par le dépôt des cendres), ou encore à l'extraction des cendres. Des cendres qui interdisent l'usage direct dans le cas des céramiques fines émaillées.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 14/12/14 18:24 par blagueur.
16 décembre 2014 18:32
Citation
Unesuggestion a écrit:
Sans compter les nouvelles sources de production de gaz, dont le gaz de schiste et le biogaz.
On a suffisamment de gaz fossile pour 200 ans.
Le biogaz est inépuisable.

Cela veut dire quoi, "Le Biogaz est inépuisable" ?

C'est qui "On a suffisamment de Gaz fossile pour 200 ans" ? Tu veux parler de l'humanité, des USA, du Maroc, ...
La mémoire permet d’immuniser le passé pour mieux regarder l’avenir / Le temps est le meilleur moyen qu’a trouvé la nature pour que tout ne se passe pas d’un seul coup.
U
16 décembre 2014 19:46
Citation
MusulmanGéo a écrit:
Cela veut dire quoi, "Le Biogaz est inépuisable" ?

Le biogaz est produit à partir des déchets organiques. C'est une énergie renouvelable qui a même un autre avantage: La ressource variable est proportionnelle à la consommation humaine.

Citation
MusulmanGéo a écrit:
C'est qui "On a suffisamment de Gaz fossile pour 200 ans" ? Tu veux parler de l'humanité, des USA, du Maroc, ...
Sur la base de la consommation maximale, celle qui a eu lieu avant la crise en Chine.

Quand on parle de "200 ans de charbon" (ou de gaz), on ne considère même pas le fait qu'on utilise d'autres hydrocarbures ni qu'on peut économiser.

Alors, 200 ans pour toute la population mondiale est assez réaliste et est plutôt une estimation pessimiste.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
M
17 décembre 2014 16:53
Aujourd'hui, plusieurs hypothèses de cet ordre sont évoquées.D'abord celle de l'alliance entre l'Arabie saoudite et les États-Unis afin d'affaiblir la Russie, sanctionée pour sa politique en Ukraine. «C'est une logique de démolition économique», assure Dorian Abadie, analyste chez XTB France.

Selon une autre hypothèse, l'Arabie saoudite joue cavalier seul afin d'affaiblir les producteurs concurrents de schiste et surtout montrer qu'elle est un acteur politique majeur dans sa région. «En laissant filer les prix du pétrole, elle coupe les jambes à des producteurs aspirant à la normalisation, comme l'Iran. Elle rappelle à tous que sa voix compte», explique Jean-François Lambert. «Et pour se replacer au centre du jeu géopolitique, les Saoudiens utilisent la seule arme dont ils disposent: le pétrole. Quitte à faire des dommages chez les voisins. C'est une guerre économique», ajoute le spécialiste. L'Arabie saoudite prend le risque de perdre plusieurs centaine de milliards de dollars de revenus mais ses larges réserves de changes lui permettent d'encaisser le choc.

Lors d'une conférence à Dubaï dimanche, le ministre du pétrole des Émirats arabes unis, Suhail al Mazouri, a d'ailleurs déclaré que l'Opep pourrait encaisser un prix du baril à 40 dollars. «En déclarant que l'Opep est en mesure d'affronter un prix du baril de pétrole à 40 dollars, les Émirats arabes unis ont renforcé la spéculation» sur les marchés pétroliers, a commenté Christopher Dembik, analyste chez Saxo Banque.
M
17 décembre 2014 16:55
Qui souffre dans cette guerre économique ?

Cette guerre du pétrole touche principalement les pays dont les relations avec l'Arabie saoudite et les États-Unis ne sont pas au beau fixe. A commencer par la Russie. Moscou est le troisième plus gros producteur de brut derrière les États-Unis et l'Arabie saoudite et le deuxième plus gros exportateur après Ryad. L'an dernier, les exportations de pétrole brut ont représenté 174 milliards de dollars de recettes, dépassant en valeur toutes les autres énergies exportées. Avec un baril à moins de 60 dollars, le pays de Vladimir Poutine souffre. D'autant plus que le rouble a dévissé de 50% face au dollar, sa plus forte baisse depuis la crise financière russe de 1998. Le gouvernement prévoit déjà une récession (-0,8%) l'année prochaine après une croissance limitée à environ 0,6% cette année. Mais la banque centrale russe a averti lundi que si les cours du pétrole restaient à leur niveau actuel, autour de 60 dollars le baril, le produit intérieur brut pourrait en fait chuter d'au moins 4,5% en 2015.

L'Iran, déjà étranglé par des sanctions internationales et une chute de sa devise, est aussi sévèrement touché. Le pays, qui tire l'essentiel de ses devises de l'exportation de pétrole, pourrait aussi voir son PIB amputer de 5%. «Il est déplorable que les pays de la région ne coopèrent pas sur la chute des prix du pétrole et leurs conséquences négatives», s'est insurgé le chef de la diplomatie iranienne lors d'une visite à Téhéran du président du parlement irakien Salim al Djabouri. Le Venezuela, qui avait bâti son budget autour d'un baril à 120 dollars, est aussi très impacté. «Il y a des rumeurs de défaut de paiement imminent», note Christopher Dembik.

D'après les observateurs, cette guerre du pétrole pourrait accentuer les risques de tension géopolitique dans le monde et plus spécifiquement au Moyen-Orient.
 
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