Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
Prix Nobel de la paix-2005.. Mohamed El Baradeï
j
7 octobre 2005 22:36
Le Nobel de la Paix aux experts anti-atomiques
07.10.2005 14:32 - mise à jour: 21:03





[Keystone]


L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et son chef, Mohamed ElBaradei reçoivent le Nobel de la paix, pour leur lutte contre la prolifération nucléaire.

En Suisse, l'association «1000 femmes pour le Prix Nobel de la paix 2005» salue ce choix, mais en même temps, ne cache pas sa déception.


Sur ce sujet:

Prix Nobel de la paix pour les opposants au nucléaire militaire (01:54 min.)

C'est un message pour chacun d'entre nous
C'est une magnifique reconnaissance
Nous sommes déçues mais pas étonnées
Prix Nobel: La tension monte avant le verdict

Ces dernières années, l'agence onusienne s'est illustrée dans les dossiers nord-coréen, irakien et iranien, s'opposant à plusieurs reprises aux Etats-Unis. Son directeur, Mohammed ElBaradeï s'est dit «extrêmement honoré».

«Tout ceux qui ont contribué à l'AIEA ont leur part dans ce prix important», a de son côté souligné Ole Danbolt Mjoes, président du Comité Nobel, qui reconnaît «les efforts (de l'AIEA et de son patron) pour empêcher l'énergie nucléaire d'être utilisée à des fins militaires et pour s'assurer que l'énergie nucléaire à but pacifique est utilisée de la façon la plus sûre possible».

Réactions contrastées


L'ancien chef des inspecteurs en désarmement de l'ONU en Irak, le Suédois Hans Blix, qui dirigea également l'AIEA, a salué dans ce prix une reconnaissance des méthodes rigoureuses de l'agence onusienne.
Quant à savoir si c'est également un reproche tacite aux Etats-Unis, «je laisse le comité (Nobel) s'expliquer» sur ce point, a déclaré Hans Blix.

Si de nombreuses voix de chefs d'Etat et de gouvernement se sont élevées vendredi des quatre coins du monde pour saluer l'AIEA et son patron, les organisations écologistes comme Greenpeace se sont montrées moins enthousiastes.

Ainsi, le réseau «Sortir du nucléaire» a exprimé sa «plus profonde indignation», reprochant à l'agence d'être «une structure de promotion du nucléaire dit 'civil'».

Le directeur de l'Institut de recherche pour la paix d'Oslo, Stein Tönnesson, s'est pour sa part déclaré surpris de voir récompensé «quelqu'un qui n'a pas eu de succès dans l'année», en particulier dans le dossier iranien en cours d'examen.

Femmes déçues


Déçue également - même si elle a commencé par saluer les lauréats -, l'association suisse «1000 femmes pour le Prix Nobel de la paix 2005», qui proposait de répartir le Prix entre 1000 femmes actives sur le terrain dans plus de 150 pays. Des femmes qui s'investissent et qui militent pour l'accès à l'eau potable, pour les droits de l'homme, contre la pauvreté ou contre l'exploitation des enfants.

«Nous nous étions préparées aussi bien à un succès qu'à une déception, explique à swissinfo Rebecca Vermot, responsable du projet. Mais nous sommes quand même un peu déçues que le Prix aille à une organisation clairement dominée par les hommes».

Mais même sans Nobel, l'association n'a pas dit son dernier mot. «Nous recevons des messages de femmes du monde entier, se réjouit Rebecca Vermot. Et le simple fait d'être nominées leur a donné du courage et de l'énergie pour continuer à travailler».

Autre raison de se réjouir pour les initiatrices de l'association: leur réseau ne cesse de s'étendre. En Chine, au Brésil, au Kirghizstan, en Afrique se sont formés des comités de femmes.

