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Pourquoi je ne suis pas musulman (Un Iranien)
m
27 mars 2006 15:05
Opinion - SPIRITUALITÉS

Pourquoi je ne suis pas musulman
SAÏD
Mis en ligne le 28/12/2004
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Le «nouvel islam» n'est plus une religion. Il s'est glissé dans les habits d'un mouvement de libération pratiquant parfois la terreur. Et plus les peuples sont pauvres, plus l'islam est vulnérable

Iranien exilé en Allemagne

Ecrivain et poète

Titulaire de nombreux prix littéraires (1)

Milieu des années 60. Téhéran. Un vieil homme, un parent éloigné qui venait tout juste de prendre sa retraite nous rendait visite une fois par mois. Nous n'avions pas le téléphone, lui non plus. Il venait, comme ça, tout simplement, à pied. Son chemin était très long, de l'ouest de Téhéran jusqu'à la banlieue dans l'est de la ville. Il venait toujours dans la soirée, lorsqu'il faisait plus frais. Il s'asseyait sur la terrasse, étendait les jambes et savourait son thé. De sa poche, il sortait un cendrier portable et s'allumait une cigarette. Il avalait la fumée et me disait: «Mon garçon, elle est bonne cette cigarette. Tu sais, il me faut plus d'une heure pour venir jusqu'ici, et je n'ai pas fumé pendant le trajet.» J'avais alors à peu près 14 ans, je lui demandai pourquoi il n'avait pas fumé en chemin. «Ce peuple est pauvre. Si un ouvrier du bâtiment me voit fumer, s'il a envie d'une cigarette et n'ose pas me la demander, que répondrai-je à Dieu dans l'au-delà?»

Téhéran début des années 80, après la victoire de la Révolution islamique. La terreur venait de commencer, l'ayatollah Khalkhali, l'arbitre de la Révolution, connu comme le bourreau de Téhéran, devint célèbre par cette phrase qui ne lui inspira jamais le moindre remords: «Je signe chaque jour de nombreuses condamnations à mort, au nom de Dieu. J'ai la conscience tranquille. Si le prisonnier a péché contre l'état de Dieu, il a mérité une peine juste. S'il est innocent, il ira au paradis.»

Personnellement, je n'ai jamais pratiqué cette religion; elle ne peut donc pas me décevoir, mais ce vieil homme et ses semblables, qui tenaient à leur religion, ne doivent-ils pas être amers? Ils se cachent aujourd'hui, évitent les gardiens de leur religion, se retirent dans leur âme -dernier refuge que la république islamique leur accorde- je ne peux pas évaluer leur degré de solitude et apprécie de ne pas avoir à le faire. De quelles forces les musulmans doivent-ils faire preuve pour rester attachés à leur religion, malgré ses ingérences désastreuses en politique?

(...)

Grâce à ma famille j'ai eu un comportement libre face à la religion. Toutefois, je suis sociologiquement un musulman. Car ce qui est déterminant, ce ne sont pas les élucubrations de l'adulte, mais les expériences de l'enfant, ce qu'il a vu, senti, entendu.

On achetait la poule vivante et on la tuait à la maison. L'islam interdit la décapitation -au demeurant pour les êtres humains aussi- si ce n'étaient les gouvernements. La poule tuée caquette, gigote, bondit. Le sang coule et l'enfant regarde. L'enfant entend chaque matin le muezzin qui appelle tout le monde à la prière. Et à cette époque lointaine déjà un bon muezzin donnait la chair de poule à l'enfant. L'enfant voit aussi ceux qui se flagellent, se mutilent. Le sang coule, l'enfant regarde. Cet enfant-là n'a-t-il pas un autre rapport au sang? A la violence? «Le sang décide du cours de l'Histoire» a dit lapidairement Spengler. L'enfant a toujours aimé entrer dans les mosquées; d'elles émanaient -à l'époque- une odeur de fraternité et d'eau de roses. Jusqu'à ce que les mollahs arrivent au pouvoir et massacrent aussi mes amis. Depuis les mosquées sentent le sang, la sueur et la torture.

