Plus du tiers des Français (35%) disent avoir connu «une situation de pauvreté» au moins une fois dans leur vie, une proportion en progression, révèle un sondage Ipsos pour le Secours populaire dévoilé ce jeudi. Ce taux de 35% représente sept points de plus que lors du précédent sondage réalisé en 2010.
«Les jeunes sont de plus en plus concernés»
Près d'un Français sur quatre (22%) indique en outre qu'il lui est «déjà arrivé de (se) dire, à un moment de (sa) vie, qu'(il était) sur le point de connaître une situation de pauvreté», sans toutefois qu'il finisse par en faire l'expérience. Signe jugé «inquiétant» par le Secours Populaire, «les jeunes sont de plus en plus concernés»: «Les 15-34 ans constituent près du tiers des Français (29%) qui disent avoir connu la précarité». «Ils n'étaient que 22% en 2010».
Ainsi 85% des personnes interrogées estiment que «les risques que (leurs) enfants connaissent un jour une situation de pauvreté sont plus élevés que pour (leur) génération»: pour 50%, les risques sont «beaucoup plus élevés», pour 35% ils sont «un peu plus élevés». Seuls 11% les jugent «moins élevés».
Seuil de pauvreté fixé à 1.031 euros par mois pour une personne seule
Les Français fixent le seuil de pauvreté à 1.031 euros par mois pour une personne seule, un chiffre «stable» par rapport à 2010, «un peu en dessous du Smic (1.070,76 euros nets mensuels)», mais toujours «supérieur aux 954 euros du seuil de pauvreté officiel calculé par l'Insee». Les personnes interrogées considèrent à 92% comme une «situation de pauvreté» le fait d'«éprouver régulièrement d'importantes difficultés pour se procurer une alimentation saine et équilibrée».
Mais elles sont aussi nombreuses à évoquer le fait de ne pas arriver à «envoyer ses enfants en vacances au moins une fois par an» (73%) ou de ne pas pouvoir «accéder à des biens ou des activités culturelles et de loisirs pour soi ou sa famille» (71%). Sondage réalisé par téléphone les 19 et 20 août auprès d'un échantillon de 1.016 personnes représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus, selon la méthode des quotas.
Et malheureusement, cela n'est que le début. Lorsque le dollar s'effondrera (ce qui ne serait tardé) entraînant avec lui l'euro, et que l'austérité arrivera à son comble en Europe occidentale : la pauvreté atteindra l'ensemble des catégories (excluant bien évidemment les apatrides et les banksters).
" Lorsqu'on voit toujours les mêmes personnes, (...) elles finissent par vouloir transformer notre vie. "
La france est en train de s'américaniser c'est devenu marche ou crève, la classe moyenne s'estompe pour laisser place aux riches vs pauvres La principale dépense reste le logement (quand on a la chance de l'avoir trouvé), et même ceux qui travaillent ça leur revient cher en transports quand on voit le prix à la pompe, imaginez un instant quelqu'un qui va travailler tout les jours, qui est à son compte combien il doit dépenser pour l'essence
Dans les guignols de l'info en 2007 pendant les élections présidentielles, la marionnette chirac dit -avec moi vous arrondissiez les fins de mois, avec lui (sarkozy) vous allez arrondir les débuts de mois !
ben tout est realtif. la précarité s'accroit, le pouvoir d'achat baisse. c'est indéniable malgré la propagande sarkosyste. mais la pauvreté, c'est tres subjectif. 1000 euros par mois pour une personne seule, on peut effectivement considérer que c'est la pauvreté. dans d'autres pays, ce serait la richesse. mais si on se ballade dans les quartiers populaires, on y voit une enorme majorité de voitures rutilantes. c'est quand méme un indice. fini les vielles peugeots qui etaient réparées à grands coups de marteau le week end. (pour ceux qui ont connu la fin des annees soixante dix, debut des années 80 comme moi dans un quartier populaire). un ecran par piéce, parfois le home cinéma qui trone et envahit le salon. tout cela souvent grace à un endettement. mais si on compare avec le niveau de vie du prolo francais des années soixante qu partait au boulot en mobylette, on relativise.
C'est vrai, je me souviens de mon père qui partait travailler en mobylette ou qui nous emmenait accrochés derrière lui chez le médecin ou autres, de notre campagne vers la ville. C'était dans les années Giscard. La télé (noir et blanc), ça a été un évènement quand elle est arrivée dans notre salon et la voiture(vieille occasion) plusieurs années plus tard, un miracle, un bijou qu'on bichonnait et un symbole de liberté pour nous famille nombreuse. Mais à cette époque-là, on était tous pareils et on avait peu de besoins, donc on ne ressentait aucune frustration. Puis les années 80 sont arrivées et avec elles le consumérisme à outrance : la société de consommation était en marche. A partir de là, les différences se sont marquées, on se sentait vite pauvre si on n'avait pas le dernier truc à la mode (qui se marquait surtout par les vêtements et les coupes de cheveux...) et ça dure jusqu'à aujourd'hui où les critères de "richesse" se marquent surtout par les gadgets hi-tech dernier cri (ipad, iphone, écran plat géant etc....) et maintenant aussi sur la décoration intérieure et c'est encore pire. Je vois des familles et couples où il n'y a qu'un salaire qui rentre ( plus proche du smic ou classe moyenne) mais qui sont équipés de tout le matériel hi-tech et informatique dernier cri, décoration chère et dernier cri etc...Je me demande comment ils font. Dans le même temps, je connais (et j'ai connu puisque j'en ai fait partie aussi) beaucoup de jeunes qui débutent leur vie d'adulte et qui ont à peine de quoi manger et payer leur loyer d'un logement à peine habitable, idem pour beaucoup de personnes âgées qui vivotent avec une retraite qui leur donne à peine de quoi survivre. Il y a quelque chose qui cloche, là....
hé oui, la premiére télé noir et blanc, c'etait un événement. je devais avoir 7/8 ans. j'aimais bien moi quand ma mére passait me chercher avec sa mobylette "cady" verte. c'etait grisant. avec mes brodequins dotés d'un renfort en fer sous la semelle, probablement que je serai aujourd’hui traité de sdf par les collégiens d'aujourd'hui. pourtant je me sentais pas pauvre à l'epoque. hé oui, moi aussi je me demande comment font certaines de mes connaissances qui, avec des revenus modestes, se trimballent tout les derniers gadgets à la mode. ou plutot je ne le sais que trop. allo, la sofinco? c'est d'alleurs un truc qui va falloir mettre à plat un jour, à "gauche". est qu'on est là pour défendre le "droit" à consommer à outrance du populo? pourrait on considérer qu'il y a le nécessaire et l'inutile et le dire clairement?
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