" Il tombait quelque chose comme du soufre. Les gens devenaient aveugles. Leur peau se noircissait et ils la perdaient. Le bétail gonflait et, ensuite, mourait. Soudainement, les plantes séchaient. Durant des semaines, on ne pouvait pas boire l’eau des ruisseaux. On me disait que l’eau était empoisonnée ".
Mohammed Faraji, 91 ans, était un adolescent quand, dans les années vingt, l’armée espagnole conquit le Rif, mais il se souvient encore clairement du haraj (poison) que jetaient les avions ennemis sur les villages du nord du Maroc.
" Les bombes tombaient partout ", ajoute Faraji, contrarié d’avoir interrompu sa collecte de haricots verts afin de s’occuper du journaliste qui l’avait localisé dans un potager du village de Tafdna, proche d’Al-Hoceima. " Les gens construisaient des grottes pour se cacher et tenter de protéger le bétail ". " Là-bas, ils se cachaient quand ils entendaient le bruit d’un avion ". " Les attaques n’ont pas duré longtemps ". Hadou El Kayid Omar Massaud, ex-combattant des milices rifaines n’a pas, à l’âge de 102 ans, des souvenirs aussi précis. Chez lui, assis dans le salon de sa maison d’Adjid, il évoque vaguement quelques cas d’asphyxie chez ceux qui suivirent Abdelkrim Khattabi, le chef historique de la résistance contre l’invasion espagnole. Quand, finalement, les militaires espagnols pénétrèrent dans le village, il fut étonné par leur " acharnement à acheter les fragments de bombes ", comme s’ils avaient voulu effacer toute trace.
Bombes X
Le poison mentionné par Mohamed Faraji ou l’asphyxie dont parle El Kayid Omar Massaud étaient appelés dans un premier temps " bombes spéciales " ou " bombes X " dans la correspondance échangée entre le haut commandement espagnol au Maroc et le gouvernement afin d’éviter d’écrire son véritable nom : armes chimiques.
Entre 1921 et 1927, l’armée espagnole utilisa systématiquement dans le Rif du phosgène, du diphosgène, de la chloropicrine et, surtout, de l’ypérite, un produit plus connu sous le nom de gaz moutarde. La première preuve sur les ventes de Berlin au gouvernement espagnol d’armes chimiques et sur l’aide allemande à la construction de l’usine " La Marañosa " (Tolède) fut apportée en 1990 par deux chercheurs allemands, Rudibert Kunz et Rolf-Dieter Müller, dans leur livre Giftgas gegen Abd el Krim. Deutschland, Spanien und der Gaskrieg in Spanisch-Marokko 1922-1927 (Du gaz mortel contre Abdelkrim. Allemagne, Espagne et la guerre chimique au Maroc espagnol).
Il y a eu aussi une demi-douzaine d’historiens, espagnols et étrangers, qui ont traité le sujet superficiellement, mais le Britannique Sebastian Balfour, professeur à la London School of Economics, publiera le mois prochain le premier livre, Abrazo Mortal (Étreinte mortelle, éditions Península), qui retrace l’escalade chimique de la guerre coloniale.
Son œuvre, fruit de quatre années de recherches, apporte plusieurs nouveautés sur ce qui fut la troisième utilisation dans l’histoire – après la Première guerre mondiale en Europe, et par le Royaume Uni, en Irak, en 1919 – d’un armement interdit par les traités internationaux.
" J’ai toujours été réfractaire à l’utilisation de gaz asphyxiants contre les indigènes, mais après ce qu’ils ont fait et par leur conduite traîtresse et fallacieuse (à la bataille d’Anoual), je vais les employer avec une vraie délectation ", écrivait dans un télégramme le général Dámaso Berenguer, haut commissaire espagnol à Tétouan, le 12 août 1921.
Quatre ans après cette défaite fracassante, le roi Alphonse XIII affirmait à l’attaché militaire français à Madrid, qu’il recevait en audience, qu’il fallait laisser de côté les " vaines considérations humanitaires ", parce que " avec l’aide du gaz le plus nuisible ", on sauverait beaucoup de vies espagnoles et françaises. " L’important est d’exterminer, comme on le fait avec les mauvaises bêtes, les Beni Ourriaguel et les tribus plus proches d’Abdelkrim ", conclut le monarque.
