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La police birmane ouvre le feu sur des musulmans
B
8 juin 2012 16:21
Les boudhistes sont pacifiquesptdr

La police birmane a ouvert le feu, vendredi 8 juin, dans une ville de l'ouest du pays peuplée en grande majorité par la minorité musulmane des Rohingya, a indiqué un responsable gouvernemental, alors que les tensions religieuses sont montées d'un cran dans la région cette semaine.

"La police a ouvert le feu à Maungdaw, dans l'Etat Rakhine [anciennement État d'Arakan] (...). Les autorités essaient de contrôler la situation", a déclaré ce responsable, précisant qu'il n'y avait pas de victimes "à ce stade".

MINORITÉ PERSÉCUTÉE

"Les forces de sécurité ont tiré" sur des Rohingya qui marchaient "en groupe" à l'heure de la prière, dans cette ville à la frontière avec le Bangladesh, a affirmé de son côté Abu Tahay, un leader du Parti pour le développement démocratique national, indiquant qu'il pourrait y avoir un ou deux morts. Son parti, sans élu, représente les sept cent cinquante mille Rohingya de Birmanie, des musulmans apatrides confinés dans le nord de l'Etat Rakhine et considérés par l'ONU comme une des minorités les plus persécutées au monde.
Le site Internet du journal Weekly Eleven, qui appartient à un groupe privé, a lui aussi fait état d'incidents graves. "Des milliers de (...) Rohingya ont commencé à mettre le feu aux maisons près de la mairie cet après-midi, et la plupart des résidents s'enfuient", a-t-il écrit, sans évoquer de victimes.

Ces événements se produisent alors que dix musulmans ont été tués dimanche dernier dans le sud de l'Etat Rakhine par des membres de la minorité ethnique rakhine, majoritairement bouddhiste. Les musulmans représentent officiellement 4 % de la population birmane, à 89 % bouddhiste.

Une tension larvée a conduit à des séries d'émeutes antimusulmanes dans le pays ces quinze dernières années, notamment dans l'Etat Rakhine, qui accueille une importante communauté musulmane.
c
8 juin 2012 19:46
ce sont pas des boudhistes mais des flics, qui plus est d'une dictature.
les représentants du boudhisme en birmenie, les fameux moines, ont subi une repression féroce.
tu te rappelles pas? c'etait pourtant il y a peu.
la dictature birmane s'en prend à tout le monde, des chretiens aux boudhistes jusqu' aux karens qui crévent dans la foret.
K
8 juin 2012 20:20
Coldman

Tu dois être courageux pour donner ton avis à autant d'individus insultants.

Es-tu originaire du Maroc ?



Modifié 2 fois. Dernière modification le 09/06/12 17:21 par Ka rim.
c
8 juin 2012 20:45
non, du tout. c'est un ami franco marocain qui m'avait invité sur yabi. et j'y suis resté. sauf qu'à l'époque, on etait quelques uns à prendre plaisir à échanger. pas mal sont partis ou se font rares.
du coup, oui, je suis un peu seul parfois. grinning smiley
K
9 juin 2012 00:32
Bon courage et agréable nuit smiling smiley
X
9 juin 2012 10:42
Oui, très pacifiques...

Citation
a écrit:
En Birmanie bouddhiste, les musulmans victimes du racisme ordinaire

En Birmanie, où il est souvent admis que ne pas être bouddhiste revient à ne pas être birman, les musulmans sont parfois vus comme des "envahisseurs". Une situation explosive, comme en témoignent les violences de dimanche qui ont fait dix morts.

.
Un scénario qui s'est répété dimanche à Taunggote, dans l'Etat Rakhine, frontalier du Bangladesh. Une foule de la minorité ethnique rakhine, essentiellement bouddhiste, s'en est pris à des musulmans accusés d'avoir violé et tué une jeune fille Rakhine. Dix musulmans ont été battus à mort.


Un scénario qui s'est répété dimanche à Taunggote, dans l'Etat Rakhine, frontalier du Bangladesh. Une foule de la minorité ethnique rakhine, essentiellement bouddhiste, s'en est pris à des musulmans accusés d'avoir violé et tué une jeune fille Rakhine. Dix musulmans ont été battus à mort.

Cette islamophobie, rampante ou affichée, repose sur un des fondements de la société birmane.


