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Le Premier ministre annonce un couvre-feu en banlieue
s
8 novembre 2005 08:59
Le Premier ministre annonce un couvre-feu en banlieue


Dominique de Villepin annonce lundi soir que les préfets seront autorisés dès mardi à appliquer le couvre-feu "partout où c’est nécessaire" pour rétablir l’ordre public après onze jours de violences dans la périphérie des grandes villes françaises.

"Dans ce contexte particulièrement grave, le président de la République a décidé de convoquer demain matin le conseil des ministres et de mettre en oeuvre les dispositions de la loi de 1955. Partout où c’est nécessaire, les préfets pourront sous l’autorité du ministre de l’Intérieur, appliquer le couvre-feu", a déclaré le Premier ministre sur TF1.

Les préfets seront autorisés à agir ainsi "s’ils l’estiment utile pour permettre un retour au calme et assurer la protection des habitants".

"Cela concerne l’ensemble du territoire et les préfets décideront les quartiers les plus sensibles où ils jugent que de telles mesures doivent être prises", a souligné le chef du gouvernement.

Dominique de Villepin a exclu dans l’immédiat un recours à l’armée pour ramener le calme dans les banlieues. "Nous n’en sommes pas là", a-t-il souligné, avant d’ajouter : "A chaque étape, nous prendrons les mesures nécessaires pour que l’ordre soit rétabli très rapidement sur l’ensemble du territoire national".

Le Premier ministre n’a pas condamné la constitution de groupes de civils dans les quartiers sensibles si leur but était de "faire passer des messages de calme et de maîtrise".

"A cette heure, la mobilisation de chacun est importante pour faire passer des messages de calme et de maîtrise, tous ceux qui, résidants, riverains, parents, sont susceptibles d’apporter le calme, notamment en direction des plus jeunes, tous ceux-ci font oeuvre utile", a-t-il dit.

"SURSAUT REPUBLICAIN"

"C’est dans ce sens-là que nous devons travailler, faire en sorte qu’il y ait un sursaut républicain, un rassemblement, un esprit de responsabilité", a insisté le chef du gouvernement.

Dominique de Villepin a dénoncé les violences "inacceptables" de ces derniers jours dans les quartiers difficiles, "deux hommes frappés à mort à Stains et à Epinay, une femme handicapée brûlée, la multiplication d’actes de destruction". "Tout ceci est inacceptable et inexcusable", a-t-il dit.

Le Premier ministre en a appelé à la "responsabilité" des parents des plus jeunes émeutiers, qui sont "en rupture sociale, familiale, scolaire".

Il a promis la "transparence" sur la mort des deux jeunes de Clichy-sous-Bois, qui a mis le feu aux poudres le 27 octobre, et sur le tir d’une grenade lacrymogène dans une mosquée de la ville quelques jours plus tard.

"A aucun moment la mosquée de Clichy-sous-Bois n’a été visée", a insisté Dominique de Villepin, assurant les Français de son "profond respect pour l’ensemble des cultes".

Rendant hommage à l’action des forces de l’ordre, le chef du gouvernement a annoncé la mobilisation de 1.500 policiers et gendarmes pour renforcer les 8.000 hommes déjà déployés sur le terrain.

Il a rappelé avoir donné des consignes de rapidité à la justice pour que les personnes interpellées pendant les émeutes puissent être jugées "en comparution immédiate".

Dominique de Villepin a assorti ce message de fermeté d’une promesse d’action en faveur des jeunes des quartiers sensibles.

Il a notamment annoncé la restauration de la contribution publique aux associations ainsi que des mesures sur le terrain éducatif, comme le triplement des bourses pour les élèves des zones urbaines sensibles (ZUS).

Il a annoncé "une mobilisation exceptionnelle" de l’ANPE en faveur des jeunes des quartiers difficiles. "Je souhaite qu’on puisse recevoir dans les tout prochains mois les jeunes des ZUS et leur proposer dans un délai de trois mois un contrat, une formation, un stage", a-t-il dit.

[www.liberation.fr]

siryne
s
8 novembre 2005 09:15
Banlieues : Faites vos jeux, rien ne va plus...

de Franca Maï

Allez ...au hasard de la toile, quelques actes et réflexions concernant le réveil des volcans en zones perdues...

Faites vos jeux...

Eric Raoult, député maire UMP du Raincy (Seine-Saint-Denis), a instauré dans sa ville un couvre-feu pour les mineurs de 01h00 du matin jusqu’à l’aube.

La présidente du Medef, Laurence Parisot, a estimé que les conséquences de la poursuite de ces violences étaient "très sérieuses" pour l’économie française.

"D’ores et déjà nous mesurons l’impact de ce qui se passe depuis plus de 10 jours sur les services tels que la restauration et l’hôtellerie, nous mesurons les conséquences sur le tourisme", a déclaré la dirigeante du patronat sur Europe 1.

"L’image de la France est profondément abîmée et c’est toute la question de l’attractivité de la France qui est posée", a ajouté Laurence Parisot, qui a demandé au gouvernement de rétablir l’ordre.

