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Pourquoi cette non-envie de travailler?
21 février 2016 21:06
@Assia, je sens en toi une certaine maturité bien avancé malgré ton jeune âge, tu as aussi un potentiel pour réussir, mais tu dois être épaulée par ton entourage, je crois aussi que tu as un côté révolutionnaire quand tu te sens incomprise.
Mais tu est très joyeuse heureusement thumbs up
22 février 2016 00:36
salam
tu es en prepa scientifique ou litteraire ou eco?
je pense que c'est une maniere de fuir et de se proteger, genre nan en fait c'est juste parce que j'ai pas travaillé, alors que si on travaille et que l'issue des concours est pas comme la personne le voulait elle le vit beaucoup plus mal
la seule solution c'est de se confronter a la difficulté et d'assumer
A
22 février 2016 12:51
Salam,

Je suis en prépa littéraire.

Alors oui, c'est vrai que j'ai un assez important soucis de confiance en moi dans le travail, j'ai peur de me lancer, j'ai peur que mes réflexions, ma façon de faire et de voir les sujets soient "fausses", et mes réussites précédentes ne m'aident pas à prendre confiance en ma méthode de travail. Faut dire que chaque travail fait est une tache de plus dont je me suis débarrassée, et que je ne prends pas le temps de regarder ce qui a été, ce qui n'a pas été etc... (j'ai pris un tas de mauvaises habitudes ^^).

Après, bien sûr cela explique une partie du problème, mais pas la totalité, du moins je pense. Enfin, je ne sais pas trop ^^. Il serait très probable que je ne me poserais pas toutes ces questions si j'avais confiance dans mon travail, si je n'avais pas cette peur viscérale des mauvais regards et de l'échec, mais du coup je me demande si ce n'est que la performance et le bien-être dans mes études dont j'ai besoin, ou si j'ai carrément besoin de changer de structure.

Quand on me parle de faire des écoles de commerce, de devenir "une jeune cadre dynamique", de travailler en entreprise, de m'insérer sur le marché du travail... je prends peur en quelque sorte. Peut-être une peur de l'inconnu, en tout cas une peur de faire un truc bien cadré voire prestigieux, d'avoir des gens à manager, d'avoir des engagements, de devoir faire ça, ça et ça... une peur de la pression en fait.
Mais encore une fois, peut-être que je me fais des délires dus à ma non-connaissance de tout ce monde.

En tout cas, je suis bien contente de prendre ce "recul" aussi tôt, rien qu'en lisant les histoires de personnes qui, à la 40aine, se sont rendues compte de leur hyper-adaptation au "système" (je n'aime pas ce mot mais je n'ai que celui la :p ), de la construction de leur faux-self, et du "voilement" de leur créativité.

Fin bref, peut-être que je devrais juste me mettre à bosser mon français ^^

Citation
idbel a écrit:
salam
tu es en prepa scientifique ou litteraire ou eco?
je pense que c'est une maniere de fuir et de se proteger, genre nan en fait c'est juste parce que j'ai pas travaillé, alors que si on travaille et que l'issue des concours est pas comme la personne le voulait elle le vit beaucoup plus mal
la seule solution c'est de se confronter a la difficulté et d'assumer



Modifié 1 fois. Dernière modification le 22/02/16 12:54 par Assia_ta.
22 février 2016 14:18
Salut Assia_ta,

Pour ce qui est de ton coup de mou, je pense que tout étudiant passe par là, surtout en prépa où la pression est palpable.

Malheureusement, être sur-efficient, surdoué, supérieur, sur-mené ou sur-puissant, n'empêche pas d'aimer la procrastination. grinning smiley
Quant à savoir si pour ton cas, il s'agit de flemme ou bien de désintérêt, les deux sont peut-être liés : est-ce que tu as la flemme de tout ? Ou juste de ce qui concerne tes études ?

Quand tu étais petite, c'était quoi le métier que tu voulais faire ?

Et aujourd'hui ?

