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poeme d'amour
h
1 février 2005 12:57
mdrrrr hypnotisé par les poèmes ahlala on reconnais la femme smiling smiley
z
1 février 2005 12:57
Ya salam !!!!!!!

Sa7a 3aleikum
r
1 février 2005 16:44

O beaux yeux bruns, ô regards détournés,
O chauds soupirs, ô larmes épandues,
O noires nuits vainement attendues,
O jours luisants vainement retournés,

O triste plainte, ô désirs obstinés,
O temps perdu, ô peine dépendues,
O mille morts en mille rets tendues,
O pires maux contre moi destinés.

O ris, ô front, cheveux, bras, mains et doigts,
O luth plaintif, viole, archet et voix,
Tant de flambeaux pour ardre une femelle!

De toi me plains que tant de feux portant,
En tant d'endroits, d'iceux mon coeur tâtant,
N'en est sur toi volé quelque étincelle.

Sonnet
Louise Labé
r
1 février 2005 16:46


Une douce surprise, un désordre agréable,
Par une émotion qui n'est point exprimable,
Allume un feu secret dans le fond de mon coeur,
Qui le touche et l'agite et s'en rend le vainqueur.
C'est là, que triomphant de mon âme asservie,
Il unit sa chaleur à celle de ma vie;
Et que par un excès qui m'est délicieux,
Il produit la langueur qui paraît dans mes yeux:
Mais parmi ce torrent de tourment et de flamme,
Je ne sais quoi de doux se coule dans mon âme:
Je trouve tant d'appas dans mon propre malheur,
Que je ne puis juger si c'est joie ou douleur.
Hélas! je n'en sais rien; toutefois, il me semble,
Que ce pourrait bien être et l'un et l'autre ensemble...


Henriette de la Suze
(1618 - 1673)

r
1 février 2005 17:09

L'amour conjugal


Il est des maris si charmants,
Qu'ils peuvent être époux, sans cesser d'être amants.
Lorsqu'une âme tendre a l'adresse
D'assembler les devoirs de femme et de maîtresse,
Ceux d'amant et d'époux s'assemblent à leur tour.
Quand par la loi du coeur une main s'est donnée,
Le ciel n'a pas fait l'hyménée
Pour être, comme on dit, le tombeau de l'amour.

Jouissance

Aujourd'hui dans tes bras j'ai demeuré pâmée,
Aujourd'hui, cher Tirsis, ton amoureuse ardeur
Triomphe impunément de toute ma pudeur
Et je cède aux transports dont mon âme est charmée.

Ta flamme et ton respect m'ont enfin désarmée;
Dans nos embrassements, je mets tout mon bonheur
Et je ne connais plus de vertu ni d'honneur
Puisque j 'aime Tirsis et que j 'en suis aimée.

O vous, faibles esprits, qui ne connaissez pas
Les plaisirs les plus doux que l'on goûte ici-bas,
Apprenez les transports dont mon âme est ravie!

Une douce langueur m'ôte le sentiment,
Je meurs entre les bras de mon fidèle Amant,
Et c'est dans cette mort que je trouve la vie.


Marie-Catherine-Hortense de Villedieu
r
1 février 2005 17:17



L'USURIER EN AMOUR

Vous me devez, depuis deux ans,

Trente baisers des plus charmants,

Je vous les ai gagnés à l'ombre :

J'en veux calculer l'intérêt

Et vous en augmenterez le nombre

Que vous me paîrez, s'il vous plaît.

Trente baisers, charmante Iris,

N'étant payés qu'aux derniers dix,

Valent bien cinq baisers de rente :

Trente baisers de capital,

Dix d'intérêt joints à ces trente,

Font quarante pour le total.

Acquittez-vous, car il est temps ;

Payez-moi mes baisers comptant,

Et le principal et la rente :

Car sans huissiers, ni sans recors,

Si vous êtes refusante

Je vous y contraindrai par corps.


Abbé Gabriel Charles de Lattaignant
r
1 février 2005 17:19

CHANSON

Un doux trait de vos yeux, ô ma fière déesse!
Beaux yeux, mon seul confort,
Pour me remettre en vie et m'ôter la tristesse
Qui me tient à la mort.
Tournez ces clairs soleils et par leurs vives flammes
Retardez mon trépas:
Un regard me suffit: le voulez-vous, Madame?
Non, vous ne voulez pas!

