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Qui a dit que la police ne savait pas s’amuser ?
M
7 octobre 2004 18:39
Dans l’Essonne, les « afters » au commissariat donnent lieu à de grands moments de plaisanterie entre collègues. Depuis mardi soir, six policiers sont en garde à vue dans une enquête sur des « pratiques sexuelles suspectes » et une plainte d’un autre a été déposée.

Le procureur de la République d’Évry a confirmé avoir saisi l’inspection générale de la police nationale au sujet d’une soirée privée entre policiers d’une compagnie d’intervention de Juvisy-sur-Orge qui aurait dégénéré en partouze. Un gardien de la paix pourrait avoir subi des violences à caractère sexuel.

Une sorte de bizutage de mauvais goût où les camarades doivent ouvrir leur braguette et le souffre-douleur se livrer à des actes déshonorants. Les sources proches de l’enquête parlent de fellation et de haschisch.

À force de persécuter les fumeurs de joints et les prostituées, cela donne inévitablement des idées. Les premiers événements remonteraient à septembre 2003, lors de soirées arrosées - « fréquentes », d’après les premiers éléments de l’enquête de la célèbre police des polices - et agrémentées de stupéfiants provenant de saisies. Des orgies qui se seraient déroulées sous les regards complaisants de la hiérarchie.

« Si les faits sont avérés, leurs auteurs n’ont rien à faire dans la police et il faudra les sanctionner », a déclaré Jean-Luc Garnier, secrétaire général d’Alliance, première organisation syndicale de gardiens de la paix. En tout cas, pas à la brigade des moeurs.
 
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