Lorsque j'ai passé mon concours, on était une bande de copains, on travaillait très souvent ensemble, on se faisait des épreuves en temps réel, on s'entrainait aux oraux, on s'enrichissait les uns les autres. Moi, c'était ça ma motivation : travailler pour voir les autres, et surtout continuer à rigoler. En plus, on avait un système très complexe qui consistait à organiser les récompenses (gâteaux, repas, friandises) en fonction des notes et appréciations de chacun, ça entretenait le challenge.

Et ça a marché. On était 9 à travailler comme ça, on a tous eu le concours et on faisait parti des mieux classés. Sans eux, je pense que je ne serais pas allée aussi loin.
Avec 3 d'entre eux, on s'est mis en colloc pour notre première année de poste, ces années resteront pour moi parmi les meilleures de ma vie.
Et aujourd'hui, quand on se recroise, qu'est-ce qu'on rigole....


En tout cas, quand je vois ton niveau, du moins celui qui transparait dans tes posts... Là j'apprends que tu as 18 ans.... Quelle maturité.... C'est beau.
Ma mère déménage, je l'ai aidée à faire du tri ce week end et j'ai retrouvé mon bac blanc de français (1997).... C'était pas glorieux.


Je te donne ce conseil que me donne fréquemment France Gall en cas de noyade sous les obligations en tout genre :

whistling smiley Si on t'organise une vie bien dirigée
Où tu t'oublieras vite
Si on te fait danser sur une musique sans âme
Comme un amour qu'on quitte
Si tu réalises que la vie n'est pas là
Que le matin tu te lèves
Sans savoir où tu vas

Résiste
Prouve que tu existes
Cherche ton bonheur partout, va,
Refuse ce monde égoïste
Résiste
Suis ton cœur qui insiste
Ce monde n'est pas le tien, viens,
Bats-toi, signe et persiste
Résiste

Tant de libertés pour si peu de bonheur
Est-ce que ça vaut la peine
Si on veut t'amener à renier tes erreurs
C'est pas pour ça qu'on t'aime
Si tu réalises que l'amour n'est pas là
Que le soir tu te couches
Sans aucun rêve en toi

Résiste whistling smiley
22 février 2016 15:53
Bravo @C.C.

Ton commentaire est bien fondé et avec une touche poétique, la chanson "Résiste" bien choisi complète un encouragement pédagogique qui fera de bien à notre apreciable @Assia.
A
22 février 2016 16:20
Salut C.C.,

"Malheureusement, être sur-efficient, surdoué, supérieur, sur-mené ou sur-puissant, n'empêche pas d'aimer la procrastination. grinning smiley "

Eh non ! Au contraire ^^

Sinon, oui, une "flemme de tout" s'est installée, malheureusement. Il y a plein de sujets que j'aimerais approfondir, mais je ressens une lassitude extrêmement rapidement. En fait, j'ai conscience que je suis dans une démarche passive : j'attends qu'il y ait quelque chose d'intéressant, de captivant, mais je ne fais rien pour entretenir cette "flamme". J'en prends lentement conscience, du coup j'essaie d'aller jusqu'au bout de mon roman, patiemment. Parce que je manque de patience aussi. Ça prend des aspects assez "pervers" je trouve. Je cherche des petites distractions du moment pour "tuer le temps", parce que je n'ai (ou je n'aurais, à voir ^^) pas assez d'envie et d'énergie en moi.
eye rolling smiley

