Toujours le même thème de " Ces gens-là " et " Savait-il ? " Lisez c'est très interessant : .............................. Si un contemporain de la saint - Barthélemy se réveillait du sommeil des âges, trouverait-il le monde vraiment changé ? Si Hussein, le petit fils de Mohammad assassiné à Kerbala, se relevait de la poussière mésopotamienne, serait -il vraiment étonné de voir les coupoles d'or des ses frères chiites fracassées ? Si un chrétien d'Egypte passé au fil de l'épée pendant la conquête islamique revenait à la vie dans une église d'Alexandrie assiégée pra les frères musulmans, reconnaîtrait-il son siècel ou le notre ? Partout, la guerre au nom des dieux balaie l'euphorie de la modernité. Et, partout, la modernité s'accouple avec l"archaïsme, l'amour de la patrie avec la haine de l'infidèle, le réveil des peuples avec le sommeil de la fraternité. Partout l'homme est assigné à résidence dans la foi qu'il a héritée du hasard, le destin que lui ressassent les nevroses de l'histoire. / /.........Qu'y a - t il de " moderne " dans ces guerres de religion ? Les experts nous soufflent qu'elles n'en sont pas vraiment, que la misère et le nationalisme y ont autant leur part que les dieux, qu'il faut prendre part aux mots, aux amalgames et aux caricatures.Que de prudence face à la déferlante De l'hémoglobine, aux pogroms antichrétiens au Caire, au Nigéria ou au Pakistan, antimusulmans en Inde, anti chiites en Irak § Les guerres de religion ont toujours été un monstrueux alliage de revendications territoriales, d'obsession sacrées et de frustrations économiques. En réalité, ce que nous ne supportons pas , c'est de voir leur permanence signer la défaite des lumières, la démission des philosophies de la fraternité, la grand lâchage des démocrates du tier - monde, ces justes qui se sont battus, dans la plus atroce des solitudes, pour le métissage confessionnel ( un exemple entre mille tragédies : notre amis le journaliste Samir Kassir, assassiné au Liban ) et les droits de l'individu face aux lois de la meute. ( Marianne N° 481 du 8 au 14 juillet 2006 )
Evidemment nous n'avons jamais nos propres opinions nous sommes toujours tributaires du saint copier coller de préference venatr des pseudos houlamas !
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