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prendre gout au confort +++ la foi
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21 mars 2015 16:24
La Foi et la vie
source : [b.brahim.free.fr]


Extrait d'un passage du livre « La foi et la vie » du Dr Youssouf Al-Qaradâwî, l'un des grands savants musulmans de se siècle.
Ce livre est un rappel pour les musulmans comme pour les non musulmans, un livre pour les croyants comme pour les non croyants, un rappel sur une foi longtemps oubliée, devenu un simple slogan sans signification dans une société ou le mirage du matérialisme prédomine. Aussi est il urgent comme le fait ici le Dr Youssouf Al-Qaradâwîmais de mettre en évidence le rôle primordiale de la foi dans notre vie, une foi en un Dieu Unique, Inébranlable, en la Vérité que rien ne saurait étouffer.


La foi et le bonheur

Le bonheur est le rêve auquel aspire tout être humain, du philosophe à la pensée la plus abstraite à l'homme du peuple le plus fruste, du roi dans son palais luxueux au va-nu-pieds dans sa masure. Assurément, personne ne recherche la souffrance ni ne se satisfait d'être malheureux.

Où se trouve le bonheur ?

Toutefois, les hommes se heurtent depuis toujours à la question : où se trouve le bonheur ?
Nombreux sont ceux qui l'ont recherché là où il ne se trouvait pas, et qui sont revenus les mains vides, épuisés, désespérés, comme quelqu'un qui aurait cherché des perles dans le désert !
Certes, à toutes les époques, les gens ont essayé de le trouver dans les jouissances matérielles les plus diverses, dans tous les plaisirs des sens ; mais ils se sont aperçus que cela ne suffisait jamais à conduire au bonheur, et que chaque nouveau plaisir ne faisait souvent que leur créer de nouveaux soucis.

Le bonheur se trouve-t-il dans le plaisir matériel ?

Certains l'ont cru, et ont pensé que le bonheur résidait dans la richesse, dans le luxe, le plaisir et le confort matériel. Mais dans les pays où les gens ont atteint le plus haut niveau de vie, où tout le confort matériel est assuré, qu'il s'agisse de nourriture et de boisson, de vêtements, de logement, de moyens de transport ou des commodités les plus diverses, les gens sont quand même malheureux, souffrent de dépression et recherchent d'autres moyens d'atteindre le bonheur.

Le rédacteur en chef de la revue égyptienne Roûz al-yoûsouf, que l'on ne saurait pourtant taxer de parti pris en faveur des valeurs spirituelles, publiait voici quelques années un reportage en deux volets, intitulé : « Les habitants du Paradis ne sont pas heureux ». Les habitants du Paradis dont il parlait étaient les habitants de la Suède, qui jouissent d'un niveau économique très élevé et n'ont quasiment pas à craindre la pauvreté, la vieillesse, le chômage ni aucune des catastrophes qui peuvent survenir dans la vie : en effet, le gouvernement garantit des allocations généreuses à toute personne touchée par ce genre de situation, de sorte qu'aucun citoyen n'a à se plaindre de pauvreté ou de difficultés économiques.

Le revenu moyen par habitant est très élevé en Suède, et le gouvernement socialiste est pratiquement parvenu à effacer les différences entre les classes sociales aussi bien grâce à l'impôt sur le revenu que grâce à toute une panoplie d'assurances sociales et sanitaires inégalée dans les autres pays.

« Tout citoyen suédois a droit à une retraite, à des indemnités de maladie, à une pension d'invalidité, à un complément de revenu, à une aide au logement, à une allocation en cas de cécité, et bénéficie de soins gratuits dans les hôpitaux.

Toutes les femmes perçoivent une allocation de maternité couvrant les dépenses nécessaires pour les enfants et les soins médicaux, ainsi qu'une aide supplémentaire pour chaque nouvel enfant.

L'assurance contre les accidents du travail est obligatoire.

Les conditions pour bénéficier des allocations en cas de chômage sont les plus souples au monde.