Alors le métier que je voulais faire quand j'étais petite... eye rolling smiley
J'en rigole avant même de l'écrire ^^
Je n'avais pas vraiment de métier en tête, mais je me voyais beaucoup dans la "gloire". Être chanteuse, et actrice, principalement actrice je crois. J'adorais les séances de théâtre après les cours, une fois par semaine. Rien que la mise en page des textes de théâtre à apprendre, j'adorais ça ^^ Ça reflétait une ambiance particulière (même si j'étais très timide lorsqu'il s'agissait de passer devant le public, mais quand je jouais, en petit comité, j'adorais m'absorber complètement dans le "délire" du personnage, faire de son esprit le mien, retranscrire ses émotions, d'ailleurs j'exagérais un peu beaucoup whistling smiley ^^).
Sinon, pour le côté plus "terre-à-terre", tantôt je me voyais architecte, puis médecin... Je me souviens que je cherchais un métier avec un bon (voire très bon) salaire, et qui accessoirement pourrait me plaire. Je cherchais aussi à faire de longues études. "Parce que les longues études, c'est ce qu'il faut faire."
N'empêche, le délire de la médecine a tenu très longtemps tout de même. Le moment où j'ai vraiment abandonné cette carrière, c'était en terminale je crois.
Et en rapport avec l'architecture, je me souviens que plus jeune, je pouvais regarder 3000 fois de suite et pendant des heures des brochures de magasins de décoration et d'aménagement. J'adorais plonger dans des univers différents, avec des décorations toutes aussi belles et travaillées, avec des préférences assez marquées, en particulier pour les couleurs. (d'ailleurs je me souviens de mes quelques rêves ou je construisais des maisons toutes colorées, mais là, je m'égare ^^).

Elle devait être géniale cette ambiance de travail ^^. Et, peut-être pas forcément dans le travail, c'est ça que j'aimerais bien expérimenter. De la chaleur humaine, de la communication, de l'entraide... eye rolling smiley

Ahah xD
Elle a totalement raison France Gall, mais il faut avoir du courage pour aller au devant des chemins "standards".
D'ailleurs je me posais une question par rapport à ça, parce que du coup toutes mes réflexions me font un peu "détester" tout ce qui études longues et sérieuses, et tout ce qui est métiers dans les "affaires" (écoles de commerce prestigieuses, emploi de cadre, travail dans la finance, grandes études politiques...). Et bien que ça me dépasse un petit peu, certains trouvent parfaitement leur bonheur à bosser dans ces domaines (non?). Je pense à ma classe de prépa, et certains nourrissent dans ambitions qui, quand ils en parlent, les font sourire et on sent un enthousiasme certain. De plus, ils ont des sorties, ils profitent de l'ambiance étudiante...
Mais du coup... voilà, ça me dépasse un peu. Par exemple, quand on vient d'une famille de classe ouvrière et qu'on a de grandes ambitions, qu'on veut faire carrière "en haut", est-ce que c'est pour se rendre heureux, ou pour avoir une sorte de "revanche", donc en gardant une pointe d'amertume?
Là je pose un cas particulier, mais ça vaut aussi en général ^^

Citation
C.C. a écrit:
Salut Assia_ta,

Pour ce qui est de ton coup de mou, je pense que tout étudiant passe par là, surtout en prépa où la pression est palpable.

Malheureusement, être sur-efficient, surdoué, supérieur, sur-mené ou sur-puissant, n'empêche pas d'aimer la procrastination. grinning smiley
Quant à savoir si pour ton cas, il s'agit de flemme ou bien de désintérêt, les deux sont peut-être liés : est-ce que tu as la flemme de tout ? Ou juste de ce qui concerne tes études ?

Quand tu étais petite, c'était quoi le métier que tu voulais faire ?

Et aujourd'hui ?

Lorsque j'ai passé mon concours, on était une bande de copains, on travaillait très souvent ensemble, on se faisait des épreuves en temps réel, on s'entrainait aux oraux, on s'enrichissait les uns les autres. Moi, c'était ça ma motivation : travailler pour voir les autres, et surtout continuer à rigoler. En plus, on avait un système très complexe qui consistait à organiser les récompenses (gâteaux, repas, friandises) en fonction des notes et appréciations de chacun, ça entretenait le challenge.

