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Peuple algérien otage de ses dirigeants
a
23 avril 2006 17:58
Peuple algérien otage de ses dirigeants.
mardi 18 avril 2006, par Nedjma







RUBRIQUE : Le Monde





Peuple démoralisé

Durant cette dernière décennie, une constante a caractérisé les Algériens : leur lassitude et leur désintérêt total vis-à-vis de la vie politique intérieure et de la scène internationale.

L’invasion de l’Irak et les agressions répétées que subit le peuple palestinien sont vécues dans l’indifférence quasi générale. Les dernières caricatures du prophète Mohammed sont passées complètement inaperçues.

Rien n’intéresse les algériens, rien ne provoque leur désapprobation pas même la crise économique qui les frappe de plein fouet. Ils vivent leur situation dans une résignation totale. Le peuple a perdu tout espoir de voir un changement de leur paysage politique par la voie des urnes.

Pouvoir clanique

Les dirigeants successifs qu’a connus l’Algérie depuis son indépendance sont principalement issus du clan d’Oujda plus connus sous le nom des « planqués » du Maroc. En effet, pendant la guerre de libération ce clan faisait partie de ce qu’on appelait à l’époque l’armée des frontières, ils étaient cantonnés au Maroc près des frontières algériennes. Dès l’indépendance, ils ont pris les rênes du pouvoir par le sang et avec l’appui des forces locales - armée de supplétifs mise sur pied par le gouvernement français à la veille de l’indépendance de l’Algérie.

Ces dirigeants se sont autoproclamés révolutionnaires ou libérateurs ; tels des seigneurs du moyen-âge, ils ont banni dans leurs discours les mots « État » et « Gouvernement », et les ont remplacés par « Nous » désignant sa Seigneurie le Président ; les refrains : « Nous vous avons donné...... ..Nous vous avons hissé au rang des pays développés » étaient d’un usage courant.

Ce mode de gouvernance ne doit rien au hasard, il a été minutieusement planifié par ce clan.

La société et les institutions sont méticuleusement quadrillées par la redoutable sécurité militaire de la DRS (Direction des Renseignements et de Surveillance). Celle-ci est secondée dans sa tâche par une télévision et des médias domestiqués, notamment par l’occupation de la scène médiatique. Leur rôle est de créer l’illusion d’une Algérie de liberté d’expression à destination du monde extérieur.

La presse algérienne est bâillonnée. Rares sont les journalistes téméraires, qui osent sortir du rang. Le rédacteur en chef algérien, M. Benchicou, a fait l’amère expérience de l’affront fait au Président. Actuellement, il croupit en prison pour une obscure affaire de bons de trésor non déclarés au fisc.

La presse, en général, n’est autorisée à relater que les effets de la crise mais jamais ses causes.

Pour compléter son dispositif de verrouillage de la société, le pouvoir utilise les services des chefs de confréries religieuses, des petits chefs locaux et des affairistes véreux.

Ces individus constituent des relais sûrs du pouvoir dans le domaine économique mais aussi social, les critères de leur sélection sont basés essentiellement sur leur degré de soumission et de leur allégeance.

Les membres du gouvernement sont choisis avant tout en fonction de leur lieu de naissance au détriment de leur compétence. Les principaux portefeuilles ministériels (Intérieur, Affaires étrangères, Finance, Pétrole) du gouvernement actuel de Bouteflika sont détenus par des personnes originaires de la même région que le Président. La cooptation sur les bases claniques est devenu le meilleur moyen d’assurer la pérennité du pouvoir, quitte à user du mensonge ou de la violence.

La corruption est instaurée comme un mode de gouvernance. Les différents clans se sont répartis tous les secteurs de l’économie ; les commissions occultes perçues sur les échanges commerciaux ont contribué à l’enrichissement de ces clans mafieux.

Durant l’été 2005, l’ancien wali (préfet) d’Oran, M. Abdelkader Zoukh, a appris à ses dépens son ignorance des rouages qui régissent le pouvoir. Il fut débarqué de ses fonctions au bout de 6 mois d’exercice.

Cet homme, qui avait la solide réputation d’une personne intègre et travailleuse, a entrepris de mettre de l’ordre dans la ville d’Oran. Il a lancé des chantiers ambitieux et la population oranaise commençait à voir avec surprise un wali qui agit pour l’intérêt de la collectivité et constatait de visu les fruits du travail acharné du Wali.