Après une minutieuse enquête à l’aide des archives espagnoles, françaises et britanniques, Balfour date la première attaque espagnole au phosgène au mois de novembre 1921, aux alentours de Tanger. Le gaz moutarde fit son apparition lors de la bataille de Tizzi Azza, en juillet de 1923. Il fallut attendre un an de plus pour que, pour la première fois, l’aviation bombarde une tribu, celle de Beni Touzin en utilisant des armes meurtrières.
Les aéroplanes espagnols " ont gravement endommagé les villages rebelles, en utilisant souvent des bombes de gaz lacrymogènes et asphyxiants qui ont fait des ravages parmi la population pacifique ", informa peu après le maréchal Lyautey, l’autorité supérieure du Maroc français. " Grand nombre de femmes et d’enfants se sont rendus à Tanger pour recevoir un traitement médical… ".
H. Pughe Lloyd, un officiel britannique qui parcourut la zone, confirme ceci dans un communiqué destiné à son ministre de la Guerre en janvier 1926 : " Beaucoup de Rifains moururent et un grand nombre d’entre eux se rendirent dans des secteurs moins belliqueux avec l’espoir de recevoir un traitement. Surtout ils étaient à moitié aveugles ou ils avaient les poumons très affectés ".
Balfour assure que de nombreux rapports témoignent que la stratégie militaire espagnole consistait à choisir les zones plus peuplées et les moments de grand rassemblement pour lancer les bombes chimiques, au point que les Rifains ouvrirent les souks commerciaux la nuit, quand l’ennemi n’avait pas la possibilité d’attaquer.
L’historien britannique soutient qu’il y eut aussi " un nombre relativement élevé de victimes parmi les Espagnols par une manipulation négligente des armes chimiques dans les ateliers ou pour conquérir précipitamment des territoires qui venaient d’être bombardés avant que les effets meurtriers du gaz ne se dissipent. "
Un sujet incommode et entouré de silence
La guerre coloniale s’achève en 1927, et avec la reddition des derniers Rifains cette facette inhumaine du conflit tomba dans l’oubli pendant 63 ans. Balfour attribue ceci au fait que dans " les réunions de politiciens et de militaires où l’on traitait du sujet des armes chimiques, soit on ne dressait pas de procès-verbal, soit les procès verbaux étaient détruits ou cachés ". " Tout a été soigneusement dissimulé ".
D’autres facteurs expliquent aussi ce silence. " Les historiens pro-franquistes, dont beaucoup de militaires, ne se dédièrent pas à des affaires délicates ou moralement explosives ", signale Morten Heiberg, professeur agrégé de l’université de Copenhague. " Ils ont laissé le sujet de côté également à cause des difficultés pour accéder, jusqu’au début des années quatre-vingt-dix, aux archives du protectorat espagnol au Maroc ", ajoute Jean-Marc Delaunay, professeur agrégé de l’université de Paris.
Même l’État marocain n’a jamais eu un intérêt spécial à sortir de l’oubli ces épisodes meurtriers. Le soulèvement d’Abdelkrim étant, d’une certaine manière, une guerre pour l’indépendance du nord du Maroc, le sultan collabora avec les puissances coloniales pour écraser les rebelles. Le Rif se souleva à nouveau en 1958 et 1959, et ce fut alors Hassan, encore prince héritier, le responsable de l’étouffement de ce soulèvement.
Le livre des chercheurs allemands et d’autres travaux postérieurs ont rafraîchi la mémoire des Rifains. Quelques notables fondèrent en juillet 1999 l’Association de défense des victimes du gaz toxique dans le Rif. " Nous pensions que les autorités allaient s’y opposer à cause du mot Rif mais le permis fut obtenu sans problème ", signale Aziz Benazouz, vice-président de l’association et secrétaire général de la CDT, le principal syndicat marocain, dans la province d’Al-Hoceima.
Que revendique l’association ? " Nous voulons, en premier lieu, que l’Espagne avoue ses crimes et demande pardon ", répond-il. " Nous voulons aussi qu’elle finance une recherche sur les causes des taux élevés de cancer dans le Rif et, si un rapport avec l’utilisation d’armes chimiques est établi, nous demanderons à l’État espagnol qu’il nous indemnise collectivement en construisant un hôpital spécialisé en oncologie dont la région est dépourvue, et en améliorant les infrastructures. "
Une bonne partie de la famille de Benazouz, comme celle d’Ilias El Omari, président de l’association, et celle de beaucoup d’autres rifains, est morte du cancer, une cause de mortalité plus fréquente dans le Rif que dans le reste du pays. Même le directeur de l’Institut national d’oncologie à Rabat, le professeur B. El Gueddari, l’a reconnu dans une conversation téléphonique avec ce correspondant : " Oui, l’indice est un peu plus élevé dans le nord, mais on ne peut scientifiquement dire quelle en est la raison ".