Comment donc Madame Parisot -avec cette âme pragmatique qui vous caractérise et qui ne fonctionne que sur le mode de la rentabilité- n’avez-vous pas songé à proposer aux touristes des bus charters pour visiter nos jolies banlieues parées de pure vie et de feux follets !

Allez que diable, un peu de cran, suggérez de l’adrénaline à bas prix pour les voyageurs en manque de sensations !

« Impair » et passe...

Les députés décisionnaires et acteurs de ce pays découvrent les yeux effarés : les gueux, les pyromanes, les indigents, les azimutés à fleur de peau, qu’ils ont engendrés à force de les sous-estimer, de les réduire à néant et de les traiter comme des cancrelats.

Ils tremblent dans leurs forteresses criblées de caméras de surveillance.

Pour surveiller quoi exactement ?

La chute inéluctable de leur morgue et de leur mépris vis-à-vis d’une tranche de population abandonnée à sa précarité et à son enfer quotidiens ?

Et pourquoi pendant que nous y sommes, ne pas poser également des caméras dans l’utérus des femmes pour surveiller les futurs terroristes en gestation ?

Faites vos jeux... Rien ne va plus...

Plus de 1259 véhicules brûlés et un mouvement spontané qui étire son embrasement jusqu’en province. Et la danse diabolique ne fait que commencer. Il n’y a ni agitateurs, ni provocateurs, mais un hurlement de désespoir que les villes lumières « bobotisées » ne peuvent plus nier. Il percute les murs de l’indifférence en soulignant ce fossé si profond dans lequel même la mer se noie.

Alors on nous explique que c’est mal. Que la violence ne sert à rien, qu’il faut trouver la voie de la raison et on ordonne des comparutions immédiates et on remplit les prisons déjà surpeuplées car on ne connaît que la répression. L’ultime remède du siècle où se niche : l’ordre.

Ce fameux ordre sécuritaire qui rassure les pleutres sans imaginaire, transforme les maisons en musées de l’ennui et l’herbe folle en gazon lyophilisé.

Faites vos jeux. Rien ne va plus...

Plus de sept millions de précaires en France

Un chômage galopant comme un cheval fou
Des tours immondes à vous dégoûter d’avoir des yeux
Des banlieues transformées en tombeaux
L’espoir tué au berceau

Il ne s’agit pas de répéter avec ce bon docteur Villepin la phrase miraculeuse et curative : dites 33.

"C’est dans ce sens-là que nous devons travailler, faire en sorte qu’il y ait un sursaut républicain, un rassemblement, un esprit de responsabilité"

Il faudra défricher et être très innovants quant aux propositions futures car le désir d’une autre société est plus bandant que les stages ou les formations qui conduisent toujours à des voies de garage.

Parlez-leur d’amour et apprenez à les aimer.

[www.e-torpedo.net]
siryne
t
8 novembre 2005 09:29
salam

ils vont faire comment pour vérifier le respecet de ce couvre feux?... y'aura des chars qui passeront sous nos fenetres?

salam
f
8 novembre 2005 09:33
ce couvre feu a deja eu lieu ce week end a bndy de source sure

si on te voi en groupe il te fon ché pakoi
mai moi jesaie de me tenir au courant des actes de la 6t et de la "sécurité" jai été choké kon on ma di qu' a Bondy par exemple que les gens du RAID avai fai irruption aucun scrupule que t 20 ou 50 ans que tu sois fille ou mec ils sont super violents
•°¤*(¯`°(F)Bismillah(F)°´¯)*¤°•
s
8 novembre 2005 09:41
Salam Tachilhite ,

Voilà une reponse sur ce couvre-feu !

Posté par 81.**.52.**

Le texte de la loi sur laquelle s’appuie de Villepin
pour instaurer l’état d’urgence.
Cette loi remonte aux heures les plus sombres de la
guerre coloniale.

C’est une loi liberticide à côté de laquelle les lois
Vaillant ou Sarkozy font figure de plaisanteries.

Si de Villepin et Sarkozy parviennent à leurs fins,
nous risquons d’en revenir à une chape de plomb
inconnue en France depuis des décennies.



Loi 55-385 3 Avril 1955

Loi instituant un état d’urgence et en déclarant
l’application en Algérie.

Article 1 En vigueur
Créé par Loi n°55-385 du 3 avril 1955 (JORF 7 avril
1955).

L’état d’urgence peut être déclaré sur tout ou partie
du territoire métropolitain, de l’Algérie, ou des
départements d’outre-mer, soit en cas de péril
imminent résultant d’atteintes graves à l’ordre
public, soit en cas d’événements présentant, par leur
nature et leur gravité, le caractère de calamité
publique.

Article 2 En vigueur
Créé par Loi n°55-385 du 3 avril 1955 (JORF 7 avril
1955).
Modifié par Ordonnance n°60-372 du 15 avril 1960 art.
1 (JORF 17 avril 1960).
En vigueur, version du 17 Avril 1960

TITRE Ier.