La dictature du shah est renversée, arrive la dictature de Khomeyni -cette dernière légitimée par les promesses divines. Qui scellent la naissance d'un nouvel islam. Un islam qui n'est plus une religion, mais se veut un mouvement de libération -pas de libération nationale, mais mondiale, et de quoi donc ce nouvel islam veut-il nous libérer? L'occidentalisation est le maître mot. Toute structure démocratique est condamnée, parce qu'américaine, toute idée de liberté est considérée comme pornographique. L'islam est-il devenu un mouvement de libération contre son gré, car il n'y avait pas d'alternative? Et cet islam se sert astucieusement des disparités qu'engendre la faim. «Nous perdons la bataille contre la faim» a déclaré, le 25 février 2003, devant la commission des Affaires étrangères du Sénat américain, James Morris, le chef du programme international de lutte contre la faim. Qui ajoute: «Huit cents millions d'êtres humains souffrent aujourd'hui de la faim et vingt-quatre mille d'entre eux meurent chaque jour.» Devons-nous en chercher les raisons seulement du côté de l'islam parce qu'il frappe sauvagement autour de lui? Ou du côté du monde occidental? La libre économie de marché à elle seule, n'est-elle pas un message suffisant pour le reste du monde. Mais y a-t-il vraiment un islam?

Après la mort de Mahomet, les croyants se divisèrent en sunnites et chiites, car ils n'ont pas pu se mettre d'accord sur le choix du successeur du prophète, et la majorité des chiites vivent en Iran. Depuis 1506, le chiisme est considéré comme la religion d'état en Iran parce qu'un monarque des Safavides a voulu distinguer son royaume du royaume ottoman sunnite. A l'époque, c'est déjà un acte politique qui a décidé du destin des Iraniens pour les siècles à venir et empêché les croyants de choisir librement. Il faut ajouter que les chiites ne représentent que 10pc des musulmans dans le monde. Cette statistique explique ce que j'appelle «le complexe politique de l'ayatollah Khomeyni». Il serait volontiers le chef de tous les musulmans. Son appareil de propagande l'a d'ailleurs à l'occasion présenté ainsi. En même temps que les controverses avec les sunnites se manifestaient souvent au grand jour. Lorsque l'ayatollah Khomeyni lança une fatwa condamnant à mort l'écrivain britannique Salman Rushdie, l'Université Al-Azhar du Caire qui passe pour être l'expression officieuse des sunnites, fit savoir dans un édit que la fatwa de Khomeyni était en contradiction avec l'islam et lui nuisait.

L'islam n'a pas la structure d'une église, il n'a pas de chaire d'enseignement dogmatique ni juridique, il n'a pas de centrale. Ni l'ayatollah Khomeyni ni monsieur Ben Laden n'ont le droit de parler au nom de l'islam. Chaque musulman peut -où que ce soit- choisir librement son professeur de religion. Même aujourd'hui dans la République islamiste d'Iran. Seulement aujourd'hui, cela peut lui valoir la prison. Car maintenant, c'est la république qui décide que tel imam convient à tel croyant.

Un exemple de la prétendue homogénéité de l'islam: lorsque la catastrophe éclata en Yougoslavie, la République islamique d'Iran, altruiste, se précipita au secours des musulmans bosniaques. Quand les premiers blessés arrivèrent en Iran pour y être soignés, de grandes difficultés apparurent. Nombre de blessés ne voulaient pas renoncer à leur «slivovic» -que la variante bosniaque de l'islam n'interdisait pas. Dans la République islamique d'Iran, ceux qui pèchent par alcoolisme sont fouettés en public. Les frères dans la foi furent rapidement bannis dans de lointains hôpitaux militaires. L'amour fraternel ne tarda pas à se refroidir.

Et le continent noir. Où l'islam est mêlé aux religions et traditions africaines. Par exemple, la coutume de l'excision, indigne de l'humanité, n'est pas un produit de l'imagination maladive de l'islam, mais le reliquat des coutumes tribales africaines. Au Proche Orient, cette pratique est inconnue.

Il est facile d'expliquer l'attrait que l'islam exerce sur de nombreux Africains: la communauté passe avant l'individu, il y a une répartition claire des rôles de l'homme et de la femme, et la polygamie est tolérée. En revanche, en Afrique, on voit avant tout le christianisme dans sa collusion avec le colonialisme. Une diagonale de perles de verre remonte jusqu'aux premiers missionnaires sur le continent noir. «Christianisme, civilisation, commerce», prêchait le missionnaire britannique David Livingstone au XIXesiècle, et considérait que c'était les principes de base pour le développement de l'Afrique.

