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pourquoi lui ai-je parler?
i
17 octobre 2005 00:46


salam alikoum,

voilà j'ai un problème (cme d'hab) j'ai peur tout le temps depuis que mon amie m'a avoué son homosexualité j'ai l'impression que je vais devenir dingue. j'arrête pas de me dire purée et si ça m'arrivait. de plus, je ne sais meme pas comment réagir vis à vis d'elle (elle est musulmane) je ne vais pas la juger seul ALLAH peut le faire. mais j'ai peur je me dit que si je reste avec elle est-ce mal (en tps qu'amie) j'ai envie de l'aider.

je n'aurais pas du lui parler car c à cause de ça qu'el me l'a avouer.

QU EST CE QUE JE PEUX FAIRE???

en plus, c'est le ramandan et j'ai l'impression que j'honnore meme pas mon ramadan c triste

aidez moi merci

s
17 octobre 2005 12:26
Salam haleikoum ili100,

Par rapport au fait d'avoir peur que ça t'arrive, il ne faut pas vivre un malheur 2 fois (en le pensant avant et en le vivant après). Au contraire, place ta confiance en Dieu et invoques Le pour toi et ton amie.

Par rapport à l'homosexualité, c'est erroné de dire qu'elle est homosexuelle. Il faut plutôt dire qu'elle a des penchants vers les femmes tout simplement. L'homosexualité, c'est bien le fait de passer à l'acte et de le vivre au grand jour.

Ensuite, tu as peur pour ta réaction. Mais de quoi avoir peur? C'est toi même qui a cherché à savoir et donc c'est normal qu'elle t'ai répondu. Mais elle ne t'a jamais fait d'avance, elle ne t'a jamais incité à accomplir cet acte, et elle le vit elle-même très mal apparement. Dans ce cas, il faut être une aide et un soutien pour elle, qu'elle ait trouve tjrs à qui parler et se confier.

Je ne sais pas quel âge a ton amie et quel âge tu as? Mais saches qu'à l'âge de l'adolescence, on se construit sur tous les plans y compris au niveau de la sexualité. Ces penchants peuvent être tout à fait passagers, j'ai même lu dans un livre qu'à un certain âge, un grand pourcentage d'adolescents traversaient ces doutes.
Si ce n'est pas le cas, si tu penses que ce n'est pas passager que ça date et que c'est bien ancré, il faut en trouver les causes pour pouvoir guérir du mal.

Le remède se trouve dans les invocations.
Que Dieu vous assiste.

Bon ramadan
i
17 octobre 2005 16:40
salam alikoum srnit,

en fait nous avons quasi le meme age el à 25 ans et moi 24 ans. donc l'adolescence est passé. pense-vs que c mal d'avoir des penchants cme tu dis a partir du moment ou el ne fait rien. je veux dire el ne passe pas à l'acte.
c compliqué j'ai envie de demander de l'aide à la Mosquée de bxl. mais j'ose pas trop
s
18 octobre 2005 12:45
Salam,

Source : www.islamophile.org

Sommes-nous tenus responsables de nos pensées ?
Le mardi 14 juin 2005.

Question

Chers savants,

As-salâmu `alaykum.

Dans le Coran, Dieu — Exalté soit-Il — dit : « Que vous manifestiez ce qui est en vous ou que vous le cachiez, Allâh vous en demandera compte. » [1] D’un autre coté, le Prophète — paix et bénédictions sur lui — a dit : « Allâh a pardonné aux membres de ma communauté leurs mauvaises pensées, tant que ces pensées ne sont pas mises à exécution ni commises. » Ce récit est rapporté par Al-Bukhârî et Muslim.

En conséquence, j’aimerais savoir comment concilier le verset et le hadith. Ce verset est il abrogé ? Finalement, dans quelles circonstances avons-nous à rendre des comptes pour nos pensées ?

Que Dieu vous en rétribue.


