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Prise de bec à l’Assemblée nationale autour de la finance islamique
a
13 octobre 2009 22:45
salam alaykoum:

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7
oct
2009
Prise de bec à l’Assemblée nationale autour de la finance islamique
A la Une, Finance islamique | Envoyer cet article Ecrire un commentaire



Finance islamique. « Quand les musulmans sont riches, ils sont les bienvenus. [...] Mais, quand ils sont pauvres, il faut les remettre dans des avions et les expulser. » Le mot est du député socialiste Henri Emmanuelli qui n’a guère apprécié que le gouvernement modifie le code civil français pour le mettre en conformité avec la shari’a. Lequel gouvernement, par la voix de Christian Estrosi, ministre chargé de l’Industrie, lui a rétorqué qu’il ne s’agit pas de renier les principes [du] droit pour nous mettre en conformité avec quelque principe religieux ou culturel que ce soit. » Ce qui est évidemment faux, comme l’a rappelé Henri Emmanuelli, Chantal Brunel, UMP, précisait que « cette disposition vise à introduire les principes de la charia dans le droit de la fiducie en la rendant compatible. »

Henri Emmanuelli a parfaitement raison ; ce qui gêne quelque peu aux entournures le gouvernement, prompt à vouer aux gémonies les musulmanes voulant se conformer à une interprétation de la shari’a qui ne lui plaît pas, mais se démenant depuis des mois pour rendre la législation française conforme à cette même shari’a. La situation est donc délicate pour l’UMP et le gouvernement, comme l’attestent les explications aussi alambiquées qu’embarrassées de Chantal Brunel et Christian Estrosi, que nous vous invitons à découvrir dans les extraits suivants. Nous avons sélectionnés quelques passages du verbatim de la séance parlementaire consacrée à l’accès au crédit des petites et moyennes entreprises, du jeudi 17 septembre 2009.

la suite:

[www.al-kanz.org]
i
14 octobre 2009 14:40
Mais ou est passée la republique française ?
l
14 octobre 2009 23:24
apres tout, si des gogos veulent qu'on leur facture des frais au lieu de payer des interets, qu'y faire?
ça fera la meme somme au final. ce sera meme plus cher vu que ce sera un peu "militant" de passer par une banque islamique. un marché à prendre quoi. apres, c'est sur que c'est un peu ahurissant de voir cela débattu à l'assemblée nationale. si l'ump introduit ça, c'est que les copains banquiers de sarko flairent la bonne affaire.
a
17 octobre 2009 16:58
salam alaykoum

Finance islamique: Le Conseil Constitutionnel français n'en veut pas?
......


le Ministère de l'Economie et des Finances (Bercy) aimerait bien attirer dans l'Hexagone les capitaux arabes des pays du Golfe. Le marché représente tout de même 700 milliards de dollars dont 18 d'ores est déjà installés à Londres. Pour Bercy, peu importe les conditions dans lesquelles arrivent ces capitaux, pourvu qu'ils arrivent. Il n'en aura pas fallu moins pour que la bataille rangée soit engagée entre le Ministère et les députés de gauche. Car pour les députés, (c'est le même discours qui se répète à chaque fois que la question touche l'Islam en France) il s'agit d'une atteinte à la laïcité..

Au commencement, l'affaire avait pourtant été rondement menée. Cela a commencé par des instructions fiscales émanant du Ministère en février dernier. Puis en mai, c'est le sénateur UMP Philippe Marini qui est chargé de déposer un amendement dans la proposition de loi sur les PME. Jusque là tout se passe bien, les sénateurs votent la proposition de loi. Mais c'est en septembre dernier lorsque le texte arrive à l'Assemblée Nationale que le débat se corse. «Nous sommes en France, que faites-vous de la loi de séparation de l'Église et de l'État?» clame à l'Assemblée le socialiste Henri Emmanuelli.

Le dernier acte s'est quant à lui joué mercredi 14 octobre denier. Le Conseil Constitutionnel a censuré l'article 16 en faveur de la banque islamique. Il donne ainsi raison aux députés PS qui l'avait saisi pour dénoncer l'inconstitutionnalité de l'article.

Le Ministère de Christine Lagarde pourrait cependant ne pas s'avouer vaincue. Il y a encore quelques jours un des conseillers de la ministre déclarait: « Nous n'allons imposer aucune norme religieuse aux Français. Ce sont les investisseurs qui s'engagent sur un cahier des charges particulier, comme pour les fonds éthiques. Ce sera une source de financement supplémentaire, notamment pour les grands travaux, les collectivités locales qui pourront émettre des sukuks».
....



Modifié 1 fois. Dernière modification le 17/10/09 16:58 par aberosabil.
 
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