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Le Polisario tient congrès à Tifariti, le parlement marocain dénonce
a
13 décembre 2007 14:24
MAROC - 12 décembre 2007 - APANEWS


Le parlement marocain a dénoncé mercredi la tenue du 12ème congrès du Front Polisario vendredi prochain à Tifariti, qualifiée par Rabat de « zone tampon » au Sahara, a constaté APA dans la capitale chérifienne.

Les présidents des différents groupes des deux chambres du parlement marocain réunies en séance plénière commune, ont été unanimes à condamner cette décision du Polisario « susceptible d'hypothéquer » le processus de négociations en cours sous l'égide de l'ONU.

Les parlementaires ont réitéré la position de la classe politique marocaine vis-à-vis de la question de « l'intégrité territoriale » du pays, estimant que le statut d'autonomie du Sahara demeure « la plate forme idéale » pour sortir de l'impasse.

« C'est une tentative désespérée pour saper les efforts de la Communauté internationale » afin de trouver une issue à ce conflit vieux de plusieurs décennies, ont estimé les parlementaires qui ont imputé à l'Algérie « la responsabilité dans la persistance » du conflit.

Cette séance commune du parlement traduit « l'unanimité nationale autour des grands dossiers qui intéressent le peuple marocain, notamment la cause nationale » du Sahara, a fait remarquer Mustapha Mansouri, président de la chambre basse (chambre des représentants) au début de cette séance.

Dans une lettre adressée au Secrétaire général de l'ONU, Ban- Ki-moon, rendue publique mercredi, Rabat a dénoncé la tenue du 12ème congrès du Front Polisario à Tifariti, estimant que cette rencontre « soutenue par l'Algérie » constitue une « violation des accords de cessez-le-feu » conclus avec le Polisario en 1991 et « un défi au Conseil de sécurité ».

Dans sa dernière résolution concernant l'affaire du Sahara, en octobre dernier, le Conseil de sécurité de l'ONU avait appelé les parties concernées à créer une « atmosphère propice au dialogue et au succès des négociations ».

Le Maroc et le Polisario ont tenu en 2007 deux rounds de négociations directes à Manhasset aux Etats-Unis, sous l'égide des Nations Unies pour trouver une issue au conflit du Sahara.

Rabat a proposé un statut d'autonomie au territoire du Sahara se trouvant sous la souveraineté marocaine depuis 1975.

Un troisième round de négociations est prévu en janvier prochain toujours sur le sol américain.

En novembre dernier le Roi Mohammed VI avait fait savoir que le Maroc « n'acceptera rien d'autre que l'autonomie » pour le règlement de la question du Sahara dans le cadre d'un « Etat uni et unifié » soulignant que son pays tient pour irrecevable « toute thèse visant à entamer la souveraineté du Maroc ».
a
13 décembre 2007 14:49
Le Maroc lance sa « paix des braves »

MAROC - 9 décembre 2007 - par FRANÇOIS SOUDAN

À la veille du congrès du Polisario et de la reprise des pourparlers de Manhasset, Rabat propose au leader indépendantiste Mohamed Abdelaziz de présider la future autonomie du Sahara occidental.


C’est à Tifariti, localité fantôme au cœur du no man’s land qui s’étend entre le mur de défense marocain et la frontière algérienne, que le Front Polisario tiendra, du 14 au 16 décembre, son prochain congrès. À moins d’un mois de la reprise, le 7 janvier à Manhasset, aux États-Unis, de leurs négociations avec le Maroc, sous l’égide de l’ONU, les dirigeants indépendantistes comptent à cette occasion réitérer leur refus du plan d’autonomie interne proposé par Mohammed VI et considéré comme une hypothèse de travail sérieuse par le Conseil de sécurité.


