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Presse. Peut-on critiquer Sa Majesté ?
b
28 janvier 2005 20:27
une mise au point de telquel que je trouve reflechie.
a debattre.

et... bon weekend !


source: [www.telquel-online.com]

Presse. Peut-on critiquer Sa Majesté ?

Pour les thuriféraires du régime, critiquer le roi, c'est saper son autorité. Pour nous, au contraire, c'est la renforcer. Parce qu'elle est fondée sur des bases démocratiques, quoi qu'ils en disent.


Depuis deux semaines, c’est le tollé général contre la liberté de la presse. Journaux affidés du régime, ministres obséquieux, partis en mal de visibilité, tous pointent du doigt cette presse (TelQuel en fait partie) qui évoque le roi sans formalisme excessif. On pourrait, à priori, ignorer cette poussée fiévreuse,
et se recentrer sur une seule conviction : la retenue de Mohammed VI montre qu’il n’a rien d’un "Ubu roi" influençable par des valets médisants. Il sait que la dissonance des voix est une conséquence naturelle de la liberté d’expression, et même qu'elle sert immensément l'image de la monarchie dans le monde. Peu importe. Seule compte, aux yeux des courtisans les plus zélés, l’équilibre interne des pouvoirs - entendez, de leurs pouvoirs. Leur message est donc sans appel : cette liberté dont vous jouissez, messieurs les journalistes, est une licence à durée limitée qui peut vous être retirée à tout moment. Cela peut donner froid dans le dos. Comme cela peut donner à réfléchir. Choisissons plutôt de réflechir. Et même de décortiquer ces messages, et d'y répondre.

Message n°1. Même dans les monarchies constitutionnelles les plus anciennes, les journalistes gardent une certaine distance vis à vis du roi. Oui, mais chez eux, le roi garde une grande distance vis à vis de la politique. La monarchie, dans ces pays là, a achevé son cycle de transformation. Elle n’est plus objet de discorde politique. à défaut d'être significatifs politiquement, les princes et princesses deviennent des icônes que pourchassent les paparazzi et dont les écarts font la une des journaux prestigieux. Cela les gêne un peu, mais ne gêne en rien le fonctionnement de l'Etat. C'est l'essentiel. Chez nous, c’est tout à fait l’inverse. Pudeur culturelle et sacralité constitutionnelle obligent, l’espace purement privé du roi et de sa famille est tenu à l’écart. Sauf lorsque des magazines privilégiés comme Paris Match y sont conviés. En revanche, politiquement, notre monarchie a un statut des plus complexes. Elle est constitutionnelle dans les papiers, exécutive dans les actes et souvent absolue dans les esprits. Comment est-ce possible de faire l'impasse sur le Palais, dès lors qu'il est au centre de la vie politique ? Comment ne pas être tenté de faire un peu de lumière sur l'espace opaque du pouvoir ? Cela aiderait grandement les sujets de sa majesté, d' y voir un peu plus clair. Ils se sentiraient plus citoyens. N'est-ce ps le but ultime de Mohammed VI : que la citoyenneté devienne une valeur centrale chez les Marocains ?

Message n°2. La liberté de la presse est un acquis fragile. Critiquer le prince, c'est menacer cet acquis. Ce sont les partis qui le disent. Certains, comme le PPS (auteur d’un communiqué surprenant affirmant qu'il y a "trop de liberté de la presse" au Maroc !)... sont visiblement épuisés. Affaiblis par l’effort qu'ils ont du consentir pour s'intégrer au sérail. Cens gens là estiment que la presse indépendante va trop vite en besogne et creuse sa propre tombe. Mais en faisant quoi, au juste ? En affirmant que le roi est mal entouré ? Que la prise de décision, trop centralisée au Palais, s'en retrouve affaiblie ? Ce sont, au choix, des vérités ou des opinions. Dans les deux cas, c'est bon à prendre. Le roi lui-même n'avait-il pas avoué au Figaro qu’il était demandeur de "plusieurs points de vue à (ses) côtés" ? On reproche aussi aux plumes indépendantes leur scepticisme à l'égard du concept d'Amir al mouminine. C'est une idée qui traverse la société. Si la presse ne relayait plus les idées qui traversent la société, à quoi servirait-elle ? Parfois, on reproche même à la presse libre de décrire les multiples blocages et heures d'attente causés par les cortèges royaux. Ne pas dénoncer cela, c'est se montrer complice de ce protocole tyrannique qui cherche à maintenir la royauté hors du temps. Venons-en au dernier grand reproche en date : avoir osé parler du salaire du monarque. Les conservateurs de l'ordre établi y ont vu "une offense à la personne du roi, inviolable et sacrée". L'argument est étrange. Ce salaire, il est versé par l'Etat à l’institution monarchique, via les contribuables. En le divulguant, nous cherchons, justement, à dissocier l’état de la personne du roi (qui a d'autres biens par ailleurs, en son nom propre). Les conservateurs, pourtant, tiennent à ce que la personnification royale de l’état perdure. Sécuritaires dans l’âme ou dans la fonction, ils estiment que si les journalistes vont aussi loin impunément, c'est parce que le Prince le veut bien. Autrement dit, faire de lui un objet d’investigation, c’est se faire hara-kiri. Ce que ces thuriféraires du régime sous-entendent en fait, c'est que le roi n’est pas libéral par principe, mais par accident. Ce qu'ils suggèrent, c'est que la liberté de la presse dépend de son humeur et non de sa conscience politique. Ce qu'ils distillent, en creux, c'est l'idée que le roi n'a pas saisi l'air du temps : un temps où tout circule sur Internet, où la censure est devenue contre-productive, où la liberté d'expression a presque le statut de religion. En laissant entendre tout cela, ce sont eux qui insultent l'intelligence de notre roi. Certainement pas nous.