«Nous allons continuer à développer notre réseau, promet Rebecca Vermot, avant tout grâce à un site Internet interactif. Mais nous savons bien que toutes les femmes n'ont pas accès à la toile, alors nous allons également organiser des rencontres sur place».

swissinfo et les agences

[www.tsr.ch]
D
7 octobre 2005 23:01
Salam,


je sens qu'une nouvelle guerre va demarrer, Kofi Annan a recu comme par hasard juste avant l'invasion illegale de l'Irak le prix Noble de la paix
[hr] [b][center]Si perçante soit la vue, on ne se voit jamais de dos[/center][/b][b]Boycottez pour la paix !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! [color=#FF0000]Boycottez!!!!!!!!![/color][color=#FFFFFF]!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!![/color] [color=#009900]Boycottez pour les enfants de Gaza!!!!!![/color][/b]
I
7 octobre 2005 23:16
Tu parle d un prix nobel!!!!!


A quoi sert il la paix?


A quoi ont il servi la paix?


pourquoi ne desrament t ils pas azrael(l ange de la mort) et les etats-unis?


AIEA que pour les muslims??




7 octobre 2005 23:16
on acceptant ce prix bidon cet egyptien vient de demontrer que les arabes son les ennemis des arabes.

ce n'est qu'un petit larbin des americains.



bientot la charogne aura aussi son nobel...




nobel mon KU!!!



Modifié 1 fois. Dernière modification le 07/10/05 23:18 par amir.
:o
I
7 octobre 2005 23:34
prix nobel du foutage de gu..le!!
I
7 octobre 2005 23:36
A quand un prix nobel de la cruauté et du trouble mondial?
j
7 octobre 2005 23:46
vendredi 7 octobre 2005, mis à jour à 19:55
Prix
Les Nobel du rire


Eric Lecluyse


Décernés jeudi 6 octobre par des potaches de la prestigieuse université d'Harvard, les Ig Nobel récompensent les chercheurs les plus farfelus


L'ambiance était électrique à l'université américaine de Cambridge, jeudi soir, comme chaque année depuis 1991, pour la remise des Ig Nobel - prononcez "Ignobeul", "Ignobles" en français. Attribués par un jury d'étudiants d'Harvard, ces récompenses couronnent les études scientifiques les moins... conventionnelles de l'année. Pour ne pas dire les plus idiotes.
Certains lauréats, amusés, font le déplacement, à leurs frais, pour recevoir leur trophée, sous les applaudissements hilares. Ainsi, en économie, Gauri Nanda, du MIT (Etats-Unis), a été chaudement félicitée sur scène pour avoir mis au point un réveil infernal, qui sonne sans cesse même quand on tente d'arrêter la sonnerie, empêchant absolument le dormeur de se rendormir... et augmente donc la productivité de son heureux propriétaire.
L'année dernière, le prix Nobel de la paix était revenu à Daisuke Inoue, l'inventeur du karaoké. Cette année, il fait la joie de Claire Rind et Peter Simmons, qui ont étudié l'activité cérébrale d'une sauterelle regardant Star Wars. Le prix de littérature a été décerné à des Nigérians, "pour avoir imaginé et diffusé par e-mail une série d'histoires épatantes, qui ont permis à de nombreux lecteurs de rencontrer une brochette de gens riches, comme le général Sani Abacha, Mme Mariam Sanni Abacha, l'avocat Jon A. Mbeki" - l'une des arnaques les plus connues du Web.
Citons aussi l'Américain Gregg A. Miller et ses testicules artificiels pour chiens; Edward Cussler et Brian Gettelfinger, Américains également, qui ont apporté la preuve que l'homme nage moins vite dans le sirop que dans l'eau; une étude collective et internationale sur l'odeur de la grenouille stressée, ou encore une révélation sur la pression interne des pingouins lorsqu'ils défèquent, rendue publique par l'Allemand Victor Benno Meyer-Rochow et ses collègues. Sans oublier l'improbable Dr Yoshiro Nakamatsi, qui, à Tokyo, a photographié et "rétrospectivement analysé" chacun des repas qu'il a ingérés pendant 34 ans.
N'allez surtout pas croire que cette manifestation n'est qu'une vaste blague. Des personnalités scientifiques de renom s'y pressent et les prix sont remis aux lauréats par de vrais Nobel. Cette année, les organisateurs ont rendu un vibrant hommage à Roy Glauber, réputé, semble-t-il, pour les avions en papier qu'il lance habituellement sur les orateurs, lors des cérémonies des Ig Nobel. Roy Glauber est professeur à Harvard. Il est le principal lauréat du prix Nobel de physique 2005.
f
7 octobre 2005 23:51
Donatello a écrit:
-------------------------------------------------------
> Salam, je sens qu'une nouvelle guerre va demarrer, Kofi
> Annan a recu comme par hasard juste avant
> l'invasion illegale de l'Irak le prix Noble de la
> paix


