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Photos de la priére menée par une femme a new york
I
Ima
22 mars 2005 15:01
As Salam aleikoum,


vous pouvez voir des photos de la prière d'hier menée par Amînah Wadûd:



[www.islamonline.net]



De ce que j'ai lu sur un autre site,



1. La prière a été mixte, les femmes priant côte à côte avec les hommes, les femmes à droite et les hommes à gauche. 150 personnes ont assisté à la prière, dont 60 femmes.

2. Certaines femmes ont prié en pantalon, les avant-bras nus, les cheveux nus.

3. Après que trois imams de mosquées ont refusé de prêter leur mosquée à Amînah Wadûd, la prière a été accomplie dans une cathédrale évangéliste.

4. Le adhân a été dit par une femme dévoilée.

5. La prière a été organisée sous les auspices d'une nouvelle organisation, l'Union des Musulmans Progressistes, ainsi que de l'association "Le Réveil du Musulman".

6. Au cours de son sermon, Amînah Wadûd a désigné Allâh par les pronoms personnels masculin, féminin, et neutre, sous prétexte que Dieu n'a pas de genre.

7. Amînah Wadûd remet en question des choses péremptoires et catégoriques de la religion: elle prétend ainsi qu'amputer la main du voleur est inacceptable pour quelqu'un de civilisé comme elle, elle défend le mariage homosexuel, elle est allée répandre la rumeur que ses voisins arabes la détestaient parce qu'elle était noire.

8. L'Union des Progressistes Musulmans et le Réveil du Musulman comprennent parmi leur membres des personnalités qui rejettent le droit au retour des réfugiés palestiniens, et d'autres personnalités apostates qui prétendent que la sharî`ah s'oppose au Coran, et qu'elle n'est plus d'actualité.

9. L'Union des Progressistes Musulmans estime qu'il n'y pas de problème à ce qu'une femme mineure tombe enceinte après avoir eu des relations illicites.

10. Sur le site des deux associations, certains membres se moquent ouvertement de versets du Coran.



la hawla wa la qouwata illa bi Allah
wa salam aleikoum,‘’Si je meurs en ayant apporté la plus petite lumière, la plus petite parcelle de vérité, si je meurs en ayant pu contribuer à détruire le cancer raciste qui ronge la chair américaine, alors, tout le mérite en revient à Allah. Ne m’imputez que les erreurs.’’Malcom X
e
22 mars 2005 16:36
Un tollé pour un rien !

Sont-ils musulmans ceux-là qui renient l'Islam et lui portent atteinte.
Pourions-nous qualifier "celà" comme une vraie prière?
Je ne peut que m'en remettre, pour ma part à Allah taala et dire:
" hasbiya Allah wa l3m al wakil" (
Que les musulmens disent ensemble, à l'unisson cette invocation. Allah soubhanahu l'exaucera incha Allah.
Et que les musulmans ne s'attristent pas outre mesure:
La religion d'Allah est défendue par Allah (swt)
salamaualaikum
j
jea
22 mars 2005 17:25
"toute innovation dans la religion est égarement et tout égarement mène à l'enfer"


ON PEUT DIRE OFFICIELLEMENT QU'UNE NOUVELLE SECTE DE L'ISLAM EST Née

CECI EST PIRE QUE CE QUE JE PENSAIT C'EST INTOLéRABLE CE N'EST PAS L'ISLAM çA
p
22 mars 2005 18:41
Salam,

Hisbouna Allah oua ni3ma alwakil.

pour rapeller l'histoire de cette invocation, le prophéte saws recitait souvent cette invocation, et lorsque que les coalisé sont venu assiégé la ville de médine, le compagnons,et le prophéte ont dit cette invocation quand ils ont vus l'immense armé devant eux ( 10 000 soldat, dont ????? chevaliers ).

Allah nous suffit, et quelle Defenseur ! Voila bien une phrase qui nous montre a quelle point les compagnons et le Prophéte étaient pleinement confiant envers Allah.

Salam,
e
22 mars 2005 18:48
Oui, je rectifie:

"HASBOUNA ALLAH WANI3M AL WAKIL"

Jazak Allahu khayr frère.
x
22 mars 2005 22:06
Salam,
Le monde a viré fou!!!
La hawla wa la kouta ila biAllah!
F
23 mars 2005 01:54
Bismillah

As-Salamou 'alaikoum

Voici les explications des savants sur le sujet:

[www.salafs.com]
áÇ íÈáÛ ÇáÚÏæ ãä ÌÇåá ãÇ íÈáÛ ÇáÌÇåá ãä äÝÓå
R
23 mars 2005 03:51
bismillah

assalamou alaikoum wa rahmatou lahi wa barakatouhou,

Frère fourqan,

que veulent dire ces paroles?


áÇ íÈáÛ ÇáÚÏæ ãä ÌÇåá
ãÇ íÈáÛ ÇáÌÇåá ãä äÝÓå

Roumaytha


F
23 mars 2005 05:43
Bismillah

As-Salamou 'alaikoum

Quel paroles?

[www.sahab.ws]
áÇ íÈáÛ ÇáÚÏæ ãä ÌÇåá ãÇ íÈáÛ ÇáÌÇåá ãä äÝÓå
R
23 mars 2005 06:13
áÇ íÈáÛ ÇáÚÏæ ãä ÌÇåá
ãÇ íÈáÛ ÇáÌÇåá ãä äÝÓå

ceux-là.

Roumaytha
F
23 mars 2005 06:20
Bismillah

As-Salamou 'alaikoum

C'est un vers de poeme en arabe qui signifie que l'ignorant peut se causer plus de tord à lui-même que son ennemi peut lui en infliger, parfois!
áÇ íÈáÛ ÇáÚÏæ ãä ÌÇåá ãÇ íÈáÛ ÇáÌÇåá ãä äÝÓå
B
23 mars 2005 14:00
Salam aalikoum

la reponse ....