L’état d’urgence est déclaré par décret en Conseil des
ministres. Ce décret détermine la ou les
circonscrïptions territoriales à l’intérieur
desquelles il entre en vigueur.

Dans la limite de ces circonscrïptions, les zones où
l’état d’urgence recevra application seront fixées par
décret.

La prorogation de l’état d’urgence au-delà de douze
jours ne peut être autorisée que par la loi.

Article 5 En vigueur

TITRE Ier.
La déclaration de l’état d’urgence donne pouvoir au
préfet dont le département se trouve en tout ou partie
compris dans une circonscrïption prévue à l’article 2
:

1° D’interdire la circulation des personnes ou des
véhicules dans les lieux et aux heures fixés par
arrêté ;

2° D’instituer, par arrêté, des zones de protection ou
de sécurité où le séjour des personnes est réglementé
;

3° D’interdire le séjour dans tout ou partie du
département à toute personne cherchant à entraver, de
quelque manière que ce soit, l’action des pouvoirs
publics.

Article 6 En vigueur
Créé par Loi n°55-385 du 3 avril 1955 (JORF 7 avril
1955).
Modifié par Loi n°55-1080 du 7 août 1955 art. 3 (JORF
14 août 1955).

En vigueur, version du 14 Août 1955

TITRE Ier.

Le ministre de l’intérieur dans tous les cas et, en
Algérie, le gouverneur général peuvent prononcer
l’assignation à résidence dans une circonscrïption
territoriale ou une localité déterminée de toute
personne résidant dans la zone fixée par le décret
visé à l’article 2 dont l’activité s’avère dangereuse
pour la sécurité et l’ordre publics des
circonscrïptions territoriales visées audit article.

L’assignation à résidence doit permettre à ceux qui en
sont l’objet de résider dans une agglomération ou à
proximité immédiate d’une agglomération.

En aucun cas, l’assignation à résidence ne pourra
avoir pour effet la création de camps où seraient
détenues les personnes visées à l’alinéa précédent.

L’autorité administrative devra prendre toutes
dispositions pour assurer la subsistance des personnes
astreintes à résidence ainsi que celle de leur
famille.

Article 8 En vigueur
En vigueur, version du 7 Avril 1955
TITRE Ier.

Le ministre de l’intérieur, pour l’ensemble du
territoire où est institué l’état d’urgence, le
gouvernement général pour l’Algérie et le préfet, dans
le département, peuvent ordonner la fermeture
provisoire des salles de spectacles, débits de
boissons et lieux de réunion de toute nature dans les
zones déterminées par le décret prévu à l’article 2.

Peuvent être également interdites, à titre général ou
particulier, les réunions de nature à provoquer ou à
entretenir le désordre.

Article 11 En vigueur
Modifié par Ordonnance n°60-372 du 15 avril 1960 art.
1 (JORF 17 avril 1960).

En vigueur, version du 17 Avril 1960

TITRE Ier.

Le décret déclarant ou la loi prorogeant l’état
d’urgence peuvent, par une disposition expresse :

1° Conférer aux autorités administratives visées à
l’article 8 le pouvoir d’ordonner des perquisitions à
domicile de jour et de nuit ;

2° Habiliter les mêmes autorités à prendre toutes
mesures pour assurer le contrôle de la presse et des
publications de toute nature ainsi que celui des
émissions radiophoniques, des projections
ciné-matographiques et des représentations théâtrales.

Les dispositions du paragraphe 1° du présent article
ne sont applicables que dans les zones fixées par le
décret prévu à l’article 2 ci-dessus.

Loi instituant un état d’urgence et en déclarant
l’application en Algérie.

Article 14 En vigueur
Créé par Loi n°55-385 du 3 avril 1955 (JORF 7 avril
1955).

En vigueur, version du 7 Avril 1955

TITRE Ier.

Les mesures prises en application de la présente loi
cessent d’avoir effet en même temps que prend fin
l’état d’urgence.

Toutefois, après la levée de l’état d’urgence les
tribunaux militaires continuent de connaître des
crimes et délits dont la poursuite leur avait été
déférée.

Loi 55-385 3 Avril 1955

Loi instituant un état d’urgence et en déclarant
l’application en Algérie.

Article 15 En vigueur
Créé par Loi n°55-385 du 3 avril 1955 (JORF 7 avril
1955).
En vigueur, version du 7 Avril 1955

TITRE II.

L’état d’urgence est déclaré sur le territoire de
l’Algérie et pour une durée de six mois.