M. Zoukh, certainement naïf, n’était pas aux faits des combines claniques du pouvoir, commet un lèse-majesté en voulant s’attaquer à un puissant « baron », originaire du même douar que Bouteflika, qui avait le monopole du foncier. Bouteflika n’hésita pas un instant de remettre le wali à sa place, il muta illico, sans aucun prétexte juste par le fait du prince, M. Zoukh vers une obscure petite préfecture.

Le successeur du Wali d’Oran comprit la leçon, il arrêta tous les projets en cours, laissa les membres du sérail présidentiel à leurs affaires et Oran, la tumultueuse, retrouva son légendaire désordre.

Les pouvoirs successifs de l’Algérie n’ont jamais permis l’émergence d’une véritable société civile. Un peuple infantilisé, qui se comporte comme un « peuple locataire » d’un pays, est beaucoup plus malléable par le pouvoir.

Populisme

Pour asseoir leur pouvoir, les dirigeants usent et abusent du petit écran, il est devenu leur premier moyen de propagande.

L’ultime plaisir d’un président algérien est de prendre un bain de foule devant les caméras de l’unique chaîne de télévision algérienne.

Pour flatter l’ego exacerbé du Président, toutes les occasions sont bonnes à prendre . Le 9/04/2006, lors de la pose de la première pierre pour la réalisation d’un collecteur d’égout dans la banlieue algéroise, le Président Bouteflika, s’est octroyé un moment d’extase, sans scrupule, au milieu d’une foule hystérique. Il espère, par un effet de mimétisme, entraîner tout le peuple dans l’adoration de leur Président. Ce dernier organise autour de sa personne un véritable culte de la personnalité.

Servi par un bagout hors du commun et un sens certain de la répartie, Bouteflika a su amadouer le peuple. Obnubilé par le paraître et subjugué par le petit écran, il offre au peuple des shows télévisés quotidiennement. Le scénario de ses prestations cathodiques est bien rodé et il se déroule toujours selon la même trame tel ce fameux film « Un jour sans fin ».

On y voit un Président visitant un chantier quelconque avec la dégaine d’un petit contremaître et l’œil méchant voire inquisiteur d’un petit chef, son « One Man Show » est agrémenté par quelques envolées lyriques et colériques.

Fustigeant la gabegie dans laquelle baigne le pays (alors qu’il en est le premier responsable), il conclut son numéro par des remontrances à l’encontre d’un comparse qui peut-être selon les situations un préfet, un responsable, un ministre ou un conducteur des travaux voire un simple passant qui se trouvait là par hasard.

Le pouvoir abreuve la population de promesses vaines, il lui donne l’illusion d’être dirigée par des responsables soucieux de la bonne marche du pays et de leur bonheur. Le bon peuple naïf continue d’avaler les mêmes couleuvres !

Chronique des années de sang, la décennie noire

La persistance de l’injustice et la montée fulgurante de la précarité ont poussé les dirigeants algériens, au début des années 90, vers plus d’ouverture politique. Le pouvoir décida alors d’organiser des élections multipartites. Le peuple le prit au mot et il s’en donna à cœur joie. Pour punir ce pouvoir incarné en le FLN qui pèse si lourdement sur les épaules des algériens depuis des décennie, ces derniers ont massivement voté pour les islamistes.

L’arrêt du processus électoral en janvier 1992 s’est ensuivie de longues années de terrorisme, de massacre et de destruction de l’économie du pays.

Le bilan est lourd, très lourd : près de 200.000 morts et un million de victimes sans parler des pertes financières qui se chiffrent par dizaines de milliards de dollars.

De manière à tourner la page de ces années noires, une charte a été votée récemment. Elle assure l’impunité aux responsables de crimes au regard du droit international et interdit, sous peine d’emprisonnement, à quiconque d’évoquer les parties responsables de la sale guerre.

Contre une indemnisation financière, les familles des disparus n’auront plus le droit de porter plainte et sont sommées de se taire. Par ailleurs, de larges compensations financières et des revenus réguliers sont offerts aux terroristes "repentis" et autres bourreaux ainsi qu’à leurs familles !

Cette amnistie ne vise pas seulement à innocenter les groupes armés islamistes mais elle blanchit aussi les services de sécurité et les généraux algériens impliqués dans des disparitions et des liquidations extrajudiciaires.

En d’autres termes, cette charte absout les auteurs des crimes contre l’humanité et autres graves atteintes aux droits humains de toute poursuite.

Les noms des généraux Mohamed Mediène et Smaïl Lamari reviennent systématiquement dans les rapports des humanitaires, le général S. Lamari s’est rendu célèbre par l’ordre macabre qu’il donnait à ses officiers « Je ne veux pas de prisonniers, je veux des morts ! » .