Sheikh Qaradâwî répond sur la femme imam de New York Mardi 22 Mars 2005

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Le 18 mars 2005, l’américaine Amina Wadud, décide de diriger une prière rituelle du vendredi. La chose est possible à condition que le public soit féminin. Or le public d’Amina est mixte. De la part d’une féministe engagée, la provocation est évidente et bouscule les idées reçues sur la place de la femme dans la religion musulmane. Mais Amina Wadud est professeur d’études islamiques (Université de Virginie). Sa démarche est argumentée. Les mosquées de New York ont refusé d’accueillir cette réunion de prière qui se tiendra finalement dans une église. A l’annonce de cette info, le très médiatique Sheikh Yusuf Al-Qaradâwî est interpellé sur la question sur le site islamonline. SaphirNet.info vous propose sa réponse, traduite de l’arabe par les soins de Karim Alouamari. 
Par Sheikh Yûsuf 'Abd Allâh Al-Qaradâwî
Traduction de Karim Alouamari 
On ne connaît pas dans l’histoire musulmane, longue de quatorze siècles, une seule femme ayant prononcé les sermons du vendredi ou ayant dirigé des hommes dans la prière. Même dans les époques où régnait une femme, à l’instar de Shajarat Ad-Durr [1] dans l’Égypte mamelouke, celle-ci ne prononçait pas le sermon du vendredi ni ne dirigeait les hommes dans la prière. Il s’agit là d’un consensus indubitable.
 
Originellement, l’imamat dans la prière est réservé aux hommes. Car l’imam doit être suivi dans ses gestes par les orants : s’il s’incline, ils doivent s’incliner derrière lui, s’il se prosterne, ils doivent se prosterner, et s’il récite le Coran, ils doivent écouter.
 
En Islam, la prière possède des caractéristiques et des spécificités bien déterminées. Il ne s’agit pas de simples invocations et de supplications, comme c’est le cas dans la prière chrétienne. Dans la prière musulmane, il y a des gestes, des positions debout, des positions assises, des inclinations et des prosternations. Il ne convient pas qu’une femme accomplisse ces mouvements devant des hommes, au cours d’un acte de culte où sont exigés le recueillement du cœur, la sérénité de l’âme et la concentration de l’esprit dans l’imploration du Seigneur.
 
La Sagesse divine a voulu que le corps de la femme soit façonné différemment du corps de l’homme. Elle y a placé des caractéristiques susceptibles d’exciter la libido de l’homme, et ce, afin de permettre le mariage qui sert de cadre pour la perpétuation de l’espèce humaine et la réalisation de la Volonté divine de civilisation de la Terre.
 
Afin d’écarter toute tentation, et de barrer la voie aux prétextes (de la séduction), la Législation islamique a réservé aux hommes l’appel à la prière et la direction de la prière. De même, elle a décrété que les rangées des femmes doivent se situer derrière les rangées des hommes, en précisant que les meilleures parmi les rangées des hommes sont les premières et que les meilleures parmi les rangées des femmes sont les dernières. Le Prophète dit en effet : « Les meilleures parmi les rangées des femmes sont les dernières et les pires sont les premières ; les meilleures parmi les rangées des hommes sont les premières et les pires sont les dernières », et ce, afin d’écarter tout tentation potentielle.
 
L’homme peut ainsi concentrer tout son esprit et toute son attention sur le renforcement de son lien avec son Seigneur, sans que son imagination ne se mette à vagabonder hors du cercle de la foi, dans le cas où se mettrait en branle son incontournable instinct humain.
 
Ces jugements légaux sont fondés au moyen de hadiths authentiques et établis, reconnus par le consensus des musulmans, toutes écoles juridiques confondues, et confirmés par leur mise en pratique durant les siècles passés. Il ne s’agit donc pas de simples coutumes et traditions comme cela a été affirmé.
 
L’islam est une religion réaliste, qui ne vogue pas dans des sphères d’utopie, loin de la réalité vécue et expérimentée par les gens. Il ne traite pas les gens comme s’ils étaient des anges ailés, mais comme étant des humains mûs par des instincts et des sentiments. Il est tout à fait avisé que le Sage Législateur veuille les protéger de la tentation et de l’excitation, en empêchant, autant que faire se peut, la réalisation des causes et des motifs de cette excitation. Et cela est encore plus vrai dans les moments d’adoration, d’imploration et de supplication à Dieu.
 
Les quatre écoles juridiques islamiques, voire les huit écoles, se sont accordées à dire que la femme ne peut diriger un homme dans les prières prescrites, même si certains ont permis à la femme maîtrisant le Coran de diriger la prière au sein de sa famille, sachant que les hommes qui prieraient alors sous sa direction sont ses mahârim [2].
 
Aucun juriste musulman, qu’il appartienne ou non à l’une des écoles suivies, n’a permis à la femme de prononcer le sermon du vendredi ou de diriger la prière des musulmans.
 
Si nous examinons les textes, nous ne trouverons aucun texte authentique et explicite interdisant à la femme de prononcer le sermon du vendredi ou de diriger la prière des musulmans.
 
Tout ce qui a été relaté à ce sujet est un hadith attribué au Prophète et rapporté par Ibn Mâjah d’après Jâbir Ibn `Abd Allâh : « Une femme ne doit pas diriger la prière d’un homme ; un bédouin ne doit pas diriger la prière d’un Émigré ; un débauché ne doit pas diriger la prière d’un croyant ».
Les Imâms du Hadith ont cependant qualifié la chaîne de transmission de ce hadith de très faible. Il ne peut donc servir d’argument dans le problème qui nous concerne.
 