Réponse de Sheikh `Abd Al-Fattâh `Ashûr

En réponse à votre question, l’éminent savant, Dr. Abd Al-Fattâh `Ashûr, Professeur d’exégèse coranique à l’Université d’Al-Azhar dit :

Si nous prêtons attention à la réaction des compagnons du Prophète — que Dieu les agrée — quand le verset en question fut révélé, nous réaliserons à quel point Dieu — Exalté soit-Il — est Miséricordieux envers Ses serviteurs.

Selon l’Imâm Ahmad, Abû Hurayrah — que Dieu l’agrée — rapporta que lorsque le verset fut révélé, les Compagnons du Prophète — paix et bénédictions sur lui — furent extrêmement tristes et craignirent d’avoir à rendre compte à Dieu — Exalté soit-Il — de tout ce qui leur traverserait l’esprit. Ils allèrent voir le Prophète — paix et bénédictions sur lui —, s’agenouillèrent et lui dirent : « Ô Messager de Dieu ! Dieu — Exalté soit-Il — nous a jusqu’à présent prescrit des choses dont nous étions capables, comme la prière, le jeûne, et l’aumône. Mais concernant ce verset, nous craignons de ne pas être capables d’appliquer l’enseignement qu’il exprime. » Le prophète — paix et bénédictions sur lui — dit : « Voulez-vous marcher sur les pas des Gens du Livre qui vous ont précédé, quand ils dirent (à leurs prophètes) : “Nous avons entendu mais nous n’en ferons rien.” ? Vous devriez dire plutôt : “Nous avons entendu et nous obéissons. Pardonne-nous, Seigneur, car c’est vers Toi que sera le retour !” »

Sur ce, les Compagnons se soumirent humblement à l’ordre de Dieu transmis dans ce verset. Puis, Dieu — Exalté soit-Il — révéla le verset : « Le Messager croit pleinement à ce que lui a révélé son Seigneur, ainsi que les fidèles. Tous ensemble croient en Allâh, à Ses anges, à Ses Écritures et à Ses Messagers, (en disant smiling smiley “Nous ne faisons aucune distinction entre Ses Messagers” et ils dirent : “Nous avons entendu et nous avons obéi. Pardonne-nous, Seigneur, car c’est vers toi que tout doit faire retour !” » [2]

Puis, Dieu — Exalté soit-Il — abrogea le verset en question en révélant : « Allâh n’impose point à nulle âme que ce dont elle est capable. Tout bien qu’elle aura accompli jouera en sa faveur, et tout mal qu’elle aura commis jouera contre elle. « Seigneur ! Ne nous tiens pas rigueur de nos omissions ni de nos erreurs ! Seigneur ! Épargne-nous les terribles épreuves que Tu as fait subir à nos prédécesseurs ! Seigneur ! Ne nous impose pas d’obligations qui soient au-dessus de nos forces ! Accorde-nous Ton pardon, fais-nous remise de nos péchés et fais-nous miséricorde ! Tu es notre Seigneur ! Accorde-nous la victoire sur les peuples infidèles ! » [3]

Selon les deux Sommes Authentiques d’Al-Bukhârî et Muslim, Abû Hurayrah — que Dieu l’agrée — rapporta :

Le Messager de Dieu — paix et bénédictions sur lui — dit, « Allâh — Exalté soit-Il — dit (dans un hadith transcendant) : “Chaque fois que Mon serviteur a l’intention de faire une mauvaise action alors, vous les Anges, n’inscrivez rien à moins qu’il mette son intention à exécution ; s’il l’exécute, alors inscrivez lui une mauvaise action. Mais, s’il a l’intention de faire une bonne action et qu’il ne l’a met pas à exécution, alors inscrivez lui une bonne action (dans son registre), et s’il l’exécute, alors inscrivez lui dix bonnes actions.” »

Muslim rapporta également, d’après Abû Hurayrah, que le Messager de Dieu — paix et bénédictions sur lui — dit : « Allah — Exalté soit-Il — dit (dans un hadith transcendant), « Chaque fois que Mon serviteur a l’intention d’accomplir une bonne action mais ne met pas sa pensée à exécution, elle lui est inscrite comme une bonne action, mais s’il la met à exécution, elle lui est inscrite entre dix et soixante dix bonnes actions. Lorsqu’il a l’intention de commettre une mauvaise action mais ne l’a finalement pas exécutée, rien n’est inscrit dans son registre. Mais s’il la commet, on lui inscrit une mauvaise action. »

