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Les plaies du monde arabe....L'ignorance, l'aliénation des femmes et le manque...
s
31 mai 2006 15:23
PIB en panne, éducation déficiente, absence de perspectives pour une population toujours plus jeune et tentée par l'émigration: au Caire, des experts de l'ONU tirent la sonnette d'alarme


L'ignorance, l'aliénation des femmes et le manque de liberté font du monde arabe, aujourd'hui, une région désolée que rêve d'abandonner la moitié de sa jeunesse. Ce terrible constat n'est pas la dernière condamnation de quelque «Grand Satan» occidental; c'est le fruit d'une étude, «Arab Human Development Report 2002», menée pendant dix-huit mois par un groupe d'experts et d'intellectuels arabes, et que vient de publier au Caire le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud).
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31 mai 2006 15:27
[www.lexpress.fr]


«Si vous voulez comprendre le milieu qui a produit les adeptes de Ben Laden, lisez ce rapport»


Ce rapport étudie les 22 pays membres de la Ligue arabe, qui rassemblaient, en 2000, 280 millions d'habitants. Une population jeune (38% ont moins de 14 ans), mal éduquée (65 millions d'Arabes, soit près d'un quart d'entre eux, sont analphabètes et, parmi ceux-ci, 2 sur 3 sont des femmes). De plus en plus urbaine, elle sera de plus en plus nombreuse, dépassant 400 millions d'individus vers l'année 2020. Elle est généralement pauvre (1 Arabe sur 5 vit avec moins de 2 dollars par jour) et souvent sous-employée (12 millions de chômeurs estimés en 1995, soit 15% de la population active, et sans doute 25 millions en 2010 si les tendances actuelles se poursuivent). Enfin et surtout, la moitié de cette population - les femmes - est maintenue à l'écart de la vie sociale, économique et politique.


Cette situation aboutit à un désastre qui aurait pu être évité, alors que la région est riche d'une histoire, d'une culture, d'une religion, d'une tradition, d'une langue communes à tous ses habitants, autant de facteurs qui auraient dû lui permettre de jouer un rôle moteur dans le développement de ses échanges, de son économie et de son influence politique dans un monde globalisé. Elle est riche, aussi, en pétrole et en matières premières. Et pourtant elle reste en dehors du progrès.

Un désastre à venir

Les auteurs du rapport résument ce paradoxe par cette condamnation lapidaire: «Le monde arabe est plus riche qu'il n'est développé.» Elle annonce également, sans doute, un autre désastre, à venir, né de la conjonction de la démographie, de l'ignorance et de la pauvreté, quand on songe que rien n'est fait aujourd'hui pour la génération de demain, qui viendra, mal éduquée et sans perspectives d'emploi, peupler des villes déjà saturées. «Si vous voulez comprendre le milieu qui a produit les adeptes de Ben Laden, écrivait dans le New York Times l'éditorialiste Thomas Friedman, lisez ce rapport»

(il est consultable sur Internet: www.undp.org).
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31 mai 2006 15:29
Au cours des vingt dernières années, la croissance du revenu par tête a été, dans les pays de la Ligue arabe, le plus bas du monde (0,5%), à l'exception de l'Afrique subsaharienne. Alors que les habitants de certaines régions en développement doublent leurs revenus en une décennie, le Pnud estime qu'il faudrait, au rythme actuel, cent quarante ans aux Arabes pour réaliser la même performance. Tandis que, dans les autres zones de la planète, la productivité augmentait à un rythme accéléré entre 1960 et 1990, elle déclinait dans le monde arabe. Le produit par tête de la région était supérieur à celui de l'Asie dans les années 1960. Aujourd'hui, les 22 pays réunis ne représentent que la moitié du PIB par habitant de la Corée du Sud. Le PIB global du monde arabe en 1998 - 531,2 milliards de dollars - était inférieur à celui de l'Espagne.


