Dans l’Islam, la raison est la base de la responsabilisation. Aussi, l’Islam a interdit tout ce qui est de nature à lui nuire, comme la consommation des boissons enivrantes et des drogues. L’Islam considère la boisson alcoolique –et tout ce qui génère les mêmes effets– comme la mère des vilenies en raison de la gravité des conséquences qu’entraîne sa consommation. C’est dans cet esprit qu’il a prescrit la flagellation comme peine pour celui qui en consomme, dans le but de préserver la raison, de protéger l’honneur et les biens des individus. Les idées destructives qui invitent à la débauche et à la perversité ont aussi des effets néfastes sur la raison. Allah I dit : ( Ô les croyants ! Le vin, le jeu de hasard, les pierres dressées, les flèches de divination ne sont qu’une abomination, œuvre du diable. Ecartez-vous en, afin que vous réussissiez. Le Diable ne veut que jeter parmi vous, à travers le vin et le jeu de hasard, l’inimitié et la haine, et vous détourner d’invoquer Allah et de la Salât. Allez-vous donc y mettre fin ? )[67].
Pour éradiquer ce mal, l’Islam a interdit sa fabrication, son commerce, et le même simple fait de contribuer à sa consommation, même si on n’en consomme pas, car le Prophète r a dit : « Le vin est maudit de dix façons : le vin lui-même, celui qui le fabrique, celui pour qui il est fabriqué, le vendeur, l’acheteur, le porteur et celui pour qui il est porté, celui qui consomme son prix, le buveur et le serveur »[68].