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La politique étrangère des E.-U.
a
2 mars 2005 19:10
La politique étrangère des É.-U. repose sur la promotion des droits de

l'homme
(Propos de la secrétaire d'État adjointe aux affaires mondiales au
sujet
du Rapport sur les droits de l'homme) (930)

Le 28 février, à l'occasion d'un exposé à la presse organisé dans le
cadre
de la publication du Rapport du département d'État sur les droits de
l'homme dans le monde en 2004, la secrétaire d'État adjointe aux
affaires
mondiales, Mme Paula Dobriansky, a expliqué que la politique étrangère
des
États-Unis reposait sur la promotion des droits de l'homme et que ce
rapport illustrait l'engagement du président Bush à se « tenir aux
côtés
de ceux dont la vie est marquée par la tyrannie et le désespoir et qui
aspirent à une vie meilleure ».

« Nous n'ignorons pas votre existence et nous ne vous oublions pas
(...)
Nous n'excuserons pas ceux qui sont responsables de votre oppression »,
a-t-elle dit à l'intention de tous les opprimés du monde.

Ces rapports annuels qui, en 2004, évaluent la situation des droits de
l'homme dans 196 pays, sont rédigés en vertu d'un amendement de 1976 à
la
Loi sur l'aide à l'étranger qui exige que le secrétaire d'État
transmette
au Congrès, chaque année avant la fin du mois de février, « un rapport
complet et détaillé concernant le respect des droits universels de la
personne » dans les pays recevant une aide des États-Unis dans le
domaine
de la sécurité. Le premier rapport, publié en 1977, portait sur la
situation en matière de droits de l'homme dans 82 pays.

Ces rapports, a indiqué Mme Dobriansky, montrent aux dictateurs et aux
responsables gouvernementaux corrompus qu'on les observe et que leurs
actions ne sont pas sans conséquences. Elle a mentionné les atteintes
aux
droits de l'homme qui étaient commises à Cuba, en Chine, en Corée du
Nord
et en Birmanie, précisant que le rapport comportait bien des détails
sur
la situation qui prévaut dans ce domaine dans un grand nombre d'autres
pays.

Elle a rappelé que dans son discours d'investiture, le 20 janvier, le
président Bush n'avait laissé planer aucun doute quant à l'attitude des
États-Unis en ce qui concerne les droits de l'homme. « La survie de la
liberté sur notre territoire dépend de plus en plus de la réussite de
la
liberté ailleurs. Le meilleur espoir pour que la paix se répande dans
notre monde, c'est de répandre la liberté partout dans le monde »,
avait
dit le président, précisant lors de son discours sur l'état de l'Union,
le
2 février : « Notre but est de construire et préserver une communauté
de
nations libres et indépendantes, dotées de gouvernements responsables
devant leurs citoyens et représentatifs de leur culture. Et parce que
les
démocraties respectent leurs propres peuples et leurs voisins, le
progrès
de la liberté conduira à la paix. »

Faisant allusion à la « révolution des roses » en Géorgie, à la
« révolution orange » en Ukraine, à la « révolution violette » du 30
janvier en Irak, et à l'élan actuellement enregistré par la
« révolution
du cèdre » au Liban, Mme Dobriansky a dit : « Nous nous trouvons dans
une
époque de progrès colossaux dans le domaine des droits de l'homme et de
la
démocratie. »

Et d'ajouter : « Des signes prometteurs se font jour aux quatre coins
du
monde et il ne fait aucun doute que les années qui viennent seront très
favorables à la cause de la liberté (...) Les États-Unis œuvreront à
l'échelle mondiale pour promouvoir la démocratie, car la démocratie est
le
meilleur garant des droits de l'homme (...) Nous attendons avec
impatience
le jour où toutes les nations feront partie de la communauté croissante
des démocraties et où la tyrannie et l'esclavage ne seront plus que de
tristes chapitres de l'histoire humaine. »

Selon elle, dans la majeure partie du « grand Moyen-Orient », les gens
sont de plus en plus conscients des déficits qui existent dans leur
région
au plan de la liberté, et elle a demandé : « Si la liberté et la
démocratie marchent dans des pays musulmans tels que l'Indonésie, la
Turquie, l'Afghanistan et l'Irak, pourquoi ne devraient-elles pas être
la
norme en Iran, en Libye, en Syrie et en Arabie saoudite ? »

Les États-Unis, a-t-elle précisé, ont mis en œuvre des efforts
intensifs
afin d'appuyer la croissance des mouvements et des institutions
démocratiques dans toutes les nations et toutes les cultures.

Répondant à la question d'un interlocuteur, le secrétaire d'État
adjoint
par intérim chargé des questions liées à la démocratie, aux droits de
l'homme et au travail, M. Michael Kozak, qui participait aussi à
l'exposé
à la presse, a qualifié de « signe positif » l'annonce faite le 26
février
par le président égyptien, M. Hosni Moubarak, selon laquelle il ne
s'opposerait pas à une élection populaire multipartite.

« Laisser les adversaires politiques participer, ne pas les mettre en
prison, ce serait un bon premier pas », a-t-il dit, faisant référence à
Ayman Nour, un partisan d'élections comprenant de multiples candidats
qui
a été emprisonné en Égypte le 29 janvier.

Interrogé à propos de la situation des droits de l'homme en Iran, M.
Kozak
a souligné la différence marquée par rapport aux tendances qui se font
jour dans les pays voisins.

À propos de l'Arabie saoudite, il a mentionné une évolution dans le bon
sens, notamment l'organisation d'élections municipales, mais fait
remarquer que les femmes étaient toujours exclues de ces élections et
que
certains membres des conseils municipaux étaient nommés et non pas
élus.

Il a ajouté que le manque de liberté religieuse en Arabie saoudite
avait
valu à ce pays d'être placé sur la liste des pays « préoccupants » en
2004.
signé : acharif moulay abdellah bouskraoui
 
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