Un tel déclin n'est pas sans conséquences. La pauvreté en est une. Pauvreté économique, bien sûr, mais aussi et surtout «pauvreté des capacités et des opportunités», soulignent les auteurs. Cette piètre performance est encore aggravée par l'inadéquation de l'éducation avec les besoins de l'économie, et les rigidités du marché du travail. Les jeunes sont les principales victimes de ces dysfonctionnements. Les auteurs font ressortir un signal alarmant: 51% des adolescents et 45% des jeunes interrogés au cours de cette enquête expriment le désir d'émigrer. «Une indication claire de leur insatisfaction à l'égard des conditions présentes et des perspectives d'avenir que leur offrent leurs pays d'origine.»
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31 mai 2006 15:30
La lecture de ce rapport pose la question de savoir ce qui est arrivé à un monde qui fut pendant des siècles à l'avant-scène de la civilisation, dominant les arts, la poésie, l'astronomie, l'architecture, les mathématiques, alors que l'Europe traversait un long Moyen Age. Cette question, à laquelle le rapport ne répond pas, le grand historien britannique du Moyen-Orient Bernard Lewis la pose dans son dernier ouvrage, What Went Wrong (Oxford University Press). Pourquoi, s'interroge Lewis, la civilisation de l'islam, qui dominait tous les domaines de la connaissance il y a six ou sept siècles, est-elle devenue ce qu'elle est aujourd'hui: «Une arrière-cour pauvre, faible et ignorante», dominée par de «minables tyrannies, allant des autocraties traditionnelles aux dictatures dont le seul élément de modernité réside dans leurs appareils de répression et d'endoctrinement»? Selon tous les critères qui comptent dans le monde moderne - développement économique et création d'emplois, éducation et succès scientifiques, liberté politique, respect des droits de l'homme, poursuit Lewis, «ce qui était jadis une grande civilisation est vraiment tombé très bas».
s
31 mai 2006 15:32
Depuis longtemps, le monde arabe tend à chercher les coupables hors de chez lui, des Mongols aux colonialistes français et britanniques, en passant par les Turcs ou les juifs, note Lewis. Aujourd'hui, cependant, les Arabes sont de plus en plus nombreux à rechercher chez eux, dans leurs gouvernements ou dans le rôle de l'islam dans leurs sociétés, la cause de leur déclin. Et, pour le vieil historien anglais, la réponse est évidente:



c'est le «manque de liberté» qui est à la racine de tous les problèmes.
«La liberté de l'esprit, affranchi des contraintes et de l'endoctrinement, la liberté de questionner, de rechercher et de s'exprimer, la liberté de l'économie, hors du champ de la corruption et de l'incompétence, la liberté des femmes, hors de portée de l'oppression des hommes, et la liberté des citoyens, hors de l'emprise de la tyrannie.»

[www.lexpress.fr]
v
31 mai 2006 17:31
Merci Souheil. C'est un excellent article.
a
31 mai 2006 18:12
Pourquoi les peuples ne se soulèvent pas contre leurs tyrans ?
s
31 mai 2006 18:37
Citation
venid1 a écrit:
Merci Souheil. C'est un excellent article.

Je t'en prie et bonne lecture.
s
31 mai 2006 18:50
Coauteur du livre "Un siècle pour rien", avec l'ancien ministre libanais Ghassan Tuéni et l'historien franco-libanais Gérard D. Khoury, Jean Lacouture confie à L'Express ses espoirs et ses craintes pour le Moyen-Orient arabe, qu'il observe depuis plus de cinquante ans:


Pourquoi ce titre: Un siècle pour rien?