Un autre récit, démentant le précédent, a été relaté entre autres par Ahmad et Abû Dâwûd. Selon Umm Waraqah Bint `Abd Allâh Ibn Al-Hârith, le Prophète - paix et bénédiction sur lui - lui assigna un muezzin qui appelait à la prière pour elle, et lui demanda de diriger la prière pour les gens de sa maisonnée (comprenant des hommes et des femmes). La chaîne de transmission de ce hadith a également été jugée faible par les savants. Il demeure néanmoins qu’il concerne le cas particulier d’une femme ayant mémorisé le Coran et qui dirigerait la prière pour les gens de sa maisonnée : son époux, ses fils et ses filles, qui sont de proches parents, et dont elle n’a pas à craindre qu’ils soient séduits par elle. Ad-Dâraqutnî précise dans une variante que le Prophète lui demanda de diriger la prière des femmes de sa maisonnée.
 
Ibn Qudâmah écrit dans Al-Mughnî : « Cette précision [d’Ad-Dâraqutnî] doit être acceptée. Même s’il n’y avait pas cette addition, le récit devrait être interprété de cette manière. En effet, le Prophète lui permit de diriger les prières prescrites, - la preuve étant qu’il lui assigna un muezzin appelant à la prière et que l’appel à la prière ne concerne que les prières prescrites - tandis qu’il n’y a aucune divergence sur le fait qu’une femme ne peut diriger les hommes dans les prières prescrites. »
 
Puis, il ajoute : « À supposer que Umm Waraqah dirigeait effectivement la prière des hommes de sa famille, cela aurait constitué un cas particulier la concernant elle seule, la preuve étant qu’il n’est pas permis aux autres femmes d’appeler à la prière ou de la diriger. Son imamat fut donc un cas particulier la concernant, au même titre que le muezzin que lui assigna le Prophète. »
 
Ibn Qudâmah soutient son avis en faisant remarquer que la femme ne peut appeler à la prière pour des hommes, et que, de ce fait, il ne lui est pas permis de les diriger.
 
Je ne suis pas d’accord avec l’Imâm Ibn Qudâmah pour dire que l’autorisation prophétique concerne uniquement Umm Waraqah. Toute femme étant dans la même condition que Umm Waraqah, c’est-à-dire connaissant et maîtrisant le Coran, peut diriger les prières prescrites et surérogatoires de ses enfants et proches parents, y compris la prière des tarâwîh [3].
 
Les Hambalites ont un avis tout à fait respectable sur la question, autorisant la femme à diriger les hommes dans la prière des tarâwîh. C’est l’avis le plus réputé chez les premiers Hambalites.
 
Az-Zarkashî écrit : « L’avis consigné par Ahmad [4] et choisi par la majorité de nos condisciples est que la femme peut diriger les hommes dans la prière des tarâwîh. » C’est également ce que rapporte Ibn Hubayrah au sujet de Ahmad dans Al-Ifsâh `an Ma`ânî As-Sihâh (volume I, page 145).
 
Ceci concerne la femme maîtrisant le Coran et qui dirige la prière des gens de sa maisonnée et de ses proches. Certains ont également limité cela aux femmes âgées.
 
L’auteur d’Al-Insâf écrit : « Dans la mesure où nous opinons que la femme peut diriger la prière des hommes de sa famille, elle doit néanmoins se tenir derrière eux pour garantir plus de décence, et ils la suivent dans ses gestes. C’est l’avis le plus juste. »
 
Une entorse est faite ici à la position normale et originelle selon laquelle l’imam doit se tenir devant les orants. Cette exception vient garantir la décence et prévenir la tentation, autant que faire se peut.
 
L’imamat de la femme devant ses consœurs
 
Quant à l’imamat de la femme dans une prière exclusivement féminine, de nombreux hadiths viennent l’appuyer. On peut ainsi citer le hadith de `Â’ishah et de Umm Salamah - que Dieu les agrée -, rapporté par `Abd Ar-Razzâq, Ad-Dâraqutnî et Al-Bayhaqî d’après Abû Hâzim Maysarah Ibn Habîb, d’après Râ’itah Al-Hanafiyyah, selon qui `Â’ishah dirigea une prière prescrite dans une assemblée de femmes, tout en se tenant dans le rang.
Ibn Abî Shaybah rapporte également d’après Ibn Abî Laylâ, d’après `Atâ’, que `Â’ishah avait l’habitude de diriger la prière des femmes, en se tenant alignée avec elles dans le rang. Al-Hâkim rapporte d’après Layth Ibn Abî Salîm d’après `Atâ’, que `Â’ishah avait l’habitude d’appeler à la prière, de diriger la prière des femmes et de se tenir alignée avec elles dans le rang.
 
Ash-Shâfi`î, Ibn Abî Shaybah et `Abd Ar-Razzâq rapportent d’après `Ammâr Ad-Duhnî, d’après une femme de sa tribu appelée Hujayrah, que Umm Salamah dirigea les femmes dans la prière, tout en se tenant parmi elles.
 
Selon les termes exacts de `Abd Ar-Razzâq, Hujayrah rapporte : « Umm Salamah nous a dirigées dans la prière des vespres et se tint parmi nous ».
 
Le Hâfidh Ibn Hajar écrit dans Ad-Dirâyah : « Muhammad Ibn Al-Husayn rapporte d’après Ibrâhîm An-Nakh`î que `Â’ishah dirigeait la prière des femmes durant le mois de Ramadân, tout en se tenant parmi elles. » `Abd Ar-Razzâq rapporte d’après Ibrâhîm Ibn Muhammad, d’après Dâwûd Ibn Al-Husayn, d’après `Ikrimah, qu’Ibn `Abbâs dit : « La femme dirige la prière des femmes tout en se tenant parmi elles ».
 
