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Pourquoi la dette de la France ne sera jamais remboursée
a
15 septembre 2008 17:09
Avez-vous déjà entendu parler de l'article 104 du Traité de Maastricht ? Si ce n'est pas le cas, vous feriez bien de vous y intéresser. Il est passé inaperçu dans les médias, et pourtant il ne date pas d'hier...

Cet article - devenu l'article 123 du Traité de Lisbonne - stipule que les Etats membres de la Communauté européenne n'ont plus le droit d'emprunter auprès de leur banque centrale, mais sont dans l'obligation d'emprunter auprès de banques privées, moyennant de très forts intérêts. Auparavant, les prêts accordés aux nations concernées n'étaient pas assujettis à l'intérêt, seul le montant net de l'emprunt était remboursé.

Depuis, les banksters ont pris le contrôle d'une grande partie de la "création monétaire", en accord avec les personnages politiques censés nous représenter, nous protéger, dans tous les sens du terme.

Résultat : les banques privées en question génèrent des profits colossaux grâce à nos impôts ! Et la dette publique ne cesse de s'accroître inexorablement au fil du temps.

La France est surendettée et ce n'est rien de le dire (déficit officiel : ~2 000 milliards d'euros !) Si c'était une société privée, elle aurait déposé le bilan depuis bien longtemps. Donc, pour combler les trous dans les caisses, pour paraître cette grande, prospère et puissante nation qu'elle fut jadis, la France réclame aux banques privées des fonds, qu'elle obtient immédiatement, car l'affaire est juteuse pour les créanciers. Faute de pouvoir équilibrer la balance budgétaire année après année, elle doit emprunter à nouveau. Primo pour faire fonctionner le pays, secundo pour rembourser le montant du précédent prêt, tertio pour rembourser les intérêts de ce dernier, d'un pourcentage indécent. Et ainsi de suite... C'est un cercle vicieux infernal ! Et cette arnaque engendre un effet inflationniste néfaste in fine.

Evidemment, cet article figure dans le Traité de Lisbonne, ou dans le "Traité simplifié" (*). Vous savez ce traité que nos représentants politiques désirent imposer coûte que coûte, qu'on le veuille ou non. Ils n'imaginent pas une seconde se débarrasser d'une telle aubaine qui a profité durant des décennies aux petits copains des lobbies financiers.

Dans la vidéo ci-dessous Etienne Chouard - lors d'une conférence à l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence - explique comment nos dirigeants ont mis en œuvre ce système financier qui rend exsangue l'économie de certains pays européens. La dette n'est pas un sort du destin, ou due à de malencontreuses erreurs politiques. Ceci a été conçu et entretenu afin entre autres d'enrichir les nouveaux seigneurs à l'insu des citoyens.

Je pense que pour ceux qui croient encore que nos dirigeants politiques - qui se passent le relais depuis des décennies - incarnent des êtres responsables et altruistes, élus pour le bien du peuple, pour ces gens-là, le réveil risque d'être brutal. La démocratie est morte depuis longtemps, il faut se rendre à l'évidence...

[www.dailymotion.com]

(*) Et il ne s'agit "que" de l'article 123 du Traité de Lisbonne. Je vous laisse imaginer la myriade d'articles et stratégies qui vont à l'encontre du pragmatisme et de la raison (OGM, lois liberticides...), à l'encontre du peuple, seul souverain en démocratie (étymologiquement et théoriquement parlant).

Source : [fr.news.yahoo.com]
quand le sage designe la lune, l'idiot regarde le doigt (lue sur le forum)
l
15 septembre 2008 21:27
le fameux deficit engraisse les banques qui financent les partis politiques. c'est pas demain donc que la traite des contribuables cessera.
i
16 septembre 2008 16:02
Nous vivons dans le paradoxe.
Plus d'initiative privée (libérale comme il faut) et moins d'Etat.

un postulat que professent tous les libéraux, le martèlent.

Mais.... (il y a toujours un mais):

- Quand des banques, qui se sont engraissée a force de vendre du crédit à des gens insolvables vacillent, les associés, les actionnaires ne sont tenus de participer aux pertes qu'à hauteur de leurs apports.... le plus gros des pertes sont supportées par ....le contribuable.....puisque tous les chantres du libéralisme se souviennent tout à coup que l'Etat, c'est à dire vous et moi....et tous les contribuables (pas contris pour un sou) doivent régler la facture.

Il y a un truc que je ne pige pas..... quand il s'agit de partager les bénéfices fait sur le dos du contribuables, on chante le libéralisme, la réussite et l'intelligence des capitalistes régnants, on fait fantasmer le péquenot de base sur la Ferrari du trader et le train de vie indécent du président de telle ou telle banque..... mais quand les même se font prendre à leur propre jeu, on vient piquer l'argent des pauvres pour renflouer les affaires des plus riches..... ou est la justice ?