De nombreux hadiths furent rapportés à ce sujet. Ceci indique que Dieu — Exalté soit-Il — révéla le verset en question en guise d’épreuve pour tester la confiance et la soumission des Compagnons du Prophète — que Dieu les agrée —, et ils ont prouvé qu’ils étaient à la hauteur de la confiance de Dieu — Exalté soit-Il —. En conséquence, Le Tout-Puissant, de par Sa Miséricorde et Sa Clémence, dissipa leurs inquiétudes et décréta qu’ils n’auront pas à rendre compte de leurs pensées intimes.

Ainsi il n’y a pas de contradiction entre le verset et le hadith en question. Car le verset a été abrogé par le verset qui le suit et dont le contenu est en adéquation avec le sens du hadith.


Réponse de Sheikh Ahmad Kutty

De plus, Sheikh Ahmad Kutty, un maître de conférence et un savant musulman à l’institut islamique de Toronto, Ontario, Canada, développe davantage la notion de la responsabilité de l’individu vis-à-vis de ses pensées disant :

« Nos pensées peuvent être divisées en différentes catégories :

Le dialogue interne incessant et les pensées futiles qui accablent nos esprits et sur lesquelles nous n’avons aucune emprise,


les pensées que nous nourrissons,


les intentions que nous formulons à partir de ces pensées.
Nous ne sommes pas responsables pour la première catégorie, c’est-à-dire les pensées spontanées, car nous n’avons aucune emprise sur elles, à moins que nous ressassions ces pensées et les entretenions dans nos têtes. Nous sommes responsables si nous les ressassons. De même, nous sommes responsables des intentions découlant de nos pensées et que nous formulons délibérément. »


Réponse de Sheikh `Atiyyah Saqr

Par ailleurs, Sheikh `Atiyyah Saqr, l’ancien président de la Comission de Fatwâ d’Al-Azhar dit :

« Dieu — Exalté soit-Il — ne demande pas de compte à une personne pour ses pensées sauf dans deux cas :

Premièrement, si une personne est déterminée fermement à mettre en pratique ses pensées. Ceci est clairement explicité dans le hadith du Prophète : « Si deux musulmans croisent leurs épées l’un contre l’autre, alors tous les deux, à savoir le tueur et le tué, iront en enfer. » Je (le narrateur) dis : « Ô Messager d’Allâh, Cela se comprend pour le tueur, mais pourquoi est-ce le cas pour celui qui est tué ? » Il dit : « Celui qui est tué avait le désir de tuer son adversaire. » [4]

Deuxièmement, lorsque l’individu met ses pensées à exécution. Le Prophète — paix et bénédictions sur lui — dit : « Allâh a pardonné aux membres de ma communauté leurs mauvaises pensées, tant que ces pensées ne sont pas mises à exécution ni commises. » [5]

L’individu est tenu responsable de son intention de commettre une mauvaise action si ce qui l’en empêche c’est son incapacité à l’exécuter ou la crainte des autorités. Mais si ce qui l’en empêche c’est la piété et la crainte de Dieu, alors Dieu ne lui en demandera pas de compte. Au contraire, il gagnera une rétribution pour avoir lutté contre ses mauvais penchants. Ceci dissipe tout semblant de contradiction entre les textes. »

Et Dieu est le plus savant.

Traduit de l’anglais du site islamonline.net.
[1] Sourate 2, Al-Baqarah, La génisse, verset 284.

[2] Sourate 2, Al-Baqarah, La génisse, verset 285.

[3] Sourate 2, Al-Baqarah, La génisse, verset 286.

[4] Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim.

[5] Hadîth rapporté dans les six recueils authentiques de Hadiths, et expliqué par l’Imâm Ibn Kathîr.

 
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