Nous souhaitons donc que nos soeurs qui s’activent à défendre les droits de la femme revivifient cet élément de la Sunnah, aujourd’hui tombé en désuétude, consistant à ce que la femme dirige la prière d’autres femmes, au lieu de se lancer dans cette innovation condamnable consistant à ce qu’une femme dirige la prière des hommes.
 
L’auteur d’Al-Mughnî écrit : « Il y a divergence autour de la question suivante : est-il recommandé à la femme de diriger la prière d’une assemblée de femmes ? Certains sont d’avis que cela est recommandé, c’est l’opinion de `Â’ishah, de Umm Salamah, de `Atâ’, d’Ath-Thawrî, d’Al-Awzâ`î, d’Ash-Shâ’fi`î, de Ishâq et de Abû Thawr. On rapporte également que Ahmad est d’avis qu’il s’agit là d’une chose recommandée. Les tenants de l’école interprétative ont une opinion opposée et estiment que c’est là une chose détestable ; néanmoins, si une femme dirige la prière des femmes, cette prière est valide. Ash-Sha`bî, An-Nakh`î et Qatâdah précisent que la prière en congrégation pour les femmes n’est permise que concernant les prières surérogatoires, à l’exclusion des prières prescrites. »
 
Ce qu’il est important de réaffirmer ici, c’est qu’originellement, vis-à-vis des œuvres cultuelles, la règle est l’interdiction et la prohibition totale sauf ce que permet la Législation à travers des textes authentiques et explicites, afin que les gens ne se mettent pas à instituer au niveau de la religion des pratiques que Dieu n’a pas permises.
 
Nul n’a le droit de créer une nouvelle forme de culte, d’ajouter des choses à ce qui existe déjà, de revêtir l’existant de nouvelles formes et de nouvelles modalités, pour peu que cela lui semble bon. Quiconque introduit quelque chose dans la religion ou y ajoute ce qui n’en fait pas partie, verra son ajout rejeté.
 
C’est précisément ce dont prévient le Noble Coran lorsqu’il critique les polythéistes : « Ou bien auraient-ils des associés qui auraient établi pour eux des lois religieuses que Dieu n’a jamais permises ? » [5] C’est également ce dont prévient la Tradition prophétique lorsque le Prophète dit : « Quiconque ajoute à notre affaire - c’est-à-dire à notre religion -ce qui n’en fait pas partie, verra son ajout rejeté » [6].
 
Le Prophète dit également : « Prenez garde aux innovations, car toute innovation est un égarement » [7]. Les actes de culte sont en effet établis par arrêté, comme en conviennent les savants.
 
Les autres religions n’ont été falsifiées, et leurs cultes et leurs rites modifiés, que parce que s’y est introduite l’innovation religieuse, sans que les savants de ces religions ne condamnent ces innovations et leurs innovateurs.
 
A contrario, ce principe ne s’applique pas aux affaires profanes, dont le caractère originel est la permission et la licéité. La règle islamique est en effet la suivante : le suivisme dans les affaires cultuelles et l’innovation dans les affaires profanes.
 
Tel était l’état d’esprit des musulmans à l’ère de la supériorité de leur civilisation : ils se sont contentés de suivre leurs prédécesseurs dans les affaires cultuelles et ont innové et créé dans les affaires profanes. Ils ont ainsi bâti une civilisation fière et altière. À l’ère de la déchéance, c’est le contraire qui a eu lieu : ils ont innové dans les affaires cultuelles et ont stagné dans les affaires profanes.
 
Je désire néanmoins dire un mot pour conclure. À quoi sert-il de provoquer toute cette polémique ? Est-ce cela qui préoccupe réellement la femme musulmane, de pouvoir diriger les hommes dans la prière du vendredi ? Cela a-t-il jamais constitué une revendication de la femme musulmane ?
 
Comme nous pouvons le constater, les autres religions réservent aux hommes de nombreuses fonctions cultuelles, sans que les femmes n’y voient le moindre inconvénient ? Pourquoi nos femmes émettent-elles alors de telles revendications exagérées, au risque de créer des divisions au sein des musulmans ? Et ce, à l’heure où les musulmans ont plus que jamais besoin de s’unir et de rassembler leurs rangs, pour faire face aux troubles, aux crises et aux complots majeurs qui veulent les anéantir.
 
Mon conseil à la sœur Amînah Wadûd est de réviser sa position, de retourner à son Seigneur et à sa religion, et d’éteindre cette polémique qu’il est inutile de provoquer.
 
Je recommande également à mes frères musulmans et sœurs musulmanes d’Amérique de ne pas répondre à cette provocation, et de s’unir tous ensemble contre les nuisances et les complots qui se fomentent contre eux.
 
Je demande à Dieu d’inspirer à nos fils, à nos filles, à nos frères et à nos sœurs, où qu’ils soient, la justesse du propos et la rectitude de l’action.
Je Le prie pour qu’Il nous fasse voir à tous la Vérité et qu’Il nous accorde la grâce de la suivre, et qu’Il nous fasse voir l’Erreur et nous accorde la grâce de nous en écarter. Amen. « Seigneur ! Ne laisse pas dévier nos cœurs après que Tu nous as guidés ; et accorde-nous Ta Miséricorde. C’est Toi, certes, le Grand Donateur ! » [8]
 
Et Dieu est le plus Savant.
 
Traduit de l’arabe du site Islamonline.net.
 
[1] Shajarat Ad-Durr fut Sultane d’Égypte, après avoir été l’esclave puis l’épouse du dernier Sultan ayyûbide, Najm Ad-Dîn Ayyûb. Elle inaugura la dynastie des Mamelouks.
 
[2] Les mahârim, pluriel de mahram, désigne les proches parents avec lesquels le mariage est interdit à jamais.
 
[3] Les tarâwîh sont les prières nocturnes du Ramadân.
 
[4] Ahmad Ibn Hambal est le fondateur de l’école hambalite.
 