"Les relations au jour le jour avec les bouddhistes sont bonnes aussi longtemps que vous connaissez votre place et que vous ne dépassez pas cette limite", explique Ko Aung Aung, de l'Association des musulmans de Birmanie (BMA), installé en Europe.

"Pour n'importe qui, un crime est crime, mais si (son auteur) est (...) musulman, ça peut devenir une bonne raison de provoquer des émeutes".

Les tensions latentes entre bouddhistes et musulmans ont conduit à plusieurs séries d'émeutes meurtrières ces quinze dernières années, souvent à la suite de rumeurs accusant un musulman.

Un scénario qui s'est répété dimanche à Taunggote, dans l'Etat Rakhine, frontalier du Bangladesh. Une foule de la minorité ethnique rakhine, essentiellement bouddhiste, s'en est pris à des musulmans accusés d'avoir violé et tué une jeune fille Rakhine. Dix musulmans ont été battus à mort.

"Tués comme des animaux", a dénoncé Abu Tahay, un leader du Parti pour le développement démocratique national. "Si la police n'est pas en mesure de contrôler la situation, cela risque de s'étendre".

Son parti, sans élu, représente les 750.000 Rohingyas, des musulmans apatrides confinés dans le Nord de l'Etat Rakhine et considérés par l'ONU comme une des minorités les plus persécutées au monde.

La communauté musulmane est plus large, originaire du sous-continent indien ou de Chine, et représente officiellement 4% des quelque 60 millions de Birmans. Mais les plus exposés sont les Rohingyas, dont la seule évocation suffit à enflammer les discussions à Sittwe, capitale de l'Etat Rakhine.

Xénophobie

"Ils n'ont pas besoin d'armes. Juste par leur nombre, ils pourraient recouvrir l'Etat", tempête ainsi Khaing Kaung San, directeur de la fondation Wanlark pour l'éducation.

"Ce ne sont que des immigrants illégaux, ils se sont installés sur nos terres", renchérit Shwe Maung, conseiller du Parti pour le développement des nationalités rakhines, première force au parlement régional.

"Un jour, il y aura un problème grave. (Les musulmans) ont posé des problèmes en Thaïlande, en Europe, aux Etats-Unis, ils essaient d'en poser dans l'Etat Rakhine".

Cette islamophobie, rampante ou affichée, repose sur un des fondements de la société birmane.

"Pour la masse des Birmans, un Birman est bouddhiste par définition, le bouddhisme faisant selon eux partie constituante de l'identité", expliquait ainsi à l'AFP, peu avant les violences de dimanche, Jacques Leider, historien à l'Ecole française d'extrême Orient (EFEO).

"La xénophobie est bien un trait des Birmans en général", ajoutait d'ailleurs le Luxembourgeois, notant que le mot "kala", utilisé pour qualifier les musulmans, était employé "de manière souvent péjorative".

"Les rapports sont mauvais et ne vont guère s'améliorer (...). Des frictions aux clashs, il n'y a souvent qu'à mettre le feu aux poudres".

Mardi, quelques dizaines de musulmans ont manifesté à Rangoun pour demander justice. A Sittwe, ceux rencontrés récemment par l'AFP ont dénoncé une stigmatisation constante pesant sur leurs déplacements, l'emploi public, l'éducation, la justice.

"Notre situation est un peu celle des Roms en Europe", souligne Ko Aung Aung, en demandant à dissimuler sa véritable identité après avoir fui son pays en 2004.

Même le contexte international semble desservir la communauté. En 2001, la destruction par les talibans des bouddhas géants de Bamiyan, en Afghanistan, a plus encore crispé la situation.

"Nous devons faire très attention", résume Ko Aung Aung. "Les émeutes sont toujours possibles, n'importe quand et n'importe où".

[www.france24.com]
X
9 juin 2012 10:46
Les nazillons du forum qui justifient les massacres de Musulmans ne savent plus quoi inventer...

La religion des Bouddhistes, quand ils massacrent dix personnes, c'est la religion "policier".
l
9 juin 2012 11:06
Citation
Rastapopûlos II a écrit:
Les nazillons du forum qui justifient les massacres de Musulmans ne savent plus quoi inventer...

La religion des Bouddhistes, quand ils massacrent dix personnes, c'est la religion "policier".



Le bouddhisme est une religion de paix et il suffit d'aller dans les pays bouddhistes pour s'en rendre compte.

