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Presque la trentaine et toujours pas marié!
17 septembre 2014 16:14
Selon une étude de l’institut national de la statistique et des études économiques, il faut avoir plus de 30 ans pour songer à se marier en France. Et la communauté musulmane ne déroge pas à cette règle. Nous constatons ici et là, notamment sur les sites de rencontres et au sein des réseaux communautaires qu'il y a de plus en plus de trentenaires désirant passer à l'acte.

Cependant, cela peut paraître étrange tant notre communauté fait du mariage un moment important de la vie du croyant. Quand le Prophète (paix et salutations sur lui) dit : « Assemblée de jeunes ! Quiconque est en mesure de se marier parmi vous qu'il le fasse ! C'est meilleur pour le regard et plus chaste. Quant à celui qui ne peut se marier, qu'il jeûne alors, car le jeûne sera pour lui un bouclier » (Al-Bukhârî et Muslim).

Le Prophète (paix et salutations sur lui) s'adresse spécifiquement ici aux jeunes. Cela met en évidence le caractère urgent que doit avoir le mariage. En regardant chez l'ancienne génération, nous constatons que le mariage était pour la plupart célébré assez vite, contrairement à ce qui se fait aujourd'hui où les jeunes carriéristes privilégient un épanouissement hors mariage.

Cependant, le retour du bâton peut être parfois très douloureux quand la réalité nous rattrape et qu'elle nous expose en plein jour le temps perdu dans ce qui s'apparente à un développement personnel.

Allah dit: « Et parmi Ses signes, Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous atteigniez la quiétude avec elles et Il a mis entre vous de l'affection et de la miséricorde. Il y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent», (Les Romains, 21).

En effet, l'épanouissement véritable passe par le mariage. Une étape incontournable comme nous l'indique notre Seigneur, gloire à Lui.

Cette évidence trouve écho auprès de nos sœurs ayant une situation financière avantageuse, un appartement bien équipé, une voiture récente, tout ce qui indique que les voyants sont verts... en apparence. Car cette situation soi-disant avantageuse est accompagnée d'un vide abyssal qui donne un goût amer à la vie. Et comment en serait-il autrement alors qu'elles ne peuvent partager ce confort avec leur moitié. Devons-nous rappeler que le mariage apporte un soutien affectif, moral, psychologique, financier parfois et bien entendu sexuel.

« Ma carrière avant tout », nous confie Samira, 34 ans, assistante de direction au sein d'une grande banque. Elle gagne bien sa vie, mais quand elle regarde dans le rétroviseur, elle remarque que les années sont passées très vite, trop vite, et qu'elle n'a pas pensé à elle. J'ai privilégié ma carrière au détriment de ma vie personnelle, dit-elle. Je cherche activement à me marier, mais c'est difficile de trouver chaussure à son pied.

Le contraire aurait été étonnant. Elle, ainsi que d'autres dans sa situation, ont été indépendantes toute leur vie, elles prenaient leurs décisions seules. Leur caractère bien trempé supporte mal la contradiction d'une personne s'immisçant dans leur vie lors des prises de décisions... à deux. Dur d'abandonner la barre, quand on a été capitaine de sa vie pendant si longtemps, à un inconnu fraîchement arrivé.

De plus, la maturité acquise avec le temps, qui est une bonne chose généralement, devient vite un souci. Savoir exactement ce que l'on veut pour le mariage n'est pas si avantageux contrairement à ce que l'on pense. Un homme ou une femme n'est pas un menu que l'on commande à son gré dans un restaurant. On ne recherche pas le partenaire parfait, mais presque. Les rencontres s'enchaînent sans qu'aucune ne convienne et les années continuent à défiler. Alors qu'avec la jeunesse, les critères ne sont pas aussi poussés et le caractère n'est pas complètement défini. Mieux encore, ce dernier sera forgé dans le mariage, à deux, pour mieux cimenter la future vie conjugale.