Une plainte déposée en 2004 par la famille d’un moine assassiné à Tibehirine, a mis le pouvoir algérien hors de lui, depuis ce jour il ne manque pas une occasion pour pester contre la France.

Les généraux sont traumatisés par le sort réservé par la communauté internationale aux criminels de guerre Yougoslaves et Rwandais. Afin d’échapper à une telle perspective, le pouvoir utilise tous les moyens pour éviter cette issue, il s’est empressé de se rapprocher des Etats-Unis afin de gagner son immunité contre d’éventuels poursuites. Il a également nommé M. Bedjaoui, ancien président de la Cour internationale de justice à La Haye, au poste de ministre des affaires étrangères algérienne. Tout cela afin de rentrer dans les bonnes grâces de la Cour.

La grande braderie

L’éclatement de l’URSS a fait émerger un monde unipolaire où seule la puissance Etats-unienne dicte sa loi. Face à ses besoins croissants en énergie, George W. Bush a bâti sa nouvelle stratégie, basée sur le système des concessions qui assure aux compagnies américaines la propriété exclusive, ceci sans aucune possibilité d’un éventuel retour en arrière pour le pays hôte, sauf si ce pays est pris d’une envie suicidaire en acceptant d’affronter les foudres de l’oncle Sam.

L’Algérie avec ces réserves prouvées de 12 milliards de barils a été livrée, par ces gouvernants, à l’appétit vorace des multinationales occidentales.

Le gouvernement, plutôt, le pouvoir algérien soucieux, des intérêts supérieurs des Etats-Unis n’hésite pas à déclarer le 22 novembre 2002, par l’intermédiaire de Bouteflika, au Washington Times « L’Algérie ambitionne de devenir le premier producteur du continent africain et ainsi assurer aux Etats-Unis la sécurité énergétique supplémentaire dont ils ont besoin ». Joignant l’acte à la parole, la nouvelle loi sur les hydrocarbures récemment adoptés par le « Parlement » algérien répond pleinement au diktat américain.

Cette loi préconise que toute société étrangère qui viendrait exploiter le pétrole algérien, le ferait en dehors de tout cadre technique et sans aucune contrainte sur les moyens d’exploitation. La compagnie pétrolière concessionnaire est alors autorisée à pomper d’une manière forcenée le champ pétrolifère. D’après de nombreux spécialistes, ce type d’exploitation est très néfaste aux réserves à long terme, mais qu’importe, les intérêts de ces compagnies ne sont pas forcément les mêmes que ceux de l’Algérie sauf peut-être ceux du pouvoir.

Ce type de concession a été aussi élargi à d’autres domaines stratégiques allant des services aux mines en passant par des secteurs tout aussi inattendus comme la pêche ou l’agriculture.

L’embellie financière

La hausse actuelle du prix du pétrole assure à l’état une aisance financière sans précédent, les derniers chiffres annoncent un matelas financier de 50 milliards de dollars.

Au même moment, les salaires se situent nettement en dessous du coût réel de la vie. Un médecin touche environ 16.000 DA (160 euros) par mois. Un professeur d’université algérien touche un salaire mensuel cinq fois moindre que son homologue marocain, alors que le PIB de l’Algérie est dix fois supérieur à celui du Maroc

Les Algériens ont pour habitude de dire qu’ils sont payés en dinars mais ils font leurs courses en euros.

Le budget de l’état est calculé sur la base d’un baril à 18 dollars, alors qu’il frôle actuellement les 70 dollars. De nombreux observateurs s’interrogent sur la destination réelle de ce différentiel de recette pétrolière.

L’état a fait miroiter au peuple un nombre incalculable de projets pharaoniques et ambitieux qui n’ont jamais vu le jour ; la construction du métro d’Alger est un projet inachevé qui date de plus de 20 ans. Cette publicité mensongère concernant ces grands travaux sert essentiellement d’arme de propagande, pour donner l’illusion à l’observateur lointain d’une embellie économique.

Pour compenser ses dépenses inconsidérées et les sommes astronomiques détournées par ses dirigeants et ses agents, l’état a considérablement alourdi la fiscalité directe et indirecte, le coût de la vie a subi en conséquence une hausse palpable. Tous les produits de consommation courante ont augmenté, au cours du premier trimestre 2006 : le prix du sucre a littéralement explosé, il a fait un bond de plus de 105 %, celui du lait a aussi connu une hausse de 20 %, ainsi que les fruits et légumes qui ont grimpé de 15 % alors que les prix de l’eau et de l’électricité sont devenus pratiquement prohibitifs, leurs hausses sont devenues presque mensuelles.