[5] Sourate 42, Ash-Shûrâ, La Consultation, verset 21.
 
[6] Hadith consensuel.
 
[7] Hadith authentique rapporté par Ahmad dans son Musnad.
 
[8] Sourate 3, Âl `Imrân, La Famille d’Amram, verset
 
[b]Plus rien ne m'étonne[/b]
F
23 mars 2005 20:47
Bismillah

As-Salamou 'alaikoum

L’imamat de la femme



Shaikh Al-‘Uthaymin dit dans Sharh Al-Mumti’ (2/145) : « La prière n’est pas valide (pour un homme) derrière une femme. La preuve est le hadith : « Qu’aucune femme ne dirige un homme dans la prière », ce hadith est faible, mais il est appuyé par le hadith : « Jamais ne réussira un peuple qui confie ses affaires à une femme » (Al-Bukhari). Et dans la prière, le groupe a confié la prière à cette femme. Une autre preuve, le hadith du prophète : « le meilleur des rangs pour les femmes est le dernier, et le pire est le premier » (Muslim), c’est une preuve qu’elle ne doivent pas se mettre devant, alors que l’imam doit être devant. Et si nous disons qu’elle pouvait diriger la prière devant les hommes, les positions seraient inversés et cela n’est appuyé par aucun texte. »


La femme peut diriger d’autres femmes dans la prière


On a demandé à shaikh Fawzan : Est-il permis aux femmes de prendre un imam parmi elles pour diriger la prière du tarawih ou en dehors ?


Réponse : il est permis aux femmes de prier en groupe pour la prière de tarawih, et l’imam sera l’une d’entre elles, chez elle ou dans un lieu caché des hommes, car le prophète (salallahu’ alayhi wasalam) a permis à Umm waraqa de prier en tant qu’imam pour les gens de sa famille.


On a posé la même question à shaikh ibn Baz


Réponse : oui, cela est permis, et il a beaucoup de récit de ‘Aisha et Umm Salama qui le montre. L’imam des femmes doit se mettre au milieu du premier rang, et elle lit à haute voix pour les prières à haute voix.


(Fatawa al-mar’a al-muslima, p.141)


Vous avez sûrement entendu parler de cette femme qui allait faire le sermon du vendredi, voici ce qu’en disent les savants :


Ecouter le mufti Abdel ‘Aziz Al-Shaikh


“ Par Allah, si les gens en sont arrivés là, s’ils sont tombés à ce niveau, ce n’est qu’un mal qui s’ajoute à un mal. Le prophète (salallahu’ alayhi wasalam) dit : « une femme ne dirige pas un homme dans la prière »… Ceux-là ne veulent pas le bien, ni pour obtenir un bien, mais ils ne le font que par guerre contre Allah et Son prophète (salallahu’ alayhi wasalam). On ne peut faire le sermon du vendredi de cette manière que pour renier la vérité et s’opposer à elle, et appeler à la turpitude. Les musulmans n’ont jamais connu que la femme préside la prière (des hommes) jusqu’à aujourd’hui, ils ne l’ont jamais fait et ne l‘ont jamais vu quelles que soient leurs époques. Est-ce à eux de venir aujourd’hui et de mettre une femme pour accomplir le sermon du vendredi. En vérité, c’est un acte détestable, un mal qui en appelle un autre. Et ceux qui le font, ne le font que comme Allah dit : « Ceux qui ont édifié une mosquée pour causer du tort (aux croyants), par mécréance, pour diviser les croyants, et la préparent pour ceux qui ont combattu Allah et Son messager (sont les hypocrites). Ils jurent en disant : “Nous ne voulions que le bien ! ” Allah atteste qu’ils mentent. N’y prie jamais. Une Mosquée fondée, dès le premier jour, sur la piété est plus digne que tu y pries ». C’est une mosquée de la division et la prière du vendredi (faite de cette façon) n’est pas valable et les musulmans ne doivent pas y assister »


Ecouter Shaikh Al-Fawzan


Question : Il a été rapporté dans les journaux qu’une femme allait faire le sermon du vendredi, au nom de la liberté des femmes. Et certains ignorants, surtout en dehors de ce pays, ont approuvé cela. Y a-t-il un seul savant qui a permis que la femme dirige la prière des hommes et des femmes ?


Réponse : Tout ceci est un mensonge et une volonté d’égarer les gens, je ne connais personne qui ait autorisé qu’une femme dirige la prière des hommes, mais que la femme dirige d’autres femmes, cela est permis. Il est rapporté dans la sunna que Umm Waraqa a dirigé cette prière chez elle, sous l’ordre du prophète (salallahu’ alayhi wasalam). Mais il n’est pas rapporté que la femme dirige les hommes, mais au contraire elle doit se tenir derrière, même si elle est seule, même si l’imam est seul, elle doit rester derrière. Donc si elle ne peut se mettre dans le rang, comment pourrait-elle être devant les rangs ? Tout ceci n’est que mensonge. ».


L’ignorance de cette femme et de ses consœurs du Conseil canadien des femmes musulmanes (sic), les a conduit à mentir sur Allah et Son messager, à donner des arguments fallacieux et à rejeter sans argument valable des preuves authentiques. Parmi ceci, le fait qu’elles ont rejeté le hadith d’Abu Bakra rapporté par l’imam Al-Bukhari qui rapporte que le prophète (salallahu’ alayhi wasalam) a dit : « Jamais ne réussira un peuple qui confie ses affaires à une femme ». Le hadith est authentique et n’a jamais été rejeté par aucun des savants du hadith, mais il ne plaît pas aux passions de ces ignorantes qui, sous couvert des droits de la femme, mentent sur Allah et Son messager. Ainsi, ces femmes sans pudeur, ces ignorantes ont critiqué ce grand compagnon qu’est Abu Bakra, nous allons essayer de voir l’étendue de leur égarement.