Un choix symbolique

Le choix même de Tifariti, à portée de jumelles des lignes de l’armée marocaine, est symbolique de cette position dure à laquelle Rabat a choisi de répondre par la voix d’un ancien ministre des Affaires étrangères de la République arabe sahraouir démocratique (RASD) rallié au royaume il y a quinze ans : Brahim Hakim. Ambassadeur itinérant directement rattaché au Palais, Hakim, qui était de passage à Jeune Afrique le 6 décembre, estime que « le seul sujet qui vaille d’être traité à ce congrès est justement le Plan d’autonomie marocain. La direction du Front doit savoir qu’elle aura un rôle central, et même fondamental, à jouer, en tant que telle, dans toutes les institutions de l’autonomie, pour peu qu’elle l’accepte », poursuit-il, avant de reprendre à son compte une proposition déjà formulée officieusement il y a un an par le patron du Corcas, le Parlement transitoire sahraoui, Khalihenna Ould Errachid : « Mohamed Abdelaziz lui-même pourrait, c’est envisageable, en être le président. L’appel que je leur lance est donc clair : ne laissez pas passer cette chance unique de sortir de l’impasse. »
Opération séduction donc, mais qui, si l’on en croit Hakim, correspondrait à l’état d’esprit des populations des camps. « Le téléphone cellulaire a changé beaucoup de choses : désormais, on est parfaitement informé de ce qui se passe dans la hamada de Tindouf. Les gens jugent la situation intenable. »

Seule l'Afrique du Sud...

Reste que l’on voit très mal le secrétaire général du Polisario et président de la RASD, Mohamed Abdelaziz, au pouvoir depuis plus de trente ans, consentir in extremis à mettre à l’ordre du jour du prochain congrès un plan marocain jugé inacceptable par l’Algérie. En dehors de cette dernière, la RASD, jadis reconnue par plus de soixante-dix États contre une trentaine aujourd’hui, n’est plus soutenue en effet que par un seul pays dont la voix compte vraiment : l’Afrique du Sud. La marge de manœuvre de ses dirigeants est donc des plus réduites.

« Si l’Union africaine procédait aujourd’hui à un nouveau vote, la RASD n’y serait pas admise et le Maroc réintégrerait ipso facto toutes les instances panafricaines », assure Brahim Hakim, en expert : ne fut-il pas, en 1982, l’un des principaux artisans de l’admission de l’entité sahraouie au sein de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) ? Même si la Charte de l’Union africaine (UA) ne prévoit pas de « dé-reconnaissance », l’émissaire du roi reste persuadé que « l’UA ne pourra pas éternellement conserver en son sein un État fiction ».

En attendant, c’est bien à Tifariti, « territoire libéré » selon les indépendantistes, « territoire marocain, donc choix provocateur envers nous et geste de défi à l’égard du Conseil de sécurité de l’ONU », selon Brahim Hakim, que le Front Polisario compte tenir ses assises le week-end prochain. Il ne faut pas être grand marabout pour prévoir qu’il y sera beaucoup question de référendum d’autodétermination. Et que la proposition marocaine d’autonomie y prendra, dans les discours officiels, les allures maléfiques des sirènes de l’Odyssée. Le lieu, il est vrai, ne prête guère au compromis.


JeuneAfrique.com
m
13 décembre 2007 15:02
Bonjour
Il n'existe pas de polisario ( des vrais sahraouis )sur le terrain, mais uniquement des algériens avec des moyens humains et matériel voir même idioligiques qui agissent sous le théme de ce front.
w
13 décembre 2007 19:39
Citation
mostamar a écrit:
Bonjour
Il n'existe pas de polisario ( des vrais sahraouis )sur le terrain, mais uniquement des algériens avec des moyens humains et matériel voir même idioligiques qui agissent sous le théme de ce front.

tout le monde le sait,maiscomme on veut pas de solution à ce problème on laisse faire les autorités algeriennes que je qualifie de lâches se cachant derriere un pseudo polisario.
lâches ,car ils n'ont pas le courage de se dévoiler une fois pour toute.
m
13 décembre 2007 20:24
Le reveil était lourd ..

[www.yabiladi.com]
a
13 décembre 2007 21:53
Autant pour moi mais le titre de ton post est quelque peu trompeur !
S
16 décembre 2007 08:49
je trouverai intolerable que Mohamed Abdelaziz presidât le sahara dans le cadre de l'autonomie. Cet homme a trop de sang sur les mains. S'il avait un peu d'honneur il ne mettrait jamais ses pieds sales au Maroc.
 
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