Ce livre est celui de trois personnes qui s'intéressent de longue date au monde arabe et s'interrogent avec angoisse sur son évolution, son avenir. Nous pensons que la tragédie dans laquelle vivent les Arabes a des racines historiques. Aussi avons-nous cherché à quelle date placer la naissance du monde arabe moderne. On peut la situer vers la fin du XIXe siècle, lors de l'émergence de ce que l'on a appelé la Nahda, la Renaissance. Or, cette Nahda est née à peu près en même temps que l'idéologie sioniste, laquelle est bien antérieure à Herzl, contrairement à ce que l'on dit souvent. Aussi nous sommes-nous demandé, à propos de ces deux mouvements, nés à peu près dans les années 1860-1870, pourquoi l'un a réalisé l'essentiel de ses objectifs tandis que l'autre va de déceptions en ruptures, d'abandons en désespérance.


Comment expliquer ce rendez-vous raté du monde arabe avec la modernité?


Vous avez raison, c'est bien un rendez-vous raté. L'Europe aussi a raté parfois ce genre de rendez-vous. A commencer par l'Europe romaine, qui n'a rien compris du monde germanique. Des rendez-vous ratés, l'Histoire en est pleine. En ce qui concerne le monde arabe, je pense que, s'il a manqué son rendez-vous avec ce que l'on pourrait appeler l'Occident, c'est parce que ce dernier est arrivé de façon extrêmement divisée. L'Occident se voyait offrir l'entrée en Orient avec l'effondrement de l'Empire ottoman mais cette perspective a donné lieu à une compétition féroce entre la France et la Grande-Bretagne, sans parler de la Russie. Cette rivalité n'a peut-être pas donné aux Arabes une idée très positive de ce que l'Occident était capable de lui apporter. Alors, on est tout à fait en droit de critiquer l'échec des Arabes, mais nous, Occidentaux, nous avons, il me semble, des responsabilités assez fortes dans ce rendez-vous manqué. Nous ne sommes pas arrivés à ce rendez-vous avec le monde arabe en apportant des rameaux d'olivier, c'est le moins que l'on puisse dire.

«Les Arabes sont entrés dans la compétition de la modernité sans les équipes et la préparation nécessaires»




Un siècle pour rien. Le Moyen-Orient arabe de l'Empire ottoman à l'empire américain, par Jean Lacouture, Ghassan Tuéni et Gérard D. Khoury. Albin Michel, 380 p.,
s
31 mai 2006 19:04
Citation
andi espoir a écrit:
Pourquoi les peuples ne se soulèvent pas contre leurs tyrans ?

Chef tout-puissant, libertés restreintes, opposition neutralisée... L'autoritarisme règne dans la grande majorité de ces pays.
s
31 mai 2006 19:13
Le rapport du PNUD sur le développement humain dans le monde arabe (en anglais pour le moment):
[www.undp.org]




Le désert du savoir et la faiblesse des processus d'acquisition et d'usage du savoir.

par Michel Faure

Le retard dans le domaine des connaissances et de leur transmission entraîne l'absence de démocratie: c'est le constat d'un groupe d'intellectuels de la région travaillant pour l'ONU


Le monde arabe, avec quelque 270 millions d'habitants qui partagent une langue, une religion et une histoire communes, est un désert du savoir et de la création, selon un rapport d'un groupe d'intellectuels arabes qui, depuis quelque temps déjà, ont entrepris une critique constructive et courageuse de leur région d'origine. Celle-ci, soulignent-ils, en raison d'un environnement culturel et politique rétif à la recherche, ne dépose pratiquement plus aucun brevet scientifique. Elle publie de moins en moins de livres, lesquels sont de moins en moins lus et de plus en plus censurés. Quant aux nouvelles technologies, elles restent en marge de la société. Il existe dans le monde en moyenne 78,3 ordinateurs pour 1 000 personnes. Ce rapport n'est que de 18 pour 1 000 dans les 22 pays de la Ligue arabe. Et seuls 1,6% de leur population ont accès à Internet.