Qui est Abu Bakra ?


Il est Nafi’ ibn Harith ibn Kilda ibn ‘Amru ibn ‘Ilaj ibn Abi Salama, compagnon du prophète (salallahu’ alayhi wasalam), surnommé Abu Bakra (littéralement le père de la poulie), car il est descendu d’une citadelle de Ta’if en s’accrochant à une poulie pour aller rencontrer le prophète (salallahu’ alayhi wasalam), de là vient son surnom et le prophète (salallahu’ alayhi wasalam) l’a libéré ce jour là. Abu Bakra a rapporté 132 hadiths du prophète, 8 ont été rapporté par Al-Bukhari et Muslim, 5 par Al-Bukhari seul, 1 par Muslim (seul), comme il est rapporté dans ‘Umdatu Al-Qari (l’explication de Sahih Al-Bukhari). Plusieurs grands tabi’in ont rapporté de lui : Hassan Al-Basri, ibn Sirin, Ibrahim ibn ‘Abderahman ibn ‘Awf…C’était un grand adorateur et il est mort en l’an 51 après Al-Hassan ibn ‘Ali.


Dans leur grande ignorance, ces femmes critiquent les compagnons (ici Abu bakra) en disant qu’il n’est pas sûr dans la transmission. Ceci alors que le prophète (salallahu’ alayhi wasalam) dit : « Ne critiquez pas mes compagnons » et que parmi les règles du hadith qu’apprennent les débutants est que tous les compagnons sont dignes de confiance (‘udul). L’imam An-Nawawi dit dans At-Taqrib: « Tous les compagnons sont dignes de confiance (‘udul), qu’il aient été pris dans les épreuves ou non, et il y a un consensus sur ce point ». Al-Qadhi Abu Bakr ibn Al-‘Arabi dit dans ‘Al-Awasim min Al-Qawasim : « les compagnons du prophète sont tous dignes de confiance car Allah et Son prophète (salallahu’ alayhi wasalam) ont témoignés pour eux, il n’y a qu’un pervers égaré (zindiq) qui ne leur donne pas ce rang ». Ibn Kathir dit dans Ba’ith Al-Hathith (2/498) : « les compagnons sont tous dignes de confiance pour Ahl-Sunna, car Allah et Son prophète (salallahu’ alayhi wasalam) les ont loués, pour leurs actes, leurs efforts, leurs dépenses et leur envie de ce qui est auprès d’Allah. Et ce qui s’est passé entre eux après la mort du prophète (n’enlève rien à leur niveau). ». L’imam du hadith Ibn Hajar dit dans Al-Isaba (1/10-11) : « Ils ont tous dignes de confiance, et il n’y a que quelques innovateurs qui pensent autrement. (Puis il a cité beaucoup de paroles de savants et de preuves du Qur’an comme « Allah les agrée et ils l’ont agréé ») Et après ce témoignage d’Allah et de Son messager, ils n’ont besoin du témoignage de personne d’autre… ». Puis il a rapporté une parole de Abu Zar’a Ar-Razi qui dit : « Si tu vois quelqu’un diminué l’importance des compagnons, sache que c’est un zindiq (pervers, égaré). Car la religion nous a été transmise par eux, et ces gens veulent les critiquer. »


Que disent les savants du hadith sur Abu Bakra ?


Al-Hassan Al-Basri dit : « Il n’y a pas un compagnon plus noble qui ait habité à Bassora que Abu Bakra » (Asad Al-Ghaba : 4/391). Ibn hajar dit dans Al-Isaba (10/183) : « Abu Bakra est parmi les compagnons vertueux », il rapporte aussi la parole de l’imam Al-‘Ajli qui dit qu’Abu Bakra était parmi les meilleurs des compagnons. L’imam Ad-Dhahabi dit dans Syar ‘Alam An-Nubala (3/5) : « il est parmi les savants (fuqaha) des compagnons » ; Ibn Kathir dit dans Al-Bidaya wan-nihaya (8/57) : « Abu Bakra est un grand et vertueux compagnon ». Ibn Qudama dit dans Al-Mughni : « Il y a un consensus de la communauté à accepter les hadiths d’Abu Bakra ». Ibn Al-Qayim rapporte aussi le consensus des savants dans ‘Ilam Al-Muwaqi’in.


Regardez maintenant comment les passions et l’ignorance amènent à mentir sur la religion d’Allah. Ces ignorantes disent dans leur exposé :


« Cependant la fiabilité d’Abu Bakra aussi bien que le contenu du hadith sont pour le Conseil Canadien des Femmes Musulmanes inacceptables. En effet, sous le règne d’Omar fils d’al Khattab (2ème calife), Abu Bakrah est connu pour avoir accusé un couple musulman d’adultère sans en fournir les témoignages nécessaires. Il reçut 80 coups de fouets pour avoir porté cette accusation mensongère6, sans pour autant s’être repenti7. »


N’est-il pas meilleur de voir comment ceux qui ont vécu cette histoire nous la transmettent, et c’est ce que rapporte Ibn Kathir d’après Abdullah Ibn Al-Musayib (en résumé) : « Quatre hommes : Abu Bakra, Nafi’ (le grand compagnon), Shibl ibn Ma’bad et Zyad ibn ‘ubayd ont vu Al-Mughira sur une femme qui s’appelait Umm Jamil. Il ont alors étaient se plaindre chez ‘Umar. Celui-ci a fait venir Al-Mughira, trois l’ont accusé de fornication, mais Zyad ibn ‘Ubayd n’a pas confirmé son témoignage mais a dit : « j’ai vu quelque chose de mauvais mais je ne sais pas bien s’il l’a pénétrée ou non ».C’est pourquoi ‘Umar a ordonné qu’on fouette les trois. » Cette histoire est rapporté par At-Tabarani dans sa biographie de Shibl ibn Ma’bad, aussi par Al-Bayhaqi et Al-Hakim.