Et ça a marché. On était 9 à travailler comme ça, on a tous eu le concours et on faisait parti des mieux classés. Sans eux, je pense que je ne serais pas allée aussi loin.
Avec 3 d'entre eux, on s'est mis en colloc pour notre première année de poste, ces années resteront pour moi parmi les meilleures de ma vie.
Et aujourd'hui, quand on se recroise, qu'est-ce qu'on rigole....


En tout cas, quand je vois ton niveau, du moins celui qui transparait dans tes posts... Là j'apprends que tu as 18 ans.... Quelle maturité.... C'est beau.
Ma mère déménage, je l'ai aidée à faire du tri ce week end et j'ai retrouvé mon bac blanc de français (1997).... C'était pas glorieux.


Je te donne ce conseil que me donne fréquemment France Gall en cas de noyade sous les obligations en tout genre :

whistling smiley Si on t'organise une vie bien dirigée
Où tu t'oublieras vite
Si on te fait danser sur une musique sans âme
Comme un amour qu'on quitte
Si tu réalises que la vie n'est pas là
Que le matin tu te lèves
Sans savoir où tu vas

Résiste
Prouve que tu existes
Cherche ton bonheur partout, va,
Refuse ce monde égoïste
Résiste
Suis ton cœur qui insiste
Ce monde n'est pas le tien, viens,
Bats-toi, signe et persiste
Résiste

Tant de libertés pour si peu de bonheur
Est-ce que ça vaut la peine
Si on veut t'amener à renier tes erreurs
C'est pas pour ça qu'on t'aime
Si tu réalises que l'amour n'est pas là
Que le soir tu te couches
Sans aucun rêve en toi

Résiste whistling smiley



Modifié 1 fois. Dernière modification le 22/02/16 16:27 par Assia_ta.
22 février 2016 19:32
Tu es é année de formation éducateur spécialisé ?
Citation
Airoxygene a écrit:
Le probléme avec la théorie c est surtout lorsque c'est sous forme de long cours recité . Lorsque la forme est dans l echange ammené de façon ludique ça passe tout seul ,malheureusement le systeme education national et competitivité nuit a ce mode d apprentissage qu on va trouver dans des écoles paralléles genre steiner ,montessori ect ou bien les écoles spécialisés . Donc au final la pratique on se créent nos outils er ça se fait tout seul enfin presque lol .

Pour le tsa je voulais dire les sur efficient en regle general ,mais jai pas lu de truc la dessus .

Oui la musique m as apporter beaucoup humainement parlant ,et j en remercie mes équipiers . Tlment de souvenir on etait pas trop mauvais lol☺☺ je retrouve cette chaleur humaine maintenant dans d autre circonstance ☺

Et du coup tu cherche dans quelles branches pro t orienter ??
Z
22 février 2016 19:51
Salam Nathalie ,
En fait je suis en premiere annee de Moniteur Educateur .

Tu travaille dans le social ?
Citation
Natacha2101 a écrit:
Tu es é année de formation éducateur spécialisé ?
"Aucun de vous de devient véritablement croyant s'il ne désire pour son frère, ce qu'il désire pour lui même " Haddith Nawawi n°13
22 février 2016 20:21
Ok, j'étais en 1er année de ES , c'est pour ça que je te demande.

(Natacha )
Citation
Airoxygene a écrit:
Salam Nathalie ,
En fait je suis en premiere annee de Moniteur Educateur .

Tu travaille dans le social ?
Z
22 février 2016 20:24
Dsl pour la Nathalie oupssss Natacha pardon .. jai lu vite
"Aucun de vous de devient véritablement croyant s'il ne désire pour son frère, ce qu'il désire pour lui même " Haddith Nawawi n°13
22 février 2016 20:26
Pas grave, j'ai l'habitude.

Tu es ou en formation ?
Citation
Airoxygene a écrit:
Dsl pour la Nathalie oupssss Natacha pardon .. jai lu vite
Z
22 février 2016 20:27
A coté de Rouen a Canteleu . Tu etais ou toi ?
Citation
Natacha2101 a écrit:
Pas grave, j'ai l'habitude.