Tout à fait donatello, trés bonne approche.
on à vu le cas de yasser arafat...
çeci est pour dire que monsieur el baradei que nous avons connu, par ses positions pacifiques, et sa détermination à vouloir influencer les peuples, notament l'iran ( duquel on entendra souvent parler trés prochainement), sera avec la volenté Americaine winking smiley utilisé malgré lui dans un processus qui,dans ce cas sera different du but de l'attribution du prix nobel de la paix.
On entendra souvent parler d'el baradei winking smiley à suivre et diréction pays arabes.
Ce genre d'attribution nous invite à réflechir avant de penser de célebrer norte victoire arabe.

cela me rappel la nomination de azzouz begag, en tant que ministre de l'interation, pourquoi lui ( on en à des plus compétents )et pourquoi mnt?

Petite pluie abat grand vent
j
8 octobre 2005 00:28
Donatello et Fatema.ben,

C'est marrant....quand j'ai appris sa nomination aujourd'hui...j'ai tt de suite fait le rapprochement avec l'Iran (et ce que mijotent ces accidentaux)

Aussi, ça m'a fait tilt sur azzouz pardon SI AZZOUZ ZOUINE.....Azzouz qui revendiquait les problèmes : immigration, injustice, discrimination, exclusion....etc UNE FOIS NOMME.....Azzouz a commencé pour son "égalité des chances" à nous proccurer des places dans les boites à derdik....

Les cadeaus à l'occidental sont souvent empoisonés et "empoisonnants" sad smiley


fatéma.ben a écrit:
-------------------------------------------------------
> Donatello a écrit:
> --------------------------------------------------
> -----
> > Salam, je sens qu'une nouvelle guerre va
> demarrer, Kofi
> > Annan a recu comme par hasard juste avant
> > l'invasion illegale de l'Irak le prix Noble
> de la
> > paix
>
>
> Tout à fait donatello, trés bonne approche.
> on à vu le cas de yasser arafat...
> çeci est pour dire que monsieur el baradei que
> nous avons connu, par ses positions pacifiques, et
> sa détermination à vouloir influencer les peuples,
> notament l'iran ( duquel on entendra souvent
> parler trés prochainement), sera avec la volenté
> Americaine utilisé malgré lui dans un processus
> qui,dans ce cas sera different du but de
> l'attribution du prix nobel de la paix.
> On entendra souvent parler d'el baradei à suivre
> et diréction pays arabes.
> Ce genre d'attribution nous invite à réflechir
> avant de penser de célebrer norte victoire arabe.
>
> cela me rappel la nomination de azzouz begag, en
> tant que ministre de l'interation, pourquoi lui (
> on en à des plus compétents )et pourquoi mnt?
>
>
>
> Petite pluie abat grand vent


f
8 octobre 2005 02:21
jilali a écrit:
-------------------------------------------------------
> Donatello et Fatema.ben,
>
> C'est marrant....quand j'ai appris sa nomination
> aujourd'hui...j'ai tt de suite fait le
> rapprochement avec l'Iran (et ce que mijotent ces> accidentaux)> Aussi, ça m'a fait tilt sur azzouz pardon SI> AZZOUZ ZOUINE.....Azzouz qui revendiquait les
> problèmes : immigration, injustice,> discrimination, exclusion....etc UNE FOIS
> NOMME.....Azzouz a commencé pour son "égalité des> chances" à nous proccurer des places dans les> boites à derdik....> > Les cadeaus à l'occidental sont souvent empoisonés et "empoisonnants"