Et le prédicateur autoproclamé George W. Bush affirme aujourd'hui que «lorsque les valeurs sont bonnes pour notre peuple, elles doivent l'être aussi pour les autres, nous n'avons pas besoin de les imposer puisque ce sont des valeurs données par Dieu».

Est-ce que le monde occidental n'a pas sa part de responsabilités dans la radicalisation de l'islam? Il y a eu des tentatives pour réformer l'islam, cela ne fait aucun doute. On a soutenu l'idée d'un islam rationnel. Les réformistes ont considéré que les humiliations subies à l'époque coloniale étaient une conséquence de l'appauvrissement philosophique, intellectuel et scientifique de l'islam depuis le XIesiècle. Jacob Burckhardt affirme à juste titre: «L'islam n'a été pendant longtemps occupé que de lui-même.» Mais le monde occidental a empêché les réformes. La perspective d'une émancipation de l'islam ne plaisait pas aux puissances occidentales. Les Anglais et, plus tard, les Américains ont soutenu les mouvements islamistes anti-laïcs les plus primitifs. En soutenant les extrémistes au Pakistan, en Inde, et en Egypte, ils ont empêché le renouveau de l'islam.

Un autre exemple qui illustre le comportement erroné du monde occidental: lorsqu'en Algérie, les partis islamiques ont gagné les élections démocratiques, les militaires ont eu tôt fait d'en annuler les résultats, avec l'approbation silencieuse du monde occidental. Depuis, l'Algérie n'arrive plus à retrouver son calme. Des élections libres sont une bonne chose, mais pas quand les autres les gagnent. L'exemple de l'Algérie pose à nouveau le problème social. Entre le socialisme réellement existant tombé en léthargie et le militarisme algérien, les hommes au pouvoir ont malheureusement réussi à bloquer complètement la situation -depuis des décennies. Maintenant, on nous présente la facture. Au Maroc, le pays voisin de l'Algérie, dont le peuple, du moins dans sa langue et sa culture, est presque le même que celui de l'Algérie, règne en revanche un calme relatif. Dans ce pays, il y a aujourd'hui encore des ministres juifs au gouvernement. L'islam marocain est-il meilleur que l'islam algérien? Ou le Maroc a-t-il trouvé de meilleures réponses aux problèmes sociaux?

Il faut ajouter à cela la léthargie mentale des intellectuels dans les pays islamiques. Au lieu de se livrer à une vaste analyse du colonialisme et de ses conséquences, ils se complaisent dans des légendes mensongères et s'apitoient sur leur sort. «Al-Watan al-Arabi», la patrie arabe. Cette idée a été le noyau dur de l'idéologie séculaire du nationalisme arabe. On a considéré que les Arabes, entre le Maroc et le Golfe, étaient une nation largement homogène et qu'il fallait les réunir. Une conclusion trompeuse et aveuglante qui rappelle une certaine naïveté de la presse occidentale qui parle d'un islam unifié. Tous les chefs des gouvernements démagogiques des pays arabes déclarent quotidiennement que tous les Arabes sont des frères -une déclaration rhétorique pour épater la galerie. Et c'est précisément pour cette raison que le nationalisme arabe a échoué. Jusqu'à ce jour, ce sont des despotes corrompus qui se maintiennent au pouvoir. Et c'est justement sur ce point que l'islam agressif attaque et déploie son discours de revendications et d'entraide sociales.

Le combat contre le terrorisme ne doit pas être mené seulement par le monde occidental, il doit aussi être l'affaire des musulmans. S'opposer à la corruption et au despotisme, s'engager pour la liberté de la presse et pour davantage de démocratie dans leur pays respectif est un devoir pour les intellectuels, ils ne doivent pas se contenter d'un anti-impérialisme verbal qui n'est rien d'autre que de l'autosatisfaction. Ils doivent dire clairement que le terrorisme fondé sur la religion n'est pas une guerre sainte, mais une offense faite à l'islam. Que les bombes et les attentats ne sont pas une façon de résoudre des problèmes politiques; qu'ils ne sont pas non plus une revanche. Que notre réponse peut être une recherche commune d'une justice plus grande, au sens où l'entendait Matthias Claudius: «C'est le pain qui est supérieur à tout.»

