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Plus d'agriculture Bio
B
29 janvier 2008 20:30
La distribution veut diminuer son "empreinte" écologique
LE MONDE | 29.01.08 | 17h44 • Mis à jour le 29.01.08 |


La distribution s'engage sur l'environnement. Mardi 29 janvier, la Fédération du commerce et de la distribution (FCD) a signé, avec le ministère de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables (Medad), une convention, élaborée dans le cadre du Grenelle de l'environnement, sur leurs engagements mutuels en matière de développement durable. En 2003 et en 2005, la FCD avait lancé deux programmes pour favoriser le commerce durable. Ils avaient notamment abouti à une baisse du tonnage des emballages ménagers de près de 10 % et à une réduction du nombre de sacs de caisse de 70 % depuis 2002.

"Nous réfléchissions au lancement d'un troisième programme, et on s'est dit que ce serait bien de s'engager avec le ministère. Les engagements que nous prenons aujourd'hui sont ambitieux, mais très réalistes", indique Jérôme Bédier, président de la FCD. Parmi les points les plus visibles et les plus marquants, supermarchés et hypermarchés promettent de doubler d'ici à trois ans le nombre de produits bénéficiant d'un éco-label.

Bernard Cressens, directeur des programmes WWF France, pour qui cet accord constitue un prolongement attendu du Grenelle, reste prudent : "Il faut que l'information demeure lisible pour les consommateurs, ce que la multiplication des labels ne favorise pas". Selon lui, "la labellisation ne doit surtout pas être une barrière infranchissable pour les petits producteurs. Sinon l'alimentation de qualité restera réservée à une minorité. Or, nous voulons au contraire qu'elle devienne accessible à l'ensemble des Français."

PLUS D'AGRICULTURE BIO
Autre engagement des distributeurs : augmenter d'au moins 15 % par an la part des produits issus de l'agriculture biologique dans le total de leurs ventes alimentaires. "Aujourd'hui, ils représentent entre 1 % et 1,5 % de nos ventes. Nous voulons imiter l'Allemagne, qui a un chiffre de 3,3 %", souligne M. Bédier. Mais pour que cet engagement ne reste pas à l'état de voeu pieu, il faudra que l'évolution de la production le permette. Aujourd'hui, la culture biologique ne représente que 1,8 % de la surface agricole en France. "L'implication plus forte de la grande distribution peut constituer un atout majeur pour sortir l'agriculture biologique de la position marginale qu'elle occupe aujourd'hui", estime toutefois M. Cressens.

La distribution s'engage aussi à réduire "au maximum" la production des déchets d'emballage, avec un objectif plancher de - 10 %. Enfin, elle va expérimenter dès 2008 l'affichage du bilan carbone - c'est-à-dire leur masse en CO2 correspondant à leur transport, leur production... - sur 300 produits de consommation courante à marques de distributeurs et à marques nationales. Jean-Louis Borloo souhaite faire de la France le premier pays du monde à pratiquer ce double affichage, avec un prix en euro et un prix écologique. En juillet 2007, Casino a annoncé son intention d'afficher une "étiquette carbone" sur 3 000 de ses produits en 2008.

[www.lemonde.fr]
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B
30 janvier 2008 22:32
LE MONDE | 22.01.08

Pouah !" lâche le docteur Laurent Chevallier en parcourant les rayons du supermarché. Ce nutritionniste, qui vient de publier Impostures et vérités sur les aliments (Fayard), a accepté de nous aider à remplir notre chariot en déjouant les pièges de la malbouffe. Objectif : santé. Il ne s'agit pas seulement de manger moins gras, moins sucré, moins salé, mais aussi de limiter la chimie dans notre assiette. Car, à moins de connaître par coeur les "apports nutritionnels journaliers recommandés" et de comprendre le nom de toutes les substances ajoutées dans les denrées transformées, décrypter la liste des ingrédients qui figurent sur les étiquettes ressemble à une gageure.

Arômes, colorants (E100 à E180), conservateurs (E200 à E297), émulsifiants, épaississants, texturants (E400 à E495), exhausteurs de goût (E620 à E650), agents d'enrobage, édulcorants, stabilisants, pesticides... L'accumulation et l'association de tous ces additifs ont fini par créer, selon le nutritionniste, "des risques non maîtrisés sur la santé". Les enfants s'habituent au goût chimique des aliments, le tout sur fond de progression constante de l'obésité, du diabète et des maladies cardio-vasculaires. "Notre alimentation s'est plus transformée ces quarante dernières années qu'en vingt siècles", résume le docteur Chevallier. Jamais l'offre alimentaire n'a été aussi riche, la conservation des aliments aussi sûre, jamais les emballages n'ont affiché autant d'allégations "santé" ("riche en fer, en calcium", "pauvre en matières grasses", "bon pour la croissance"winking smiley mais jamais la médecine et le grand public ne se sont autant interrogés sur le contenu de nos assiettes.