Tout fait jilali, le pére noél n'est pas pr nous, donc halte aux cadeaux surprise.
Azzouz zouine ? smiling smiley il se fait appelé le ministre sympathique qui ose dire a 60millions de français quil n'est pas formé dans la politique, qu'il à fait une co ne ... et qu'il en fera d'autre et qui prétend ne pas avoir besoin d'argent
( comme tt autre ministre ) pour accomplir ses missions.
à voire la condition arabe los amigos, on ne peut que prier winking smiley alos prions.

c'est malhereux
Petite pluie abat grand vent
S
8 octobre 2005 17:24
Voci un article fort bien écrit, par le journal suisse Le Temps :

Difficile de ne pas interpréter l'attribution du Prix Nobel de la paix à l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA) et à son directeur, Mohamed El-Baradei, vendredi à Oslo, comme un cinglant camouflet infligé à l'administration Bush. L'agence basée à Vienne, en Autriche, n'a en effet pas cessé depuis trois ans d'être critiquée par les durs de Washington, qui lui reprochent de ne pas en faire assez contre la prolifération nucléaire en général, et l'Iran en particulier. Et son patron a été, jusqu'à sa réélection pour un troisième mandat en juin dernier, la cible d'une virulente campagne de dénigrement destinée à empêcher ce diplomate égyptien de 63 ans, entré à l'agence en 1984 comme chef du service juridique, d'y poursuivre son œuvre.
Concrètement, Washington a cessé, pendant les six mois précédant cette échéance, de partager ses renseignements avec l'agence, source pourtant essentielle de ses succès. Des fuites mal intentionnées et totalement infondées ont en outre suggéré qu'El-Baradei avait couvert un prétendu programme nucléaire militaire égyptien. Mais faute de candidat de substitution, et surtout faute de rallier des soutiens à leur cause, notamment en Europe, les Etats-Unis ont finalement jeté l'éponge à l'approche de l'inéluctable réélection. Non sans prétendre monnayer leur ralliement de dernière minute contre des concessions: le durcissement de l'agence dans sa gestion du bras de fer avec Téhéran.
Le contentieux entre l'Egyptien et Washington va toutefois bien au-delà du seul cas iranien. L'administration Bush n'a pas oublié le scepticisme, pour ne pas dire plus, d'ElBaradeï et de l'AIEA dans le dossier des prétendues armes de destruction massives de Saddam Hussein. Là où l'équipe Bush réclamait un feu vert scientifico-politique pour pouvoir attaquer l'Irak, l'agence viennoise répondait que l'établissement des faits nécessitait du temps. Plus fondamentalement, ce sont deux approches de la question du désarmement qui s'opposaient et continuent de s'opposer: Mohamed El-Baradei veut faire la preuve que des mécanismes multilatéraux de type onusiens fonctionnent - et en ce sens, le cas irakien lui donne raison. Washington, de son côté, veut disposer d'une totale marge de manœuvre pour désarmer à sa manière (la force armée) et selon ses propres critères, si besoin, les régimes qu'elle juge menaçant pour la stabilité du monde.
Rien d'étonnant, dès lors, que les Américains, tout en demeurant des contributeurs de premier ordre de l'AIEA, aient cherché à la contrôler en réclamant, par exemple, qu'elle se dote d'une commission spéciale où ne siégeraient que les Etats «de bonne réputation». Ce genre d'exigence irréaliste est perçu à Vienne comme un moyen de faire la preuve que l'agence est incapable de se réformer.
Mais qu'on ne s'y trompe pas. Le message du comité Nobel n'est de loin pas réductible à cet antagonisme entre l'agence viennoise et Washington. Antagonisme relatif, d'ailleurs, car Mohamed El-Baradei et l'administration Bush partagent la même analyse de la menace que font peser les armes de destruction massive, surtout si elles devaient tomber aux mains de groupes terroristes.
Ces dernières années, le diplomate égyptien n'a eu de cesse de militer pour une nouvelle architecture de sécurité collective. Outre sa gestion très rigoureuse du dossier iranien depuis qu'il a éclaté en 2002 et ses appels répétés à une zone dénucléarisée au Moyen-Orient, il exhorte les grandes puissances nucléaires officielles (Russie, Chine, Etats-Unis, Grande-Bretagne, France), à réviser d'urgence les concepts de sécurité collective hérités de la Guerre froide et de «passer d'un système basé sur la dissuasion nucléaire et des alliances à un nouveau système fondé sur la coopération et la solidarité humaine». A l'occasion de la Conférence d'examen du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP, qui fut un échec sans nom), au printemps dernier, il a critiqué le refus de ces pays «d'admettre que les arsenaux qu'elles possèdent [...] incitent les pays qui se sentent sujets à des menaces à les imiter». Manière indirecte de rappeler à ces puissances nucléaires, qui prétendent se soucier de prolifération tout en conservant des arsenaux colossaux, à leurs obligations de s'en séparer en vertu du TNP, dont elles sont signataires.
«Nous avons considérablement revu à la hausse nos doutes envers la parole envers les Etats», confiait au Temps un responsable de l'agencece en novembre 2003. Allusion aux dossiers irkkiens puis iraniens, qui avaient pris l'agence par surprise. Nul doute que la formule, depuis, s'applique aussi aux Etats-Unis. Toute la question est désormais de savoir si l'attribution du Nobel de la paix contribuera à assainir le contentieux entre les deux parties. Et favorisera, in fine, la lutte contre la prolifération.