Message n° 3. Un Marocain est avant tout un sujet de Sa Majesté. C'est bien vrai. Mais ce n'est pas forcément une situation enviable. Nous préférerions être des citoyens au service de Sa Majesté, pour le bien de tout le pays. Faute d'être effectivement citoyens, nous sommes donc des militants de la citoyenneté. Est-ce un tort ? En quoi cela nuit-il à Sa Majesté ? Si des acteurs publics choisissent d’être serviles, c'est leur choix. Un choix librement consenti, puisque Mohammed VI ne demande rien de tel à personne. Si des partis politiques n’ont pas su se défaire de la posture de valets pour adopter celle de partenaires de la monarchie, ils n’ont qu’à s’en prendre à eux-mêmes. Et à l’héritage de Hassan II, s’ils veulent aller jusqu’au bout. La presse indépendante, elle, appartient à la même génération que cette société civile naissante qui se veut rationnelle et place l'intérêt public avant le devoir d'allégeance. Cette presse désacralise la monarchie, oui, mais non sans légitimité. Une légitimité qu'elle ne s'est pas donnée elle-même, mais qu'elle a tirée de la réhabilitation timide des sciences politiques et sociales dans notre pays. Certains journalistes préfèrent être plus sujets que citoyens. C'est leur choix, et il leur permet d'ignorer, en toute bonne conscience, toutes les pesanteurs que peut occasioner une monarchie exécutive. C'est un choix qui les conduit ausi à prendre aux sérieux des courtisans dont la puissance n'est pas réelle. Les journalistes indépendants, eux, ne veulent pas être dupes. Cela ne diminue en rien leur loyauté à la monarchie. Et au delà d'elle, à la nation.

Message n°4. La société n'est pas assez mûre pour accepter que des journaux transgressent la sacralité. Mais qui parle de transgression ? Et qu’est-ce que la sacralité ? Ce qui est sacré, au delà de tout, c'est que ce pays reste stable. Cela passe par la stabilité de ses institutions, la monarchie en premier lieu. Le roi est solidement installé sur son trône. Croire que des écrits éphémères peuvent mettre à mal une institution intemporelle est d’une naïveté sans nom. Quant à suggérer que les Marocains sont trop fragiles pour s'informer sur leur roi, c'est s’ériger en directeur de conscience. Un journaliste est censé observer et non juger, il ne peut donc pas endosser une telle fonction. Parmi cette société qu'il ne s'agit pas d'effrayer, il y a aussi quelques citoyens bien intentionnés, qui envoient le message suivant à la presse libre : "nous sommes en transition, il ne faudrait pas griller toutes les cartes d'un coup". L'image est presque juste. Car explorer la monarchie, ce n'est pas griller des cartes. C'est tout simplement les jouer. Or on ne peut pas jouer toutes les cartes d'un coup, sinon la partie s'arrête. On ne peut que les jouer une par une, en estimant à chaque fois si c'est le bon moment. On peut se tromper, oui. Mais on peut aussi limiter les risques en adoptant une démarche progressive, dotée à la fois de la prudence et l'audace nécessaires. Ce n'est qu'ainsi qu'une partie peut avancer.

r
28 janvier 2005 20:53
tout est bien formulé, dit en termes choisis mais la conclusion me déçoit et contredit ce qui est dit auparavant, je m'explique :si la monarchie est solidement installée à quoi bon être prudent en matière de changement.
Critiquer la monarchie acteur politique essentiel (ce qui vide les éléctions au suffrage universel de tout sens) c'est aussi pouvoir demander des comptes sur des décisions politiques prises;
Et pour finir, si la monarchie prend des décisions politiques néfastes pour le peuple, peut on exiger la démission du roi comme on exigerait la démission d'un vulgaire premier ministre arrivé au poste grace à des éléctions?
m
28 janvier 2005 22:34
vous dites vulgaire ...ministre un peu de respect pour la souvraineté du peuple comme de celle du ROI