Un décret, pris en exécution de l’article 2, fixera
les zones dans lesquelles cet état d’urgence recevra
application.

siryne
t
8 novembre 2005 11:43
salam

merci khti... mais c'est surement pas ces articles qu'ils va appliquer... c'est bcp trop "hard" comme politique... vont pas etre content les français..
je vais voir ce que je trouve


salam
m
8 novembre 2005 12:02
très bien vu Siryne c'est maintenant qu'il faudrait réagir. Sarko avait concocté un plan vigipirate "écarlate", comme si on n'avait pas assez du rouge, revenu déjà depuis juillet dernier alors qu'aucune menace objective ne pesait sur la France. Là, cela dépasse largement ses espérances : du jamais vu en matière de restriction de libertés déjà tellement bien entamées chez nous. La régression sociale est en marche depuis plusieurs années, il ne nous manquait plus que notre dictature affiche clairement ses couleurs.
D'abord si Le Pen avait parlé comme Sarko, il serait devant les tribunaux. C'est parce que c'est Sarko que tout devient possible.
A la répression, le seul autre moyen trouvé à ajouter, c'est la fin de la scolarité obligatoire à 16 ans, c'est dramatique. Le MEDEF demandait déjà à cor et à cris que l'apprentissage soit possible dès 14 ans. Et voilà donc, la seconde mesure. Cela aidera la France du XXIème siècle à ressembler encore un peu plus à celle de 1940 ! Voici la réaction de syndicats (même si l'abruti Chérèque est déjà prêt à signer tout comme il a signé pour notre retraite à 65 ans et bientôt à 70 !!! Même Madelin l'a dit, la CFDT c'est un syndicat de jaunes) :
"Ramener l'âge de l'apprentissage à 14 ans, les syndicats se disent atterrés

07-11 22:13:18 La proposition lundi soir du Premier ministre Dominique de Villepin, de ramener l'âge de l'apprentissage à 14 ans au lieu de 16 ans pour les enfants ayant le plus de difficultés scolaires a immédiatement suscité le rejet des syndicats enseignants.

"Lamentable", scandaleux", "consternant", ont aussitôt affirmé les responsables des deux principales organisations du secteur.

"Je suis atterré. C'est lamentable. Loin d'améliorer la situation, cela va enfoncer encore plus les jeunes en situation de précarité, les mettre à l'écart de toute possibilité de vraie qualification et d'emploi", a déclaré à l'AFP le secrétaire général de la FSU, Gérard Aschieri.

"Le gouvernement veut accentuer le tri social, condamner définitivement à l'exclusion les jeunes les plus en difficulté. Et quand on sait que le problème principal de l'apprentissage, c'est la difficulté pour les jeunes issus de l'immigration de trouver des stages, c'est encore plus lamentable", a-t-il encore déclaré.

Le leader de la FSU a également déploré que "rien, pas un mot n'ait été dit sur la prévention de l'échec et l'amélioration des conditions de réussite des jeunes en difficulté".

A l'Unsa-Education, le son de cloche a été le même: "C'est scandaleux. On condamne des jeunes à un double enfermement, on leur assigne des tâches répétitives et dévaluées et on réduit toute possibilité d'emploi qualifié. Dès 14 ans, on pratique la ségrégation scolaire et sociale. C'est l'exact contre-pied de ce qu'il faudrait faire", a déclaré à l'AFP, le secrétaire général de la deuxième fédération de l'enseignement, Patrick Gonthier.

Par ailleurs, le secrétaire général du Syndicat d'enseignants de l'Unsa, Luc Bérille, s'est dit "consterné". "C'est la réponse la plus rétrogade qu'on puisse imaginer. Proposer aux jeunes en relégation sociale la relégation scolaire, c'est prouver qu'on n'a rien compris à la situation", a-t-il dit à l'AFP. "C'est d'autant plus consternant que ces déclarations sont faites à la veille de l'installation du Haut conseil qui doit définir le contenu des connaissances à maîtriser en fin de scolarité obligatoire, c'est à dire à 16 ans et certainement pas à 14", a-t-il ajouté.

La réaction des syndicats enseignants, qui non seulement se sont toujours déclarés très réticents vis à vis de l'apprentissage mais qui réclament au contraire que la scolarité obligatoire puisse être portée à 18 ans, était prévisible.

En effet, s'ils admettent que des formations de haut niveau puissent être assurées par le biais de l'apprentissage, ils ont toujours rejeté ce sytème pour les formations courtes, considérant qu'il "ne servait que les besoins immédiats du patronat". Or l'essentiel des formations en apprentissage (211.029 sur un total de 342.000 jeunes de 16 à 25 ans sous ce statut) concernent justement ces niveaux les plus bas.

Par ailleurs, les deux autres propositions du Premier ministre en matière d'éducation, "multiplier par trois les bourses au mérite et les internats d'excellence" pour les enfants de quartiers difficiles ayant le plus de capacités, n'ont suscité à la FSU comme à l'Unsa qu'un "grand scepticisme"."


Il y a une manif prévue à la Bastille le 19 novembre, j'espère que dans les slogans seront repris le refus de caser des gamins chez les patrons pour un quart de SMIC (ou même bien moins - et coups de pied au derrière en prime, comme chez les apprentis des livres de Boris Vian); et, bien sûr, le refus de la loi d'exception qui nous fout la honte partout à l'étranger.

Bon courage à tous ceux qui comme moi n'ont pas d'autre choix que de vivre dans ce pays, la France, avec toutes ses belles paroles et ses belles leçons de morale aux autres...