Tu es ou en formation ?
"Aucun de vous de devient véritablement croyant s'il ne désire pour son frère, ce qu'il désire pour lui même " Haddith Nawawi n°13
22 février 2016 20:42
J'étais à Marseille.

J'étais pas une nauvaise élève sauf que je ne suis un peu cassé la figure (transfert : tu dois comprendre ce que celà veut dire lol ) et surtout j'aurais dû accepter de passer en formation assistante social ; Je pensais que j'aurais pu faire ma 2 ne année , mais bon
J'ai arrêté à ma 2 année , dégoûtée, déçu de moi.

La 2 ans aprés je passe le concour samedi (aie ) pour rentrer en formation de assistante
Citation
Airoxygene a écrit:
A coté de Rouen a Canteleu . Tu etais ou toi ?
A
22 février 2016 21:08
Au fait C.C., tu as passé quel concours? ^^
22 février 2016 21:12
Coucou petite Assia-ta.

Alors, toujours à te poser milles questions ma belle. Lol. Quel esprit vivave. Des fois, je n'arrive pas à te suivre avec mon petit cerveau de moineau qui se rabougrit avec la vieillesse. Lol

Je ne sais même pas ce qu'est la sur-efficience! Même si en lisant la conversation j'ai compris un peu en filigrane.

J'espère que tu la trouveras ta sérénité d'esprit comme tu parlais dans un autre post.

Bonne soirée
22 février 2016 22:25
Coucou Assia_ta,


Chanteuse, actrice - des métiers qui exposent / artistique / mais précaires sans passion.
Médecin architecte - profession libérale / métier structurant dans le sens utile à la société

Tous ces métiers : métiers de carrière

Je te demandais ça parce que ton récit m'a rappelé moi, il y a maintenant une grosse dizaine d'années.

Lorsqu'il a fallu que je choisisse quoi faire avec mon bac L, je me suis orientée en sciences du langage parce que c'était la seule filière où on pouvait repartir à zéro avec des résultats plutôt médiocres ; j'avais eu mon bac avec 10,08. 341 points/340. J'avais pas de points forts. 10 de partout.
J'ai passé mon DEUG à l'époque, sans savoir quoi faire après. Puis la licence, je m'amusais bien à la fac et je gagnais pas mal ma vie grâce à mes nombreux petits boulots, c'était la dolce vita. Puis la maîtrise, puis le DEA.
Et là, en DEA, je refais mon année car je n'avais pas bouclé mon mémoire.
Il ne me restait que 2h de cours/semaines, je me rappelle encore, c'était le mercredi soir.

J'étais dé-mo-ti-vée. 2h de calvaire. Chaque semaine. Avec des échéances pour mon mémoire. J'arrivais pas à tenir, dès que mercredi approchait, j'étais mal.
En plus, y avait un type, il puait il puait... C'était horrible. Dans l'escalier, tu savais déjà si il était arrivé ou pas. Même la prof elle en pouvait plus. Horrible.

La prof s'est rendu compte de ma démotivation croissante et m'a dit :
- Qu'est-ce que vous vouliez faire avant d'intégrer le DEA ?
- Instit

J'ai toujours voulu être maitresse d'école (mon père était instit mais en vrai, je vouais surtout une admiration sans limite pour ma maîtresse Joëlle que j'ai eu en moyenne et grande section).

- Pourquoi avez-vous abandonné ?
- A cause de mon père. Il a fait une dépression à cause de ce métier.


Mon père a fait une dépression terrible qui a commencé quand j'avais 15 ans.
Tout le monde l'adorait, c'était quelqu'un qui avait plein de charisme et qui adorait son job, qui s'y donnait corps et âme. Seulement, après quelques déboires dans son établissement, il est tombé dans l'alcool et s'est effondré.
Moi, je me suis dit : si mon père, le gars super-fort, le Batmann de l'éducation nationale, il a pas supporté ce métier, moi, naïve et frêle, je ne pourrai jamais y arriver.

