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Pour les élections, l’Etat finance les partis politiques à hauteur de 200...
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13 juillet 2007 10:20
Le gouvernement met les touches finales aux préparatifs des législatives prochaines. Les partis politiques savent déjà à quoi s'en tenir en termes de subventions étatiques et de temps d'antenne.


Deux réunions ont été tenues, vendredi, par des membres du gouvernement avec les partis politiques pour les informer de l'état d'avancement des préparatifs des élections législatives du 7 septembre prochain. C'est ainsi qu'il a été annoncé que les partis politiques bénéficieront d'une subvention totale de 200 millions de dirhams au titre de la contribution de l'Etat au financement de la campagne électorale.
Les partis politiques auront également droit à une avance de 500.000 DH chacun. Selon la loi, les partis politiques verront cette somme augmenter selon les résultats obtenus après les élections en termes de voix et de sièges.
Dans le cas contraire, ils seront sommés de restituer la totalité ou une partie des deniers de l'Etat.
Lors de la réunion avec les leaders des partis politiques, le gouvernement a émis la ferme intention de sévir contre toute pratique pouvant remettre en cause la transparence des élections. Mohamed Bouzoubaâ, indique le chef d'un parti politique, a notamment «souhaité que les partis politiques aient bien retenu les leçons des poursuites post-8 septembre 2006», en référence aux procès qui avaient été engagés suite à ce scrutin partiel.
D'ailleurs, Mohamed Bouzoubaâ et son collègue à l'Intérieur avaient clarifié qu'il n'existait aucune liste de personnes «interdites» de se présenter aux prochaines élections, hormis les dispositions prévues par les lois du Royaume.
Selon les statistiques du ministère de l'Intérieur, qui avait élaboré un exposé sur la révision des listes électorales, le prochain scrutin impliquera plus de 1,5 million de nouveaux électeurs dont quelque 17.000 Marocains résidant à l'étranger.
Lors des deux réunions de vendredi, il a été aussi question de la répartition du temps d'antenne sur les médias publics et notamment sur les ondes des deux chaînes du pôle public. Selon un exposé de Nabil Benabdallah, ministre de la Communication, les partis politiques dotés d'un groupe parlementaire au niveau de la première Chambre (moins d'une dizaine) auront droit à des passages de 9 minutes à trois reprises.
Cette durée est ramenée à 7 minutes et trois passages pour les partis représentés au Parlement alors que les partis qui ne disposent d'aucun siège à l'hémicycle auront droit à un passage de 5 minutes et pourraient bénéficier d'un passage supplémentaire de la même durée s'ils apportent la preuve d'avoir présenté des candidats dans 50 des 95 circonscriptions électorales.
Pour le suivi du déroulement du scrutin, outre les dispositifs habituels, le CCDH (Conseil consultatif des droits de l'Homme) jouera le rôle de principal «canal» auprès des ONG nationales et, éventuellement, internationales intéressées par le suivi de ces élections.
La rencontre de la matinée de vendredi a été, elle, consacrée aux leaders de la majorité gouvernementale et était axée autour des mêmes sujets. Selon une source de la majorité, il était question d'informer ces partis pour qu'ils puissent "parler d'une seule voix" lors de la réunion de l'après-midi impliquant, elle, tous les partis politiques.
Outre les ministres de l'Intérieur, de la Justice et de la Communication, ces réunions ont vu la participation du ministre délégué à l'Intérieur, Fouad Ali El Himma. D'autres rendez-vous sont à l'ordre du jour alors qu'aucune date n'a encore été fixée.

source : menara
 
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