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Un poème, un pseudo.
W
13 juillet 2016 21:39
Alayk salem

Ca va hamdoullah et toi?

Merciconfused smiley

J'en ai fait une chanson que je chante accompagnée d'une guitar et une barbe.
Citation
Yabiwoman a écrit:
Salam aaleykoum ma belle,

Ça va ?

Merci pour ces magnifiques poèmes inventés spécialement pour nous ptdr
Y
13 juillet 2016 22:10
Ça va elhamdoulileh .

ptdr

Tu es en pleine forme. Ça fi plizir !
Citation
Hawaï tropical a écrit:
Alayk salem

Ca va hamdoullah et toi?

Merciconfused smiley

J'en ai fait une chanson que je chante accompagnée d'une guitar et une barbe.
s
13 juillet 2016 23:29
Merci ma belle yawning smiley
Citation
Staline_Girl a écrit:
Pour Salima 84, un poème de la même auteure, Maya ANGELOU intitulé Femme Phénoménale

Les jolies femmes se demandent où réside mon secret
J’suis loin d’être mignonne, ou de taille mannequin
Mais quand je le leur révèle
Elles pensent que je mens.

Je dis mon secret réside dans la portée de mes bras
La foulée de mes pas
L’ourlure de mes lèvres.

Je suis une femme
In-cro-ya-blement .
La femme phénoménale
C'est moi.

Je marche dans une chambre
Fraîche à souhait
Et pour un homme
Les consœurs se lèvent ou
Tombent à genoux
Mais eux, bourdonnent autour de moi
Une vraie ruche d'abeilles.

Je dis
C'est dans le feu de mon regard
Et l’éclat de mes dents
Le balancement de ma taille
Et la joie de mes pieds.

Je suis une femme
In-cro-ya-blement.
La femme phénoménale
C'est moi.

Mêmes les hommes se demandent
Ce qu'ils voient en moi
Ils essaient tant
Mais n'arrivent pas à palper
Mon mystère intérieur.

Quand je tente de l’éclaircir
Ils disent ne toujours pas voir

Je dis
C'est dans la cambrure de mon dos
Le soleil de mon sourire
Le tracée de mes seins
La grâce de mon style.

Je suis une femme
In-cro-ya-blement.
La femme phénoménale
C'est moi.

Vous comprenez à présent
Pourquoi ma tête ne s’abaisse pas
Je n’ai pas à crier ou à sauter
Ou à parler trop fort
Quand vous me voyez passer
C’est à vous remplir de fierté.

Je dis C'est dans mes claquements de talons
L’ondulation de mes cheveux
La paume de ma main
La nécessité pour mes soins.

C’est que je suis une femme
In-cro-ya-blement.
La femme phénoménale
C'est moi.
B
14 juillet 2016 00:50
Franchement moi et A.C.C.B Tu nous a pas respecté Mdrrr "Oyé yé yé
Oho oho
Oyé ýé yé
Ohoh oho" je le fais avec quel accent? Malien, chinois, russe??
Citation
Hawaï tropical a écrit:
J'ai plusieurs poèmes pour plusieurs personnes.

A maya:

Toi,toi
Ma belle andalouse
Aussi belle que jalouse
Quand tu danses le temps s'arrête
Je perds le Nord, Je perds la tête...

A yabiwoman:

Toi, toi
Ma belle espagnole
Quand tu bouge tes épaules ( sur de la reggada)
Je ne vois plus le monde autour
C'est peut être ca l'amour

A bmaghrebia:

Oyé yé yé
Oho oho
Oyé ýé yé
Ohoh oho

A C.C.B:

Je connais pas le suite désolée
Mais je t'aime beaucoup

Au bleu

Gitanoooooooo

Voilà voilà!
J
14 juillet 2016 01:35
ptdrptdrptdr
Citation
Bmaghrebiia a écrit:
Franchement moi et A.C.C.B Tu nous a pas respecté Mdrrr "Oyé yé yé
Oho oho
Oyé ýé yé
Ohoh oho" je le fais avec quel accent? Malien, chinois, russe??
W
14 juillet 2016 12:06
Chinois winking smiley

C'est celui que tu maîtrises le mieux!!
Citation
Bmaghrebiia a écrit:
Franchement moi et A.C.C.B Tu nous a pas respecté Mdrrr "Oyé yé yé
Oho oho
Oyé ýé yé
Ohoh oho" je le fais avec quel accent? Malien, chinois, russe??
s
19 juillet 2016 01:39
Pour toi...