- êtes-vous sûre que sa dépression, il l'a faite à cause de son métier ?

Et là, je suis allée voir ma mère, on a vachement parlé et je me suis rendue compte que non. Mon père avait fait une dépression suite à tout un ensemble de facteurs qui s'exprimait à travers son quotidien - l'école -.

Et dans la semaine, coup de tonnerre ! Orage, partie de Tetris, éclairs et PAN ! Mon ordi qui crame.
Et qui emporte avec lui une soixantaine de pages que je n'avais pas sauvegardées. (procrastination quand tu nous tiens).
C'était en février, j'avais encore le temps de m'inscrire en prépa IUFM.

Et voilà.
J'ai passé le concours pour être prof des écoles et après 10 ans de galère en tant que remplaçante dans mon département, je suis aujourd'hui titulaire de ma classe en maternelle.

Dans ma schizophrénie ambiante, il m'arrive dans la même journée de dire :
"C'est un boulot de fou, je quitte l'éducation nationale pour me consacrer à mes lubies" et "J'adore mon job je ne le quitterai jamais"
Il rassemble tout ce que j'aime :
- musique (on chante beaucoup dans ma classe)
- théâtre (on en parlait - quand tu enseignes, tu ne peux pas être toi-même, sinon tu les tuerait tous),
- arts visuels à fond, bricolage
- remise à jour constante de la culture générale, même en maternelle, eh oui !
- contacts avec les autres, public sympa, pas faux-derche comme les adultes,
- 50% de terrain, 50% de réflexion- préparation, j'adore l'action, quand ça bouge mais je suis contente des fois de pouvoir bosser chez moi tranquille, à réfléchir au concept du 2, quand je veux.

Ce qui est sûr, c'est que je ne m'ennuie jamais !





Si ces rêves sont toujours d'actualité, tu sais dessiner ? Tu es minutieuse ? Pourquoi ne pas terminer la prépa en beauté, et tenter une école d'architecture ?

Ensuite, il y a une autre philosophie : celle de mon mec, à savoir avoir un boulot sympa mais bon, pas transcendant non plus, mais
- qui ne t'amène pas de boulot à la maison
- qui a des avantages - primes, conditions de travail, possibilité d'évolution, horaires, RTT - (on est d'accord, c'est rarement tout à la fois)

Et surtout

- qui te permet de faire tes passions en dehors du temps de travail : élever 2 enfants, voir souvent ta famille, tes amis, ski, jouer dans un groupe de rock etc.


Du coup, tu m'as pas dit vers quoi tu t'orientes aujourd'hui ?
A
22 février 2016 23:11
Re C.C. smiling smiley

Je vais répondre à l'entièreté de ton message demain (tu as dit procrastination???) je suis un peu tired pour le moment ^^

Vers quoi je m'oriente ? Vers la recherche apparemment, ce serait le débouché le plus "naturel" pour moi = longues études, en plus je reste dans la sphère intellectuelle.
Mais un problème = je n'ai pas envie d'être prof! Même de fac. Et le fait de donner des conférences dans un cadre tout sérieux et pro, bah ça me fait peur ^^ alors que le sujet peut-être tout à fait intéressant.

J'avoue que la philosophie de ton mec me tente bien ^^

Mais j'avais eu une idée sympa l'autre jour : je me suis vue comme une journaliste indépendante, mais mi-romancière mi écrivain si tu veux. En fait, certaines problématiques dans le monde m'intéressent, notamment de part mes origines, mon héritage etc... et j'aimerais bien donner mon point de vue personnel/subjectif sur tout ça.

Le problème c'est la confrontation du rêve à la réalité ^^. Les difficultés à percer, à financer, la crédibilité, les polémiques etc...
22 février 2016 23:24
Mais j'avais eu une idée sympa l'autre jour : je me suis vue comme une journaliste indépendante, mais mi-romancière mi écrivain si tu veux. En fait, certaines problématiques dans le monde m'intéressent, notamment de part mes origines, mon héritage etc... et j'aimerais bien donner mon point de vue personnel/subjectif sur tout ça.

