Il s'agit d'un édito de slate que je trouve très bien écrit et qui posent la bonne question, comment donner envie de vivre (plutôt que pourquoi d'ailleurs). Je suis pas très fort en psychologie, mais je trouve que la haine est vraiment l'expression d'un mal être intérieur mais comment soigner cela ???
"Culte macabre Les grandes causes ont toujours su attirer de jeunes personnes. Elles leur offrent un sentiment de puissance, l’impression d’un sens, une sensation d’appartenance communautaire et des moyens d’échapper aux frustrations de la vie. Que la guerre sainte de l’État islamique, promue à coup de sites, tweets et autres réseaux sociaux innombrables, soit si attirante n’est pas un phénomène qui devrait être trop difficile à comprendre. Bon nombre des jeunes admirateurs de Carlos le Chacal, eux aussi, combattaient «l’Occident», «l’impérialisme», «le fascisme», ou quoi que ce soit d’autre, au nom d’un truc supposément supérieur. Ce que Ramírez n’était pas, c’est le représentant d’une civilisation spécifique, d’une religion particulière ou même d’une philosophie politique cohérente et précise. Et j’avancerai qu’Abaaoud ne l’est pas non plus. Comme Ramírez, Abaaoud n’a pas grandi dans la misère ou l’oppression. Fils de parents marocains, il a été scolarisé dans un bon établissement de Bruxelles, où il avait la réputation d’être un gamin insouciant et facile à vivre, avant de s’enfoncer dans la petite délinquance, puis d’en arriver au djihadisme."
Après un certain âge je pense que tu ne peux plus soigner la haine.
Pour Abaaouad il a surement dû être une personne frustré en manque de repère qui a trouvé une raison de vivre dans ce qu'il fait. Il a déconné et tant pis pour lui moi je le plein pas et je dirai qu'il mérite ce qu'il lui ai arrivé.
En plus des facteurs socio-economiques qui peuvent pousser certains jeunes à rejoindre Daesh faut reconnaître que la propagande de recrutement répond aux angoisses, aux frustrations, aux désirs les plus sordides. La Syrie offre un terrain oû il est permis de tuer, de violer, de faire régner la terreur, de devenir un héros... La fiction devient réalité.
Beaucoup de ces jeunes "djihadistes" à défaut de trouver un sens à leur vie, trouve un sens à leur mort. C'est ce que Daesh leur propose, mourir en héros, un aller direct au paradis et la promesse de 70 vierges prêtes à les satisfaire.
Pour répondre à ta question, je ne connais pas le profil psycho-social d'Abaaoud mais une chose était certaine il était issu d'une famille aisée et il avait tout pour réussir du moins au niveau socio-economique alors qu'aurait il fallu faire pour lui donner envie de vivre? Moi, j'aurai tendance à dire que s'il était convaincu par la propagande de Daesh il n'avait aucune raison de continuer à vivre...
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