8 novembre 2005 12:48
tachilhite78 a écrit:
-------------------------------------------------------
> salam
>
> ils vont faire comment pour vérifier le respecet
> de ce couvre feux?... y'aura des chars qui
> passeront sous nos fenetres?
>
> salam

Je n'espère pas tachilhite78 ! Ce couvre feu m’inquiète j’aurais préféré qu’il y est un dialogue entre un médiateur de l’état et ces jeunes, ou carrément comme la dis rmermerme les excuses de sarko.
je ne suis pas sur que les jeunes resteront chez eux tranquillement a moins que les parents les attaches aux radiateurs.
il y aura moins de feu de voitures pendant ce couvre feu, mais il y aura des blesses et des bavures c’est inévitable.


La vie est un CDD. lorsque tu seras DCD, l'au delà sera ton CDI ,améliores ton CV en attendant ton Entretien.Allah punit les injustes tot ou tard !
s
8 novembre 2005 13:32
Salut Martina ,

Je suis d'accord avec toi , il faut plus que jamais foncer pour faire que les injustices soit supprimer , et faire qu'un jeune musulman de france a autant des droits et de possibilités de s'en sortire , et ne pas lui offrire juste si il sage des vacances dans un coin surtout là ou il y'a pas de touriste pour faire tache ou une salle de jeux en cas ou il reste sage de temps en temps ,

J'espere qu'ils vont retenire la leçon les jeunes et qu'ils utilisent leurs energie à manifester et à voter dans le bon sens ,

Je rajoute quand un homme dit que les juifs doivent etre traiter evec egard parcequ'ils ont subits la shoa , et qu'il traite les autres de racailles ça veut tout dire de sa mentalité raciste .

Merci pour l'info de la manif , et j'espere que tout le monde sera ce jour là ,


siryne
a
8 novembre 2005 14:53
alors le webmaster

si ce redamorceli n'est pas amazigh222, justicedivine , friha .......;;
je me fais curé
je vote pour la guillotine smiling smiley
s
8 novembre 2005 16:05
Asalamo alaikom

Je trouve que les parents des jeunes prend une grande responsabilité de ce qui se passe aujourd'hui dans les rues, je ne parle pas bien sûr des parents de la première génération d'immigrés parce que on sait que ces gens-là étaient pour la grande majorité des analphabètes, mais je parle surtout des parents de la deuxième génération ces gens-là sont nés en France et donc ils ont eu une certaine éducation, mais pourtant il ne font rien pour l'éducation de leurs enfants ou en tout cas pour une bonne partie entre eux, car ce n'est pas logique de laisser ses enfants de 10 ou 16 ans restés jusqu'à 1 h ou 03 h dans les rues, en tout cas moi je ne comprends pas, et ce phénomène qu'on peut le voir aussi dans nos pays où les jeunes n'ont aucune culture aucune éducation civil,
les parents limite leur rôle a maître au monde leurs enfants et laisse la rue s'occupait du reste, résultat il y a aujourd'hui dans nos rues énormément de voleurs énormément de délinquants et je ne parle pas de l'agression sexuelle contre les filles dans la rue qui est devenue une chose banale
m
8 novembre 2005 16:14
(re) bonjour Siryne

je suis contente du communiqué NON A L'ETAT D'EXCEPTION. S'il y a une manif avant celle du 19 novembre, je suis partante. Faites le savoir si, les uns ou les autres, vous entendez parler de qq chose (sur PARIS).
Pour Redamorseli : il faut réviser toute cette histoire coloniale, le sort des Harkis est très triste c'est vrai (la France a fait la même chose à ses supplétifs vietnamiens, et c'est aussi très triste) : surtout, il ne faut pas croire que les Français "de souche", qui partagent la misère assez souvent (et de + en +) n'aient pas aussi des envies de vengeance contre ce pays, qui est très loin d'aimer ses enfants (de quelque origine qu'ils soient), ou encore des envies de partir. Moi je ne demande que ça : que d'autres pays nous ouvrent la possibilité de partir, sous forme d'asile politique - je pense que, si ce n'était que je n'ai pas d'argent (on est bienvenu en Norvège, au Canada, en Suisse mais... avec du fric), je serais une des premières à partir (pourtant, j'ai 54 ans !!! et la certitude, merci Fillon, de travailler jusqu'à 65 ou 66 ans si ce n'est pire (je devrais être contente, plutôt que du chômage, non ?. Mes deux garçons, 34 et 30 ans, et leurs femmes respectives, ne veulent pas d'enfants - en tout cas jamais dans ce pays - et comme je les comprends, et je souhaite qu'ils ne changent pas d'avis : le MEDEF n'a qu'à en faire, des gosses).
Je ne comprends pas ce qui nous arrive. Certains parlaient de "gu... de bois" un certain 21 avril. Mais ça ce n'était qu'une énorme, énorme manipulation pour "lui" faire obtenir un score ben aliesque - et ça a marché ! Ils ont tous couru alors qu'en un pays comme celui-ci et en Europe, je ne donnais pas deux jours à un Le Pen président (imaginez, une clique qui peut faire invalider des élections en Algérie, ne le peut-elle pas a fortiori en son propre royaume, ici ??). Non moi c'est aujourd'hui que je l'ai, la gu... de bois, et la honte, la honte de cette dictature qui s'affiche décomplexée et ouvertement au monde entier, après avoir donné des leçons de morale à ce monde entier. C'est aujourd'hui que je le voudrais, ce "sursaut citoyen", face aux convulsions de ce qui reste de nos maigres droits, de nos maigres libertés.
En gros, la réponse aux problèmes, c'est : 1)la répression, encore et toujours 2) priver les gamins qui en auraient le plus besoin de deux années de scolarité, et les remettre aux patrons. En gros, finir de leur voler leur enfance. Une sorte de double peine, quoi.
m
8 novembre 2005 16:40
Bravo ! :
Mamère (Verts) refusera d'appliquer l'état d'urgence dans sa ville de Bègles