FONCE ! Tu pourrais être la future Lea Salamé, pour relier tout ça à la carrière chanteuse/actrice. Ou Riad Satouff mais en romancière ?

Si tu aimes donner ton avis, je te DECONSEILLE fortement la recherche. Désolée d'être crue comme ça, mais comme tu as compris, j'ai failli faire une thèse et en fait, ton avis, tout le monde s'en contre-cogne.
Journaliste ou écrivain ouais. C'est ça qu'il te faudrait. C'est plus un métier de vulgarisation que prof de fac. T'as des déplacements, du risque, de l'action... T'as de la chance, t'es encore très jeune. Tu peux faire ce genre de choix et peaufiner tes envies de carrière dès maintenant.

C'est quoi tes centres d'intérêt ? Tu écris vraiment un roman ????


J'ai pas dû suivre et je retrouve pas dans la discussion : c'est quoi ta prépa ?


A demain et dors bien.
A
29 février 2016 13:20
Petit partage de lien, parce que je sens que je vais m'installer sur ce topic :

[personalityjunkie.com]

[personalityjunkie.com]

[www.approchepearl.com]

[8types.free.fr]

(le dernier lien est assez... particulier quand-même ^^)
h
13 mars 2016 19:44
Jamais pris le temps de regarder précisément la définition de l' HP

[www.douance.be]

Juste par curiosité, qu'est-ce qui t'a fait te demander si tu étais concernée ?

J'ai l'impression d'avoir 90% des caractéristiques qu'ils donnent..

Barakallahou fiki smiling smiley


Citation
Assia_ta a écrit:
Salam,

Je suis en prépa littéraire.

Alors oui, c'est vrai que j'ai un assez important soucis de confiance en moi dans le travail, j'ai peur de me lancer, j'ai peur que mes réflexions, ma façon de faire et de voir les sujets soient "fausses", et mes réussites précédentes ne m'aident pas à prendre confiance en ma méthode de travail. Faut dire que chaque travail fait est une tache de plus dont je me suis débarrassée, et que je ne prends pas le temps de regarder ce qui a été, ce qui n'a pas été etc... (j'ai pris un tas de mauvaises habitudes ^^).

Après, bien sûr cela explique une partie du problème, mais pas la totalité, du moins je pense. Enfin, je ne sais pas trop ^^. Il serait très probable que je ne me poserais pas toutes ces questions si j'avais confiance dans mon travail, si je n'avais pas cette peur viscérale des mauvais regards et de l'échec, mais du coup je me demande si ce n'est que la performance et le bien-être dans mes études dont j'ai besoin, ou si j'ai carrément besoin de changer de structure.

Quand on me parle de faire des écoles de commerce, de devenir "une jeune cadre dynamique", de travailler en entreprise, de m'insérer sur le marché du travail... je prends peur en quelque sorte. Peut-être une peur de l'inconnu, en tout cas une peur de faire un truc bien cadré voire prestigieux, d'avoir des gens à manager, d'avoir des engagements, de devoir faire ça, ça et ça... une peur de la pression en fait.
Mais encore une fois, peut-être que je me fais des délires dus à ma non-connaissance de tout ce monde.

En tout cas, je suis bien contente de prendre ce "recul" aussi tôt, rien qu'en lisant les histoires de personnes qui, à la 40aine, se sont rendues compte de leur hyper-adaptation au "système" (je n'aime pas ce mot mais je n'ai que celui la :p ), de la construction de leur faux-self, et du "voilement" de leur créativité.

Fin bref, peut-être que je devrais juste me mettre à bosser mon français ^^
[center][color=#000099]"And whoever remains patient, Allah will make him patient. Nobody can be given a blessing better and greater than patience.”[/color] [i][color=#3399CC]Sahih Al-Bukhari[/color][/i][/center]
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