"on exigerait la démission d'un vulgaire premier ministre arrivé au poste grace à des éléctions?"
r
28 janvier 2005 22:45
il ne s'agit ni de peuple encore moins du roi; c'est juste une expression qui d'ailleurs n'est pas de moi, puisque'on compare une tête couronnée à quelqu'un du peuple.
r
28 janvier 2005 22:47
ceci dit, tu peux contibuer aussi et nous éclairer par ta lecture du post.
D
28 janvier 2005 23:28
Salam,


je vous rappel que le roi est symbol de la stabilite du pays, imaginez si on vit dans une republique y a plus de chance que ce soit l'anarchie.
De plus les tappages dans les caisse seraient bien plus importante, or le roi est là meme s'il roule en limousine, mais il est garant du pays, sans lui tout s'effondre, il est chef supreme d'etat major des armee
Je pense que s'il y avait un president comme le souhaitent les laicards, ca en serait fini, y aurait surement une destabilisation
m
29 janvier 2005 00:41
vous savez qu'on peut définir "Tamaghrbit" par le subtil dosage entre souveraineté du peuple et celle des rois du Maroc à travers l'Histoire.

Et si le Maroc tout le Maroc, roi et peuple, peulple et roi, aspirent sincèrement à une démocratisation, le pacte historique entre le souvrain et le peuple souvrain doit etre maintenu voire renforcé dans le respect de la personne du Roi et la primauté de la volonté populaire.

Depuis des siècles, l'écoute mutuelle a été presque toujours active et donc productive. je dis presque car la Bataille des 3 Rois est la preuve que la BAI 'A émanne d'une double confiance "amanna" entre Peuple et Roi: car BAI 'A est à double sens. cette bataille a été occasionnée par le refus du peuple de renouveller l'allégence: le roi refusé se remplacé par le peuple. Le Sultan déchut va recourir à Don Sébastian et vous connaissez l'épopée du peuple et du Roi vers 1578 je pense. le puple marocain refusera l'allégence à ben A en ARAFA... en 1953

Tamaghrbit c'est aussi cette double allégence double respect et considération.

Elle se perpetue heureusement ce qui n'empechera pas toute évoulution dans le respect des traditions millénaires

simple point de vue
L
29 janvier 2005 06:21
a lire sahifa et bidawi

la personne du roi n est plus sacree au maroc comme vous penser.

K
1 février 2005 17:15
salam tous,

je dirai qu'il y a pas de loi qui permets aux journaliste et la presse,de s'expirmer comme ils le sentent,et de plus,le maroc est un pays monarchique,alors évidement,Mohamed 5 que j'aimes pas du tout,qui cache plein de choses aux citoyens,genre que c'est un roi positive et bien envers les marocains.
Encore heureux qu'il est beaucoup moins que son père qui était un traitre envers son peuple,et préfèrent faire ses magouilles,et nous les marocains "on dois se taire,sinon on te coupe ta langue,ou bien tes doigts".

Voilà ce que j'en pense à propos du roi...

Pour le moment,le maroc,le peuple et la presse n'est pas en position de critiquer qui que ce soit !!


r
2 février 2005 10:00
Chaque époque a sa monarchie, et la monarchie marocaine est en décalage ...

C'est un mélange flou de féodalisme, de symboles de monarchies occidentales du 16eme siècle et le tout dans un décore de modernisme...

Le Roi au Maroc, comme le Roi de Népal, a les pleins pouvoirs, le parlement, le gouvernement font partie du décore pour l'image de marque.

On peu dire que c’est la situation dans tous les pays arabes : le pouvoir absolu et blocage absolu également.
La question ne se pose pas en termes de Monarchie/République, c’est dépassé. D’ailleurs dans les pays arabes on a des » Républiques Monarchiques » :

En Syrie, Le président Assad fils remplace Assad père,
En Lybie, Kaddafi fils se prépare à remplacer Kaddafi Père
En Egypte, Moubarak Fils va succéder à Moubarak père
……………


Donc la question est de savoir si la Monarchie marocaine (et pas le peuple) est mure pour la modernité, la démocratie ?

Il y a un fait incontournable : l’Occident est fort, puissant et il doit cette force à la DEMOCRATIE au sens large du terme (politique, économique et sociale).

On ne peut pas résister ni exister si les valeurs qui nous gouvernent sont des résidus des régimes féodaux et totalitaires issus du Moyen âge.

Selon M6, « la Monarchie sera exécutive ou ne sera pas ». donc nous reculons de 6 siècles pour nous retrouver encore chez le Calife Abbasside Haroun Arrachid !
K
2 février 2005 10:50
république oui
démocratie oui

oui.................mais avec quels hommes politiques ???

nous voyons depuis des decennies que des "hommes" politiques "capables" ne sont pas légion chez nous.........