DÉSESPOIR AU RAYON PETIT-DÉJEUNER

Au rayon des snacks pour l'apéritif, le médecin passe son chemin. "36 grammes de lipides pour 100 grammes", résume-t-il en montrant une boîte de petits fours au gouda et en fuyant les étagères de chips. Que faut-il prendre ? "Raisins de Corinthe, olives, noix ou petites tomates", conseille-t-il. Au rayon épicerie, seules les huiles de colza, de noix et d'olive extra-vierges trouvent grâce à ses yeux ainsi que les boîtes de tomates entières pelées. Pas question d'opter pour des sauces prêtes à l'emploi, de la purée en sachet ou des mayonnaises allégées. Quant aux soupes industrielles, "bien regarder le taux de lipides".

Au rayon petit-déjeuner, désespoir : les interminables rangées de céréales sucrées, chocolatées, bourrées d'arômes et de sirop de glucose (ou pire : de glucose-fructose) posent, selon lui, "un vrai problème". Quant aux biscuits et viennoiseries industriels, "la liste des ingrédients est beaucoup trop longue pour ne pas être suspecte". Zoom sur un paquet de "brioche tranchée", où l'on explique que les céréales, "dont les brioches", sont la base indispensable de l'alimentation. Commentaire du médecin : "Il est bien indiqué qu'il y a 54 % de farine, mais lorsqu'il s'agit du sirop de glucose, des émulsifiants, des arômes et des colorants, les proportions ne sont plus affichées."
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B
30 janvier 2008 22:33
Dans les linéaires de produits frais, le tri est vite fait. Les nuggets et autres "grignotes" de poulet, les bâtonnets de crabe (sans crabe) et les saucisses faussement "100 % pur porc" lui "foutent les jetons" : on ne sait plus ce que l'on mange. Devant l'interminable rayon de yaourts, desserts lactés et margarines, le nutritionniste est radical. Rien de mieux qu'un yaourt nature que l'on aromatisera soi-même. Quant aux margarines, pas la peine de se ruiner dans la "pro-active" à 6 euros : le beurre ou la margarine de base à 2 euros feront largement l'affaire.

Rien ne sert non plus d'espérer affiner sa ligne en choisissant des produits "light". Proposés depuis les années 1980, les produits allégés en sucre ou en matière grasse agiraient comme "des leurres pour le cerveau". "Ils perturbent le contrôle de la faim, peuvent renforcer l'appétit pour le sucré et finalement entraîner une surconsommation alimentaire compensatrice", explique le docteur Chevallier. Bref, pour sa santé, mais aussi pour le porte-monnaie - l'"allégé" est souvent plus cher que l'"original" -, autant mélanger un peu d'eau dans sa vinaigrette si on veut vraiment la rendre plus légère.

En somme, il faudrait "réorienter son alimentation". D'abord, fuir les produits à l'interminable liste d'ingrédients. Ensuite, limiter sa consommation d'aliments transformés : presser ses oranges le matin, aromatiser son yaourt avec une confiture maison, prendre une boîte de tomates entières pelées pour assaisonner ses pâtes plutôt qu'une sauce industrielle bourrée de lipides. Pour les enfants, donner du pain et du chocolat, plus une compote maison pour le goûter, de la viande et du poisson plutôt qu'un "cordon bleu pané", augmenter sa ration quotidienne de fruits et légumes, etc.

Les enfants élevés aux céréales le matin, aux nuggets à midi, aux biscuits fourrés à 4 heures et aux chips et boissons sucrées gazeuses devant la télé seraient les malades de demain. Pour l'heure, certains additifs alimentaires comme les colorants artificiels sont accusés, selon une étude britannique publiée en septembre dans The Lancet, de favoriser l'hyperactivité infantile.

Et ne dites pas au docteur Chevallier que ses recettes coûtent cher. Même en termes de pouvoir d'achat, le consommateur aurait tout à gagner à limiter l'alimentation "complexifiée" et "suremballée". "Que ta nourriture soit ton premier médicament", disait Hippocrate, père de la médecine moderne. Cette phrase n'a pas pris une ride.

Sandrine Blanchard
Article paru dans l'édition du Monde du 23.01.08
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i
31 janvier 2008 09:49
Vive la grande distribution :

Citation
a écrit:
Carrefour:
Cours de l'action: 47.55 Euros.
Variation du jour : + 0.7%
Volume échangé : 107 182 titres
Capital échangé : 0.015%

Valorisation boursiére: 33 518 120 000 euros.