Éclaircie


Quand on est sous l’enchantement
D’une faveur d’amour nouvelle,
On s’en défendrait vainement,
Tout le révèle :

Comme fuit l’or entre les doigts,
Le trop-plein de bonheur qu’on sème,
Par le regard, le pas, la voix,
Crie : il m’aime !

Quelque chose d’aérien
Allège et soulève la vie,
Plus rien ne fait peine, et plus rien
Ne fait envie :

Les choses ont des airs contents,
On marche au hasard, l’âme en joie,
Et le visage en même temps
Rit et larmoie ;

On s’oublie, aux yeux étonnés
Des enfants et des philosophes,
En grands gestes désordonnés,
En apostrophes !

La vie est bonne, on la bénit,
On rend justice à la nature !
Jusqu’au rêve de faire un nid
L’on s’aventure ...


Sully Prudhomme



Modifié 2 fois. Dernière modification le 20/07/16 01:06 par salima 84.
F
19 juillet 2016 01:55
Ohhhh merci confused smiley
Citation
salima 84 a écrit:
Pour toi confused smiley


Éclaircie


Quand on est sous l’enchantement
D’une faveur d’amour nouvelle,
On s’en défendrait vainement,
Tout le révèle :

Comme fuit l’or entre les doigts,
Le trop-plein de bonheur qu’on sème,
Par le regard, le pas, la voix,
Crie : il m’aime !

Quelque chose d’aérien
Allège et soulève la vie,
Plus rien ne fait peine, et plus rien
Ne fait envie :

Les choses ont des airs contents,
On marche au hasard, l’âme en joie,
Et le visage en même temps
Rit et larmoie ;

On s’oublie, aux yeux étonnés
Des enfants et des philosophes,
En grands gestes désordonnés,
En apostrophes !

La vie est bonne, on la bénit,
On rend justice à la nature !
Jusqu’au rêve de faire un nid
L’on s’aventure ...


Sully Prudhomme
[color=#FF0000][center][b]Viva la revolución !Pouvoir au peuple ![/b][/center][/color]
s
19 juillet 2016 02:00
ptdr t'es forte


grinning smiley
Citation
Staline_Girl a écrit:
Ohhhh merci confused smiley
L
23 juillet 2016 12:51
Je l'avais écrit il y a quelques semaines, il prenait la poussière...

Je ne sais pas trop à qui le dédicacer, on va dire qu'il est dédié à qui le voudra bien. grinning smiley

Cette nuit, j'ai fait un rêve
La déprime faisait une grève
Fini la tristesse et son asservissement
Assez de bassesse dans cet apitoiement

D'ordinaire si amer et ombrageux
Mes pensées s'agitent tels des nuages orageux
Au fond, ce sursaut est évanescent
Je n'apprécie guère la situation

Il manquait à mon cœur la délicatesse
D'avouer ses fautes, ses tords et faiblesses
J'ai rencontré sur ma route des passants
Qui me disaient que j'avais l'air menaçant

Suis-je donc un si mauvais garçon ?
J'aimerai donner une meilleure impression
Et ce soir, je songe à toutes ces princesses
Seules dans leur lit, c'est bien là où le bât blesse

Que ce monde malade soit à jamais exorcisé
Que toutes ces âmes de leur fardeau soient libérées
Troquer la médiocrité pour la béatitude
Contemple les bienheureux et nos inaptitudes
S
24 juillet 2016 13:29
C'est juste magnifique.

Surtout la fin.

sad smiley



Citation
Le Feu Follet a écrit:
Je l'avais écrit il y a quelques semaines, il prenait la poussière...