L'aide sociale à l'enfance fournie par le gouvernement relève de l'utopie : des allocations familiales pour chaque enfant jusqu'à l'âge de 16 ans, les soins médicaux gratuits, les transports scolaires gratuits jusqu'à l'âge de 14 ans, des écoles maternelles à très bas prix prenant en charge toute la journée les enfants d'âge préscolaire.

L'enseignement est gratuit à tous les niveaux, et les élèves bénéficient en outre d'aides pour l'achat de vêtements, de compléments de revenu pour les familles en difficulté, de bourses d'études généreuses.

L'État propose aux jeunes ménages des prêts à taux très réduit, remboursables sur cinq ans, pour l'achat de mobilier.

Le tiers des impôts payés par le peuple suédois est consacré aux assurances sociales ; 80% de ce montant sont versés sous forme d'aides financières. Le budget le plus important est celui du Ministère des Affaires Sociales, suivi par celui du Ministère de l'Éducation. »

Malgré ces garanties qui parent à toutes les éventualités, le journaliste relate que les gens mènent une vie troublée, faite d'ennui, de tension, de mécontentement et de désespoir. En conséquence, les gens cherchent à fuir cette vie triste et malheureuse par le suicide, auquel ont recours des milliers de gens qui cherchent ainsi à mettre fin à leurs souffrances psychologiques.

L'auteur du reportage aboutit à la conclusion que la raison profonde de ce désespoir réside dans la perte de la foi, quelle qu'elle soit.

Les États-Unis, le pays le plus riche au monde, ne parviennent pas à assurer le bonheur de leurs habitants, malgré les gratte-ciel, les vaisseaux spatiaux et l'or qui coule à flots... Cette façade luxueuse masque en fait un réel désarroi.

Tous ceux, en Orient comme en Occident, qui ont des yeux pour voir ont pu remarquer ce désarroi et cette tristesse. Ainsi en Orient le martyr Sayyid Qoutb en a-t-il parlé dans son livre, inédit à ce jour, L'Amérique que j'ai vue.

En Occident, la romancière française Françoise Sagan a écrit, dans un livre rédigé après deux voyages à New York, que New York écrase l'être humain et que cette ville fait battre son coeur plus vite que le rythme de vie de ses habitants. En réalité, ajoute-t-elle, les habitants de New York vivent une crise sentimentale. Le sang bouillonne dans les veines de ces Américains fatigués, abattus, toujours pressés. Ils veulent gagner du temps sans savoir comment utiliser ce temps...

De même, le Professeur Colin Wilson a décrit en ces termes la civilisation new-yorkaise et son opulence toute matérielle : « C'est une belle façade couvrant la détresse et la peine... »

L'abondance des richesses ne fait pas le bonheur et n'en constitue même pas l'élément principal. Au contraire, la richesse matérielle fait parfois le malheur de son propriétaire dans ce monde avant l'autre. C'est pourquoi Dieu dit de certains hypocrites : « Que leurs biens et leurs enfants ne t'émerveillent pas ! Dieu veut seulement les tourmenter par cela dans la vie de ce monde. » (Sourate « Le repentir », verset 55). Le tourment mentionné ici est celui causé par la peine, le malheur, la douleur et les soucis; c'est une souffrance ressentie ici-bas, dans la vie présente, à l'image de celle évoquée dans le hadith « Voyager fait goûter au tourment ». Or, c'est bien ce que nous constatons chez tous ceux dont l'argent et la vie de ce monde sont la principale préoccupation, le seul objectif et l'unique aspiration : ceux-là ressentent toujours une souffrance psychologique, une lassitude du coeur, une pesanteur de l'âme , qu'ils aient peu ou beaucoup, jamais ils ne sont satisfaits.

Le hadith rapporté par Anas d'après le Prophète (SAWS) décrit bien ces esprits torturés : « Celui qui se préoccupe de l'Au-delà, Dieu place sa richesse dans son coeur et rassemble les siens autour de lui, et ce bas-monde est contraint de venir à lui; mais celui qui se préoccupe de ce bas-monde, Dieu place sa pauvreté devant lui et disperse les siens, et il ne recevra pas d'autre part de ce bas monde que celle qui lui est réservée. » (Rapporté par at-Tirmidhî par la voie dAnas, et rapporté par Ibn Mâjah et d'autres en termes semblables par la voie de Zayd ibn Thâbit).