Revendications
L’association fut autorisée, mais ses tentatives de présenter ses revendications par l’organisation de congrès ont été interdites par le ministère de l’Intérieur marocain sans aucune explication. " Je soupçonne qu’ils le font pour ne pas embrouiller encore plus les relations déjà détériorées avec l’Espagne ", précise Ilias El Omari.
Curieusement, toute la presse marocaine, même celle qui est liée au régime, a protesté avec véhémence contre les restrictions d’information. " Une interdiction inacceptable ", titrait en première page le journal Al Bayane, organe du PPS, un parti qui est intégré dans la coalition gouvernementale. " Les victimes ne réussissent pas à faire entendre leur voix ", se lamente le journal Aujourd’hui le Maroc.
Le refus du ministère de l’Intérieur d’autoriser des congrès paraît plutôt imputable aux connotations nationalistes rifaines de l’association qui partage le siège et les cadres de direction avec d’autres organisations culturelles qui encouragent, par exemple, l’utilisation de l’amazigh, la langue des Berbères ; elles sollicitent aussi la transformation en musée du quartier général d’Abdelkrim ou revendiquent le rapatriement à Ajdir, son lieu de naissance, des restes d’Abdelkrim, enterré au Caire où il est mort.
Ce n’est pas pour rien que le propre fils d’Abdelkrim, Saïd Khattabi, exilé volontairement au Caire, a pris la tête des revendications. " L’Espagne ", écrivit-il dans une lettre ouverte publiée la semaine dernière par les journaux Al Alam et Al Bayan El Yom, " doit maintenant compenser ses fautes et aider sérieusement la région à récupérer le temps perdu durant la colonisation espagnole ".
" Ne nous interprétez pas mal ", intervient Omar Mussa, un autre des responsables de l’association d’Al-Hoceima. " Nous sommes autonomistes, pas séparatistes, parce que nous croyons que la décentralisation est la meilleure manière pour sortir de la marginalisation à laquelle nous avons été soumis pendant des décennies ". " Revendiquer le Rif est faire un apport à la démocratisation en marche au Maroc ", ajoute Aziz Benazouz.
Durant son long règne, Hassan II n’a jamais mis les pieds dans la région qui s’est rebellée contre son père. Son fils, Mohamed VI, a voulu réconcilier la couronne avec le nord, et ce fut là-bas qu’il effectua en 1999 son premier voyage officiel. Ce fut aussi à Tétouan où, pour la première fois, eut lieu en juillet la cérémonie de la beia, le serment annuel de fidélité au monarque. Et l’automne déjà commencé, le souverain annonça que la régionalisation du Maroc commencerait par le Sahara et par le nord. " Mais ici, il s’écoule beaucoup de temps entre les paroles et les faits ", se plaint un habitant d’Al-Hoceima.
zinc negh a écrit: ------------------------------------------------------- > > > aparement ce sujet ne succite que votre > indifference,mais je le remontes quand meme....
LE MAROC BOUGERA-T-IL ENFIN ?LE PASSÉ CHIMIQUE RATTRAPERA-T-IL L'ESPAGNE?
Les témoignages recueillis à Nador et à Rabat sont concordants. Tout indique que le gaz moutarde est l'agent cancérigène responsable de l'enracinement et la propagation du cancer dans le Rif. L'affaire remonte au 20 décembre 1923. Ce jour-là, l'Allemagne d'Adolf Hitler a signé une convention avec l'Espagne au siège de son ambassade à Berlin. Cette convention était classée confidentielle. Car elle portait sur l'approvisionnement des Espagnols en ypérite par les Allemands. Un gaz toxique plus connu sous le nom " gaz moutarde ".
Incroyable et terrible. La révélation vient de Nador où le président de l'Association des droits de l'Homme de la Méditerranée, Abdelmounim Chawki, affirme que huit cas de cancer du larynx sur dix au Maroc se trouvent dans cette province. M. Chawki s'appuie sur un rapport du centre hospitalier universitaire (CHU) de Rabat. Lequel rapport établit une relation de cause à effet entre la propagation de cette maladie mortelle et le gaz moutarde utilisé par les forces coloniales espagnoles pour la répression de la résistance dans le Rif à partir de 1923.