Plus les peuples sont pauvres, plus l'islam est vulnérable. En Asie et en Afrique, l'islam agressif a remplacé les mouvements nationalistes de libération. Car au message universel de l'islam qui -du moins en théorie- ne connaît que des croyants, et ne fait pas de différences entre les couleurs de peau ou les nations, s'ajoute le mythe de l'égalitarisme islamique. Celui qui croit aujourd'hui à cette fable n'a qu'à jeter un regard sur l'un des pays islamiques où règne une famille dont la richesse est gérée par des banques londoniennes. C'est justement dans ces pays-là que des réformes démocratiques sont nécessaires, sinon l'heure du joueur de flûte de Hameln ne va pas tarder à sonner. Depuis le 11 septembre, des portraits de Oussama Ben Laden sont exposés dans les rues de nombreuses villes. Pour beaucoup, il est devenu le David qui a enfin fait front au Goliath made in USA. Ben Laden une idole? Une idée effroyable. Un fantôme, un produit de la CIA, monté en épingle par un Président qui a enfin trouvé «l'axe du mal», et recherché par le FBI. La logique du Président, «qui n'est pas avec nous, est pour les terroristes», arrange bien les affaires de monsieur Ben Laden. Tout comme le langage de l'un - «mission divine» - n'est pas sans rappeler celui de l'autre. Ils se réfèrent tous les deux à un Dieu. Mais peut-on aimer Dieu et haïr ses créatures? Devoir choisir entre Bush et Ben Laden me semble être une malédiction.

Or, quelle idole le monde occidental a-t-il à offrir à ces pays-là? Il ne leur offre pas sa démocratie -si ce n'est par la guerre; car, comme le disent souvent les commentaires cyniques, ces pays-là n'ont pas atteint une maturité suffisante. En revanche, ces pays-là sont matures quand il s'agit de les occidentaliser radicalement. Michael Jackson est plus adulé à Téhéran qu'à Wuppertal. Ses vidéos interdites circulent sous le manteau parmi les jeunes -les jeunes, en Iran, la moitié de la population. Pour cela, ils risquent la prison. Michael Jackson moins la démocratie égale la république islamique d'Iran.

Une religion qui aspire obsessionnellement à la justice, mais oublie en même temps l'amour, ne s'intéresse plus aux mystères de l'âme humaine -elle est donc inutile. L'islam s'est glissé dans les vêtements d'un mouvement de libération. Et il pratique parfois la terreur. Une terreur politique, mais aussi une terreur au fondement théologique. L'impuissance qui en résulte rend la démocratie impossible. Une religion qui fait le grand écart entre l'âme des hommes et la raison d'Etat?

Cette transformation soulève de nombreux problèmes et remet en cause bon nombre de certitudes. Qui a donné au bourreau le droit de décider, par-delà la mort, du destin des hommes? Le Coran? Certainement pas. Il y est écrit -au demeurant comme dans la Bible- que le destin des hommes repose dans la main de Dieu -et pas dans la main d'un juge assoiffé de sang. Qui a usurpé ce privilège par un acte politique. Pour la première fois depuis l'avènement des temps modernes, une religion a produit une révolution et installé un Etat de droit divin. Parce que le nouveau pouvoir s'appuie sur Dieu, prétend que Dieu est avec lui, il torture davantage encore. Celui qui torturait du temps du Shah le faisait pour les bénéfices qu'il pouvait en tirer, la peur dans le dos, car un jour, la situation pouvait changer. Son collègue dans la république islamique torture parce qu'il a confiance en Dieu et croit au paradis. Il torture sa victime plus impitoyablement encore.

1999, dans une petite ville au nord de l'Iran, un maire est accusé de détournement par un tribunal islamique. Un événement quotidien dans la république islamique corrompue jusqu'à la moelle. Et c'est la raison pour laquelle les tribunaux sont le plus souvent tellement implacables. Le sel de l'histoire: l'accusé est un protégé des services secrets. Au cours du procès, on demande discrètement au maire adjoint de témoigner en faveur de son supérieur. Celui-ci refuse. La morale civique n'a pas complètement été éradiquée parmi les mollahs. Les services secrets ont leurs méthodes. On arrête celui qui a refusé de témoigner et on le jette en prison. Où se trouve un autre prisonnier qui ignore tout de cette affaire. Au bout de deux jours, lorsque les deux hommes commencent à être un peu en confiance l'un avec l'autre, on vient chercher le premier prisonnier et on l'exécute. Les gardiens de la révolution rapportent son cadavre dans la cellule et l'attachent avec des menottes au maire adjoint. Le cadavre commence à se décomposer.