Le fait que Abu Bakra ne soit pas revenu sur son témoignage ne signifie pas qu’il ne se soit pas repenti, et c’est la bonne opinion que le musulman doit avoir de lui, car Abu Bakra était attentif à faire tout ce qui le rapprochait d’Allah, et nous avons le témoignage du prophète (salallahu’ alayhi wasalam) sur cela lorsqu’il lui a dit : « Qu’Allah augmente encore ton intérêt (pour la prière dans le hadith), mais ne recommence pas » (Sahih Al-Jami’). Le fait qu’il ait été fouetté n’enlève rien à son rang, car il n’a pas été fouetté pour un péché, mais seulement parce que le nombre de témoins nécessaires n’a pas été atteint. »



Ces ignorantes citent ensuite la Parole d’Allah : « Et ceux qui lancent des accusations contre des femmes chastes sans produire par la suite quatre témoins, fouettez-les de quatre-vingts coups de fouet, et n’acceptez plus jamais leur témoignage. Et ceux-là sont les pervers (24 :4) »


Pourquoi s’être arrêté là ? Pourquoi ne pas avoir cité le verset suivant :


« à l’exception de ceux qui, après cela, se repentent et se corrigent, car Allah est Pardonneur et Miséricordieux »


Pourquoi Abu Bakra ne s’est-il pas repenti toute de suite clairement, les savants montrent qu’il y a plusieurs raisons : Abu Bakra ne voyait pas comme ‘Umar qu’il fallait que l’accusateur revienne sur son témoignage pour que le repentir soit accepté (At-Tabarani rapporte dans son tafsir (9/70) que c’est l’avis d’une grande partie des savants). Abu Bakra faisait la différence entre celui qui accuse (à tort) et celui qui témoigne. Abu Bakra voyait qu’il avait raison, ainsi de quoi devait-il se repentir ? L’imam Ad-Dhahabi dit dans Syar ‘Alam An-Nubala (3/7) : « c’est comme s’il disait : je n’ai pas menti sur Al-Mughira, je ne fais que témoigner, si le nombre de témoin était (resté) suffisant, il aurait été lapidé et nous n’aurions pas été traités comme des menteurs ». Enfin, Ibn Qudama rapporte dans Al-Mughni (8/202) que les savants divergent sur le fait de fouetter un témoin si le nombre n’est pas suffisant, et il est possible que Abu Bakra ait eu cet avis.


Enfin, pour montrer la totale ignorance et le mauvais dessein de ces femmes, il faut savoir que les savants ont différencié la transmission du témoignage. Car les grands savants du hadith ont rapporté les hadiths d’Abu Bakra en sachant ce qui lui était arrivé. Al-‘Ayni répond à cela dans ‘Umdatul-Qari (7/207) (l’explication de Sahih Al-Bukhari) : « Comment Al-Bukhari a pu rapporté de lui en sachant cela ? Je réponds en disant que la transmission et différente du témoignage, c’est pour cela que tous les savants d’Egypte ont accepté ses transmissions, alors qu’il sont unanimes pour ne pas accepter le témoignage de celui qui a subi une peine. »


Elles ajoutent ensuite à leur mensonge en disant : « Ce hadith est aussi selon le Conseil Canadien des Femmes Musulmanes en contradiction totale avec les versets Coraniques sur la reine de Saba (27 :23-44) qui a mené avec succès ses sujets vers l’Islam. »


Il suffit simplement de lire le Qur’an pour voir l’ignorance de ces femmes :


« Il y avait assurément, pour la tribu de Saba un Signe dans leurs habitats; deux jardin, l’un à droite et l’autre à gauche. “Mangez de ce que votre Seigneur vous a attribué, et soyez Lui reconnaissants : une contrée bonne et un Seigneur Pardonneur”. Mais ils se détournèrent. Nous déchaînâmes contre eux l’inondation du barrage, et leur changeâmes leurs deux jardins en deux jardins aux fruits amers, de petits arbrisseaux et quelques jujubiers. Ainsi Nous les rétribuâmes pour leur mécréance. Saurions-Nous sanctionner un autre que le mécréant ? Et Nous avions placé entre eux et les cités que Nous avions bénies, d’autres cités proéminentes, et Nous avons rendu le voyage entre elles facile. “Voyagez entre elles de nuit et de jour, en sécurité”. Puis ils dirent : “Seigneur, allonge les distances dans nos voyages”, et ils se firent du tort à eux mêmes. Nous fîmes d’eux, des signes (pour les gens) et les désintégrâmes totalement. Il y a en cela des avertissements pour tout grand endurant et grand reconnaissant. Et la conjecture de Satan s’est réalisée à leur égard. Ils l’ont suivi donc, sauf un groupe parmi les croyants » (Saba 15-20)


Shaikh Abderahman As-Sa’di explique dans Taysir Al-Karim Ar-Rahman (p.724-725) que le peuple de Saba était un peuple mécréant, et qu’il est parmi ceux envers qui la conjecture du diable s’est réalisé…


Et Allah n’évoque que la soumission de la reine de Saba dans sourate An-Naml, et Il affirme au contraire la mécréance de ce peuple dirigé par une femme :


« je te rapporte de Saba une nouvelle sûre : J'ai trouvé qu’une femme est leur reine, que de toute chose elle a été comblée et qu’elle a un trône magnifique. Je l’ai trouvée, elle et son peuple, se prosternant devant le soleil au lieu d’Allah. Le Diable leur a embelli leurs actions, et les a détournés du droit chemin, et ils ne sont pas bien guidés » (An-Naml 22-24)