Je ne sais pas trop à qui le dédicacer, on va dire qu'il est dédié à qui le voudra bien. grinning smiley

Cette nuit, j'ai fait un rêve
La déprime faisait une grève
Fini la tristesse et son asservissement
Assez de bassesse dans cet apitoiement

D'ordinaire si amer et ombrageux
Mes pensées s'agitent tels des nuages orageux
Au fond, ce sursaut est évanescent
Je n'apprécie guère la situation

Il manquait à mon cœur la délicatesse
D'avouer ses fautes, ses tords et faiblesses
J'ai rencontré sur ma route des passants
Qui me disaient que j'avais l'air menaçant

Suis-je donc un si mauvais garçon ?
J'aimerai donner une meilleure impression
Et ce soir, je songe à toutes ces princesses
Seules dans leur lit, c'est bien là où le bât blesse

Que ce monde malade soit à jamais exorcisé
Que toutes ces âmes de leur fardeau soient libérées
Troquer la médiocrité pour la béatitude
Contemple les bienheureux et nos inaptitudes
[b][center][color=#006666]Winter is coming...[/color][/center][/b]
F
24 septembre 2016 00:44
De Tolson

I
Allegro Moderato



Black Crispus Attucks taught
Us how to die
Before white Patrick Henry’s bugle breath
Uttered the Vertical
Transmitting cry:
“Yea, give me liberty or give me death.”

Waifs of the auctions block,
Men black and strong
the juggernauts of despotism withstood,
Loin-girt with faith that worms
Equate the wrong
And dust is purged to create brotherhood.

No Banquo’s ghost can rise
Against us now,
Aver we hobnailed Man beneath the brute,
Squeezed down the thorns of greed
On Labor’s brow,
Garroted lands and carted off the loot.


II
Lento Grave



The centuries-old pathos in our voices
Saddens the great white world,
And the wizardry of our dusky rhythms
Conjures up shadow-shapes of ante-bellum years:

Black slaves singing One More River to Cross
In the torture tombs of slave-ships,
Black slaves singing Steal Away to Jesus
In jungle swamps,
Black slaves singing The Crucifixion
In slave-pens at midnight,
Black slaves singing Swing Low, Sweet Chariot
In cabins of death,
Black slaves singing Go Down, Moses
In the canebrakes of the Southern Pharaohs.


III
Ante Sostenuto



They tell us to forget
The Golgotha we tread…
We who are scourged with hate,
A price upon our head.
They who have shackled us
require of us a song,
They who have wasted us
Bid us condone the wrong.


They tell us to forget
Democracy is spurned.
They tell us to forget
The Bill of Rights is burned.
Three hundred years we slaved,
We slave and suffer yet:
Thought flesh and bone rebel,
They tell us to forget!

Oh, how can we forget
Our human rights denied?
Oh, how can we forget
Our manhood crucified?
When Justice is profaned
And plea with curse is met,
When Freedom’s gates are barred,
Oh, how can we forget?


IV
Tempo Primo



The New Negro strides upon the continent
In seven-league boots…
The New Negro
Who sprang from the vigor-stout loins
Of Nat Turner, gallows-martyr for Freedom,
Of Joseph Cinquez, Black Moses of the Amistad Mutiny,
Of Frederick Douglass, Oracle of the Catholic Man,
Of Sojourner Truth, eye and ear of Lincoln’s legions,
Of Harriet Tubman, Saint Bernard of the Underground Railroad.

The New Negro
Breaks the icons of his detractors,
Wipes out the conspiracy of silence,
Speaks to his America:
“My history-moulding ancestors
Planted the first crops of wheat on these shores,
Built ships to conquer the seven seas,
Erected the Cotton Empire,
Flung railroads across a hemisphere,
Disemboweled the earth’s iron and coal,
Tunneled the mountains and bridged rivers,
Harvested the grain and hewed forests,
Sentineled the Thirteen Colonies,
Unfurled Old Glory at the North Pole,
Fought a hundred battles for the republic.”

The New Negro:
His giant hands fling murals upon high chambers,
His drama teaches a world to laugh and weep,
His music leads continents captive,
His voice thunders the Brotherhood of Labor,
His science creates seven wonders,
His Republic of Letters challenges the Negro-baiters.