Le maire adjoint rebelle crie et demande qu'on emporte le cadavre. Un gardien de la révolution vient et lui chuchote: «Mon frère, ne crie pas! Prie! Dieu va t'aider!» Le message passe. Le maire adjoint est prêt à témoigner. L'autre prisonnier n'a été qu'un élément du scénario, on s'est servi de sa vie comme d'un objet pour torturer le maire adjoint.

La révolution islamique n'a-t-elle pas violé l'islam en en faisant l'idéologie de l'Etat et en lui volant sa force spirituelle? N'était-ce pas là le commencement de tous les malheurs que nous nommons -pour faire court- le terrorisme islamique? Car il va de soi que la république soutient toutes les forces -pas seulement idéologiques, mais aussi militaires et surtout logistiques- qui suivent désormais son exemple et veulent partout prendre le pouvoir. Et si elles n'y parviennent pas, alors elles essaient de le faire avec des bombes. Seulement, les produits chimiques ne permettent pas de résoudre des problèmes de société.

Le vieil homme qui nous rendait visite craignait son Dieu et la justice de celui-ci. Le bourreau s'est emparé de la justice au nom de la volonté divine dont il tire a posteriori sa légitimité. Il se sert de l'islam pour justifier ses actes. Ce faisant, il profane la religion au nom de laquelle il agit. Une armée de fanatiques a suivi son exemple, sans réfléchir qu'elle agissait contre l'essence de l'islam, contre l'essence de toute religion.

Le bourreau a attiré Dieu sur terre, il lui a ouvert les portes du tribunal, comme à un juré somnolent non concerné. N'a-t-il pas aussi violé son Dieu, sa religion? Un sacrilège dont les conséquences sont incalculables pour les Iraniens et les musulmans? Et donc pour tout le monde? Il glorifie Dieu et assassine ses créatures.

Est-ce étonnant que cette religion se soit détériorée? Ne devons-nous pas craindre que le Dieu de ce bourreau perde pied et chancelle?

(Traduction française: Nicole Bary. La suite de cette réflexion «Devons-nous avoir peur... ?» paraîtra mardi prochain. Merci à Christine Gaspar.)

(1) Né en 1947 à Téhéran, Said (pseudonyme) arrive en 1965 à Munich comme étudiant. Bientôt, il s'engage dans le mouvement de protestation des étudiants iraniens qui s'est formé depuis quelques années en Allemagne. Puisqu'il est identifié comme opposant au régime du Shah, son retour en Iran n'est plus possible. Après la chute du Shah en 1979, il retourna en Iran pour la première fois, mais ne voyait aucune possibilité d'un retour dans son pays sous le régime des mollahs. Il continue donc de vivre en exil en Allemagne. Un des plus éminents représentants de la littérature allophone en Allemagne, il a reçu de nombreux prix littéraires, dont le «Premio letterario internazionale Jean-Monnet», le prix Adalbert-von Chamisso et la Médaille Hermann-Kesten du Centre Pen allemand. Il est président du Centre Pen en 2000.

Publications (liste non exhaustive)

-Liebesgedichte. Munich 1981 (poèmes d'amour).

-Wo ich sterbe, ist meine Fremde, Francfort 1984 (actuellement en voie de traduction par Françoise Wuilmart). Ce recueil de poème fera l'objet du spectacle «Musique et poésie» du 16 avril 2005, à 15h, au Palais des Beaux-Arts avec Dino Nolting, récitant, accompagné de musique persane interprétée par Madjid Khaladj (tombak et daf) et Hossein Omoumi (ney et chant). Said sera présent.

-Selbstbildnis für eine ferne Mutter. Ein Poem. Munich 1992.

-Landschaften einer fernen Mutter. Munich 2001 -paru en France en 2003 «Paysages d'une mère lointaine» - en anglais en 2004 «Landscapes of a distant mother».

-De nombreux recueils de poèmes dont aucun n'est traduit jusqu'à présent en français.

