A l'occasion de la fête nationale du 14 juillet, "il n'y aura pas de grâce collective", annonce le président Nicolas Sarkozy dans une interview parue par le Journal du Dimanche du 8 juillet. "C'est ma conception de la République. Je ne ferai pas d'amnistie collective et je n'accorderai pas de grâce collective", dit le chef de l'Etat, qui renonce ainsi à ce qui était devenu une tradition avec son prédécesseur Jacques Chirac. "J'avais dit pendant la campagne présidentielle qu'il n'y aurait pas d'amnistie. J'ai tenu ma promesse", explique-t-il. "L'élection présidentielle ne donne pas le droit 'd'effacer les ardoises'. Quelle logique y aurait-il à ne pas amnistier les contraventions et à grâcier les délinquants ?"
Gérer les prisons
"Ou faut-il admettre que la justification de la grâce présidentielle soit de vider les prisons qui sont surpeuplées ?" poursuit Nicolas Sarkozy. "Depuis quand le droit de grâce sert-il à gérer les prisons ?" Il précise que le décret d'amnistie qui lui a été proposé concernait 3.000 détenus de prisons. "Que les juges d'application des peines appliquent les textes et alors on respectera l'indépendance de la justice", ajoute le chef de l'Etat. "La justice réclame à cor et à cri son indépendance et la première chose qu'on me demande c'est de gracier 3.000 personnes. Eh bien, non !" Il dit en revanche reconnaître "l'utilité, pour des raisons humanitaires ou exceptionnelles, d'une grâce individuelle prononcée de façon transparente".
apres les attaques contre sa famille? voila encore UNE NOUVEL ATTAQUE CONTRE ELLE .................................................................................................... ......
L'évasion spectaculaire de Pascal Payet de la prison de Grasse (Alpes-Maritimes) a duré en tout et pour tout cinq minutes, a indiqué dimanche un haut fonctionnaire de l'administration pénitentiaire. Les complices de Payet, qui s'étaient emparés d'un hélicoptère et avaient pris en otage son pilote à l'aéroport de Cannes-Mandelieu, ont atterri vers 18H45 samedi sur le toit d'un local technique de la prison, voisin du quartier d'isolement où se trouvait Payet, a indiqué M. Maurice Barate, sous-directeur de l'état-major de sécurité de l'administration pénitentiaire. Ils ont cheminé une centaine de mètres sur les toitures de ce local, ont pénétré dans le quartier d'isolement, où ils ont défoncé une première porte au moyen d'une disqueuse thermique de grande puissance. Ils sont parvenus jusqu'à la cellule de Payet, qu'ils ont également forcée, ils l'ont extrait de sa cellule et sont remontés avec lui à bord de l'hélicoptère, dans lequel l'un des hommes était resté, tenant en respect le pilote. L'engin a aussitôt redécollé. "Ca s'est fait extrêmement brièvement, tout n'a duré que cinq minutes", a dit à l'AFP M. Barate. Les gardiens juchés sur des miradors ont vu l'hélicoptère arriver, ils l'ont vu atterrir mais ils n'ont pas tiré pour ne pas risquer de blesser le pilote ou de provoquer une explosion. Ils n'ont pas non plus été en mesure de tirer sur les malfaiteurs qui progressaient à couvert sur les toits, a précisé M. Barate. L'opération a été menée "par une équipe de professionnels chevronnés", a-t-il précisé. La ministre de la justice Rachida Dati a visité dimanche matin la prison de Grasse, où elle s'est enquise des circonstances de l'évasion. Elle est repartie en fin de matinée sans faire de déclaration. Pascal Payet était l'un des détenus les plus surveillés de France, placé à l'isolement, et qui ne supportait plus ses transferts incessants de prison dénoncés sur son blog, a expliqué son avocat Me Luc Febbraro. Payet, né le 7 juillet 1963, a eu 44 ans une semaine avant son évasion samedi par hélicoptère de la prison de Grasse (Alpes-Maritimes). Ses proches avaient lancé début 2006 "le blog de Pascal Payet, pour des conditions humaines de détention", publiant notamment une lettre du détenu de décembre 2005 intitulée "l'épopée de mes transferts". Cette initiative intervenait après une grève de la faim de Payet, alors emprisonné à Metz, après neuf transferts en trente mois. "Il était transféré tous les deux ou trois mois" et se trouvait à la prison de Grasse depuis mai, a précisé l'avocat à l'AFP. "Ce qui le rendait fou, c'était les rotations de sécurité parce qu'on l'envoyait très régulièrement à des centaines de kilomètres de son avocat et surtout de sa famille". "C'était les seuls contacts qui lui restaient avec la communauté des hommes puisqu'à l'isolement, il ne voyait pas un chat du soir au matin", a ajouté l'avocat. Pascal Payet avait déjà réalisé une évasion par hélicoptère de la prison de Luyne (Bouches-du-Rhône) en 2001. Des sources proches de l'enquête précisent par ailleurs que les centres pénitentiaires de Toulon et Draguignan (Var) ont été placés en état d'alerte dès que les autorités ont eu connaissance de la prise d'otage et du détournement d'hélicoptère réalisé à Cannes. Il est alors de règle de changer les détenus à risque de cellules et de bâtiment, précise-t-on de même source. Interrogé sur le respect de cette procédure à la prison de Grasse, samedi, M. Barate a indiqué qu'une enquête était en cours et qu'il ne pouvait pas répondre sur ce point. Il a par ailleurs souligné que la France avait "un taux d'évasion extrêmement bas" en Europe. "Il n'y a pas eu d'évasion de détenus dangereux depuis un an et demi", a précisé ce haut fonctionnaire. LE 15/07/2007
Provocations pré électorale (ministre de la rénovation des quartiers au karcher) et maintenant post electorale (plus d'amnistie pour les déténus)
Je ne suis pas là pour jouer l'oiseau de mauvais augure La violence en france est inéluctable Désolé de te dire ça, mais les emeutes sont déjà pretes dans les esprits, tu n'as qu'a venir en France dans les banlieues et sur les bancs des facs pour mesurer la température