Aussi longue que semble être la mesure, L’écoulement des grains de sable rappelle notre usure. Les premiers jours te donnent fière allure, Mais dans quelle direction vas-tu d’un pas si sûr ?
Affectueusement tu t’y accroches Elle navigue dangereusement sur le fleuve du temps D’elle tu t’éloignes et la fin approche Vis pleinement avant que ne t’emporte le vent.
Une mécanique bien huilée, mais une hasardeuse arrivée, Si tu n’es pas bien préparé, sur le podium vas-tu accéder ? Je t’observe de loin, tu me sembles en forme, petit voyou. Le coeur léger, je souris en mangeant des cailloux.
Marche, cours, piétine à grands pas, Strass, paillettes, argent, rien ne t’échappera Gloire, argent, plaisirs, tu récolteras, Mais, sache, petit d’homme, que la fin, la vie aura
Telle une goutte d’eau dans le désert, Tel un enfant sans l’amour de sa mère, Tel un homme perdu dans une foule, Tels les océans d’espérance où mon bateau coule.
Parfois telle une fleur dans un champ de blé, Ou tel le sourire des sœurs de l’éternité, Telle une caresse après les cris et les larmes Ou tel le jour où les hommes ont baissé les armes.
C’est ça la vie, ma vie, la tienne aussi, Et si cela change, peut-être ne me trouveras-tu plus ici. Envahie par les vagues de la mélancolie, Les points de départ et d’arrivée sont si jolies !
On nous occulte la Mort, dans notre culture, Mon Dieu, je crois fermement en la vie future, Viendra l’Heure, où personne ne se camoufle, Et l’Ange viendra, m’ôtant mon tout dernier souffle…
La vie est belle profite de chaque jour ! Au ciel surtout essaie d’être sourd ! Moi le furtif je suis ton meilleur ami ! A force de prier ils consument leur vie !
Et pour quelques larmes qui coulent sur mes joues, Expression de bonheur ou de malheur ! Toutes les douleurs de mon âme ! Toutes ces peines qui me désarment !
PS : Pour voir l’évolution de cette création artistique, cliquez ici
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