The New Negro,
Hard-muscled, Fascist-hating, Democracy-ensouled,
Strides in seven-league boots
Along the Highway of Today
Toward the Promised Land of Tomorrow!


V
Larghetto



None in the land can say
To us black men Today:
You send the tractors on their bloody path
And create Okies for The Grapes of Wrath.
You breed the slum that breeds a Native Son
To damn the good earth Pilgrim Fathers won.

None in the land can say
To us black men Today:
You dupe the poor with rags-to-riches tales,
And leave the workers empty diner pails.
You stuff the ballot box, and honest men
Are muzzled by your demagogic din.

None in the land can say
To us black men Today:
You prowl when citizens are fast asleep,
And hatch Fifth Column plots to blast the deep
Foundations of the State and leave the Land
A vast Sahara with a Fascist brand.


VI
Tempo di Marcia



Out of abysses of Illiteracy,
Through labyrinths of Lies,
Across waste lands of Disease…
We advance!

Out of dead-ends of poverty,
Through wildernesses of Superstition,
Across barricades of Jim Crowism…
We advance!

With the Peoples of the World…
We advance!
[color=#FF0000][center][b]Viva la revolución !Pouvoir au peuple ![/b][/center][/color]
A
24 septembre 2016 22:40
Aux amoureux

Et la mer et l'amour ont l'amer pour partage

Et la mer et l'amour ont l'amer pour partage,
Et la mer est amère, et l'amour est amer,
L'on s'abîme en l'amour aussi bien qu'en la mer,
Car la mer et l'amour ne sont point sans orage.

Celui qui craint les eaux qu'il demeure au rivage,
Celui qui craint les maux qu'on souffre pour aimer,
Qu'il ne se laisse pas à l'amour enflammer,
Et tous deux ils seront sans hasard de naufrage.

La mère de l'amour eut la mer pour berceau,
Le feu sort de l'amour, sa mère sort de l'eau,
Mais l'eau contre ce feu ne peut fournir des armes.

Si l'eau pouvait éteindre un brasier amoureux,
Ton amour qui me brûle est si fort douloureux,
Que j'eusse éteint son feu de la mer de mes larmes.


Pierre de Marbeuf



Modifié 1 fois. Dernière modification le 24/09/16 22:54 par Ainoseden.
Seul Allah connait le contenu des cœurs, quel intérêt y a-t-il à conjecturer sur l'autre? Al hamdulillah'ala kulli hal
25 septembre 2016 01:25
Le tableau noir

Ah, je voudrais oublier le tableau noir,
Les cris, les larmes laissées derrière nous,
Ce pays, jadis le mien, ô vaste territoire
De la poésie, des chants, toujours aussi beaux,
Et qui est devenu ce que vous connaissez !
Les mots me manquent à sa triste pensée !
J'aurais voulue parmi d'autres ô brave rester
Aider à panser ces douloureux souvenirs,
Toutes ces blessures que portent en martyrs
Nos mères et nos soeurs restées là-bas...
Mais, mon père, ô brave homme de nos lois,
M'a dit, en me poussant, lors d'une nuit noire,
Dans la barque des trois passeurs de l'infortune :
"Vis pour moi, vis pour nous, vis pour la gloire
Que vous avons connue sous la grande lune.
C'est ton devoir. Vas, et vis pour que nous vivons !
"
Mon coeur a saigné, en devinant dans son regard
Et sa voix qui m'a toujours fait frémir, l'émotion
Rare de nos adieux et celle d'un nouveau départ,
D'un nouvel espoir. Et ce tableau noir me hante.
Que puis-je faire pour rendre à tous ces gens,
À ma nation, ce qu'en héritière des comptes,
Du passé et du futur, voire de ce noir présent,
Ils m'ont donnée, ils m'ont léguée à la hâte ?
Chaque jour passé ici est une vive déchirure !
Je pleure sans pleurer. Alors qu'ailleurs éclatent
En sanglots mes ombres, mes soeurs sans armures,
Brûlées par le fer de la guerre, et la souillure.
Suis-je libre ? Non. Je suis également prisonnière
De l'Homme. Le même à l'origine de notre enfer.
Je crie dans mes nuits beiges. Et dans mes rêves,
De grands rings de gravats, je règle mes comptes.
J'y griffe, j'y mords, j'y tape, j'y tombe et puis me relève...
Espérant à chaque fois effacer ce tableau noir qui me hante.