Ce rapport(en anglais pour le moment):
[www.undp.org], intitulé dans sa version en anglais Arab Human Development Report 2003, a été rendu public le 20 octobre à Amman, capitale de la Jordanie. Réalisé sous l'égide du Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud), il approfondit une première étude, elle aussi réalisée sous la responsabilité de l'ONU par les mêmes auteurs, qui identifiait l'année dernière les trois «plaies» du monde arabe: le manque de liberté, l'aliénation des femmes et la faiblesse des processus d'acquisition et d'usage du savoir. Ce texte, dont L'Express avait alors rendu compte , avait eu un retentissement considérable. Cette nouvelle analyse devrait, elle aussi, provoquer débats et examens de conscience.



La connaissance, pour les auteurs du rapport, est un instrument au service des libertés. Sa diffusion commence par l'éducation, or celle-ci suit dans la plupart des familles arabes un modèle autoritaire qui restreint l'indépendance de l'enfant et ses aptitudes sociales. Elle entretient «des attitudes passives et certaines maladresses dans la prise de décision, et surtout, elle affecte les capacités de questionnement, d'exploration intellectuelle et d'initiative». Le système scolaire ne vient pas altérer cette tendance. Les auteurs dénoncent une nouvelle fois le taux élevé d'analphabétisme chez les femmes, le nombre important d'enfants n'ayant pas accès à l'éducation de base. Ils déplorent le déclin du nombre des étudiants de l'enseignement supérieur et la mauvaise qualité de celui-ci, tandis que les dépenses d'éducation sont en repli depuis 1985.


Instruments de diffusion des connaissances, les médias ne sont pas à la hauteur d'une telle mission. Le monde arabe a le taux le plus faible au monde de journaux, de radios et de télévisions par habitant. Ces médias opèrent dans un climat de censure. La plupart des radios et des télévisions sont des institutions étatiques. Bref, la situation est accablante, même si sont apparus, au cours des deux dernières années, des journaux en langue arabe basés hors de la région et des chaînes de télévision privées par satellite qui commencent à éroder le monopole des gouvernements sur l'information.


L'édition n'est pas mieux lotie. Les livres publiés dans le monde arabe ne représentent que 1,1% de la production mondiale, alors que la population constitue, elle, 5% de la population mondiale. «L'auteur d'un livre et son éditeur doivent se soumettre aux états d'âme et aux instructions de 22 censeurs, et cela empêche l'ouvrage de circuler librement à l'intérieur de son marché naturel», déclare ainsi Fathi Khalil el-Biss, vice-président de l'Union des éditeurs arabes, cité dans le rapport. Et, alors que jadis tant de textes de l'antiquité grecque et romaine ont été sauvés de l'oubli grâce aux traductions arabes, celles-ci ont pratiquement disparu.

Retrouver une vision humaniste de l'islam

Une société du savoir dans le monde arabe, selon les auteurs, suppose une révolution culturelle qui demande que soit «délivrée la vraie religion de son exploitation politique» et que soient respectés la critique, le droit d'interprétation et de dissension, afin de retrouver une vision civilisée, morale et humaniste de l'islam.


L'époque, cependant, n'est pas propice à l'ouverture. Les auteurs notent le revers que constituent les politiques adoptées par les pays arabes au lendemain des attentats du 11 septembre 2001. Sous couvert de lutte antiterroriste, les gouvernements, écrivent-ils, ont trouvé «de nouvelles excuses pour limiter encore davantage les libertés politiques et civiles». L'Occident, dans ce contexte, porte une part de responsabilité. Les mesures qui y ont été adoptées ont particulièrement affecté les Arabes et les musulmans à l'étranger. Le nombre des étudiants originaires des pays arabes aux Etats-Unis a diminué de 30% entre 1999 et 2002.