Concordance
"Au lendemain de sa création, l’ association a voulu mettre la lumière sur la maladie du cancer du larynx dont on n'a jamais été capable d'expliquer la prolifération dans cette région du Maroc. Grâce aux recherches sur le terrain effectuées par des experts marocains, espagnols et anglais, il s'est avéré que les armes chimiques utilisées par l'Espagne contre les maquisards marocains pendant la guerre du Rif est la cause de ce mal qui a décimé des milliers de personnes pendant plus de 70 ans", explique M. Chawki. Du côté du CHU de Rabat, le Dr Cherkaoui infirme l'existence de ce rapport. À l'institut national d'Oncologie (INO), le Professeur Gueddari fait de même. Un oncologue qui a choisi de parler sous couvert de l'anonymat, a, lui, confirmé la présence d'un rapport sur le cancer dans la région de Nador, mais sans pour autant donner d'autres précisions. "Je sais que c'est une grosse histoire, mais je n'ai pas envie d'avoir des problèmes", se justifie-t-il. Qui croire? Le rapport en question existe-il ou s'agit-il tout simplement de déductions sans fondement scientifique. Une chose est sûre, il n'y a jamais de fumée sans feu. Mais il serait également hasardeux de tirer des conclusions à la hâte et d'en faire une thèse avérée. Devant ce flou, nous avons choisi de procéder autrement. Najib Ouazzani, un député de la région et traumatologue de profession a répondu: "C'est vrai, le cancer du larynx est très répandu dans la région de Nador. Je pense au cas du village Tiguergourt, dont 90 % des gens décèdent à cause de cette maladie ". Jusqu'à maintenant tout semble conforter la thèse de M. Chawki. Mais pour davantage tirer au clair cette affaire et la situer dans son véritable contexte historique, revenons un peu en arrière. Flash-back. Nous sommes le 20 décembre 1923. Ce jour-là, l'Allemagne d'Adolf Hitler a signé une convention avec l'Espagne au siège de son ambassade à Berlin. Cette convention était classée confidentielle. Car elle portait sur l'approvisionnement des Espagnols en ypérite par les Allemands. Un gaz toxique plus connu sous le nom de "gaz moutarde". Le même gaz avait été utilisé par les Allemands le 22 avril 1915 à Ypres contre la France, lors de la première guerre mondiale, pour la première fois comme gaz de combat. Les dégâts étaient terribles. On a compté 5000 morts et 15 000 blessés. Deux semaines après la signature de la convention de Berlin, un bateau nommé Angel venant de Malaga accoste au port de Melillia. À son bord, il y avait des experts militaires allemands. Angel transportait également des centaines de tonneaux de gaz moutarde. Admirant l'hécatombe allemande, l'Espagne allait se servir elle aussi du gaz moutarde pour des fins militaires. Plus précisément comme arme chimique contre les Moujahidines rifains qui leur ont vaillamment tenu tête pendant plus de six ans. La bataille d'Anoual, en 1921, au cours de laquelle les combattants marocains ont infligé une sévère défaite aux troupes espagnoles reste légendaire. Hécatombe Pour venger le désastre d'Anoual et mater la résistance au Rif, bien orchestrée par Abdelkrim Khattabi, l'armée espagnole, soutenue diplomatiquement et logistiquement par l'Angleterre, a engagé ses meilleures troupes, appuyée par une imposante armada faite de plusieurs escadrilles de l'aviation navale qui bombardait au gaz -l'ypérite- fourni par l'Allemagne. Ce plan de guerre a été l'uvre des généraux Sanjurjo et Gomes Jordana qui recevaient les ordres du commandement suprême des généraux Primo de Rivera et Munoz Grandes. Du coup, et démunis de masques à gaz, les résistants marocains sont pris de quintes de toux, de cloques sous les aisselles et entre les jambes. En trois semaines, on a compté autant de victimes dans les troupes nationalistes que durant l'ensemble des bombardements espagnols de l'année précédente. Les charges toxiques étaient ravageuses. Le massacre fut horrible ! Mais les maures n'ont pas été battus. Victimes En 1998, l'historien espagnol et spécialiste de la région, Mir Berlanga, a été interdit par les autorités de son pays d'évoquer dans l'un de ses écrits l'utilisation de l'arme chimique et de ce terrible gaz pendant la guerre du Rif Mais qu'est-ce que c'est le gaz moutarde ? Surnommé "gaz moutarde" pour son odeur, l'ypérite -ou sulfure d'éthyle- est un vésicant qui n'agit que sur la matière vivante, détruisant la structure cellulaire des tissus. Traversant le cuir, le caoutchouc, il entraîne des lésions cutanées dème-, opacifie la cornée et retarde la cicatrisation deux à trois semaines- ; en cas d'inhalation, les bronches sont obturées. Faute de thérapeutique, seule la confection de vêtements spéciaux protège le corps. Entre les deux guerres mondiales, plusieurs utilisations de gaz de guerre furent évoquées. Le phosgène et le gaz moutarde auraient été utilisés en 1935-36 par les Italiens en Éthiopie. Puis, on soupçonna les Japonais d'utiliser du gaz moutarde, lors de leur invasion de la Chine, en 1938. Plus d'un million de personnes furent exposées aux agents vésicants pendant la première guerre mondiale.