En Inde ou il y a plusieurs états avec des religions différentes (Cachemire musulman, Ladakh bouddhiste et d'autres régions à majorité hindouiste) et bien, pour y être allée, c'est dans la partie bouddhiste du pays (Laddakh) ou la spiritualité est la plus forte et la plus reposante. Le régime birman est connu pour être une des pires dictatures du monde mais cela n'a rien à voir avec la population et la religion bouddhiste.
X
9 juin 2012 11:20
Il n'y a pas de religion de paix. Sinon, elle aurait déjà disparue.

Les tibétains ont pris les armes contre la Chine à une époque. Comme les Palestiniens, ils étaient qualifiés de terroristes.
Il y a deux/trois ans, les tibétains brûlaient des chinois Musulmans à Lhassa. Et en ont lynché à mort plusieurs.

Et là l'article de France24 parle clairement du racisme latent dans la société birmane ou si tu n'es pas Bouddhiste, tu n'es pas Birman. Et ce n'est pas la police qui a battu à mort 10 Musulmans mais des individus, Bouddhistes.
On ne parle pas des autorités, on parle du peuple.
l
9 juin 2012 11:40
Citation
Rastapopûlos II a écrit:
Il n'y a pas de religion de paix. Sinon, elle aurait déjà disparue.

Le bouddhisme est une religion de paix parce que le prosélytisme "boudhisme" n'existe pas (contrairement au christianisme et à l'islam), que le dalai lama a préféré la paix à la guerre en s'exilant plutôt qu'en combattant...

Les tibétains ont pris les armes contre la Chine à une époque. Comme les Palestiniens, ils étaient qualifiés de terroristes.
Il y a deux/trois ans, les tibétains brûlaient des chinois Musulmans à Lhassa. Et en ont lynché à mort plusieurs.

Le Dalai Lama a été le premier à déplorer ce comportement agressif qui ne correspond pas à l'état d'esprit des bouddhistes.Mais les bouddhistes ne savent pas comment se protéger face aux chinois qui ont détruit presque tous les lieux de culte boudhiste à Lhassa et qui interdisent la pratique du bouddhisme ....tu accepterais que toutes les mosquées soient un jour détruites au Maroc par les chinois ?

Et là l'article de France24 parle clairement du racisme latent dans la société birmane ou si tu n'es pas Bouddhiste, tu n'es pas Birman. Et ce n'est pas la police qui a battu à mort 10 Musulmans mais des individus, Bouddhistes.
On ne parle pas des autorités, on parle du peuple.

Quand des extrémistes musulmans tuent, il s'agit aussi de cas isolés et les musulmans sont les premiers à dire qu'ils ne faut pas généraliser à l'ensemble d'une communauté et pourtant c'est ce que tu fais avec la société birmane.
c
9 juin 2012 11:41
les nationalistes birmans sont pour certains racistes.
ça n"empéche que le bouddhisme est de trés loin la religion la plus pacifique et la plus tolérante.
racontes tes saladés à qui tu veux rastapopoulos, toi qui justifie les discriminations religieuses dans les pays dits musulmans.
X
9 juin 2012 11:48
Citation
louise a écrit:
Citation
Rastapopûlos II a écrit:
Il n'y a pas de religion de paix. Sinon, elle aurait déjà disparue.

Le bouddhisme est une religion de paix parce que le prosélytisme "boudhisme" n'existe pas (contrairement au christianisme et à l'islam), que le dalai lama a préféré la paix à la guerre en s'exilant plutôt qu'en combattant...

Les tibétains ont pris les armes contre la Chine à une époque. Comme les Palestiniens, ils étaient qualifiés de terroristes.
Il y a deux/trois ans, les tibétains brûlaient des chinois Musulmans à Lhassa. Et en ont lynché à mort plusieurs.

Le Dalai Lama a été le premier à déplorer ce comportement agressif qui ne correspond pas à l'état d'esprit des bouddhistes.Mais les bouddhistes ne savent pas comment se protéger face aux chinois qui ont détruit presque tous les lieux de culte boudhiste à Lhassa et qui interdisent la pratique du bouddhisme ....tu accepterais que toutes les mosquées soient un jour détruites au Maroc par les chinois ?

Et là l'article de France24 parle clairement du racisme latent dans la société birmane ou si tu n'es pas Bouddhiste, tu n'es pas Birman. Et ce n'est pas la police qui a battu à mort 10 Musulmans mais des individus, Bouddhistes.
On ne parle pas des autorités, on parle du peuple.