Un mot de votre bouche à mon dam trop aimable
Mais qu'il soit sans courroux,
Pour changer le destin d'un amant misérable
Qui n'adore que vous.
Il ne faut qu'un oui, mêlé d'un doux sourire,
Plein d'amours et d'appâts;
Mon Dieu! que de longueurs! le voulez-vous point dire?
Non, vous ne voulez pas!

Roche sourde à mes cris, de glaçons toute pleine,
Ame sans amitié,
Quand j'étais moins brûlant, tu m'étais plus humaine
Et plus prompte à pitié.
Cessons donc de l'aimer, et pour nous en distraire
Tournons ailleurs nos pas.
Mais peut-il être vrai que je veuille faire?
Non, je ne le veux pas.

Philippe Desportes
n
1 février 2005 19:49

ou trouve tu toute cette richess rifial mdrrr

c'est trés beau smiling smiley
c
1 février 2005 19:58
wafaa jte dedis ce poeme c'est pour toi
je pense a toi une seule fois par jour certes
mai cela dure 24 heure
jtaime ma wafaa damour
ke dieu soit avec toi partout ou tu iras
inchalah

BE WEAR FREE GENERATION
w
1 février 2005 20:35
merci mai moi tu voi je menffffou mai completemen koi !!!

































non je rigole petite soeur moi auusi je taime aussi bizzaremen ke sa puisse paraitre dailleur...
non je blag je taime parcke tu le vo bien
n
1 février 2005 20:48

tempete

comme un voilier dément poussée par tant de vents

et dont la frèle voile claque d'un vif rale

mon coeur s'est emballée devant tes mots sucrées

mais son mat est fragile et le bateau oscille


déja dans le passée,le voilier s'est brisé

un peux trop arrogant devantles éléments


le navire trop atteint redoute un autre grain

et n'ose se risquer dans ces eaux agitées



craigant que tes rivages tant de fois relater

ne soit plus qu'un mirage pret a le faire sombrer.
r
1 février 2005 23:25
Les chaînes


Soit de près ou de loin, je n'ai jamais cessé
De l'adorer, de fait ou en pensées.

En présence, l'un de l'autre intimes,
Nos yeux toujours s'expriment.

L'amour triomphant du temps et des rancoeurs
Veut régner de nouveau sur nos coeurs.

Sereines, mon âme et la tienne,
Apaisés, nos coeurs se comprennent.

Intensité de moments partagés,
Force donnée à ces liens renoués.

marie-claude
r
2 février 2005 00:14
nabilla a écrit:
-------------------------------------------------------
> > ou trouve tu toute cette richess rifial mdrrr
>
> c'est trés beau
>
> l espoir nous aide a survivre...


c un secret chut winking smiley






AIMONS-NOUS ET DORMONS

Aimons-nous et dormons
Sans songer au reste du monde!
Ni le flot de la mer, ni l'ouragan des monts,
Tant que nous nous aimons
Ne courbera ta tête blonde,
Car l'amour est plus fort
Que les dieux et la mort!

Le soleil s'éteindrait
Pour laisser ta blancheur plus pure.
Le vent, qui jusqu'à terre incline la forêt,
En passant n'oserait
Jouer avec ta chevelure
Tant que tu cacheras
Ta tête entre mes bras!

Et lorsque nos deux coeurs
S'en iront aux sphères heureuses
Où les célestes lys écloront sous nos pleurs,
Alors, comme deux fleurs
Joignons nos lèvres amoureuses,
E tâchons d'épuiser
La mort dans un baiser!

Théodore de Banville

winking smiley
r
2 février 2005 00:19

LES CHEVAUX DE L'AMOUR

Les chevaux de l'amour me parlent de rencontres
Qu'ils font en revenant par des chemins déserts
Une femme inconnue les arrête et les baigne
D'un regard douloureux tout chargé de forêts

Méfie-toi disent-ils sa tristesse est la nôtre
Et pour avoir aimé une telle douleur
Tu ne marcheras plus tête nue sous les branches
Sans savoir que le poids de la vie est sur toi

Mais je marche e je sais que tes mains me répondent
Ôfemme dans la chair prétexte des bourgeons
Et que tu n'attends pas que les fibres se soudent
Pour amoureusement y graver nos prénoms

Tu roules sous tes doigts comme des pommes vertes
De soleil en soleil les joues grises du temps
Et poses sur les yeux fatigués des villages
La bonne taie d'un long sommeil de bois dormant