La pire souffrance ici-bas, comme l'a fait remarquer Ibn al-Qayyim ( Dans son ouvrage Ighâthat al-lahffin « Le secours de l'affligé »), est bien de disperser ses efforts, d'avoir le coeur divisé et d'éprouver toujours devant soi la présence de la pauvreté. Si ces gens n'étaient pas si emportés par l'amour de ce bas-monde, ils chercheraient sûrement à échapper à une telle souffrance... mais la plupart d'entre eux continuent à souffrir et à gémir. Cette souffrance prend plusieurs formes, elle est à la fois physique et psychologique, puisque ces gens doivent supporter les tracasseries de ce bas-monde et endurer l'hostilité des autres. Comme l'a dit un auteur ancien, « Celui qui aime ce bas-monde doit être déterminé à supporter les malheurs ». L'amoureux de ce bas-monde ne peut échapper à trois choses : un souci permanent, une fatigue incessante et un regret inten-ninable. En effet, l'amoureux de ce bas-monde ne parvient pas plus tôt à obtenir une chose qu'il ne se met à en désirer une autre, comme le dit le hadîth : « Si l'enfant d'Adam possédait deux rivières d'or, il en désirerait une troisième. » Jésus, fils de Marie (la paix soit sur lui) a comparé 1'amoureux de ce bas-monde au buveur de vin : plus il boit, plus il a soif.

Les enfants procurent-ils le bonheur ?

Les enfants sont, assurément, la fleur de la vie, la beauté de ce monde. Il arrive souvent, cependant, que les enfants n'apportent que des peines à leurs parents et les récompensent par la désobéissance et l'ingratitude au lieu de leur manifester bonté et respect. Il arrive même que des enfants tuent leurs parents pour s'approprier leur fortune ou parce qu'ils font obstacle à leurs passions.

Ainsi un père se lamente-t-il ainsi en s'adressant à enfant:

« Je t'ai nourri tout petit, enfant J'ai pourvu à tes besoins
/ Tu grandissais en t'abreuvant de mes conseils
Si un soir t'avait causé quelque peine, / j'en passais nuit éveillé, agité
Mais lorsque tu as atteint l'âge adulte / et le but que pour toi je n'osais espérer
Voilà que tu me récompenses par la dureté et la brutalité / comme si c'était toi le généreux bienfaiteur ! »

Nous avons vu bien des exemples étranges l'ingratitude des enfants et de la détresse des parents, et nous avons entendu parler d'autres plus étranges encore. Les pare se sont, de tous temps, désespérés de l'ingratitude de le enfants, à l'image du Roi Lear de Shakespeare qui s'exclama « Ô combien plus cruelle que la dent du serpent est ingratitude d'un enfant » !

Un poète oriental se lamente également :

« Les enfants sont source de malheur, et heureux est ce qui demeure stérile
Ou l'enfant qu'on élève devient un ennemi, ou bien on laisse orphelin,
Ou bien la mort l'emporte et il n'en reste qu'un éternel chagrin. »

Que dire enfin des gens qui n'ont pas d'enfant ? Allons nous les condamner à vivre malheureux, et à ne trouver sur terre aucun bonheur ?

Le progrès scientifique apporte-t-il le bonheur

La science expérimentale, qui a permis de rapprocher 1es gens au-delà des distances et d'aplanir les difficultés, peut-elle aussi réaliser le bonheur ?

Certes, comme le dit le Docteur Mohammed Housayn Haykal ( Dans son livre Ai-îmân wal-ma'rifà wal-falsafa (« La foi, la connaissance et la philosophie »), la science nous a permis de découvrir un grand nombre de secrets de la vie et d'en tirer profit à un degré que nos prédécesseurs n'auraient même pas imaginé.