Critiques à l'égard d'interventions étrangères, favorables à une prise de conscience des élites locales, les auteurs affirment en conclusion que la recherche du savoir est une obligation morale, humaniste et universelle que réclament à la fois la culture arabe, son histoire et sa religion.
j
31 mai 2006 19:34
une piste;
ce MISERABLE COMPLEXE DE SUPERIORITE qu'on une majorité de personne qui se sentent arabes et musulmans, à tort ou à raison! c'est lui qui nous empêche d'évoluer, vus que nous sommes les meilleurs , le peuple croyant aimé de dieu , c'est plus la peine de faire des efforts pour nous en sortir puisque c'est sûre nous iront tous au paradis!!! et les autres ils ironts tous en enfer, donc plus la peine de faire le grand djihad sur nous même et changer notre de façon de réagir à notre malheur, c'est dire croire que c'est toujours la faute des mécréants infidèles NON ARABES, mais on pense pas qu'en fait c'est nous qui n'allons pas, et si chacun de nous pouvait changer qu'un petit peut, alors les portes du paradis nous seront vraiment ouverte...
a
31 mai 2006 19:40
Après ça on fait moins les malins !
n
31 mai 2006 20:17
Citation
jebly a écrit:
une piste;
ce MISERABLE COMPLEXE DE SUPERIORITE qu'on une majorité de personne qui se sentent arabes et musulmans, à tort ou à raison! c'est lui qui nous empêche d'évoluer, vus que nous sommes les meilleurs , le peuple croyant aimé de dieu , c'est plus la peine de faire des efforts pour nous en sortir puisque c'est sûre nous iront tous au paradis!!! et les autres ils ironts tous en enfer, donc plus la peine de faire le grand djihad sur nous même et changer notre de façon de réagir à notre malheur, c'est dire croire que c'est toujours la faute des mécréants infidèles NON ARABES, mais on pense pas qu'en fait c'est nous qui n'allons pas, et si chacun de nous pouvait changer qu'un petit peut, alors les portes du paradis nous seront vraiment ouverte...

completement hors sujet,ça c'est nouveau les arabes musulmans ont un complexe de superiorité,t'es sur que c pas le contraire?????

et quand bien meme ce serait le cas quel rapport entre ce suposé complexe et un pib bas????

non mon ami je crois pas du tout mais pas du tout a cette piste.
m
31 mai 2006 20:42
Citation
jebly a écrit:
une piste;
ce MISERABLE COMPLEXE DE SUPERIORITE qu'on une majorité de personne qui se sentent arabes et musulmans, à tort ou à raison! c'est lui qui nous empêche d'évoluer, vus que nous sommes les meilleurs , le peuple croyant aimé de dieu , c'est plus la peine de faire des efforts pour nous en sortir puisque c'est sûre nous iront tous au paradis!!! et les autres ils ironts tous en enfer, donc plus la peine de faire le grand djihad sur nous même et changer notre de façon de réagir à notre malheur, c'est dire croire que c'est toujours la faute des mécréants infidèles NON ARABES, mais on pense pas qu'en fait c'est nous qui n'allons pas, et si chacun de nous pouvait changer qu'un petit peut, alors les portes du paradis nous seront vraiment ouverte...

l'ami, tu me déçoit trop là, ce que tu avances c des PROPOS DE COMPTOIR DE CAFE qui n'ont aucune validité, même ma grand mère fait plus preuve de bon voyance et de faculté de séparation que toi, complexe de supériorité? lequel, tous les arabes sont conscients de leurs situations et quand ils parlent de progress ils ne le confondent pas avec religion, c deux registres différents dont les gens concernés sont conscients, peut être que certains sortent parfois les mots "mecréants ..." mais dans le contexte religieux pas en parlant de démocratie ou de progress et c plutôt toi qui confond les sujets.