-Devant cette parcelle du passé chimique dont les conséquences interpellent aujourd'hui notre voisin du nord, des questions se posent : Le Maroc est-il en droit d'intenter un procès contre l'Espagne?
-Pourquoi ce silence marocain ? faisait-il parti du jeu ?
-pourquoi les autorités marocaines ont interdit le débat sur ce sujet à alhoceima au moment de la crise de l’ile de persil ou leila ?malgrés que c'etait un sujet de pression sur l'espagne? pourquoi tous ce silence des autorités marocaines qui donnent des impressions effrayeuses.
zinc negh a écrit: ------------------------------------------------------- > > > aparement ce sujet ne succite que votre > indifference,mais je le remontes quand meme....
moi ce qui m'interesse c'est plutot ;le bombardement marocain soutenu par l'aviation française,sur tous les villages rifs qui ont refusé la soumission à un certain m5 ,ou peut être tu n'es pas au courant ???
rifton75 a écrit: ------------------------------------------------------- > lumière sur un sujet tabou : > > LE MAROC BOUGERA-T-IL ENFIN ?LE PASSÉ CHIMIQUE > RATTRAPERA-T-IL L'ESPAGNE? >
ouvre les yeux cousins le maroc s en contrefiche du rif,le sol rifain est atomisé et empoisonné et personne prevoit de le nettoyer d apres des statistiques 97% des personnes atteint du cancer dans le rif est directement dus a ces poisons, c est un genocide dont on a été victime et tous le monde s en balançe,puisque pour eux on est que des rebelles rayé de leurs parcours.... ca prouve bien qu iln y a pas de fraternité...........................
agla a écrit: ------------------------------------------------------- > zinc negh a écrit: > -------------------------------------------------- > ----- > > > > > aparement ce sujet ne succite que votre > > indifference,mais je le remontes quand > meme.... > > > moi ce qui m'interesse c'est plutot ;le > bombardement marocain soutenu par l'aviation > française,sur tous les villages rifs qui ont > refusé la soumission à un certain m5 ,ou peut être > tu n'es pas au courant ??? > > ps : on dit rehaj et non pas haraj .
et la repression du rif en 58, ca aussi c est des milliers de morts.
comme elle a dit une intervenante , son poste etait un peu ironique mais en meme temps il y a de la sagesse dedans
elle a repisté sur le sujet : berbere -arabe
et elle a dit ceci : en ils vont quoi les berebers , pourquoi ils n ont pas encouragés leurs culture et leurs langues....bla bla
Bien sur c est un peu ironique ce qu elle a dit , vu que cette personne ne sait pas ce que les berbers ont pu subir par les forces de colonisation , la marginalisation programée envers la langue et la culture amazighe , la marginalisation des regions amazighophones dont le Rif en particulier , rendre l arabicite et l arabisme comme ue religion , rendre la langue claasique langue oggicielle au maroc dont 1/1000000000 ne la comprenait et ne la comprennent meme pas maintenent et surtout dans le RIF et les regions amazighophones ,.....
