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Mouhamad-SayfAllah a écrit:
salam alaykoum
j'ai du mal a saisir vos propos sachez que l'on parle de religion et non pas d'une chose au hassar
donc je dis pas que c'est faux de faire o icha ou apres fajr ou le reve ou autre
mais au moin donnez des preuves de ce ke vouus avancez
barakAllah o fikoum
salam alaykoum
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habib75 a écrit:
Ses propos : « Wa as’alouka min fadhlika » renferment une allusion aux grâces accordées par le Maître. Car personne n’a droit à Ses bienfaits selon la doctrine sunnite.
Ses propos : « Fa innaka taqdirou wa la aqdiwou wa ta’lamou wa la a’lamou » impliquent une allusion au fait que science et puissance appartiennent exclusivement à Allah et que le serviteur n’en possède que ce qu'Allah lui en donne.
Ses propos: « Allahoumma in kounta t’alamou anna hadha al amra » Une version ajoute : « Thoumma youssoummihi bi aynihi » Il paraît que cela signifie que l’intéressé doit préciser son besoin. Il est aussi possible qu’il l’ait présent à l’esprit au moment de réciter l’invocation.
Ses propos: « Faqdourhou li » signifient réalise-le pour moi: « Fasrifhou anni wasrifni anhou » c'est-à-dire : fait en sorte que mon coeur en soit complètement détourné.
Ses propos : « Wa radhhini bihi » signifient : fais que j’en sois satisfait de sorte à ne pas regretter de l'avoir recherché et obtenu. Car je n’en connais pas l’aboutissement même si, au moment de le demander, je m’en contentais. Le secret ici consiste à empêcher son coeur de rester attaché à l’objet de façon à le priver de la quiétude. Car la vraie complaisance consiste dans la satisfaction de l’âme du destin »
Voilà un bref extrait du commentaire d’Ibn Hadjar
Sur le hadith cité dans le chapitre des prières et le sous chapitre du Tawhid du Sahih de Boukhari.
Combien de fois faut-il entreprendre la consultation ?
Il n’y a aucun inconvénient à répéter la consultation si l’intéressé n’est pas rassuré. L’érudit al-Moubarakfouri dit dans son commentaire sur at-Tirmidhi : " Est-il recommandé de répéter la prière et l’invocation pour la même affaire si l’intéresse ne découvre rien de rassurant qui lui permette de savoir s’il faut ou pas entreprendre ? " Al-Iraqi dit : il paraît que c’est recommandable » voir Touhfatou al-Ahtwadhi, 2/593.
Il n’existe aucun délai déterminé pour effectuer la prière de consultation et il est permis de répéter la prière plusieurs fois. Aucun nombre n’est fixé, et le prieur peut faire des invocations avant et après le clôture de la prière .
La réponse est-elle indiquée en rêve exclusivement ?
Parmi les fausses croyances entretenues par la masse figure celle qui veut qu’on se livre au sommeil immédiatement après la consultation et que l’on considère les bonnes choses vues en rêve comme un bon augure qui signifie que l’entreprise est bonne et qu’il peut s’y engager, et que l’on juge qu’en l’absence d’un rêve on doit s'abstenir. Ce n’est point un indice valable comme nous le savons.
Quand on a accompli la consultation comme la religion la recommande, on s’engage dans l’affaire sans attendre un rêve ou un autre signe. D’aucuns croient que si l’on s’endort immédiatement après la consultation, on doit en voir le résultat en rêve. Cette croyance est fausse car parfois on ne voit rien du tout en rêve. C’est pourquoi le musulman doit se contenter de ce que la Charia lui enseigne et se conformer aux exigences de la sagesse. Il peut aussi consulter les hommes sûrs et raisonnables et réfléchir à ses affaires et examiner ce qui lui paraît le plus convenable. Une fois qu’il s'apprête à prendre une décision ou penche vers une action, il entreprend alors la consultation religieuse puis exécute sa décision tout en étant certain qu’Allah l’assistera à faire le bon choix.
L’analyse que nous venons de faire ne signifie pas que le sentiment de soulagement qui envahit l’intéressé ( après la consultation ne fait pas partie des bons ) signes. Elle signifie qu’il ne faut pas en faire l’unique signe décisif sur la bonté de l’entreprise. L’homme procède souvent à la consultation à propos d’une affaire qu’il aime et pour laquelle il est bien disposé dès le départ.
A propos du sentiment de soulagement, Cheikh Ibn Taymiya dit : « Une fois Allah consulté, on doit penser que le choix d’Allah réside en ce à quoi on se sent à l’aise et le trouve facile . » Madjmou’ al-fatawa , 10/539. Aussi existe t-il une différence (énorme ) entre celui qui fait du soulagement l’unique signe et celui qui en fait un signe parmi d’autres. Wa lahou A'alam - Et Allah le sait mieux.
Cheikh Mouhamed Saleh el Mounajeed
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