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poésie en tout genre
r
4 juillet 2005 10:58
Je sais

Un frisson me traverse,
C’est fou on dirait presque qu’il me blesse,
Il laisse une trace dans mon cœur,
Comme toi autrefois,
Lui donne des accélérations, il bat à cent à l’heure,
Les pensées dans ma tête se bousculent,
Tout se mélange,
Un trouble en moi tu as provoqué,
Peu être une flamme dans mon corps as-tu ranimé,
Une douce chaleur m’envahit,
Je la sent et transis,
Je reconnais Vénus et ses feux redoutables,
Qui en vint me poursuit de tourments inévitables,
Inébranlable je veux rester alors de marbre je t’apparais,
A ce jeu dangereux je ne veux me risquer,
Craignant que trop de me brûler,
Je cherchais dans ses flancs ma raison égarée,
Or d’un incurable amour remèdes impuissant !
Et ces frissons toujours renaissant,
Dans ma poitrine des coups je sens,
Le cœur dans en dedans tout prêt à s’échapper,
Depuis que je t’ai entendu pour la dernière fois,
A présent je sais :
Ce n’est plus une ardeur dans mes veines cachée,
C’est Vénus tout entière à sa proie attachée…

lady
r
4 juillet 2005 10:59
Achevée…


Pareil à des plais,
Les cicatrices laissées par mon passé,
Se rouvrent et se referment,
Sur n présent ne laissant rien de bien avenant,
Primo dans ses sabots en dirait tant quand ses pieds,
A la manière de mes plaies ici citées,
Les siennes se rouvraient lors de chaque pas qu’il effectuait,
Mais en ce qui me concerne,
Les plaies qui se rouvrent et se referment,
Sont celles du cœur,
Et elles à l’intérieur, toujours demeurent, elles jamais ne meurent,
Semblable a une feuille morte achevant sa course,
Se posant sur le sol sans trop de secousses,
L’hiver vient, rien ne la retient,
Mais l’hors de l’été elle reparaît,
De nouveau belle ayant derrière un lointain passé,
Elle préfèrerait l’oublier,
Après l’été il l’a de nouveau rattrapé,
C’est comme un engrenage dans lequel je nage,
J’y patauge, et mis noie, je ne sais plus, qui est quoi…

lady
r
4 juillet 2005 10:59
SENSATIONS

Ces larmes brûlent tel un volcan,
Parcourent mon corps, mes veines, mon sang,
Elles consument mon corps encor et encor,
Mais il est mort,
Mon corps est las, tout doux il dort,
La nuit apparaît sans fin, sans hier, sans lendemains,
Car sans toi il n’y a plus rien,
Sans repère je vogues dans un long corridor,
D’un noir incolore,
J’avance mais suis perdu,
Comme une ombre, un esprit sombre pour qui,
Rien est de blanc ou de gris,
Tout est nuit et infini,
Tout s’enfuie, va dans l’oubli, où hier encor,
Il y eut la vie…
Une flamme m’envahit,
Me ronge sans bruit,
Tout se passe dans ce corps qui se meurt,
Sans courroux sans peur,
Une de tes larmes, un rien, nourrirait se chagrin,
Un frisson me traverse, une tempête, une caresse,
Comme une braise qui n’a de cesse,
Que de raviver les plaies de mon cœur,
Des plaies qui toujours demeurent…

lady
r
4 juillet 2005 10:59
ET APRES…

Chaque jour un peu plus je me meurt,
Je laisse surgir en moi une peur,
Tel un esprit qui m’envahit,
De mon corps je me sens partie,
Il me fuit toujours un peu plus,
Je perd le contrôle,
La mort me frôle,
Je redresse il est trop tard,
Reprenant mon air blafard,
Un trouble dans mon esprit s’élève,
Mais je me relève,
Puis c’est le vide, un oublie,
Je reprend forme en moi,
Le réveille est brutal,
Et ma surprise totale,
Je sens mes os flotter en moi,
Remuent tels des poissons à un hameçon,
Le vide à nouveau, je m’assoupis,
Après tant d’absence arrive l’ennuie,
Enfermé dans un abris,
Pensant à cet oubli,
Pourquoi ? Comment ? A cause de qui ?
Seul coupable je purge ma peine,
Un ressentiment de douleur et de haine,
C’est le calme de nouveau, je subis, ne dis plus mot…