On en conclut que le peuple algérien est rarement invité à partager les dividendes de la manne pétrolière.

Société en déliquescence.

La paupérisation d’une large couche de la population a eu pour corollaire une explosion des chiffres de la criminalité ; le taux des délits a progressé de plus de 80 % dans certaines grandes villes, des citoyens sont détroussés en plein jour.

Ceci dénote l’absence coupable d’une volonté de lutte contre la criminalité car les gouvernants savent pertinemment que ce laxisme les préserve d’une révolte des jeunes démunis auxquels ils n’offrent aucune perspective.

L’économie de bazar est promu au rang de seul moyen de promotion sociale. Le pluripartisme n’est que de façade laissant les algériens devant des choix univoques. Les conditions et les causes de l’intégrisme qui a ensanglanté l’Algérie durant la décennie noire sont toujours présentes.

Utopie ?

On se prend à rêver de cette autre Algérie, celle du peuple qui résiste et qui lutte contre la dictature pour un espoir de démocratie, de liberté, de justice et de prospérité. Une Algérie où l’on offre de l’espoir aux « harraga » [1] préférant le suicide à la vie dans ce pays.

Pourtant, c’est la seule possibilité qui lui est offerte pour se libérer du joug de ce nouvel oppresseur qui s’est substitué au pouvoir colonial et s’est imposé par la force depuis l’indépendance.




Nedjma
"L'orgueil du savoir est pire que l'ignorance"
i
23 avril 2006 18:40
Qui a écrit ce texte?
Connait-il l'Algérie ou en a-t-il juste entendu parlé.

A en croire ce journaleu ça craint vachement et en plus ça n'a pas fini de se dégrader, ça fait peur.
a
23 avril 2006 18:54
Citation
international a écrit:
Qui a écrit ce texte?
Connait-il l'Algérie ou en a-t-il juste entendu parlé.

A en croire ce journaleu ça craint vachement et en plus ça n'a pas fini de se dégrader, ça fait peur.

c une algerienne(qui vit en algerie) qui a ecrit cet article l'ami , il faut laisser de coté son chauvinisme exasperant et ouvrir les yeux sur tout ce qui se passe dans le monde arabe , le patriotisme que certains dirigeants arabe ressassent devant les foules ce n'est que pour anesthesier la populace pour mieux la berner .

le changement viendra du peuple , que ca soit en algerie ou au maroc ou ailleurs
"L'orgueil du savoir est pire que l'ignorance"
o
23 avril 2006 19:00
J'aimerai bien connaître la source de cet article, bien que j'ai une petite idée sur le torchon qui a publié un article plein de mensonges et de haine contre le peuple algérien, le qualifiant d'infantile, c'est quand même grave.
Je vais faire un petit commentaire (malgré moi, car il ne mérite pas que je lui donne cette importance) :
Je prend sa première affirmation, qui est sont premier mensonge au tout début de l'article, quand elle disait, cette Nedjma, qu'il n y a pas eu de manif contre les caricatures, pour le peuples palestinien…etc, et comme malheureusement, pour elle, c'est des événements facilement vérifiable, je vous met les photos des différentes manifestations qui ont eu récemment en algérie:
Manif contre les carricatures
[img102.imageshack.us]
[img200.imageshack.us]


Manif pour la palestine
[img200.imageshack.us]
[img102.imageshack.us]

Vous pouvez trouver pleins d'autres image sur ce site [www.newpressphoto.com]

Une telle mauvaise foi!! pour cracher la haine, pathétique...


Les moudjahidines établis à Oujda pendant la révolution algérienne étaient des planqués eye popping smiley, c'etait le même discours de la France à l'époque, et des nostalgique de l'Algérie française de l'extrême droite française, même actuellement. Et les moudjahidines, qui combattaient en algérie étaient des fellaga, des terroristes...eye rolling smiley



Modifié 1 fois. Dernière modification le 23/04/06 19:03 par omar98.
t
23 avril 2006 19:10
C'est grave!!!!!!!!!!!

Lisez bien ca:

Un professeur d’université algérien touche un salaire mensuel cinq fois moindre que son homologue marocain, alors que le PIB de l’Algérie est dix fois supérieur à celui du Maroc
o
23 avril 2006 19:17
Citation
tafilalt a écrit:
C'est grave!!!!!!!!!!!