Il est vrai également que la soif de connaissance fait partie de la nature humaine. L'homme ne parvient pas plus tôt à connaître une chose, qu'il n'aspire à approfondir encore sa connaissance ou ne se tourne vers un autre objet de recherche. Mais il est vrai aussi que la science n'ouvre pas la porte du bonheur. Au contraire, elle conduit souvent à l'ennui ou à l'inquiétude. Le bonheur, c'est ce beau rêve que nous voyons briller devant nous, que nous cherchons à saisir mais dont nous n'avons jamais assez : depuis l'aube de l'humanité, les hommes ont toujours couru derrière le bonheur, mais dès qu'ils pensent avoir atteint le but, voilà que le démon du malheur vient leur barrer la route. Ce bonheur tant cherché ne réside pas dans la science, car la science correspond à un désir, et le désir ne saurait apporter le bonheur. Combien de savants ont consacré leur vie à la science, pour éprouver, au bout du chemin, d'amers regrets en constatant que leur science ne leur avait apporté qu'un surcroît de peine ; ceux-là ont alors recommandé que leurs enfants soient éduqués dans la foi et suivent leur nature, sans demander à la science de décrypter les mystères de l'Invisible.

Notre connaissance, aussi vaste qu'elle puisse être, reste infime par rapport à l'immensité de cet univers infini. Ainsi Nietzsche et d'autres grands penseurs, qui dans la flamme de leur jeunesse affirmaient que la science parviendrait un jour ou l'autre à déchirer le voile de l'Invisible, ont faibli en voyant que ce voile était sans fin, et ont bien dû admettre qu'ils couraient derrière un mirage dépourvu de réalité, même si le but de ce mirage était justement de percer le secret de la réalité.

Le philosophe britannique contemporain Bertrand Russel, malgré son point de vue matérialiste, reconnaît que si la science a permis à l'homme de sortir vainqueur de sa lutte contre la nature, elle ne lui a été d'aucun secours dans sa lutte contre lui-même, et que dans ce domaine c'est toujours la foi qui l'emporte.

Le Docteur Henry Lenk, célèbre psychologue américain, s'oppose à ceux qui nient la foi en l'Invisible au nom de la science et du respect de la pensée, et montre que la science ne peut suffire à elle seule à procurer à l'être humain le bonheur véritable :

« En réalité, il se trouve aujourd'hui dans chaque domaine de la science des phénomènes susceptibles d'alimenter le feu de cette erreur qui consiste à accorder à la pensée une importance excessive. Et pourtant, ce sont les psychologues qui sont parvenus à la conclusion que s'appuyer uniquement sur la pensée est nuisible au bonheur de l'être humain même si cela ne nuit pas à son succès. Ces découvertes ont été révélées à la suite de l'expérience de ces psychologues avec les gens et des études scientifiques qu'ils ont menées sur des milliers de personnes. Ajoutons encore que les recherches qui ont abouti à ces découvertes ont tenu compte de leur rapport avec les méthodes pédagogiques, la religion, la personnalité et la philosophie de la vie en général.

Nous n'avons pas pu parvenir à une solution définitive des problèmes complexes de la vie, et nous ne boirons pas à la source du bonheur par le seul moyen du progrès des connaissances et de la science. Le progrès scientifique signifie plus de perplexité et de tourment. Tant que ces sciences ne seront pas unifiées en une conception claire appliquée aux vérités de la vie quotidienne, elles ne parviendront pas à libérer les esprits qui leur ont donné naissance, mais ne manqueront pas au contraire de conduire ces esprits à leur destruction et à leur décomposition. En outre, cette unification devra inévitablement venir par une autre voie que celle de la science : je veux dire par la voie de la foi. » ( « Le retour à la foi », pp. 81-82.)

Le bonheur se trouve à l'intérieur de l'être humain

Le bonheur ne réside donc pas dans la richesse, dans la puissance, dans l'abondance des enfants, dans le profit, ni encore dans la science matérielle.

Le bonheur est quelque chose d'abstrait, d'impalpable, qui ne saurait être mesuré ou contenu ni acheté avec de l'argent.

Le bonheur est quelque chose que l'être humain ressent au fond de lui-même... une pureté de l'âme, une sérénité du coeur, une joie intérieure, une paix de la conscience.

Le bonheur est quelque chose qui émane de l'intérieur de l'être humain, et non pas quelque chose qu'il peut se procurer à l'extérieur.