lady
l
4 juillet 2005 11:12
quelle pluie de poèmes ...aussi beaux les uns ke les autres ...chui gâté...tjs bravo ...y a-t-il une correspondance entre toi et les poèmes ke tu choisis rifia ? smiling smiley
"Monde ! Prend garde Monde ! Des océans de larmes se forment! Quand les digues lâcheront Tu seras inondé."Wold Weecha.
r
4 juillet 2005 11:16
je préfère ne rien dévoilé quant à mes choix sur les poèmes winking smiley
r
4 juillet 2005 11:17
LA NUIT

Oh NUIT,
Tu m'enveloppes de ton drap blanc,
Tu m'envoûtes,
Est-ce tes ténèbres ou les anges qui m'attirent ?
NUIT j'attends que tu m'appelles,
Au plus profond de mon sommeil,
Tu me fais parcourir des chemins sans fin,
Je m'envole lourdement,
Mais tu me tétanises,
Je sombre dans un cauchemar qui n'en finit pas.
Je rêve d'aventures, d'amours fantomatiques,
Je m'agite, tu me serres dans tes bras,
Tu me paralyses, mon rêve n'avance pas.
Parfois une voix lactée essaye de me guider,
Tu t'y opposes, tu me veux que pour toi,
Oh NUIT, je me sens un peu mourir,
Mon corps est complètement anéanti,
Le réveil me surprend,
Non, non, NUIT récupère mon doux rêve,
Laisses-moi encore un peu de phantasme,
Repousses , ce vilain présage,
NUIT, serres moi fort,
Fais moi reposer dans des songes enivrants.

sans nom

winking smiley
r
4 juillet 2005 11:19
Notre amitié.

Avec toi,j'ai repris confiance en moi.
Tu as éliminé tous mes soucis,
et éclairé ma triste vie,
malgré certaines disputes,
nous restons liées
par une amitié sacrée.
Et pour que l'on refasse les quatre cents coups,
que l'on gagne partout.
Pour que tous ce moments de notre vie soient immortalisés,
voici le poème que j'ai écrit...
pour que tu te rappelles tout ses moments de joies et de folie.
Nous formons une équipe soudée,
que personne ne peut casser.

sans nom
r
4 juillet 2005 12:00
ma vie sans toi

le jour ou je t'est rencontré tu m'a pris la tête et
la seconde fois qu'on c'est revu tu m'a pris le coeur
mais aujourd'hui je suis seul
car tu as préféré stoppé
notre histoire .
ma vie sans toi ne peux pas durer ,
je suis trop déboussolée ,
ma vie sans toi
n'est rien
c'est comme un pays sans loi,
comme un royaume sans roi ...
je n'est aucun doute
de mes sentiments .
je t'aime très fort mais toi
tu peux pas le voir car tu
est avec quelqu'un
d'autre que moi ...

astrid
r
4 juillet 2005 12:42
Para que túu me oigas
Mis palabras
Se adelgazan a veces
Como las huellas de las gaviotas en las playas.

Collar, cascabel ebrio
Para tus manos suaves como las uvas.

Y las miro lejanas mis palabras.
Mas que mias son tuyas.
Van trapando en mi viejo dolor como las yedras.

Ellas trapan asi por las paredes húumedas.
Eres túu la culpable de este juego sangriento.

Ellas estan huyendo de mi guarida oscura.
Todo lo llenas túu, todo lo llenas.

Antes que túupoblaron la soledad que ocupas,
Y estan acostumbradas mas que túu a mi tristeza.

Ahora quiero que digan lo que quiero decirte
Para que túu me oigas como quiero que me oigas.

El viento de la angustia auún las suele arrastrar.
Huracanes de suenños aún a veces las tumban.

Escuchas otras voces en mi voz dolorida.
Llanto de viejas bocas, sangre de viejas súuplicas.
Amame, compañnera. No me abandones. Sigueme.
Sigueme, companñera, en esa ola de angustia.

Pero se van tiñendo con tu amor mis palabras.
Todo lo ocupas tuú, todo lo ocupas.

Voy haciendo de todas un collar infinito
Para tus blancas manos, suaves como las uvas.


Voilà une traduction :

Pour que tu m'entendes
mes mots
s'amenuisent parfois
comme les empreintes des mouettes sur les plages.

Collier, grelot ivre
Pour tes mains douces comme le raisin.

Et je les regarde lointains mes mots.
Plus que miens ils sont tiens.
Ils vont grimpant sur ma vieille douleur comme le lierre.

Ils grimpent ainsi sur les murs humides.
C'est toi la coupable de ce jeu sanglant.

Ils s'enfuient de mon antre obscur.
C'est toi qui emplis tout, tu emplis tout.

Avant toi ils peuplèrent la solitude que tu occupes,
et ils sont plus habitués que toi à ma tristesse.

Maintenant je veux qu'ils disent ce que je veux te dire
pour que tu les entendes comme je veux que tu m'entendes.

Le vent de l'angoisse encore et toujours les traîne.
Des ouragans de songes encore et parfois les couchent.

Tu écoutes d'autres voix dans ma voix endolorie.
Sanglot d'anciennes bouches, sang d'anciennes suppliques.
Aime-moi, compagne. Ne m'abandonne pas. Suis-moi.
Suis-moi, compagne, sur cette vague de nausée.

Mais peu à peu mes mots se teintent de ton amour.
C'est toi qui occupes tout, tu occupes tout.

Je fais un collier infini
pour tes blanches mains, douces comme le raisin.


Pablo Neruda



Modifié 1 fois. Dernière modification le 04/07/05 12:47 par rifia1.
r
4 juillet 2005 13:07
Ah vastedad de pinos, rumor de olas quebrándose,
lento juego de luces, campana solitaria,
crepúsculo cayendo en tus ojos, muñeca,
caracola terrestre, en ti la tierra canta!

En ti los ríos cantan y mi alma en ellos huye
como tú lo desees y hacia donde tú quieras.
Márcame mi camino en tu arco de esperanza
y soltaré en delirio mi bandada de flechas.

En torno a mí estoy viendo tu cintura de niebla
y tu silencio acosa mis horas perseguidas,
y eres tú co n tus brazos de piedra transparente
donde mis besos anclan y mi húmeda ansia anida.

Ah tu voz misteriosa que el amor tiñe y dobla
en el atardecer resonante y muriendo!
Así en horas profundas sobre los campos he visto
doblarse las espigas en la boca del viento.


Une traduction :

Immensité des pins, rumeur brisée des vagues,
contre le crépuscule et ses vieilles hélices
crépuscule tombant sur tes yeux de poupée,
coquillage terrestre, en toi la terre chante!

En toi chantent les fleuves et sur eux fuit mon âme
comme tu le désires et vers où tu le veux.
Trace-moi le chemin sur ton arc d'espérance
que je lâche en délire une volée de flèches.

Je vois autour de moi ta ceinture de brume,
mes heures poursuivies traquées par ton silence,
c'est en toi, en tes bras de pierre transparente
que mes baisers se sont ancrés, au nid de mon désir humide.

Ah! ta voix de mystère que teinte et plie l'amour
au soir retentissant et qui tombe en mourant!
Ainsi à l'heure sombre ai-je vu dans les champs
se plier les épis sous la bouche du vent.

pablo neruda



Modifié 2 fois. Dernière modification le 04/07/05 13:08 par rifia1.
r
4 juillet 2005 13:08
Aquí te amo.
En los oscuros pinos se desenreda el viento.
Fosforece la luna sobre las aguas errantes.
Andan días iguales persiguiéndose.
Se desciñe la niebla en danzantes figuras.
Una gaviota de plata se descuelga del ocaso.
A veces una vela. Altas, altas estrellas.
O la cruz negra de un barco.
Solo.
A veces amanezco, y hasta mi alma está húmeda.
Suena, resuena el mar lejano.
Este es un puerto.
Aquí te amo.
Aquí te amo y en vano te oculta el horizonte.
Te estoy amando aún entre estas frías cosas.
A veces van mis besos en esos barcos graves,
que corren por el mar hacia donde no llegan.
Ya me veo olvidado como estas viejas anclas.
Son más tristes los muelles cuando atraca la tarde.
Se fatiga mi vida inútilmente hambrienta.
Amo lo que no tengo. Estás tú tan distante.
Mi hastío forcejea con los lentos crepúsculos.
Pero la noche llega y comienza a cantarme.
La luna hace girar su rodaje de sueño.
Me miran con tus ojos las estrellas más grandes.
Y como yo te amo, los pinos en el viento,
quieren cantar tu nombre con sus hojas de alambre.


Et une traduction :

Ici je t'aime.
Dans les pins obscurs le vent se démêle.
La lune resplendit sur les eaux vagabondes.
Des jours égaux marchent et se poursuivent.
Le brouillard en dansant qui dénoue sa ceinture.
Une mouette d'argent du couchant se décroche.
Une voile parfois. Haut, très haut, les étoiles.

Ô la croix noire d'un bateau.
Seul.
Le jour parfois se lève en moi,
et même mon âme est humide.
La mer au loin sonne et résonne.
Voici un port.
Ici je t'aime.

Ici je t'aime. En vain te cache l'horizon.
Tu restes mon amour parmi ces froides choses.
Parfois mes baisers vont sur ces graves bateaux
qui courent sur la mer au but jamais atteint.
Suis-je oublié déjà comme ces vieilles ancres.
Abordé par le soir le quai devient plus triste.

Et ma vie est lassée de sa faim inutile.
J'aime tout ce que je n'ai pas.
Et toi comme tu es loin.

Mon ennui se débat dans les lents crépuscules.
Il vient pourtant la nuit qui chantera pour moi.
La lune fait tourner ses rouages de songe.

Avec tes yeux me voient les étoiles majeures.
Pliés à mon amour, les pins dans le vent veulent
chanter ton nom avec leurs aiguilles de fer.

pablo neruda
r
4 juillet 2005 15:21
Oda a la belle desnuda

Con casto corazón,
c on ojos puros, te celebro, belleza,
reteniendo la sangre
para que surja y siga la línea, tu contorno,
para que te acuestes a mi oda
como en tierra de bosques o de espuma,
en aroma terrestre o en música marina.

Bella desnuda,
igual tus pies arqueados
por un antiguo golpe de viento o del sonido
que tus orejas, caracolas mínimas
del espléndido mar americano.
Iguales son tus pechos de paralela plenitud,
colmados por la luz de la vida.
Iguales son volando tus párpados de trigo
que descubren o cierran
dos países profundos en tus ojos.

La línea que tu espalda ha dividido en pálidas regiones
se pierde y surge en dos tersas mitades de manzana,
y sigue separando tu hermosura en dos columnas
de oro quemado, de alabastro fino,
a perderse en tus pies como en dos uvas,
desde donde otra vez arde y se eleva
el árbol doble de tu simetría,
fuego florido, candelabro abierto,
turgente fruta erguida
sobre el pacto del mar y de la tierra.

Tu cuerpo, en qué materia,
ágata, cuarzo, trigo,
se plasmó, fue subiendo
como el pan se levanta
de la temperatura
y señaló colinas
plateadas,
valles de un solo pétalo, dulzuras
de profundo terciopelo,
hasta quedar cuajada
la fina y firme forma femenina?

No sólo es luz que cae sobre el mundo
lo que alarga en tu cuerpo
su nieve sofocada,
sino que se desprende
de ti la claridad como si fueras
encendida por dentro.

Debajo de tu piel vive la luna.


Et une traduction :

Ode à une Beauté Nue

Avec un coeur chaste
Avec des yeux purs je célèbre ta beauté
Tenant la bride du sang
De sorte qu'il puisse jaillir et tracer ton contour
Où tu es couchée dans mon Ode
Comme dans une terre de forêts ou dans la vague déferlante
Dans le terreau aromatique, ou dans la musique de la mer

Beauté nue
Également beaux tes pieds
Cambrés par le tapement originel du vent ou du son
Tes yeux, légers coquillages
De la splendide mer américaine
Tes seins de plénitude égale
Faite de lumière vivante
Tes paupières de blé qui battent
Qui révèlent ou recèlent
Les deux profonds pays de tes yeux

La ligne que tes épaules ont divisée en pales régions
Se perd et se marie dans les compactes moitiés d'une pomme
Continue pour trancher ta beauté en deux colonnes
D'or brun, de pur albâtre
Pour se perdre en les deux grappes de tes pieds
Où connaît un regain ton arbre double et symétrique,
Et s'élève feu en fleur, lustre ouvert
Un fruit qui se gonfle
Au dessus du pacte de la mer et de la terre

De quelle matière
Agate, quartz, blé,
Ton corps est-il fait?
Enflant comme pain au four
Pour signaler argentées des collines
Le clivage d'un seul pétale
Suaves fruits d'un velours profond
Jusqu'à demeurée seule
Etonnée
La délicate et ferme forme féminine

Ce n'est pas seulement la lumière qui tombe sur le monde
et se répand à l'intérieur de ton corps
Et déjà s'étouffe
Sous tant de clarté
Prenant congé de toi
Comme si tu étais en feu à l'intérieur

La lune vit dans le dessin de ta peau

pablo neruda



Modifié 1 fois. Dernière modification le 04/07/05 15:22 par rifia1.
r
5 juillet 2005 00:24
Le silence


Je sais des silences éloquents
Qui trahissent les pensées voilées,
Délicatesse d'un amour émouvant,
Se dénudant enfin sans oser s'exprimer.

Je sais des silences épuisés
Qui alanguissent les amants oublieux
Du temps, qui s'enfuit énervé,
Accrochant leurs regards soucieux.

Je sais des silences ternes
Qui font mourir d'ennui,
Les pensées se figer et les yeux lanternes,
Paupières évasives se cillant à demi.

Je sais des silences malheureux
Qui taisent leurs angoisses,
Malmenés par la vie, effrayés, honteux
Dans leur bouche amère se meurent des paroles lasses.

Je sais des silences victorieux
Qui affichent, sans pudeur aucune,
Des triomphes faciles, douteux,
Balayés par les vents, emportés par la brume.

sans nom
r
5 juillet 2005 01:11
Je t'offre ma main

Je t’offre ma main pour pas que tu tombes

Appuie-toi sur moi on va traverser

Et toute la pluie qui s’abat en trombe

Seraient-ce mes yeux qui ont trop pleuré

Mais je ne vois plus le bord de la route

J’ai mal de sentir ton regard mouillé



Allez viens chez moi viens sur ma banquise

On fera brûler la glace à nous deux

Et puis si jamais elle était trop prise

On leur fera croire qu’on est heureux



Je ne comprends pas ce que ça leur coûte

De dire combien ils nous ont aimés

L’eau de la rivière emporte l’espoir

Seraient-ce tes yeux qui ont trop pleuré

Mais je n’entends plus ton rire ce soir

J’ai mal de sentir tes lèvres trembler



Allez viens chez moi viens sur ma banquise

On fera brûler la glace à nous deux

Et puis si jamais elle était trop prise

On leur fera croire qu’on est heureux.


sans nom
r
5 juillet 2005 01:27
Te souviens-tu ?

Te souviens-tu ? Tu voulais des poèmes,

Des mots écrits à l’encre du cœur

Pour colorier les peines en bonheur

Où sont-ils dans ces jours de carême ?



Je rêvais d’écrire à ton regard bohème,

Des mots que dictait un bleu douceur

Infiltré tout au creux de mon cœur.

Mais c’est au vent que je les sème !



Te souviens-tu ? Notre premier baiser !

Il s’est posé doucement sur nos lèvres

Et fait monter en nous une tendre fièvre.

Une larme glisse de mes paupières baissées,



Je l’accueille sur mes cils et la laisse aller.

Elle connaît le chemin, elle ira se poser

Sur mes lèvres fermées, là où un jour

Un baiser m’a fait croire à l’amour…


sans nom
r
5 juillet 2005 11:55
j'aimerai que tu sois là
quand je vais mal.
J'aimerai être avec toi quand je suis seule
Assise dans la cour à observer le ciel bleu
ces petites touches de soleil
qui caractérisent les après midi
Elles se déposent sur le mur de la maison
sur l'écorce des arbres, sur le sol, sur ma joue .
J'aimerai sentir tes bras , ta chaleur
Ce sentiment de sécurité qui émane de toi.
J'aimerai entendre ta voix, douce et grave
me murmurer je t'aime et raconter tes penséés.
Les banalités que l'on dit semblent belles
quand elles viennent de toi.
J'aimerais sentir ton visage appuyée contre le mien
Sentir ta peau contre la mienne
sentir ton odeur qui me rend confiante.
J'aimerais que tu sois là
pour toujours ressentir ces choses avec toi
ensemble pour l'éternité.
J'aimerais que tu sois un grand frère
celui que je n'ai jamais eu
a qui l'on peut raconter
celui qui sera me consoler
j'aimerai que tu sois là
quand il m'arrive qqch de bien
car sans toi, je meurs.
il me manque le plus important : TOI
J'aimerai que l'on vive ensemble
nos plus beaux moments
rien n'est plus merveilleux
que quand tu es là.
Ta présence
est la plus belle chose de ma vie.
J'amerai te donner des baisers
et te dire que j'ai envie de te revoir
et que tu me manques.

sans nom
r
5 juillet 2005 21:22
LE MAL DE TOI

Je me suis allongée dans ton souvenir
Comme feuille morte glissant sur l'eau,
Et, femme insensée, tentai de recréer
Moments passagers et brefs espaces
Où nos deux vies aveugles se sont frôlées ...

Je suis semblable à l'oiseau, l'hiver
Qui cherche en vain dans le fruit desséché,
Sur l'arbre,
Un peu du soleil qui, hier encore
L'avait fait mûrir ...

Et je mords, et je grignote
Des parcelles de toi,
Mais toujours tu m'échappes
Et je reste seule avec, dans la bouche,
Un goût amer, un goût d'hiver ...

Je voudrais avoir de toi goût véritable,
Et saveur d'homme
Et mal aux entrailles
Et chair accomplie
Et cri de vie.

Mais toujours je promènerai
Mal de toi
Qui serai fait
De moi sans toi,
De moi avec, ici et là, de brefs moments de toi ...

Louise Gareau-Desbois
5 juillet 2005 22:35
L'INFORTUNE

J'ai amassé une fortune
Et dépensé aucun centime.
La vie a ses ruines :
Tout deviendra dunes.

J'ai vécu prisonnier
De ma propre activité.
J'ai mené des batailles
Sur le front du travail.

J'attendais patiemment
Qu'au son de l'argent
On sonne la retraite
Pour regagner l'attente.

En rentrant, les genoux
Se plièrent comme le dos ;
Mon trésor de guerre
Me portant, lourd, sous terre.

Môh Tsu
25/05/2005

L'agent est un fardeau même si on a l'impression qu'il allège nos vies. Au contraire : "les gens (s'é)croulent sous les crédits et meurent sans avoir profiter de la vraie vie qui n'a nulle besoin d'argent pour être belle. Beaucoup de gens ne le comprennent pas malheureusement. Quand c'est pas l'amour, c'est l'argent qui rend aveugle !

Môh Tsu
r
5 juillet 2005 22:37
Tendresse


L'amour est singulier
Surtout au pluriel
Quelquefois les rosiers
Ont comme un goût de ciel

Le destin invisible
Songe impossible
Silence invincible
Cible inaccessible

Une rose au teint de lait
Une rose au cœur tendre
Est né au mois de mai
Il fallait s'y attendre

Rose de sable
Rose des vents
Rose de table
Rose de sang

Conjuguer au présent
Aujourd'hui comme hier
Oublier les absents
Etre seule sur la terre

La vie est une aquarelle
A chaque coup de pinceau
La rose devient plus belle
Le bouton sera plus beau

J'arracherai les caresses
Au vent frileux du matin
Je dénouerai mes tresses
Pour y lover mes mains

Cultiver le jardin des émotions
Pour réchauffer les mortes saisons
Dans les fleurs et sur nos âmes
Plane toujours du vague à l'âme
Pour que nos lendemains
S'appellent enfin toujours
Et que sur nos chemins
Fleurissent un peu d'amour.

sans nom
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