Illu Philippe BRASSEUR

© La Libre Belgique 2004
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p
27 mars 2006 15:06
tu peux me faire un résumé stp parce que c'est trop long
E
27 mars 2006 15:07
Citation
princessetitrit a écrit:
tu peux me faire un résumé stp parce que c'est trop long
Clap
27 mars 2006 15:09
Clapwaaaaaaaaa sé siper longClap di donc , tu voit la vie en grand toi grinning smiley
mdrrrr
Beauté où t'es ?????????? Je t'attends sur yabi ou dans le carré V.I.P !
m
27 mars 2006 15:42
Toujours assisté, les choses sont beacoup plus compliqué que ca.
Il ne faut pas laisser toujours lea autres macher et se limiter à avaler.
Pour bien déguster les choses il faut bien macher soi même.

A part si on veut toujours rester supeficiel.
27 mars 2006 20:45
Pourrais-t'on ajouter un forum "dépotoir" afin d'y mettre tous les articles du style :

* Pourquoi je mange du halouf matin/midi/soir alors que je suis anoréxique?

* Les arabes sont ils des juifs berbères?

* Je suis un homme et pourtant j'ai une haleine de chien!

Moi je conseille à tous ces hurlu-berlus de contacter reservoir-prod, ils pourront même gagner de l'argent!

A bon entendeur, salut!
a
27 mars 2006 23:09
moi je me suis arreté là:
"Iranien exilé en Allemagne " grinning smiley

inutile de lire la suite.No no
m
28 mars 2006 08:59
Citation
aliuni a écrit:
moi je me suis arreté là:
"Iranien exilé en Allemagne " grinning smiley

inutile de lire la suite.No no



Quelle logique ???? yaaaaaa AAAlim al Ghaib
B
28 mars 2006 09:33
J'ai lu cet article que je trouve interessant. Je ferai un résumé pour ce soir inchallah.
Ben quoi 0-°
Z
28 mars 2006 11:24
Salutations amis terriens,
Je suis un martien Eloim venu de la planete Exotron 2541 , je suis un berbere assexué grononours , je vous un culte au Grand Ordre de la Nature. J'ai Jadis était athée pratiquant et maintenant j'ai abjuré...
Voilà pourquoi j'aime Rael grinning smiley....

Sujet à la con pour rassurer ce qui ne croient plus...Tout cela est ecrit d'ailleurs...Vers la fin des Ages ,la plupart des musulmans seront convertis...beaucoup de gens nés musulman mourront kouffars...

Inna Allah yahdi man yachaa smiling smiley
Qawi imanana Amine Ya Wakil smiling smiley



Modifié 1 fois. Dernière modification le 28/03/06 11:58 par Zackmtl.
$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$ Le texte que je viens de taper a porté plainte :S $$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$
B
28 mars 2006 19:59
L’article vaut la peine d’être lu.


L’auteur dénonce la dénaturation de l’Islam, ceux assoiffés de pouvoir qui s’en servent pour commander les hommes selon leur volonté. L’Islam que l’auteur renie cet Islam qui se veut la juste des hommes et non la justice Divine.

Il dénonce la démission des intellectuels (ça me fait penser à Bobobadil) il dit à ce sujet. Je cite « Au lieu de se livrer à une vaste analyse du colonialisme et de ses conséquences, ils se complaisent dans des légendes mensongères et s'apitoient sur leur sort. «Al-Watan al-Arabi», la patrie arabe. »

Il dénonce la part de responsabilité de l’occident soutenant l’extrémisme religieux. Ça me fait penser à Mitterrand lors des élections de 91 en Algérie. Il avait dit « je ne laisserai jamais les barbues prendre le pouvoir en Algérie »

En gros voilà. Si quelqu’un a à redire et veux apporter une correction à mon petit résumé. Je suis prenante

Pour ma part je suis d’accord avec ce qui est dit. Je pense que les musulmans pourront avoir un avenir glorieux mais ce n’est pas pour demain. Nous resteront dans l’obscurité tant que nous n’auront pas renoué avec le vrai Islam et ses valeurs.
Ben quoi 0-°
Z
29 mars 2006 11:08
Citation
Belle a écrit:
Nous resteront dans l’obscurité tant que nous n’auront pas renoué avec le vrai Islam et ses valeurs.