Comme quoi faire bouffer des lipides aux gens permet à d'autres de se gaver !

Et il y a les autres.... auchan, E.Leclerc etc.... !

Vive la mal bouffe !
B
31 janvier 2008 19:13
Citation
icare99 a écrit:
Vive la grande distribution :

Citation
a écrit:
Carrefour:
Cours de l'action: 47.55 Euros.
Variation du jour : + 0.7%
Volume échangé : 107 182 titres
Capital échangé : 0.015%

Valorisation boursiére: 33 518 120 000 euros.

Comme quoi faire bouffer des lipides aux gens permet à d'autres de se gaver !

Et il y a les autres.... auchan, E.Leclerc etc.... !

Vive la mal bouffe !

Ce n’est pas seulement des lipides mais aussi toutes sortes de toxines même des cancérigènes que nous consommons malgré nous.

J’ai lu que plus de 65% des français seront atteints d’un cancer d’ici 2025. Hé oui !!! Ça fait plus de 30 ans qu’on nous fait bouffer des saletés. Là ils veulent nous faire consommer du bio. Je suis d’accord. Mais ce n’est pas à la portée de tous les français. Des français pour qui, il est de plus en plus difficile d’avoir quelques choses dans l’assiette à la fin du mois. Enocre, quelle maman ne préfèrerait pas donner un fruit plutôt que ces biscuits empoisonnés à son enfant ?

Parce qu’en France la production bio est très minime, les produits bio sont importés. Pour rattraper leur retard sur leur homologues allemands et italiens, nos agriculteurs demandent à être « aidés » afin de leur permettre de revenir à une production bio. Mais Monsieur Borloo préfère tout d’abord demander aux grands distributeurs de multiplier les rayons bio. Toujours les mêmes à profiter du système.
Ben quoi 0-°
i
31 janvier 2008 21:52
Je disais lipides comme j'aurais dit glucides ou toute autre joyeusté que l'on consomme sans trop regarder!
Et je pense que l'on y est pour quelque chose....c'est tellement plus simple d'ouvrir une boite de quelque chose toute prête que de faire a manger correctement! (je dis bien qu'on y est pour quelque chose....les facteurs exogénes restant importants!)
b
31 janvier 2008 22:00
Citation
icare99 a écrit:
Je disais lipides comme j'aurais dit glucides ou toute autre joyeusté que l'on consomme sans trop regarder!
Et je pense que l'on y est pour quelque chose....c'est tellement plus simple d'ouvrir une boite de quelque chose toute prête que de faire a manger correctement! (je dis bien qu'on y est pour quelque chose....les facteurs exogénes restant importants!)

même en voulant bien faire, et en allant acheter ses fruits et légumes frais dans un marché traditionnel, on se fait avoir comme des bleus... avec les tonnes de pesticides qu'on trouve dessus...
"Si les singes savaient s'ennuyer ils pourraient devenir des hommes." (Goëthe)
B
1 février 2008 20:53
Citation
icare99 a écrit:
Je disais lipides comme j'aurais dit glucides ou toute autre joyeusté que l'on consomme sans trop regarder!
Et je pense que l'on y est pour quelque chose....c'est tellement plus simple d'ouvrir une boite de quelque chose toute prête que de faire a manger correctement! (je dis bien qu'on y est pour quelque chose....les facteurs exogénes restant importants!)

Icare,

Nous y sommes pour quelque chose malgré nous. A un moment de ma vie, je me nourrissais beaucoup avec des plats préparés. Maintenant je préfère un mettre des haricots ou autres légumes dans un peu d’eau que de mettre de mettre un plat 5 minutes au micro-ondes. Il n’en reste pas moins vrai que bien manger coûte très cher. Comme je l’ai dit, n’est t’il pas plus simple de donner un pomme à un enfant qu’un biscuit ? Quoique Oh si l’enfant est casse noisettes demande que tu épluches la pomme et retire les pépins grinning smiley.
Ben quoi 0-°
B
1 février 2008 21:10
Citation
bulle a écrit:
même en voulant bien faire, et en allant acheter ses fruits et légumes frais dans un marché traditionnel, on se fait avoir comme des bleus... avec les tonnes de pesticides qu'on trouve dessus...

Bulle ma tourterelle smiling smiley

Tu as raisons. C’est pour cela qu’il est conseillé de bien laver les fruits et légumes avant consommation. Même avec toutes les précautions nous ne pouvons être certains de ce que nous mangeons.

Les pesticides peuvent perturber le développement du fœtus et causer des graves malformations.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 01/02/08 21:11 par Belle.
Ben quoi 0-°
 
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