On raconte qu'un mari, s'emportant contre sa femme, lui dit d'un ton menaçant: « Je te rendrai malheureuse ! » La femme répondit calmement: « Tu n'as pas le pouvoir de me rendre malheureuse, pas plus que de me rendre heureuse. »
Le mari, furieux, demanda: « Comment cela, je n'en ai pas le pouvoir ? »
La femme répondit avec assurance : « Si le bonheur était une question d'argent tu pourrais m'en priver ; s'il venait des parures et des bijoux tu pourrais m'en dépouiller ; mais le bonheur provient de quelque chose sur quoi tu n'as aucun pouvoir, ni toi ni personne au monde ! »
Le mari, surpris, demanda: « Et qu'est-ce que c'est ? »
La femme répondit avec conviction : « Je trouve le bonheur dans ma foi, et ma foi est dans mon coeur; et personne n'a de pouvoir sur mon coeur, à part Dieu ! »

Voilà ce qu'est le bonheur véritable, le bonheur qu'aucun être humain n'a le pouvoir de donner, ni de reprendre à celui qui le possède. C'est ce bonheur qui a fait dire à un pieux croyant: « Si les rois savaient quel bonheur est le nôtre, ils nous combattraient de leurs sabres ! »

Un autre, envahi par cette extase spirituelle, a dit : « Je vis des moments où je me dis : si les hôtes du Paradis connaissent un tel bonheur, ils sont assurément comblés. » Ceux à qui il est donné de connaître pareil bonheur se moquent des événements, même si l'orage gronde ; ils sourient à la vie même si elle leur montre les dents, et prennent les peines avec philosophie. Les épreuves se métamorphosent pour eux en bienfaits suscitant la reconnaissance, là où d'autres ne voient que des malheurs dont ils se lamentent. C'est comme s'ils possédaient des glandes spirituelles particulières sécrétant une substance qui transformerait les catastrophes de la vie en bienfaits.

Le minimum de confort matériel nécessaire au bonheur

Nous ne nierons pas que le confort matériel joue un rôle dans la réalisation du bonheur. Comment le pourrions-nous, alors que le Prophète (SAWS) a dit : « Font partie du bonheur de l'homme : une bonne épouse, une bonne habitation et une bonne monture. » ( Rapporté par Ahmad avec une chaîne de transmission authentifiée, par la voie de Sa'd ibn Abî Waqqâs).

Toutefois, le confort matériel n'est pas l'élément essentiel du bonheur ; c'est plutôt une question de qualité que de quantité. Il suffit à un homme d'être à l'abri des tourments matériels susceptibles de troubler l'existence, comme une mauvaise femme, une mauvaise habitation ou une mauvaise monture, de jouir de la sécurité et de la santé et de pouvoir assurer sa subsistance sans difficulté excessive. Combien juste est cette parole du Prophète (SAWS) : « Celui qui se réveille le matin en sécurité, en bonne santé, avec devant lui de quoi manger pour la journée, c'est comme si ce bas-monde tout entier lui appartenait. » (Rapporté par al-Boukhâri dans le recueil de textes émanant d'une seule source al-Adah al-moufrad, par at-Tirmidhî qui le considère comme un hadith bon isolé, et par Ibn Mâjah ).

Si le bonheur est un arbre qui prend racine dans l'âme et dans le coeur de l'être humain, la foi en Dieu et en l'Au-delà en sont l'eau et la nourriture, l'air et la lumière.

La foi fait jaillir dans le coeur de l'être humain des sources intarissables sans lesquelles le bonheur ne saurait se réaliser : ces sources sont la sérénité, la sécurité, l'espoir, le contentement et l'amour. Nous évoquerons ces thèmes à tour de rôle dans les pages qui vont suivre.



Editions : Arrissala
Prix : 19,66 €

Cheikh Youssouf Al-Qaradâwî
Je me nomme [b]Perlo[/b] Prenez soin de bien m'écouter parceque je trie mes mots sur le volet. je ne me répète jamais.Je vous ai dis comment je m'appelle,ça règle la question du QUI. Le OU,QUAND,COMMENT..à ce stade, ainsi que shakespeare pourrait nous le dire C'est là qu'est tout l'embarras
 
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