Au cours des dix derniers jours, actualité oblige, nous avons été amenés à traiter, dans le cadre de cet espace, de la question des droits de l'Homme. Une première fois lorsque le Premier ministre marocain, emboîtant le pas au roi Mohamed VI, s'en est violemment pris à l'Algérie ; une seconde fois à la suite des déclarations, peu équilibrées à notre sens, de l'ambassadeur de France à Alger. Dans les deux cas cela a suscité l'intérêt des lecteurs et le forum des discussions a littéralement explosé, non sans soulever quelques passions. Une vraie petite guéguerre en vérité !
Injustement accusées de maltraitances sur les réfugiés sahraouis, les autorités d'Alger se sont contentées, en guise de réplique, de réaffirmer l'attachement de la diplomatie algérienne à la légalité internationale et au règlement, dans le cadre de l'ONU, du conflit qui oppose le Maroc au Sahara occidental. Ainsi, la guerre des droits de l'Homme n'aura pas lieu entre Alger et Rabat. Cela, d'autant plus qu'un observateur qualifié et impartial, Human Rights Watch en l'occurrence, vient de remettre les pendules à l'heure [[i]lmagana wa9fa :-)[/i]] à travers son rapport rendu public vendredi à Rabat. Un article de note édition d'hier ayant rapporté l'essentiel du contenu de ce rapport qu'il est loisible à tout un chacun de consulter dans son intégralité sur le site de l'ONG, il n'est pas question de le reprendre ici. Notons, cependant, qu'en mettant en cause la police royale et à un degré moindre les autorités du Polisario, sans que l'Algérie n'ait fait l'objet de reproches sur ce sujet précis, Human Rights Watch a confirmé point par point nos précédents propos.
Il n'y a, surtout, ni nationalisme étroit ni, encore moins, de « marocophobie » dans nos propos ou nos intentions. Par contre, nous assumons notre position qui ne signifie ni allégeance au pouvoir d'Alger ou d'une quelconque autre capitale ni, surtout, haine de l'autre. Le débat est sérieux et nécessite de poser un regard froid et raisonné sur les réalités, ce qu'elles impliquent et ce qu'elles exigent.
La vérité est que la communauté de destin [[i]???[/i]] des peuples d'Afrique du Nord est une réalité historique et une exigence politique. Mais, c'est une réalité aussi, les conditions de son accomplissement ne sont pas encore réunies. Incontestablement les peuples d'Algérie, du Maroc et de la Tunisie font face aux mêmes travers, rencontrent les mêmes obstacles et nourrissent les mêmes ambitions d'un Grand Maghreb uni, moderne, démocratique, prospère et fraternel. Qu'ils se drapent d'une bannière monarchique ou républicaine, les pouvoirs en place dans les trois pays ont la phobie de la démocratie en partage, de sorte que les trois peuples souffrent d'un déficit de liberté qui réduit substantiellement leurs horizons. Paradoxalement, c'est parce que les trois pouvoirs, à peu de choses près, sont identiques, que leurs intérêts divergent ; et c'est parce qu'ils ne sont pas l'émanation de la volonté de leurs peuples qu'ils s'éloignent autant des aspirations de ces mêmes peuples.
Inutile donc de rire de la bosse du voisin, sous prétexte qu'elle serait plus grosse ou plus vilaine que la sienne propre. Inutile aussi de se lamenter sur l'échec consommé de l'UMA, qualifiée à juste titre de « syndicat des chefs d'Etat » par un acteur politique algérien. Quant à la guerre des droits de l'Homme, on aurait tant aimé qu'elle ait lieu. Une guerre qui verrait les autorités de tous les pays du Maghreb se lancer dans une saine émulation pour l'amélioration de leur gouvernance, au plus grand profit des peuples et de la région.
Puissiez-vous arrêter votre politique politicarde.
Remettriez-vous en cause le fait que l'Etat colonial (La France en l'occurrence) ait tracé les frontières à partir de droites tirées sur des planches à dessins et, uniquement, dans son intérêt de l'époque ?
Remettriez-vous en cause les négociations pré-indépendance entre le GPRA et le Royaume marocain ? Remettriez-vous en cause la parole de Mohammed V et celle de Ferhat Abbas ?
Toute personne sensée sait l'impact historique du Maroc sur divers territoires et populations se situant au Sud et à l'Est de sa base territoriale reconnue actuellement.
Es qualité de partisan et militant de l'indépendance de l'Algérie, il ne m'est pas possible de tomber dans une approximation strictement nationaliste.
Je suis obligé de reconnaitre que l'Etat algérien actuel - la République Algérienne Démocratique et Populaire issue d'un coup de force militaire en 1962... avec l'assentiment du gouvernement français de l'époque - n'a jamais su respecter la parole de l'Algérie que celle-ci soit pré-indépendance ou post-indépendance.
Nous - Algériens - aurions pu et du discuter et négocier pour un nouveau tracé - post-colonial - des frontières... en tenant compte des influences et des populations habitants des régions frontières.
Au lieu de cela nous avons créé le Front Polisario. Est-ce vraiment une réussite ?
Et puis, au-delà de ces bisbilles, pourrions-npus revenir à une grande querelle ?
Quid de l'Etoile Nord-Africaine ? (1925 quand même) Quid de l'Union Nord-Africaine ?
???
Modifié 1 fois. Dernière modification le 21/12/08 01:37 par aeiou.
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