en fait je voulais pas intervenir dans ce sujet, car je connais bien les objectifs et les complexes de son auteur, d'ailleurs l'article à été déjà posté sur le forum et est loin d'êtrebien fouillé et objectif, c toujours le regard classique de l'occident sur le monde arabo musulman, ça n'apporte rien, mais surement apporte une satisfaction cynique dans l'esprit de certains ésprits en malaise identitaire et qui voit dans le modèle occidental (laicité, liberté absolu, l'individu à la place du groupe...) le seul modèle qui puisse marcher. le monde arabe n'a pas de complexe de supériorité par contre les âmes arabes qui relayent ce discours eux ont un complexe d'infériorité.
-------------------------------------------------------------------Having a clear faith, based on the creed of religion, is often labeled today as a fundamentalism. Whereas relativism, which is letting oneself be tossed and 'swept along by every wind of teaching,' looks like the only attitude acceptable to today's standards. We are moving toward a dictatorship of relativism which does not recognize anything as for certain and which has as its highest goal one's own ego and one's own desires.
n
31 mai 2006 20:54
souheil

lewis fait un descriptif de tout ce qui ne va pas jusque la ,je suis d'accord ,cependant le tournant qu'il prend a la fin de son raisonnement me laisse perplexe,la pauvreté que connaitrait nos pays serait dû au "manque de liberté",a part la liberté intellectuelle,je ne vois pas qu'elle autre nous serait utile pour nous sortir vainqueur de tous le obstacles qui s'érigent devant nous ,nous sommes dans nos pays condamner a subir l'influence patente de l'occident ou le discours rigide religieux,c vrai qu'il n'ya pas de place pour les intellectuelles sincères,innovant qui ne sont les pantins d'aucun loby .


sans vouloir "chercher le coupable "a l'exterieur de chez nous ,n'oublions pas que l'un des buts de la colonisations c'était pour l'occident la parfaite main mise sur cette partie du monde considéré comme dangereuse

depuis le début du siecle l'occident a tissé sa toile sur nos pays ,les postes clés sont encore aujourd'hui placé sous leur influence,a l'instar par exemple du conseiller du roi.

ni l'occident ni l'amerique n'a intéret a avoir en face d'eux une afrique forte soudé et riche économiquement,surtout si elle ne partage pas la meme idéologie.

les gouverneurs que nous avons ,aussi tyranniques soit ils n'ont pas été élu par le peuple,mais bien souvent placé avec l'aval des instances internationales.

s'autoanalyser, se réformé oui mais pas sous la supervision et l'égide des bien pensants importés d'ailleurs
s
31 mai 2006 23:52
nephtisirina,
donc finalement nous ne pouvons pas décoller .
C'est la fautes aux occidentaux, aux juifs et aux américains.
André azoulay est un marocain, fils de marocains et la communauté juive marocaine à 2000 ans d'histoire.

Antérieur à la presence arabe.
et si tu ne le savais pas le roi du maroc vient de nommer Serge Berdugo, secrétaire général du Conseil des Communautés israélites du Maroc ,ambassadeur itinérant.
s
1 juin 2006 11:14
La piscine et le Coran


Fouad Laroui


Quand on ne rentre pas très souvent dans son pays natal, on remarque, à chaque fois qu’on s’y rend, des petits changements - petits, mais parfois significatifs. Ce sont des détails que les gens du cru ne relèvent pas toujours ; ou alors, ils ne les voient plus à force de les voir.

Cette semaine, j’étais à Casablanca et je suis allé faire un tour dans le Maarif, un quartier où j’ai habité autrefois. En passant devant le 2 de la rue Jean-Jaurès - je donne l’adresse pour qu’on ne m’accuse pas d’affabuler -, je suis tombé en arrêt devant une enseigne grande comme ça. Et que disait-elle, cette enseigne ? Eh bien, elle proclamait en français le domaine d’activité de la petite entreprise sise à cette adresse : traitement des eaux de piscine, pompage, régulation.

J’ai immédiatement cherché des yeux la traduction de ces termes techniques. Vous savez que les enseignes bilingues, fréquentes dans les pays du Maghreb, sont très commodes pour apprendre les mots dans une langue ou dans l’autre. Il suffit de se balader dans la rue et c’est un cours gratuit et ensoleillé de vocabulaire.

