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Les prémice d'une crise
s
18 mai 2005 19:37
La succession de mauvaises nouvelles ne s'arrête pas :

- L'invasion des produits chinois et la diminution de la compétitivité des exportations marocaines. On annonce des fermetures proches.
- La flambée du pétrole, qui renchérit le coût de l'énergie au Maroc jugé dêja élevé.
- Absence de grandes privatisations pour sauver le budget.

Les deux solutions étudiés :
- Dévaluation du Dirham (qui va gonfler la dette extérieur et rendre encore plus cher le pétrole)
- Adoption d'un smig régional (donc des réductions de salaires)

Je croise les doigts pour les jours qui viennent.
m
18 mai 2005 19:41
non au contraire il faut ouvrir bien les yeux et prendre le problème à bras le corp.
s
18 mai 2005 23:52
C'est un problème où le citoyen landa ne peut rien faire. ça concerne les grandes orientations du pays et des choix stratégiques à faire.
a
19 mai 2005 13:49
C´est vrai il y a une succession de problèmes socio-économique au Maroc, et c´est pas réjouissant de les entendre. Les premiers effets d´une mondialisation qui ne fait que commencer, une mise a niveau de l´économie marocaine ratée, alors qu´elle a été annonce depuis début des années 90. Je me rappelle vers les fin des années 90, c´était une mode au Maroc de faire un séminaire ou d´écrire un article sur la Mise a niveau des entreprises et de l´économie marocaines. Fin de compte que des paroles dans l´air, et le danger est venu pas des pays industrialises et riches comme on redoutait, mais finalement d´un pays tiers-mondiste qui s appelle la Chine !

Les stratèges financiers et économique du royaume ont trouvé d ans la privatisation des bijoux de l´Etat une manne facile pour équilibrer le budget d´Etat au longs des derniers 10 années. Ainsi, les entreprises étatiques ont été vendu et au lieu de re-injecter les recettes de la privatisation pour pousser et moderniser l´économie du royaume, on s´est contente de payer les dettes extérieurs (au risque d´une lourde dette publique interne), et payer les fonctionnaires d´une administration archaïque…Avec l´annonce de la dévaluation du Dirham, on est exactement sur le chemin de l´Argentine : Ils ont privatiser tout, et évaluer leur pesos au risque d´une inflation record, ce qui leur a coûté une faillite que tt le monde connaît !
s
19 mai 2005 14:55
Je te cache pas que quand j'ai écris ça, j'ai pensé a ce ki s'est passé en Argentine. Le gouvernement a augmenté le prix de l'essence et les accords de libre échange signés vont obliger le Maroc à arrêter les subventions du sucre et du blé. Une telle libéralisation verra les prix de ces produits de base décoller.

La mise à niveau a été complétement ratée. nos entreprise se plaignent du textile chinois, des pdts turques, égyptiens ou je ne sais qu'il autre pays avec ki le maroc a signé un acoord de libre échange.

Le ministre des finances en réponse aux inquiètudes des professionnels sur les prochains budgets s'est limité à dire k'il trouvera tjrs de koi vendre. Cette insoucience inquiète plus ke la situation elle même.

En plus les transferts des MREs sont devenus un élement structurant dans le budget. Laisser un pays à la merci des transferts des ces 3 miilions de citoyns installés aux 3 coins de la planette relève de je ne sais pas koi.


m
19 mai 2005 17:19
malheureusement à lire l'économiste d'aujourd'hui, j'ai bien peur que tu es raison Simo078.

PIB: Un des plus bas taux de croissance depuis 2000

· Il devrait s’établir en 2005 entre 1,3 et 1,6% au lieu des 3% donnés par l’Etat

· La DPEG réactualise ses prévisions qui seront divulguées par Jettou au Parlement

Coup fatal pour l’économie marocaine. Le gouvernement revoit à la baisse ses prévisions de croissance pour l’année 2005. Alors que les prétentions de l’Etat étaient de l’ordre de 3% et que le budget de l’Etat a été établi sur cette base, cette année la croissance ne dépasserait pas, au mieux 1,6% et au pire avoisinerait les 1,3%, selon une source proche du dossier s’appuyant sur les résultats émanant d’une nouvelle étude la direction de la Politique économique générale (DPEG). Un des plus bas taux de croissance atteint depuis 2000.
Cette étude, commanditée par la Primature, est encore en cours d’élaboration. Contacté par L’Economiste, un responsable du ministère des Finances a confirmé les scénarii de 1,3% et 1,6%, précisant que le rapport n’est pas encore finalisé. D’ailleurs, c’est sur la base d’une réunion, qui s’est déroulée le 17 mai avec les professionnels de l’agriculture au département des Finances, que ce taux a été évoqué, voire confirmé.
Les résultats de cette étude seront présentés au Parlement le lundi 23 mai par Driss Jettou lors de son discours au Parlement. Le Premier ministre aurait lui-même demandé à la DPEG d’actualiser les prévisions économiques 2005 sur les hypothèses les plus pessimistes.
La révision en baisse de la croissance du PIB était néanmoins prévisible au regard des résultats médiocres de la campagne agricole, la hausse de la facture énergétique ainsi que le creusement du déficit commercial, qui table sur les recettes des transferts des MRE afin de limiter les dégâts. La nouvelle prévision est fondée sur une récolte de céréales de 34 millions de quintaux, nettement en baisse par rapport aux 83 millions enregistrés lors de la campagne précédente, une hausse de 5% des recettes touristiques et un creusement de 32 à 35% du déficit commercial par rapport au chiffre de près de 70 milliards de DH l’an dernier. Le recul des échanges extérieurs amputera la croissance économique de 1,2 à 1,7 point en 2005.
Les nouvelles données établies par la DPEG biaisent toutes les prévisions. Même celles de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), qui dans son dernier rapport sur les perspectives économiques du Maroc, table sur une croissance du PIB de 3,3% en 2005 et 3,6% en 2006.
s
20 mai 2005 17:27
Même le ciel n'est pas au rendez vous!!!!
Quand on sait qu'il faut au moins 6% de croissance pour inverser la courbe de chomage, les 1,.. apparaissent comme une ptite goutte.
j
20 mai 2005 21:29
the moroccan guy dont want to work he like to go to the coffe shop and talk shit with friends so the goverement bring the chinisses to do the job very simple
 
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