08-11 15:59:57 Le député Vert Noël Mamère a annoncé mardi qu'il refuserait "d'appliquer l'état d'urgence" s'il était décrété dans la ville de Bègles (Gironde) dont il est le maire, estimant que la France n'était "pas en guerre civile".

"En tant que maire de Bègles, je désobéirai et je refuserai d'appliquer l'état d'urgence si d'aventure il était décrété dans ma commune, parce que je considère que nous ne sommes pas en guerre civile", a déclaré M. Mamère dans les couloirs de l'Assemblée nationale.

Pour le député Vert, "le Premier ministre, en déclarant l'état d'urgence, a envoyé le pire signe aux banlieues, donnant l'idée aux Français que les populations des banlieues sont des populations de relégués, auxquels on applique un traitement d'exception".

"On considère les populations des banlieues et ces jeunes comme des relégués, comme des criminels, comme des classes dangereuses, et comme des indigènes de la République", a estimé l'ancien candidat à la présidence de la République.

En décrétant l'état d'urgence, Dominique de Villepin "montre qu'il est soumis à la ligne la plus dure et la plus sécuritaire qui est celle (du ministre de l'Intérieur Nicolas) Sarkozy". "Ce gouvernement est en train de faire l'aveu terrifiant de son impuissance et de son incompréhension du drame que vit la société française et auquel il a contribué", a ajouté M. Mamère.

S
8 novembre 2005 18:52
Salut,

Avant tout, je tiens à dire que la violence est à prosrire et ce sont nos jeunes et nous mêmes par la même occasion qui subiront le revers de ces actes.
La haine pour répondre à la haine, ne résoudra rien.

Les mesures prises par le 1er ministre ne sont que des rustines sur un problème de fond.
Le couvre-feu ne résoudra rien du tout. les jeunes prendront cette mesure comme une escalade de plus et ils joueront au policier et au rebelle, c'est tout.
Il y a aura inéluctablement des"bavures", puisque la police va avoir le droit de tirer à balles réelles pour ramener le calme.

La France n'a pas compris comment integrer les générations issues de l'immigration, mais qui sont français à part entière.
Lorsque Sarko avait nommé le prefet Dermouch, il a nommé un français et non pas un prefet musulman. Car le fait de qualifier ce prefet de prefet musulman, cela nous ramène à l'Algerie française où des cityens français de seconde zone étaient qualifiés ainsi. Il est prefet et point barre.
La discrimination positive ne veut absolument rien dire et cela reste de la discrimination. Un pays normalement constitué, devra donner sa chance à toute personne sans tenir compte de son origine, sa couleur de peau ou de sa religion.
Nous ne voulons pas de mendicité, nous voulons le respect et qu'on nous ne rejette pas avec des termes tels que seconde , troisième ou quatrième génaration. Géneration de quoi ?
Les enfants dont on parle, sont français à part entière. Un très grande majorité ont des parents voire des grand-parents eux même français.




s
8 novembre 2005 20:47
Lamentable !!! ils sont aussi pire que le borgne !


lundi 7 novembre 2005, 20h20 L’UMP renchérit sur « racaille » pour soutenir Sarkozy via Google
Le parti de la majorité confirme avoir mené une campagne marketing en utilisant le système de liens sponsorisés Adwords de Google. Des mots-clés évoquant la situation de violence dans les banlieues pointent vers une pétition de soutien à Nicolas Sarkozy.

En tapant « violence », « émeutes », « banlieue », « voitures brûlées », ou encore « racaille » dans le moteur de recherche de Google, nombre d’internautes ont eu, ce week-end, la surprise de voir apparaître un lien publicitaire pointant directement sur le site officiel de l’UMP. Plus précisément sur une pétition de soutien « à la politique de fermeté » de son président, le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy, face aux affrontements dans les banlieues.