Mais en meme temps les paroles cete personne contiennen de la sagesse :
si les Rifs au Bled n ont pas beaucoups les oyens materiels ( argents manque de leiberte d expressions , manque de leiu de reunions, meme si certains Riafaisn á Nador et á la Hoceima font un bon travail )
Mais vous les Rifs d europe : en France , en allemagne , en Belgique ( dont certains belges d origine Rifaine sont des elus locaux et des parlementaires , en espgane et en pays bas ( dont certains Neerlandais d origine rifaine sont des elus et parlementaires..) font quoi ? si vos parents etaient des analphaetes et sont venus pour travailler durs dans les mins et usines et ne savient meme pas s il alleient rester en europe ou ien revenir au Bled
vous , vous leurs enfants vous faites quoi ?
pourquoi vous n orgenasez pas dans des associations et faire une sorte de lobbing sur les politiciens europeens POUR qils ouvrent uen enquette sur l utlisation des gaz chimiques dans le RIF
je crois que ces elus et deputes belges et neerlandais ne font rien car la masse rifaine en europe dorment , elle est droguée par le materialisme quoutidien en europe , par la religion ( pas le vrai Islam ) ,et par les problemes du moyen orient
En faite le regime marocain dont sa religion l arabicté et le Cherifsme avec ses forces auxulliaires les paties politiques marocaines ( presque tous dont la majorite sont des partis arabistes = arabisme c est leur religion ) ont pu arriver á leurs fins :
deporter les rifs hors le maroc et envoyer pour eux des Imams pour leur apprenddre l arabe et á trevers ces iamams qui vont parpager le salafisme-wahabite saoudien . Resulat : dormir les Rifs
RABAT_CYM a écrit: ------------------------------------------------------- > Ben mes Freres Riafins : > > comme elle a dit une intervenante , son poste > etait un peu ironique mais en meme temps il y a > de la sagesse dedans > > > elle a repisté sur le sujet : berbere -arabe > > et elle a dit ceci : > en ils vont quoi les berebers , pourquoi ils n ont > pas encouragés leurs culture et leurs > langues....bla bla > > Bien sur c est un peu ironique ce qu elle a dit , > vu que cette personne ne sait pas ce que les > berbers ont pu subir par les forces de > colonisation , la marginalisation programée envers > la langue et la culture amazighe , la > marginalisation des regions amazighophones dont le > Rif en particulier , rendre l arabicite et l > arabisme comme ue religion , rendre la langue > claasique langue oggicielle au maroc dont > 1/1000000000 ne la comprenait et ne la comprennent > meme pas maintenent et surtout dans le RIF et les > regions amazighophones ,..... > > > > Mais en meme temps les paroles cete personne > contiennen de la sagesse : > > si les Rifs au Bled n ont pas beaucoups les oyens > materiels ( argents manque de leiberte d > expressions , manque de leiu de reunions, meme si > certains Riafaisn á Nador et á la Hoceima font un > bon travail ) > > Mais vous les Rifs d europe : en France , en > allemagne , en Belgique ( dont certains belges d > origine Rifaine sont des elus locaux et des > parlementaires , en espgane et en pays bas ( dont > certains Neerlandais d origine rifaine sont des > elus et parlementaires..) font quoi ? > si vos parents etaient des analphaetes et sont > venus pour travailler durs dans les mins et usines > et ne savient meme pas s il alleient rester en > europe ou ien revenir au Bled > > > vous , vous leurs enfants vous faites quoi ? > > pourquoi vous n orgenasez pas dans des > associations et faire une sorte de lobbing sur les > politiciens europeens POUR qils ouvrent uen > enquette sur l utlisation des gaz chimiques dans > le RIF > > je crois que ces elus et deputes belges et > neerlandais ne font rien car la masse rifaine en > europe dorment , elle est droguée par le > materialisme quoutidien en europe , par la > religion ( pas le vrai Islam ) ,et par les > problemes du moyen orient > > En faite le regime marocain dont sa religion l > arabicté et le Cherifsme avec ses forces > auxulliaires les paties politiques marocaines ( > presque tous dont la majorite sont des partis > arabistes = arabisme c est leur religion ) ont pu > arriver á leurs fins : > > deporter les rifs hors le maroc et envoyer pour > eux des Imams pour leur apprenddre l arabe et á > trevers ces iamams qui vont parpager le > salafisme-wahabite saoudien . Resulat : dormir > les Rifs > > > ben dormez bien > >
RABAT_CYM a écrit: ------------------------------------------------------- > pour toi le denomé : amir > > > Pourquoi tu es venu me traiter de Hmar en PV ? > > > tu sais , je ne joue pas ici > > Je peux te chercher la oú tu es et je reglerai > mes comptes avec toi > > > si ce n est pas la charte du Forum je t aurai > montré ton vrai visage dans ce froum > > >---------------------------------------
s il cherche il va trouver qu il s agit que des berberes
Mais tu sais , il se prend pour un arabe alors il doit faire que la publicité des "arabes" d ailluers c est ce qu ils ont faite les arabistes marocains au debut
ils ont essayé de changer l histoire du Maroc
mais ils ne pouvaient vraiment dire que les "arabes" se sont eux qui ont combattu dans l atlas , dans le RIF..etc mais ils ont inventé une chose bizarre :
ils ont divisé la periode du pretoctorat en 2 :
-resisatance( action ) armée : de 1912 oú les marocains ont combattu les francais avec l arm
- action plitique : oú l action politique menée par les nationalistes marocains dans les villes avec l e role du roi !!!!