Cependant, devant le 2 de la rue Jean-Jaurès, j’en fus pour mes frais : au lieu d’une traduction mot à mot, l’entreprise s’était contentée d’inscrire en arabe ce beau verset du Coran : wa ja’alna min al-ma' koulla chay’in hayy, ce qui signifie, comme chacun sait : « Par l’eau Nous avons donné vie à toute chose. » Je suppose que ce verset limpide ne fait pas référence aux piscines ; mais l’eau c’est l’eau, a dû se dire l’entreprise, et Dieu reconnaîtra la sienne.

En rentrant à mon hôtel, à travers le dédale des petites rues du Maarif, j’étais plongé dans un océan de perplexité. Pourquoi l’entreprise n’avait-elle pas traduit en arabe les mots qui décrivent son activité ? Amis lecteurs, je n’en sais pas plus que vous ; mais quelque chose me dit que cette anecdote est significative dans un Maghreb en pleine évolution. J’en suis néanmoins réduit aux hypothèses.

Hypothèse 1 : le niveau baisse. Pas le niveau de l’eau, mais celui de l’instruction publique. On ne sait plus traduire, alors on met n’importe quoi.

Hypothèse 2 : dans un pays où tout le monde n’a pas les moyens de posséder une piscine, l’entreprise a honte de gagner son argent en les nettoyant. Le verset du Coran est là pour l’absoudre d’avance.

Hypothèse 3 : le patron a dû se dire que tous ceux qui ont une piscine dans le jardin de leur villa peuvent lire l’enseigne en français. Même les parlementaires sont aujourd’hui tenus d’avoir le certificat d’études primaires. La phrase en arabe, c’est pour les autres, pour leur dire de façon élégante et pieuse : passez votre chemin, vous n’avez aucune raison d’entrer ici.

Vous avez sans doute vos propres hypothèses, qui valent les miennes. Espérons tout de même que les Maghrébins ne vont pas prendre l’habitude de dire une chose en français et une autre en arabe. Nous sommes assez schizophrènes comme ça…

Fouad Laroui











[www.yabiladi.com]
j
1 juin 2006 19:37
Citation
nephtisirina a écrit:
Citation
jebly a écrit:
une piste;
ce MISERABLE COMPLEXE DE SUPERIORITE qu'on une majorité de personne qui se sentent arabes et musulmans, à tort ou à raison! c'est lui qui nous empêche d'évoluer, vus que nous sommes les meilleurs , le peuple croyant aimé de dieu , c'est plus la peine de faire des efforts pour nous en sortir puisque c'est sûre nous iront tous au paradis!!! et les autres ils ironts tous en enfer, donc plus la peine de faire le grand djihad sur nous même et changer notre de façon de réagir à notre malheur, c'est dire croire que c'est toujours la faute des mécréants infidèles NON ARABES, mais on pense pas qu'en fait c'est nous qui n'allons pas, et si chacun de nous pouvait changer qu'un petit peut, alors les portes du paradis nous seront vraiment ouverte...

completement hors sujet,ça c'est nouveau les arabes musulmans ont un complexe de superiorité,t'es sur que c pas le contraire?????

et quand bien meme ce serait le cas quel rapport entre ce suposé complexe et un pib bas????

non mon ami je crois pas du tout mais pas du tout a cette piste.


c'est une piste qui expliqueraient pourquoi le monde arabo-musulman qui étaient tellement en avance sur les autres civilisations au moyen âge, s'est laissée, sans réagir, dépasser par les chrétiens ou descendant de chrétiens, avec leur technologies, leur révolutions industrielles du 19eme siècle...
car la situation qu'on vit actuellement ne sera jamais que l'aboutissement de notre histoire !
alors sinon expliquez moi pourquoi on s'est laissé faire...

encore une fois, ce n'est qu'une piste, il doit certainement y avoir d'autres facteurs que je n'ai pas pris en compte...
s
1 juin 2006 22:18
"LE DÉCLIN DU MONDE MUSULMAN À PARTIR DU MOYEN ÂGE : UNE REVUE DES EXPLICATIONS."


Document Pdf de 36 pages.


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