Marketing politique ou mauvaise blague d’internautes revanchards (et fortunés...) après la campagne d’e-mailing controversée réalisée par le parti de la majorité début octobre? Renseignements pris auprès de l’UMP, il s’agit effectivement d’une campagne orchestrée par le prestataire technique officiel de l’UMP, l’Enchanteur des nouveaux médias.

Cette agence n’en est pas à son coup d’essai en matière de marketing internet. Lors de la précédente élection présidentielle, elle s’était illustrée en créant Gauchestory.com, un site pastiche du Loft de M6, qui mettait en scène avec humour les candidats de la gauche plurielle.

« Depuis le début des émeutes, nous avons reçu beaucoup d’e-mails de soutien, et de nombreux élus ou des militants ont fait circuler au total dix-sept pétitions pour encourager Nicolas Sarkozy », explique à ZDNet.fr une porte-parole du parti. « Nous avons donc demandé à notre prestataire technique de canaliser les demandes, de façon à ce que lorsque les internautes font des recherches sur l’UMP et sur les violences, ils tombent sur un texte [officiel] ».

3.000 signataires de la pétition en deux jours

Le prestataire technique s’est donc tourné vers Google, et son système Adwords, qui permet d’enchérir sur certains mots-clés pour faire apparaître des liens sponsorisés lors des requêtes des internautes. « Nous avons acheté trois familles de mots-clés », confirme de son côté Arnaud Dassier, directeur de l’Enchanteur des nouveaux médias : « Des mots-clés politiques, d’autres qui ont trait à la personne de Nicolas Sarkozy, et enfin des mots-clés sur le thème des banlieues. »

Sur ce dernier point, il s’agit d’une expérimentation qui a débuté ce week-end, explique-t-il, pour déterminer quel trafic ce genre de mots-clés pouvait amener sur la pétition. Et le résultat ne s’est pas fait attendre : « Nous avons des taux de clics bien supérieurs à la moyenne, avec des pointes à 10% ou 15% parfois », poursuit Arnaud Dassier. Lundi 7 novembre, en début d’après midi, plus de 12.000 personnes avaient atterri sur la pétition via ces liens, et 3.000 avaient rempli le formulaire.

Pour le directeur de l’Enchanteur des nouveaux médias, il n’y a aucun problème éthique à utiliser ces registres sémantiques pour générer plus de trafic sur un site politique : « Ce sont des mots que les gens utilisent tous les jours, qu’ils lisent dans les journaux ». D’ailleurs, la presse elle-même ne se prive pas d’utiliser des méthodes semblables, pointe-t-il : le Nouvel Obs apparaît lui aussi en lien sponsorisé lorsqu’on tape les mots-clés « banlieue » ou « cités ».

La campagne continue tant que les évènements dureront

Arnaud Dassier réfute toutefois avoir sciemment posé une enchère sur un terme comme « racaille ». Le prestataire désigne comme responsable le système Adwords de Google : pour chaque mot-clé, il propose une liste de synonymes ou de champs lexicaux voisins pour lesquels le lien sponsorisé apparaîtra également.

« Nous avons nettoyé énormément ces propositions, dans lesquelles apparaissaient des termes bien pire que racaille, et nous n’avons jamais eu l’intention de laisser le mot-clé racaille passer », garantit-il. Pourtant, comme le montrent nos captures d’écran réalisées lundi matin (voir au bas de l’article), le lien sponsorisé de l’UMP apparaît bien lors d’une requête sur ce terme. En outre, nous avons effectué un test sur Adwords, au terme duquel il ressort que l’achat d’un mot clé (en l’occurence "racaille"winking smiley ne peut s’effectuer que s’il est expressement sélectionné par l’annonceur.

Contacté par ZDNet.fr, Google France n’a pas retourné nos appels.

En cours de journée, le lien sponsorisé UMP ne s’affichait plus suite à la requête "racaille". Les autres liens ont également temporairement disparu en cours de journée : « Ils ont eu tellement de succès qu’ils ont fait exploser le système, il s’agit d’un problème technique », avance la porte-parole de l’UMP. Mais la campagne ne va pas s’arrêter pour autant, et les liens sponsorisés devraient réapparaître : « Elle se poursuivra tant que les évènements durent, tant que les Français sont inquiets et cherchent des informations sur ce sujet », assure Arnaud Dassier.

Estelle Dumout, ZDNet France

[fr.news.yahoo.com]...
siryne
B
9 novembre 2005 15:15
Siryne mon rouge,

arretes un peu la politique.
Viens chez moi mon rouge, ni politique ni rien.
La belle rouge vie.
m
9 novembre 2005 16:01
BANLIEUES

Précédents algérien et calédonien
De 1955 à 1961, puis en 1984-1985, la loi a été utilisée dans un cadre colonial.

par Hervé NATHAN et Antoine GUIRAL
QUOTIDIEN : mercredi 09 novembre 2005


La loi du 3 avril 1955 est le symbole juridique de la guerre d'Algérie. Elle a été adoptée par le gouvernement Edgar Faure à la demande des militaires, confrontés à «un foyer de rébellion», dans les Aurès, d'environ 400 combattants du FLN, les militaires ayant fait valoir auprès du gouvernement leur incapacité à mener des opérations de guerre dans le cadre du droit commun. Dès la promulgation du texte, qui permet en outre d'interdire les déplacements, la censure de la presse, la détention administrative, la saisie des armes et le recours aux tribunaux militaires, un premier camp d'internement administratif est ouvert à Kenchela.