« Or, ce qu’elle adorait en dehors d’Allah l’empêchait (d’être croyante) car elle faisait partie d’un peuple mécréant. On lui dit : “Entre dans le palais”. Puis, quand elle le vit, elle le prit pour de l’eau profonde et elle se découvrit les jambes. Alors, [Salomon] lui dit : “Ceci est un palais pavé de cristal”. - Elle dit : “Seigneur, je me suis fait du tort à moi-même : Je me soumets avec Salomon à Allah, Seigneur de l’univers”. » (An-Naml 43-44)


Elles vont plus loin : « Le Conseil Canadien invite à une relecture du Coran plutôt que de suivre Abu Bakra et les traditions de certains de nos ancêtres : « Et quand on leur dit : "Suivez ce que Dieu a fait descendre", ils disent : "Non, mais nous suivrons les coutumes de nos ancêtres." - Quoi ! et si leurs ancêtres n’avaient rien raisonné et s’ils n’avaient pas été dans la bonne direction ? (2 :170) »


Ina lillah wa ina ilayhi raji’un. Ceci alors qu’Allah dit : « Et quiconque fait scission d’avec le Messager, après que le droit chemin lui est apparu et suit un sentier autre que celui des croyants, alors Nous le laisserons comme il s’est détourné, et le brûlerons en Enfer. Et quelle mauvaise destination ! »…Et qu’il est connu que ce verset est une preuve qu’utilise les savants pour montrer que al-ijma’ est une preuve dans la législation, mais aussi la parole d’Allah : « Les premiers [croyants] parmi les émigrés (de la Mecque) et les Auxiliaires (de Médine) et ceux qui les ont suivis de la meilleure manière, Allah les agrée, et ils l’agréent » (At-tawba : 100)… Et que le prophète (salallahu’ alayhi wasalam) dit : « Ma communauté ne se réunit pas sur l’égarement »…


Bref, ne perdons pas plus de temps, accrochons-nous à la vérité et aux savants, et sachez que « cette science est une religion, prenez garde d’où vous prenez votre religion ».


Wallahu’ alam


Wasalamu alaikoum
áÇ íÈáÛ ÇáÚÏæ ãä ÌÇåá ãÇ íÈáÛ ÇáÌÇåá ãä äÝÓå
m
24 mars 2005 09:47
Salaamsmiling smiley,


>>>>>>>>>>>>mais il est appuyé par le hadith : « Jamais ne réussira un peuple qui confie ses affaires à une femme » (Al-Bukhari).


C'est quoi la probabilite qu'un hadith de la collection Bukhari soit faux?!

Quelqu'un connait-t-il si il y avait une etude statistique de la veracite des hadiths dans la collection Bukhari?! Tout ce que je sais c'est que la collection Bukhari fait partie du SA7I7. Mais cela c'est une mesure analogique de leur veracite, ya t-il jamais eu une etude numerique de cette collection?!

F
24 mars 2005 15:18
Bismillah

As-Salamou 'alaikoum

Le Hadith est authentique, mais les modernistes déclarent les Hadith faibles ou authentiques selon leurs passions et leurs désirent! Il ne suivent aucunes règles scientifiques parmi les règles établies par les savants dans ce domaine!
áÇ íÈáÛ ÇáÚÏæ ãä ÌÇåá ãÇ íÈáÛ ÇáÌÇåá ãä äÝÓå
m
24 mars 2005 19:03
Salaam Fourqaan,

>>>>>>>Le Hadith est authentique

Tu veux dire qu'il ya une probabilite de 100% que ce hadith est vrai?!

Si oui, j'aimerais bien savoir les methodes scientifiques établies par les savants dans ce domaine et utilisees pour etablir un tel score aussi categorique.

Essayons par example d'etudier ce hadith :

« Jamais ne réussira un peuple qui confie ses affaires à une femme » (Al-Bukhari)

et de comprendre qui l'a dit, ou et comment et ce que l'on sait sur la vie de chaque personne dans l'arbre de ce hadith.

A
25 mars 2005 10:59
Salam

<<<<<<<<<Quelqu'un connait-t-il si il y avait une etude statistique de la veracite des hadiths dans la collection Bukhari?! Tout ce que je sais c'est que la collection Bukhari fait partie du SA7I7. Mais cela c'est une mesure analogique de leur veracite, ya t-il jamais eu une etude numerique de cette collection?! <<<<<<<<<


Même dans le sahih il y a des faux. Mais leur nombre est limité quand on connait un tout petit peu qui était le shikh Boukhari et sa rigueur dans la séléction des hadiths.
A
25 mars 2005 11:01
Salamu 'Alaykoum

Cette affaire de prière conduite par une femme est un signe de la voonté des tyrans américains de detruire notre religion.

Sur la vidéo, la fille qui fait l'adhane en porte même pas le voile. Les hommes sont mélangés avec les femmes et il y a même des filles qui prient les chevenux découverts a'oudhoubillah!!!!!

Et last but not least, la prière a été conduite dans une eglise!


B
25 mars 2005 11:04
Asad a écrit:
-------------------------------------------------------
> Salamu 'Alaykoum
>
> Cette affaire de prière conduite par une femme est
> un signe de la voonté des tyrans américains de
> detruire notre religion.
>
> Sur la vidéo, la fille qui fait l'adhane en porte
> même pas le voile. Les hommes sont mélangés avec
> les femmes et il y a même des filles qui prient
> les chevenux découverts a'oudhoubillah!!!!!
>
> Et last but not least, la prière a été conduite
> dans une eglise!
>
>
>


Salam aalikoum Asad

tu peux me dire ou as tu vu ça?

barrakAllah oufik

smiling smiley
[b]Plus rien ne m'étonne[/b]
A
25 mars 2005 11:17
SAlam

Ou j'ai vu quoi? LA scène de la prière? Sur une vidéo diffusée par al-jazeera. Je crois qu'elle est encore diffusée sur leur site. Allahu A'lam.
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