Quand des extrémistes musulmans tuent, il s'agit aussi de cas isolés et les musulmans sont les premiers à dire qu'ils ne faut pas généraliser à l'ensemble d'une communauté et pourtant c'est ce que tu fais avec la société birmane.

Je te répète que les Bouddhistes ont pris les armes dans les années 60 contre la Chine et ont mené une guérilla ("terrorisme"winking smiley.

Le Dalai Lama ,n'a pas préféré la paix, la Chine aurait pu anéantir le Tibet en 5 heures.

La Chine n'interdit pas la pratique du Bouddhisme. Elle veut la contrôler.

Citation
a écrit:
Quand des extrémistes musulmans tuent, il s'agit aussi de cas isolés et les musulmans sont les premiers à dire qu'ils ne faut pas généraliser à l'ensemble d'une communauté et pourtant c'est ce que tu fais avec la société birmane.

C'est exact. Je n'ai pas dit qu'il fallait incriminer les Bouddhistes (je persiste à croire qu'ils sont pacifiques, à la base). L'article de France 24 parle d'un racisme répandu et latent. D'un racisme de fond. Ce n'est pas moi qui le dit. C'est l'article.
B
9 juin 2012 12:38
Goldman, tu es vraiment pitoyable et surtout tordu.

L'article parle bien de tensions religieuses. Il y a déjà eu 10 morts dans des émeutes avec des boudhistes pacifiquesptdr

Le passage de l'article qui mentionne ce fait:


Ces événements se produisent alors que dix musulmans ont été tués dimanche dernier dans le sud de l'Etat Rakhine par des membres de la minorité ethnique rakhine, majoritairement bouddhiste. Les musulmans représentent officiellement 4 % de la population birmane, à 89 % bouddhiste.

Une tension larvée a conduit à des séries d'émeutes antimusulmanes dans le pays ces quinze dernières années, notamment dans l'Etat Rakhine, qui accueille une importante communauté musulmane.


Quant à l'exemple de l'inde, il est vraiment malvenu.

Un exemple parmi d'autres:


La destruction de la mosquée d'Ayodhya


Le 6 décembre 1992, à Ayodhya, une foule de plusieurs dizaines de milliers de pèlerins hindous, encadrée par des mouvements nationalistes comme le RSS et le VHP, déborde les forces de sécurité et rase la mosquée de Bâbur. Le gouvernement de l'État d'Uttar Pradesh, dirigé par le BJP, soupçonné au mieux d'incompétence et au pire de complicité, est destitué par le gouvernement central. Des troubles intercommunautaires éclatent, d'abord dans cet État, où vit une importante minorité musulmane, mais s'étendent rapidement dans tout le pays. Des couvre-feu sont instaurés pendant plusieurs semaines dans des dizaines de villes. À Bombay, les émeutes entre habitants de quartiers communautaires, orchestrées par les partis nationalistes hindous ou des groupes criminels, sont particulièrement violentes, les tirs sans sommation de la police causent de nombreux décès. En mars 1993, Bombay est secouée par plusieurs attentats terroristes, qui seront plus tard attribués au parrain musulman Dawood Ibrahim. Au total, ces évènements ont coûté la vie à près de 2000 Indiens, majoritairement musulmans.


Ces troubles ont servi de tremplin au parti nationaliste hindou BJP, pour élargir son électorat, jusqu'à gagner les élections générales en 1996, 1998 et 1999. L'affaire d'Ayodhya est toujours une source de tensions, les extrêmistes hindous souhaitent toujours ériger un temple à l'emplacement de la mosquée détruite. Une fois au pouvoir, le BJP a atténué sa rhétorique antimusulmane.
l
9 juin 2012 13:06
J'ai donné l'exemple de l'Inde pour dire que c'est dans la partie bouddhiste que la spiritualité est la plus grande.

Quand à Bombay, ville que je connais aussi, il y a une surveillance importante de la part des militaires indiens, surtout côté mer car c'est par bateau que sont arrivés les terroristes pakistanais qui ont tué les touristes occidentaux à l'hotel Taj Mahal en 2008.

De toute façon en Inde, la surveillance militaire est importante partout mais plus particulièrement dans les villes sensibles comme Bombay et bien sûr au Cachemire ou l'ambiance est particulièrement malsaine.
 
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