Vous me rappelez de vieilles histoires de la police marocaine qui n'avait à l'époque ni écoute, ni table ni téléphone mais de bons bargagas. Ils ont entendu quelqu'un parler de bombe et de Fradas. On lui saute dessus, on le menotte et on l'emmenne au premier commissariat. On le somme de montrer où il cachait sa bombe. Le pauvre leur dit dans le KOb de ma jellaba ( capuchon de ma jellaba ) et les Frada ? Bien évidemment aussi dans le KOB. On l'invite à vider son KOB. Il s'exécute et sort une vieille pompe à vélo et deux paires de chaussures. ------------------------ Deux vendeurs de saussices Meknassis connurent la même aventure, ils furent emmenés chez le caïd par deux agents forces auxilaires, ( je n'ose pas dire le mot que vous connaissez tous par respect à l'individu ). Le Caid demanda aux forces auxilaires la raison de l'arrestation des vendeurs de saucisses. Pardi, ils n'arrètaient pas de se disputer et de crier à qui voulait l'entendre que Siassa leur appartenait. Comment Siassa ? Qui ose parler de Siassa ? Mais non Monsieur, nous parlions de l'éventail pour raviver le feu du braséro.