Souvenez vous du crédit lyonnais..... 100 milliards de francs de perte. Qui a payé ? le contribuable.
Que font les américains quand de grosses banques tombent ? ils nationalisent.
Que fera Sarkozy quand demain ceux qui disent aujourd'hui être bien à l'abri des subprimes présenteront la facture ? il nous dira qu'il ne peut pas les laisser tomber sous peine de déstabiliser l'économie....et on passera tous à la caisse...qu'on le veuille ou non.

Quel est donc le prix des bénéfices de ces patrons ?
- moins de service public (La BCE a injecté aujourd'hui 70 milliards d'euro dans le systeme bancaire)
- moins de profs
- moins d'hopitaux
- moins de sécurité sociale.

Mais est ce qu'un patron de banque sera inquiété (mise en péril de l'économie d'un pays...ça devrait être un crime) ?
Non, parachute doré, retraite pharamineuse,traversée du désert (plus ou moins longue) avant de revenir aux affaires....plus vierge que la vierge.

Pendant ce temps là, on mégote au quidam de base son RMI qui est devenu RSA, on radie des demandeurs d'emplois et on chante des lendemains rose.....pour ceux qui encaissent.
B
20 septembre 2008 14:16
Citation
icare99 a écrit:
Pendant ce temps là, on mégote au quidam de base son RMI qui est devenu RSA, on radie des demandeurs d'emplois et on chante des lendemains rose.....pour ceux qui encaissent.

Le RSA n'est rien d'autre qu'un CES (contrat emploi solidarité). On veut nous faire croire à du nouveau, mais c'est faux.
Ben quoi 0-°
L
21 septembre 2008 02:43
faux No no, la France a trop de sous, la preuve, dés son élection sarkozy a fait dont de environ 8 milliards d'euros en détaxant l'héritage

c'est bien un signe que l'état percevait trop d'argent si il refuse ces 75 milliard sur le quinquénat

quand vous gérez votre budget et restreignez vos gains sans réduire vos dépense c'est que vous vous sentez bien gagner trop d'argent, Non ?

les cadeaux aux plus riches :
• Bouclier fiscal (suppression de fait de l’ISF) : 4 milliards d’euros.
• Droits de succession et donation : 8 milliards d’euros.
• Intérêts d’emprunt : 2,5 milliards d’euros.
• Heures supplémentaires : 4,5 milliards d’euros.

pas loin de 20 milliard ..... par ans


ne vous inquiétez pas on est entrain de chercher de mesures qui pourraient grappiller 200 million par ci ou par là
s
27 septembre 2008 19:07
Il fut un temps où la balance commerciale de la France était souvent excédentaire, c'était le temps de l'insouciance !
Que se passe-t-il avec nos entreprises, elles n'arrivent plus à gagner des marchés à l'étranger ?
L
27 septembre 2008 19:18
salmones

on a placé toute les aides dans des secteurs de pointes grinning smiley
textile
agriculture
fabrique de chaussure ....

et parconte pour les dommaine du passé :

des usines qui fabriquaient des processeurs, on les fenme et on laisse partir la première entreprise de jeux vidéo pour les jeune


le pire ce n'est même pas seulement l'état qui est en cause, par exemple une usine de chaussure qui ferme a trifouillis les oies tous les journeaux en parlent, mais que Ubi soft parte au Canada, c'est pas au JT



Modifié 1 fois. Dernière modification le 27/09/08 19:19 par La Boetie.
i
27 septembre 2008 19:43
Citation
salmones a écrit:
Il fut un temps où la balance commerciale de la France était souvent excédentaire, c'était le temps de l'insouciance !
Que se passe-t-il avec nos entreprises, elles n'arrivent plus à gagner des marchés à l'étranger ?


Quand une entreprise doit verser un dividende triple net de 15% à ces actionnaires....et bien il faut les trouver.

Les R&D (recherche et développement), autant dire le poste qui pérennise l'avenir d'une entreprise, est réduit à peau de chagrin, (il faut payer en priorité des dividendes) , les chercheurs s'en vont parce qu'on ne leur propose rien ou des salaires de misère , (par contre, les américains, les anglais et même les chinois les accueillent à bras ouvert). La recherche publique est moribonde....faute de capitaux et surtout de volonté de l'État ,pensant à tort que le secteur privé va financer la recherche fondamentale, celle qui coûte cher et dont les résultats sont aléatoires mais qui a toujours été un facteur décisif de développement (Cf. Le domaine de l'atome, l'ingénierie de pointe, les telecoms, l'agronomie, etc...)

C'est ça la politique du 15% triple net.
Celle qui mène a un appauvrissement general.
t
7 octobre 2008 10:56
2 000 milliards d'euros de dette: c´ est vraiment tropsad smiley(
 
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