La revanche de toute une nation contre les Etats-Unis
Claude Guibal

Le second Nobel de la paix égyptien après le président Anouar el-Sadate.

La joie a surpris les Egyptiens dans la torpeur du premier vendredi de Ramadan. L'attribution du Prix Nobel de la paix à Mohamed el-Baradeï hisse ce dernier au panthéon des quatre gloires égyptiennes nobélisées depuis vingt-sept ans. Après Anouar el-Sadate, récompensé pour la signature des accords de paix avec Israël en 178 à Camp-David, l'écrivain Naguib Mahfouz, primé pour l'ensemble de son œuvre en 1988, puis le chimiste Ahmed Zuweil en 1999, Mohamed el-Baradeï devient donc un héros national.
«Cela fait du bien au moral», soulignait hier Fatma el-Zahra, porte-parole du Ministère des affaires étrangères. La diplomate exprimait sa fierté de voir récompensé un homme dont le combat contre la prolifération des armes nucléaires est «en totale symbiose avec la position de l'Egypte, qui plaide depuis plusieurs années pour un Moyen-Orient entièrement débarrassé d'armes nucléaires». La devise de Mohamed el-Baradeï, «vérification et diplomatie, lorsqu'elles marchent la main dans la main, fonctionnent», est jugée au Caire comme le résultat d'une réflexion menée au long d'une longue carrière débutée dès 1964 au sein de la diplomatie égyptienne.
Pour ses compatriotes, le président de l'AIEA est surtout l'homme qui s'est dressé contre les Etats-Unis à la veille de l'offensive américaine contre l'Irak. Ses exposés devant le Conseil de sécurité des Nations unies, où il est venu en personne défendre les positions de l'agence, affirmant que l'Irak avait abandonné son programme d'armement nucléaire, ont été abondamment commentés par la presse égyptienne. A nouveau, sa détermination à accorder une seconde chance à l'Iran sur l'épineuse question de la reprise de son programme atomique a été l'an dernier saluée dans tout le pays. La campagne de dénigrement dont il a fait l'objet avant sa troisième reconduction à la tête de l'AIEA a été perçue par les Egyptiens comme une attaque indirecte de la Maison-Blanche contre l'Egypte, soupçonnée alors d'avoir maintenu un programme nucléaire secret. Dans ce pays très américanophobe, l'attribution du Prix Nobel de la paix à Mohamed el-Baradeï apparaît donc aujourd'hui comme la revanche de toute une nation.

a
8 octobre 2005 17:56

deux poids deux mesures

pour Israel c'est
pour l'Iran c'est non

M. Bradéii n'est qu'un pion
 
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook