merci almotanabi pour l'info et pour le poème, si tu peux me filer l'adresse internet ou t'as vu l'info ou les poèmes de ce fabuleux poètes, ça serait sympa.
Je ne te demande pas qu'elle est ta nation, ta religion et ta culture, mais qu'elle est ta souffrance. PASTEUR.Si quelqu'un vous dit je ne sait pas, dites lui apprend, et si il vous dit je ne peux pas dites lui essaye.
siryne a écrit: ------------------------------------------------------- > Kitkita , > > Alors , on veut me virer toujour ? > > Bon c'est moi qui m'en vais la tete haut , et toc > pour vous ,la berthe et toi ! > > siryne
apres l'étude de ton dossier par le jury de l'enchere, ils ont décidé de te donner une autre chance...
Désolé pour cette réponse tardive mais tu sais.. les membres du jury sont tous des fonctionnaires !!... donc......
Votre silence s'impose et affaiblit mon âme De mon regard d'enfant ne jaillissent plus de flammes C'est le fracas des vagues qui me parle le plus Que ce bout de falaise, il ne me reste plus. Malgré moi je vous aime, et vous admire tant D'une preuve d'amour, vous en coûte-t'il tant ? Et je parle en silence, me surprends à chanter Fais vibrer de mes larmes ces mots inespérés L'horizon est lointain, ma vie entre vos mains Et de vous supplier, je clame mon chagrin. Mes dessins s'assombrissent mais ne vous parlent pas Mes poèmes sont tristes, ils sont tout comme moi L'ivresse des nuages est ma seule gaieté Elle fige mon sourire quand je suis allongé En haut de la falaise, et les bras repliés Telle une mise en terre, sans caveau ni curé. Qu'ai-je donc à souffrir, je ne manque de rien De l'amour qu'on me donne, on me le donne en biens Une simple caresse, deux mots dit de tout près M'aideraient tout de même à me sentir aimé. Mais le mensonge est là, il crucifie mon être Telle une religion qui m'oblige à paraître Et qui sournoisement se déguise en comptine Mais qui embrase en moi ces souffrances enfantines. Alors, plutôt que de céder à l'attrait de la mort Je me tais à jamais et ne mens plus à tort Je vous laisse corrompre la joie et l'innocence Je me terre à regret au fond de mon silence.
Je ne te demande pas qu'elle est ta nation, ta religion et ta culture, mais qu'elle est ta souffrance. PASTEUR.Si quelqu'un vous dit je ne sait pas, dites lui apprend, et si il vous dit je ne peux pas dites lui essaye.
Nous allons ! Par la douleur et les pleurs, par cette bouffée d'air On nous pousse à la vie sans commune manière De la chaleur d'un sein à ces bras qui nous portent On reçoit l'affection, mais notre tête est morte.
Nous saignons ! L'adulte se suspend à ses rêves d'enfant L'enfant qui d'un ballon les vivait pleinement On souffre malgré soi mais on entend le Monde ; L'existence et la mort à jamais se confondent.
Nous raillons ! C'est la seule lueur, qui pourtant anodine Nous ramène à la vie, aux bouchées d'amandine Dans ce passé défunt qui amorça nos liens Que plus rien ne rappelle, si ce n'est le chagrin.
Nous bravons ! Plutôt que, d'une main apposer la tendresse D'une larme partager l'oppressante tristesse De réveiller son coeur pour héberger sans gloire Celui qui sans compter, bat, esseulé dans le noir.
Nous trahissons ! Nos amitiés et nos amours, de ne savoir les reconnaître L'éternité, par notre envie de disparaître Notre bonheur, de ne pouvoir le partager Notre mémoire, qui n'a de cesse d'oublier.
Nous finissons ! Comme nos larmes que l'on pousse à l'exil Seul et tremblant, dans nos pensées dociles Nos âmes chères sont parties en aimant Il n'est pas triste de mourir à présent.
Salam, voici une contribution de mon âme soeur... Nous avons été révoltés par un fameux rapport (le rapport Benesti) fait par des parlementaires sur "la prévention de la délinquance".
C’est un rapport démocratique de ces élus despotiques C’est un rapport préliminaire, De ces odieux parlementaires, Prémisses de guerre
Enfant lève toi ! Réveille toi ! Ta liberté est menacée, L’égalité est muselée.
Quand les lumières sont oubliées Le spectre noir de telles idées Sales et abjectes déjà te guette
Enfants d’ici Tu es leur proie réveille toi !
C’est un rapport démocratique de ces élus despotiques C’est un rapport préliminaire, De ces odieux parlementaires, Prémisses de guerre
Ma peau s'hérisse, j'en tremble encore Mes yeux meurtris en souffrent, Ai-je tort?
Seul ton devoir est réclamé Ta langue tu dois abandonner Toi l'enfant toi le bébé En délinquant tu es montré Au diable les lumières: Le français n'est pas langue première Ni langue unique est-ce dramatique ??
Idées communes idées fascistes Qui chassent le vent de liberté dont je rêvais
Quelle illusion !! Démocratie venge ton nom
Mais dans l'ombre les décideurs Montrent déjà d’un doigt rageur Une langue ça Non un patois !!!!
Mère berbère, mère bretonne Parle français je te l'ordonne Ton enfant est a peine né , horreur ultime Chass’ de sa bouche encore perlée TES sons voyous Illégitimes
C’est un rapport démocratique de ces élus despotiques C’est un rapport préliminaire, De ces odieux parlementaires, Prémisses de guerre
Fière patrie t’ai-je réveillée? Mes pensées vibrent Mon cœur résonne, et j’en frissonne Reste l'espoir de voir renaître la liberté
Madame Yassy37
PS : Pour ceux qui sont curieux voici le lien pour lire ce rapport (bourré de fautes d'orthographe !!) [cirdel.lyon.free.fr]
Modifié 2 fois. Dernière modification le 26/02/05 21:22 par yassy37.
Rien n'est jamais acquis à l'homme Ni sa force Ni sa faiblesse ni son coeur Et quand il croit Ouvrir ses bras son ombre est celle d'une croix Et quand il croit serrer son bonheur il le broie Sa vie est un étrange et douloureux divorce
Il n'y a pas d'amour heureux
Sa vie Elle ressemble à ces soldats sans armes Qu'on avait habillés pour un autre destin A quoi peut leur servir de se lever matin Eux qu'on retrouve au soir désoeuvrés incertains Dites ces mots Ma vie Et retenez vos larmes
Il n'y a pas d'amour heureux
Mon bel amour mon cher amour ma déchirure Je te porte dans moi comme un oiseau blessé Et ceux-là sans savoir nous regardent passer Répétant après moi les mots que j'ai tressés Et qui pour tes grands yeux tout aussitôt moururent
Il n'y a pas d'amour heureux
Le temps d'apprendre à vivre il est déjà trop tard Que pleurent dans la nuit nos coeurs à l'unisson Ce qu'il faut de malheur pour la moindre chanson Ce qu'il faut de regrets pour payer un frisson Ce qu'il faut de sanglots pour un air de guitare
Il n'y a pas d'amour heureux
Il n'y a pas d'amour qui ne soit à douleur Il n'y a pas d'amour dont on ne soit meurtri Il n'y a pas d'amour dont on ne soit flétri Et pas plus que de toi l'amour de la patrie Il n'y a pas d'amour qui ne vive de pleurs
Il n'y a pas d'amour heureux Mais c'est notre amour à tous les deux
J'arrive où je suis étranger ---------------------------
Rien n'est précaire comme vivre Rien comme être n'est passager C'est un peu fondre comme le givre Et pour le vent être léger J'arrive où je suis étranger
Un jour tu passes la frontière D'où viens-tu mais où vas-tu donc Demain qu'importe et qu'importe hier Le coeur change avec le chardon Tout est sans rime ni pardon
Passe ton doigt là sur ta tempe Touche l'enfance de tes yeux Mieux vaut laisser basses les lampes La nuit plus longtemps nous va mieux C'est le grand jour qui se fait vieux
Les arbres sont beaux en automne Mais l'enfant qu'est-il devenu Je me regarde et je m'étonne De ce voyageur inconnu De son visage et ses pieds nus
Peu a peu tu te fais silence Mais pas assez vite pourtant Pour ne sentir ta dissemblance Et sur le toi-même d'antan Tomber la poussière du temps
C'est long vieillir au bout du compte Le sable en fuit entre nos doigts C'est comme une eau froide qui monte C'est comme une honte qui croît Un cuir à crier qu'on corroie
C'est long d'être un homme une chose C'est long de renoncer à tout Et sens-tu les métamorphoses Qui se font au-dedans de nous Lentement plier nos genoux
O mer amère ô mer profonde Quelle est l'heure de tes marées Combien faut-il d'années-secondes A l'homme pour l'homme abjurer Pourquoi pourquoi ces simagrées
Rien n'est précaire comme vivre Rien comme être n'est passager C'est un peu fondre comme le givre Et pour le vent être léger J'arrive où je suis étranger
Est-ce ainsi que les hommes vivent (adaptation de Léo Ferré) ------------------------------------------------
Tout est affaire de décor Changer de lit changer de corps À quoi bon puisque c'est encore Moi qui moi-même me trahis Moi qui me traîne et m'éparpille Et mon ombre se déshabille Dans les bras semblables des filles Où j'ai cru trouver un pays.
Coeur léger coeur changeant coeur lourd Le temps de rêver est bien court Que faut-il faire de mes jours Que faut-il faire de mes nuits Je n'avais amour ni demeure Nulle part où je vive ou meure Je passais comme la rumeur Je m'endormais comme le bruit.
C'était un temps déraisonnable On avait mis les morts à table On faisait des châteaux de sable On prenait les loups pour des chiens Tout changeait de pôle et d'épaule La pièce était-elle ou non drôle Moi si j'y tenais mal mon rôle C'était de n'y comprendre rien
Est-ce ainsi que les hommes vivent Et leurs baisers au loin les suivent
Dans le quartier Hohenzollern Entre La Sarre et les casernes Comme les fleurs de la luzerne Fleurissaient les seins de Lola Elle avait un coeur d'hirondelle Sur le canapé du bordel Je venais m'allonger près d'elle Dans les hoquets du pianola.
Le ciel était gris de nuages Il y volait des oies sauvages Qui criaient la mort au passage Au-dessus des maisons des quais Je les voyais par la fenêtre Leur chant triste entrait dans mon être Et je croyais y reconnaître Du Rainer Maria Rilke.
Est-ce ainsi que les hommes vivent Et leurs baisers au loin les suivent.
Elle était brune elle était blanche Ses cheveux tombaient sur ses hanches Et la semaine et le dimanche Elle ouvrait à tous ses bras nus Elle avait des yeux de faïence Elle travaillait avec vaillance Pour un artilleur de Mayence Qui n'en est jamais revenu.
Il est d'autres soldats en ville Et la nuit montent les civils Remets du rimmel à tes cils Lola qui t'en iras bientôt Encore un verre de liqueur Ce fut en avril à cinq heures Au petit jour que dans ton coeur Un dragon plongea son couteau
Est-ce ainsi que les hommes vivent Et leurs baisers au loin les suivent.
Par ce temps cher mon corps est consumé, J'ai peu mangé, encore moins humé ; Et si je suis d'être en ce monde las La cause y est ; faim me tient en ses lacs ; Souvent à Dieu l'ai dit et résumé.
Que l'on ait vu mon foyer enfumé De gros tisons, serait mal présumé, Je ne fais feu que de vieils échalas Par ce temps cher.
Quand dîner veux, mon pot n'est écumé, Mauprest* me sert, qui n'a accoutumé De souhaiter le relief des prélats. Faute d'argent me fait crier, : " Hélas ! " Piteusement d'estomac enrhumé, Par ce temps cher.
Pleurant amèrement mon douloureux servage Qui tient mon corps mal sain, mon esprit en souci, Le coeur comblé d'amer, le visage transi, Cachant l'ombre de vie en une morte image,
Je cherche vainement qui l'esprit me soulage ; Le médecin du corps, j'éprouve vain aussi, D'un front saturnien, d'un renfrogné sourcil, Je trouve tout ami en amitié volage.
Voyant donc mes malheurs croître en infinité, N'éprouvant rien qu'ennui, peine et adversité, Un céleste désir élève ma pensée,
Disant, il ne faut plus en la poudre gésir, Il faut chercher au ciel le bienheureux plaisir. « N'espère pas salut en une nef cassée. »