Môh Tsu
Le 25/09/2016



Modifié 1 fois. Dernière modification le 25/09/16 01:32 par Moh Tsu.
Ma Sha Allah !!! "[i]Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme ![/i]" (Lavoisier) [Bienvenue au Yabi Poésie Club]([url=http://www.yabiladi.com/forum/yabi-poesie-club-7-3375889-5377811.html#msg-5377811])
26 septembre 2016 21:02
كفكف دموعك، ليس ينفعك البكاء ولا العويل
وانهض، ولا تشكو الزمان فما شكا إلا الكسول
واسلك بهمتك السبيل، ولا تقل كيف السبيل
ما ضاع ذو أمل سعى يوماً، وحكمته الدليل
وطن يباع ويشترى، وتصيح فليحيا الوطن
لو كنت تبغي حقه لبذلت من دمك الثمن
ولقمت تندب حظه لو كنت من أهل الفطن
إبراهيم طوقان


Essuie tes larmes, rien ne sert de pleurer ou crier
Lève-toi et ne plaints pas le temps car seuls les paresseux le font
Entame ton chemin et ne dis pas comment faire
Celui qui espère ne se perd jamais, la preuve est sa sagesse
Un pays qui se vend et qui s’achète, et tu crie vive la patrie
Si tu voulais le sauver, tu aurais payé de ton sang
Comme tu aurais pleuré son sort si tu étais des prévoyants.

Ibrahim Toukane
R
6 octobre 2016 07:18
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.
T
6 octobre 2016 08:01
Et dire que je le connaissais par coeur ce poème... au collège ou au lycée je sais plus.... eye rolling smiley


T'as oublié de préciser qu'il est de Victor Hugo tongue sticking out smiley



Citation
Rising Sw. a écrit:
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.
R
6 octobre 2016 09:04
Oh, mais tout le monde le sait, j'en suis sûr grinning smiley

Un classique de l'école de la république eye rolling smiley
Citation
Tumadir a écrit:
Et dire que je le connaissais par coeur ce poème... au collège ou au lycée je sais plus.... eye rolling smiley


T'as oublié de préciser qu'il est de Victor Hugo tongue sticking out smiley
9 octobre 2016 04:43
Nostalgie de la jeunesse

Les chibanis sont dans la place.
Ils parlent émus de la jeunesse.
Pourquoi ceux qui les remplaçent
Ont les yeux emplis de tristesse ?

Dans leur voix naît la nostalgie
D'un temps mort depuis longtemps
Et qu'ignorent ces jeunes esprits
Toujours en crise malgré le bon temps.

Ils parlent avec fierté et retenue.
Qui se souvient de leurs ouvrages,
De ce qu'ils ont bâti à mains nus
Sous le soleil, la neige et les gros orages ?

Ils regardent les flemmards pressés
Se disputer, râler, hurler, s'invectiver.
"Y a plus de valeurs !" dit l'un, interloqué
Un autre répond "qu'avons nous fait ?"

Môh Tsu
Le 26/09/2016
Ma Sha Allah !!! "[i]Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme ![/i]" (Lavoisier) [Bienvenue au Yabi Poésie Club]([url=http://www.yabiladi.com/forum/yabi-poesie-club-7-3375889-5377811.html#msg-5377811])
C
24 décembre 2016 22:18
Y a vraiment des talents de par ces contrées poétiques eye rolling smiley

Et des poèmes bien choisis.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 24/12/16 22:20 par Chamallooww.
Il n'a pas d'hélice, hélas. C'est là qu'est l'os.Anesthésie du coeur, Alep se meurt.
Emission spécial MRE
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