« Il faut que je me dépêche », lâche Aminata, qui atteint presque la quarantaine. Elle était de celles qui prenaient leur temps, en pensant être sûres de leur fait, qu'un homme providentiel allait un jour arriver. Mais les effets du temps se font sentir sur son corps qui désire ardemment porter la vie. Malheureusement, son âme sœur n'est toujours pas là. D'ailleurs, quand elle calcule : au moment où son enfant aura 20 ans, elle en aura presque 60 ! S'enchaîne alors la précipitation. Et la petite 2 chevaux qu'elle était se transforme en V12 pour trouver au plus vite le futur géniteur. Et là un nouveau problème s'expose, ses critères de choix qui devaient être basés sur la religion passent très vite au second plan, car le temps n'attend pas.

« C'était un second choix », témoigne Yousra. Elle nous dit avoir préservé sa chasteté, qu'elle est docteure en biologie, et qu'elle fait partie d'une association musulmane gérant la mosquée du quartier. Bref, qu'elle a consacré beaucoup de temps à être une fille au top. Mais quand je me suis réveillée, dit-elle, et que j'ai commencé à chercher mon compagnon de vie, j'ai remarqué que mes choix étaient limités. J'ai toujours cru que j'allais avoir un mari ayant les mêmes qualités que moi, diplômé, vierge, militant, quelqu'un de bien... Mais à mon âge (35 ans) je n'avais que des frères divorcés ayant des enfants, des personnes n'ayant pas le même niveau d'étude que moi, ceux qu'Allah n'avait pas avantagés physiquement, ou encore ceux qui n'étaient pas très proches de la religion... bref du second choix.

Effectivement, les bonnes choses n'attendent pas, dit l'adage. Quand nos sœurs jettent leur dévolu sur des hommes beaucoup plus jeunes, elles se retrouvent devant le refus de ces derniers, car ils ne veulent pas voir leur femme vieillir trop vite.

Comme vous l'avez constaté, le sujet est abordé du côté de la gent féminine. C'est principalement elle qui se retrouve sujette à ce type de difficulté. Pour les sœurs se retrouvant dans cette situation, avant de se marier, il convient de savoir ce qu'elles sont prêtes à faire comme concession. Surtout ne pas penser avoir exactement ce qu'on veut, c'est se leurrer.

D'abord, privilégier le critère de la religion ! Un homme qui connaît et pratique sa religion saura respecter les droits d'Allah et de son épouse à son égard. Ce point est très important, car cela définit le degré de responsabilité de ce dernier. Il faut aussi bien étudier la question de la vie professionnelle, est-elle vraiment nécessaire ? Un homme qui respecte sa religion ne peut tolérer que son épouse fasse n'importe quel travail et sacrifie une partie de sa pudeur.

Nous avons, bien entendu, abordé des cas généraux. Comme toujours, il y a des exceptions à la règle. Dans un prochain article, in-shâ'a Allah, nous aborderons justement comment faire pour trouver son futur conjoint, malgré l'âge relativement avancé du prétendant(e). Des moyens légaux existent pour des choix de qualité.


Source : pages halal
B
18 septembre 2014 00:13
Citation
sajada a écrit:
Selon une étude de l’institut national de la statistique et des études économiques, il faut avoir plus de 30 ans pour songer à se marier en France. Et la communauté musulmane ne déroge pas à cette leur

« Il faut que je me dépêche », lâche Aminata, qui atteint presque la quarantaine. Ellire pour trouver son futur conjoint, malgré l'âge relativement avancé du prétendant(e). Des moyens légaux existent pour des choix de qualité.


Source : pages halal

C'est une véritable tragédie, un symptôme parmi d'autre de la désislamisation, une partie des notre qui se croient musulmane, mais qui ne l'est que sur les formes et au niveau de la parlotte, mais la réalité se voit dans la façon avec laquelle on conduit sa vie, on fait ses choix, notre comportements, notre manière de voir le monde.
Un musulman, du faite de sa foi, est structuré de manière à ne pas concevoir de ne pas faire zawadj le plus tot possible, c'est normal pour lui, il en est capable et il le fait.
La désislamisation rend l'etre impuissant et se dans tous les sens du terme, incapable de fonder une famille,incapable de renouveler notre modèle familiale, et finissent comme des kfr mais avec la névrose que produit toutes les contradictions, d'un désislamisé, car il se kfrise, mais reste encore lui des pratiques et des habitudes islamiques, cette schizophrénie amène à la dépression et parfois au crime.
 
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