"ils" deviennent facilement corrompues avec le pouvoir et oublient tres vite le pourquoi, ils ont étés élues........


Au jour d'aujourd'hui, je ne vois aucun homme politique qui pourrait redorer le blason du "politique" au maroc


un exmple: Madame Chekrouni

qu'à t elle fait de concret avec son mandat de ministre ??

les consulats: c est toujours le meme Bord... ehehhhh caffouillage
les douanes: toujours le harcellement des MRE
les MRE qui veulent créer leur entreprises sont tjrs autant perdu dans 50 administrations à la fois
etc...




pour l'instant la plupart des ces ministres se tiennent à carreau, car le roi y vielle, mais j'imagine l'anarchie si celui ci ne soit plus là....







c'est que mon humble avis et je le partage grinning smiley
kARMOSS / Droits de reproduction et de diffusion réservés © kARMOSS 2004/2020.
t
2 février 2005 10:51
Rmermerme a dit:
"Donc la question est de savoir si la Monarchie marocaine (et pas le peuple) est mure pour la modernité, la démocratie ? "
là je ne suis pas d´ accord avec toi, car la démocratie c´ est pas une tasse de café qu´ on peut la préparer dans 2 ou 3 min et c´ est pas du jours au lendemain qu´ on sera un pays democrate, la démoctratie c´ est un droit qui s´ exercent par le peuple on peux même dire que la démocratie c´ est une éducation.
Chez nous au maroc, le citoyen simple pour lui la démocratie c´ est d´ avoir la libérter d´ insulter un policier (avec ou sans raison), quelques journalistes pour eux la démocratie c´ est de jouer la provocation en critiquant le Roi.
Moi je pose la question suivante: est ce qu´ on a des partis plitiques au niveau qui peuvent vraiment diriger le pays?
La réponse est claire: non, car les partis politiques eux même ne pratiquent pas la démocratie interne comment voulez vous qu´on soit un jour gouverner par une mornachie comme en espagne ou en belgique.
Mais il faut savoir et avouer aussi que le maroc a fait des pas geant en se democratisant doucement.
Le chemin est encore long pour avoir une vrai démocratie, mais avec des partis politiques efficaces et une société civile engagé, le chemin sera court pour arriver à ce bute noble.
r
2 février 2005 11:30

Je suis d'accord avec toi pour dire que la démocratie est d'abord une éducation. C'est processus progressif.

Mais je ne partage pas l'idée selon laquelle, on a pas ceci, on n a pas cela, le peuple n'est pas assez mur, les partis ne valent rien...les Ministres sont des incapables.......etc.

C'est une vieille chanson!


Il y a au Maroc des Hommes et des Femmes compétents, honnetes et capables de pousser le pays dans la modérnité.

Mais il faut qu'ils aient le pouvoir, les moyens, les conditions favorables...

Quand on examine le traitement des grands dossiers de corruption, détournements.... on constate que la monarchie est incohérente, elle bloque ce qu'elle veut bloquer...

tout fonctionne comme dans une Monarchie bananière!
b
2 février 2005 12:36
bonjour,

je suis du meme avis que telev et je trouve qu'il decrit bien la realite.
je ne vois pas qu'il ennumere seulement ce qu'on n'a pas. ainsi, parlant des partis politiques par exemple, les piliers de toute democratie, au maroc il y a d'une part un grand manque, mais d'autre part une nouvelle loi qui a pour cible de reformer et de restructurer profondement et globalement le paysage des partis politique au pays.

ca c'est une realite et cette loi a meme pour objectif de reglementer les elections de 2007, deja !

c'est un pas en verite tres grand dans ce progres. et il faut rappeler que ca va sans que du sang soit verse ce qui n'est pas un acquis evident.


rmermerme a écrit:
-------------------------------------------------------
> > Je suis d'accord avec toi pour dire que la
> démocratie est d'abord une éducation. C'est
> processus progressif.
>
> Mais je ne partage pas l'idée selon laquelle, on a
> pas ceci, on n a pas cela, le peuple n'est pas
> assez mur, les partis ne valent rien...les
> Ministres sont des incapables.......etc.
>
> C'est une vieille chanson!
>
>
> Il y a au Maroc des Hommes et des Femmes
> compétents, honnetes et capables de pousser le
> pays dans la modérnité.
>
> Mais il faut qu'ils aient le pouvoir, les moyens,
> les conditions favorables...
>
> Quand on examine le traitement des grands dossiers
> de corruption, détournements.... on constate que
> la monarchie est incohérente, elle bloque ce
> qu'elle veut bloquer...
>
> tout fonctionne comme dans une Monarchie
> bananière!
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