Quatre camps. La loi de 1955 sera reprise en mars 1956 dans le cadre des «pouvoirs spéciaux» accordés au gouvernement Guy Mollet (SFIO). En 1957, quatre camps d'internements sont ouverts en métropole, comme au Larzac, où sont enfermés sans jugement plus de 10 000 Français d'Algérie. Et c'est dans la suite de la loi de 1955, qu'en 1961, le préfet Papon introduit dans le département de la Seine un couvre-feu sélectif visant les «Français musulmans d'Algérie». Brahim Benaïcha (1), alors enfant dans le bidonville de Nanterre, se souvient que son père, ouvrier chez Citroën, était «perpétuellement en infraction, puisqu'il travaillait en trois-huit. Plus d'une fois, on l'a retrouvé au commissariat, tabassé par la police». Il garde un souvenir amer : «On était Français. Vous imaginez un couvre-feu spécial pour les Corses ou les Bretons ?» Le 17 octobre, une manifestation du FLN est violemment réprimée par la police, faisant de nombreux morts. Pour l'historien Benjamin Stora, «la réactivation de la loi de 1955 va raviver la mémoire douloureuse de ceux qui sont aujourd'hui des grands-parents. Alors que l'Etat français a organisé l'amnésie par des lois d'amnistie successives».

Fin décembre 1984, c'est également une situation coloniale qui entraîne la réactivation de la loi sur l'état d'urgence, en Nouvelle-Calédonie cette fois. Cette année-là, le territoire sombre dans la violence avec l'assassinat à Hienghène de dix militants kanaks du FLNKS, dont deux frères du leader indépendantiste Jean-Marie Tjibaou. Début 1985, un jeune caldoche est à son tour assassiné. Eloi Machoro, partisan de la lutte armée kanake, est tué par un gendarme du GIGN. Nouméa s'embrase. Edgar Pisani, haut-commissaire de la République, proclame l'état d'urgence. Rassemblements et manifestations sont interdits. Un couvre-feu est établi entre 21 et 5 heures du matin. Les tensions en ville s'apaisent. L'état d'urgence ne sera levé qu'au mois de juin 1985.

«Chiens». En 1997, le maire de Dreux, le RPR Gérard Hamel, suivi par d'autres, édicte pour sa ville un couvre-feu pour les enfants de moins de 12 ans. Ségolène Royal, alors ministre à l'Enseignement scolaire, s'écrie : «Les enfants ne sont pas des chiens.» Les arrêtés municipaux seront cassés par les tribunaux administratifs. Jusqu'à ce que le conseil d'Etat, en juillet 2001, inverse la jurisprudence, autorisant le maire (RPR) d'Orléans à faire raccompagner à leur domicile les moins de treize ans surpris la nuit dans la ville.

(1) Auteur de Vivre au paradis, d'une oasis à un bidonville, Desclée de Brouwer, 1992.






f
9 novembre 2005 16:35
Mais les harkis ont ete plus maltraites que les banlieusards...tu doit relires ton histoire mon gars..

Au yeux d' un flic franchouillard un boug..le est un boug..le , harkis ou pas harkis.

Des fois que ces jeunes vont te re-trouver tes droits de harkis et te le donner sur un plateau d' argent.


Le harkis on les avait camoufle' dans des campements...

Le Pen utilise leurs malheurs , par ce qu' il fait un clin d' oeil aux vieux de l'OAS et aux pieds noirs.

Si tu as moins de 50 ans et que tu te dit harkis..c' est par ce que c' est le choix de tes parents..pas ton propre choix.


Par ailleurs ces jeunes banlieusards (pas les harkis) sont francais depuis 3 generations.. leurs grands parents etaient francais puisque l' Afrique du Nord etait sous administration francaise.

S' ils revendiquent leurs droits..c' est par ce que c' est ecrit dans la constitution.
Quant a la violence..c'est l' arme des sans voix.

Dans queleques decennies ces evenements seront classes au meme niveau que ceux de Mai 68...



10 novembre 2005 10:07
fathi a écrit:
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> leurs grands parents etaient francais puisque l' Afrique du Nord etait sous administration francaise.


Vrai seulement pour les algériens.




"Avec un H majuscule"
f
11 novembre 2005 10:27
..Et ben protectorat francais..

Moi je suis tunisien de naissance (50 ans), la seule matiere que j' ai fait en arabe a l' ecole ..c' etait la langue arabe.

On connaissait Moliere, Lamartine, Hugo,..La bataille d' Alesia, Vercingetorix...
Les departements francais,..etc.

Tout ca c' est de la colonisation, de l' alienation...et apres on nous demande de
nous integrer ..le culot
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