Je vote pour toi Belle...smiling smiley
LA nouvelle religion dans les pays "musulmans" est l'Ignorance mixée à la tradition...
$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$ Le texte que je viens de taper a porté plainte :S $$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$
B
29 mars 2006 12:19
Citation
Zackmtl a écrit:
Je vote pour toi Belle...smiling smiley
LA nouvelle religion dans les pays "musulmans" est l'Ignorance mixée à la tradition...

Petit malin winking smiley tu veux que je te fasse à chaque long texte un résumé eye rolling smiley
Ben quoi 0-°
m
29 mars 2006 13:52
La contribution de Belle est belle.
Quelle harmonie, un nom qui se merite
Z
29 mars 2006 14:38
Citation
Krim a écrit:
La contribution de Belle est belle.
Quelle harmonie, un nom qui se merite

Elle est musulmane (wallah a3lam) , ca ne gache pas?



Modifié 1 fois. Dernière modification le 29/03/06 14:38 par Zackmtl.
$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$ Le texte que je viens de taper a porté plainte :S $$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$
B
29 mars 2006 14:39
Citation
Krim a écrit:

(Traduction française: Nicole Bary. La suite de cette réflexion «Devons-nous avoir peur... ?» paraîtra mardi prochain. Merci à Christine Gaspar.)


Merci Krim smiling smiley

Faut arrêtez sinon je vais vous demander de me payer les scéances de Kiné pour mes chevilles confused smiley

Revenons aux choses sérieuses. Il serait intéressant d'avoir la suite de cet article
Ben quoi 0-°
m
29 mars 2006 16:23
Chère Belle,
J´ai envoyé le site web en MP, pour lire un autre article du même auteur.



Modifié 4 fois. Dernière modification le 29/03/06 16:50 par Krim.
m
29 mars 2006 16:45
Citation
Zackmtl a écrit:
Citation
Krim a écrit:
La contribution de Belle est belle.
Quelle harmonie, un nom qui se merite

Elle est musulmane (wallah a3lam) , ca ne gache pas?

Ssi Zackmtl
Quelle soit musulmane ou non ca ne change rien pour moi.
J´ai toujours admirer les musulmans qui sont traités de non-musulman pour leur ésprit critique.
Sortir de sa coquille et prendre de la distance vis á vis de ce qu´ils nous ont fait avaler pendant toute notre jeunesse et pendant des siècle, n´est pas facile. Ce n´est pas une question de courage mais un dialogue intellectuel avec soi même. C´est ces gens qui sont les bon musulmans et pas ces obscurantistes qui pensent en blanc ou noir, 0 % ou 100%.
Z
29 mars 2006 17:03
Le vraie croyant est celui qui doute et qui n'hesite pas avec la benediction de "jeopardizer" sa foi...et ce pour la renforcer mais jeattristé encore une fois par ta provocation...dans tes ecrits , tu manques de respect...Nous on respecte ta quête du Divin mais toi wallou , tu veux pas comprendre que el hemdoulah , on est épanouis dans notre conviction sans pour autant être des moutons de panurge...
$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$ Le texte que je viens de taper a porté plainte :S $$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$
m
29 mars 2006 17:32
Citation
Zackmtl a écrit:
Le vraie croyant est celui qui doute et qui n'hesite pas avec la benediction de "jeopardizer" sa foi...et ce pour la renforcer mais jeattristé encore une fois par ta provocation...dans tes ecrits , tu manques de respect...Nous on respecte ta quête du Divin mais toi wallou , tu veux pas comprendre que el hemdoulah , on est épanouis dans notre conviction sans pour autant être des moutons de panurge...

Le fait de voir dans mes interventions et de la provocation et du non respect montre probablement que vous n´êtes pas vraiement un vrai croyant. J´ai l´impression que je n ´ai fais que reveiller en toi le doute latent qui torture ceux qui veulent être des vrai croyants. Sinon je ne vois pas les raisons pour cette reaction. Ou est la provocation ? ou est le non respect ? stp

J´édite pour te dire que je n´ai pas arrêter de rire aprés avoir lû ton intervention qui cette fois n´est pas bien réflichie. Le vrai croyant se caractérise par la souverainté dans la reflection et le dialogue intellectuel tout en restant dans le cadre de l ìslam pour argumenter.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 29/03/06 17:41 par Krim.
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