En faite c est tout á fait faux , ce n est pas seulement ils ont charié sur la resistance des Berberes Marocains mais ils ont menti
en faite ils devraient dire :
- pacification ( genocide contre les berberesCheluhs ) des berberes : de 1912 ) en faite c est avant un peu ) vers 1935 oú les Chleuhs dans Moyen atlas , SUD-EST , GRAND Atals oreiental et dans le SOUSS combattaient avec acherenement contre l occupation francaise avec le soutien et l alignation des ANDALOU de ville FES , SALé qui soutenaient les actions de l armée francaise contre les berberes Marocains
- periode apres la pacification des tribus berberes oú ces andaloux ( elites de villes de FES , salé..) ont profité de la " sortie" du dahir MAI 1930 ( qu ils l ont appellé par contrainte : dafir "berbere" et ils ont menti sur le peuple Marocain en lui disant que c est Un Dahir qui voulaient sseparer les marocains ( Berberes et "arabes" et que ce Dahir est anti-Islam )
en faite ces traitres Anadaoux n avaient pas d autres choix , les autorites francaises avaient "limogés" ces traitres car elles n avaient plus besoin d eux PUIS que elles ont pu presque fini avec la resisatance des berberes
et ces traitres n ont pu rien trouver POUR attirer l attention du peuple marocain que d inventer cette "supercherie" qu ils ont appellé : dahir berbere en Jouant sur les emotions et sentiment des marocains
la suite : ces traites vont monopoliser la "cie politique au maroc tantot ils cooperent avec l autorite francaise tantot ils jouent le theatre des resisatants et des " naionalistes"
bien sur ces traitres , ils sont allés dans le moyen orient poir chercher l aide et le soutien ( d ailluers ils ont menti sur ces orientaux en leur diant que l autorite francaise voulait detruire l arabicite du maroc , rendre le maroc chretien.... ils ont meme dit que les berberes ne sont pas des vrais musulmans !)
ces traites ont importe ces ideologies racistes et fachistes : arabisme , pana-arabisme , et dielogies religieuses comme salafisme ( ideologies qui font la supermatie de l etre arabe , la culture arabe.... )au Maroc sur une terre qui a connu une multilinguisme et une diversite culturelle et "ethn isque" : berberes ( majorite) , des arabes , des noirs , des Juifs..etc
Bien sur ils avaienr fait ca pas POUR l arabicite , pas pour le bien du Maroc et encore pas pour l islam Mais juste pour leurs interets , POUR avoir une " superiorité" symobolique , materielle ( aide fiancier , aide á travers la presse orientale ).... etc aisin POUR monopoliser le POUVOIR qui mene á la monopolisr la richhesse du Maroc une fois la France quitte le Maroc : ( ces traitres qui n est qu une petite petite minorité avaient tjs ce complexe d inferiorite et de peur devant les berberes et les autres composant du peuple Marocain Car ils ont ete accuillis au maroc juste il y a 3 siecles de leurs depart de l anadalousie
d ailluers c est qu ils ont pu arrivé á leurs BUTS
" Je préfère une vérité nuisible à une erreur utile : la vérité guérit le mal qu'elle a pu causer. "Goethe
et ils ont menti sur le peuple Marocain en lui disant que c est Un Dahir qui voulaient sseparer les marocains ( Berberes et "arabes" et que ce Dahir est anti-Islam ) 
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