Montre tes seins que je vois vivre en pleine neige
La bête des glaciers qui porte sur le front
Le double anneau du jour et la douceur de n'être
Qu'une bête aux yeux doux dont on touche le fond

Telle tu m'apparais que mon amour figure
Un arbre descendu dans le chaud de l'été
Comme une tentation adorable qui dure
Le temps d'une seconde et d'une éternité

René Guy Cadou


r
2 février 2005 00:27
FAIRE DE SON AMOUR UN JOUR AU LIEU D'UN SONGE

Se voir le plus possible et s'aimer seulement,
Sans ruse et sans détours, sans honte ni mensonge,
Sans qu'un désir nous trompe, ou qu'un remords nous ronge,
Vivre à deux et donner son coeur à tout moment;

Respecter sa pensée aussi loin qu'on y plonge,
Faire de son amour un jour au lieu d'un songe,
Et dans cette clarté respirer librement, -
Ainsi respirait Laure et chantait son amant.

Vous dont chaque pas touche à la grâce suprême,
C'est vous, la tête en fleur, qu'on croirait sans souci.
C'est vous qui me disiez qu'il faut aimer ainsi.

Et c'est moi, vieil enfant du doute et du blasphème,
Qui vous écoute, et pense, et vous réponds ceci:
Oui, l'on vit autrement, mais c'est ainsi qu'on aime.

Alfred de Musset




r
2 février 2005 00:34
l'amour

Sais-tu que tu es l'Amour de ma vie ?
Je t'ai attendu si longtemps,
Avec tant d'espoir et d'envies,
Pour enlacer mon âme à tous moments.

Connais-tu ce lien si doux,
Qui embellit chaque instant,
Chaque moment et qui nous voue
A un partage harmonieux et constant ?

Entends-tu mon cœur battre,
Par mes émotions, mes ressentis ?
Il exprime sa joie dans l'âtre
De nos communes ardeurs engourdies.

marie-claude
r
2 février 2005 10:01
Je t'adore à l'égal de la voûte nocturne


Je t'adore à l'égal de la voûte nocturne,
O vase de tristesse, ô grande taciturne,
Et t'aime d'autant plus, belle, que tu me fuis,
Et que tu me parais, ornement de mes nuits,
Plus ironiquement accumuler les lieues
Qui séparent mes bras des immensités bleues.
Je m'avance à l'attaque, et je grimpe aux assauts,
Comme après un cadavre un chœur de vermisseaux,
Et je chéris, ô bête implacable et cruelle!
Jusqu'à cette froideur par où tu m'es plus belle!

Beaudelaire
r
2 février 2005 10:11
Un soir, une nuit


Je me suis endormie
Quelque part égarée
Un soir, une nuit
Où tu n'étais pas rentré

Sans même te chercher
Je me suis évadée
Un soir, une nuit
Où à tout moment j'irai

Dans un immense champs de blé
Un autre monde, une autre vie se sont créés
Mieux que tout ce que tu m'avais promis
Mieux que tout ce que j'ai pu imaginer

Et tout près de ce pré
Le bruit obsédant de la marée
Fracassant à cet instant ma tête, bientôt mes pieds
Un soir, une nuit
Que tu ne m'avais pas embrassée

Je me suis endormie
Mais je ne t'ai pas oublié
Un soir, une nuit
Où tu ne t'es pas fait chevalier

Ici, on murmurait de toi
Une nuit d'été, sous les étoiles
Que je me suis éloignée

Jennifer Savoie





Modifié 1 fois. Dernière modification le 02/02/05 10:14 par rifia1.
r
2 février 2005 10:40
Jumelles


Nos âmes, jumelles et parallèles,
Se balancent sur les rives de nos coeurs.
Elles se reconnaissent, s'aiment avec zèle.

Magie des ressemblances et de la fusion,
Elles s'apprivoisent et se capturent,
Dans l'élan vertigineux de l'union.

Promesses faites et tenues, à jamais,
Rien ni personne ne peut vaincre
Cette osmose naturelle, sensuelle, mais

Fasse que le temps n'afaiblisse
Ces liens si beaux et naturels,
Que seul le destin tisse.

marie-claude
n
2 février 2005 10:43


RIFIAL GARDE TON SECRET BIEN AU CHAUX IL ME FAIT TRES PLAISIR smiling smiley
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