Lisez bien ca:

Un professeur d’université algérien touche un salaire mensuel cinq fois moindre que son homologue marocain, alors que le PIB de l’Algérie est dix fois supérieur à celui du Maroc


Des estimations aussi farfelus que tout son article, je me demande si c'est bien une journaliste cette Nedjma



Modifié 2 fois. Dernière modification le 23/04/06 19:18 par omar98.
D
23 avril 2006 19:51
Salam,


On pourrait avoir la source de cet article je sais pas, mais y a quelques irregularités, le PIBB n'est pas 10 fois superieurs à celui du Maroc mais il est deux fois superieur, 50M £ environ contre 100M$ (merci la flambée du petrole). Un prof d'Université au Maroc touche pres de 15 000 MAD (1500€).

Je pense que c'est un article à charge contre l'algerie et son dirrigeant. Le Maghreb ne va pas bien ça c'est sur, maintenant si vraiment on se mettait au boulot, Maroc-Algerie-Tunisie, ça ira mieux, mais tant qu'on se prendra pour je ne sais quoi et qu'on en fait à notre tete, il n'y aura rien du tout.
[hr] [b][center]Si perçante soit la vue, on ne se voit jamais de dos[/center][/b][b]Boycottez pour la paix !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! [color=#FF0000]Boycottez!!!!!!!!![/color][color=#FFFFFF]!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!![/color] [color=#009900]Boycottez pour les enfants de Gaza!!!!!![/color][/b]
z
23 avril 2006 20:11
Amazigh8,

Il n'y a rien de honteux a dire les choses comme elles sont. Tu vois au moins au Maroc, on a diagnostique tous les maux de la societe et de l'economie car on pense que si l'on ne reconnait pas un probleme, on ne pourra pas le resoudre. J'espere que l'Algerie dans 5-10 ans fera le meme travail d'auto evaluation et arretera avec le "discours des sous marins". Nedjma est une algerienne, elle est ta soeur et elle aime probablement l'algerien autant que toi, la seule difference est qu'elle ne defend pas l'indefendable.

Donc reveilles toi un peu l'ami et si tu veux rendre ton service a ton pays, il faut savoir dire les choses comme elles sont, comme Nedjma...

Pour les commentaires marocains = sionistes etc... je mettrais ca sur ton irritabilite comprehensible suite a la lecture de cet article. Meme Al Watan se surprend du peu de dignite dont Boutef fait preuve. Si Al watan dit ca, je pense que tu peux moderer tes propos sur la question au lieu de venir nou sdire que "Boutef fait trembler la France. Ca empechera les forumistes de sourire a la lecture de tes interventions.

Tu peux d'ailleurs aller sur des sites comme www.algeria-watch.org qui te parleront de tous ces domaines ou Alger est tres a la traine.

Ce meme site reprend la presse algerienne d'ailleurs sur cette polemique de Boutef en france comme l'article ci-dessous mais aussi sur des sujets comme l'autoamnistie des generaux:
[algeria-watch.org]



Abdelaziz Bouteflika a quitté le Val-de-Grâce

22 avril 2006

ALGER (Reuters) - Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a quitté vendredi après-midi l'hôpital parisien du Val-de-Grâce où les examens post-opératoires se sont révélés "très satisfaisants", rapporte l'agence officielle de presse algérienne APS.

"Son Excellence Monsieur Abdelaziz Bouteflika, Président de la République, a quitté vendredi 21 avril en fin d'après-midi, l'hôpital du Val-de-Grâce, à l'issue des examens post-opératoires qu'il devait y effectuer", a fait savoir samedi la présidence de la République dans un communiqué. "Ce bilan post-opératoire a été déclaré très satisfaisant".

Le chef de l'Etat algérien, dont le retour en France a suscité un début de polémique à l'extrême droite, avait été opéré fin novembre à Paris pour un ulcère hémorragique à l'estomac.

Sa nouvelle hospitalisation, révélée par Jean-Marie Le Pen, est intervenue quatre jours après qu'il eût accusé, dans un discours prononcé à Constantine, la France d'être responsable d'un "génocide de l'identité algérienne pendant la période de colonisation qui a pris fin en 1962.

Samedi, l'influent quotidien Al Watan se fait l'écho de "l'incompréhension" et de "la perplexité" des Algériens après la décision de leur président de se faire soigner à Paris quelques jours après avoir dénoncé la colonisation française.

"Les Algériens sont dans l'incompréhension face à cette triste et pénible affaire", estime le journal.

"Comment est-on arrivé à ce gâchis, qui empoisonne encore davantage les relations entre les deux pays, déjà très fragilisées ?

"Au risque de faire le jeu des extrémistes français, l'on s'interroge sur les raisons qui ont poussé le président ou ses proches conseillers à opter, au si mauvais moment, pour un séjour médical en France.

"La fierté algérienne veut qu'on ne demande pas le soir un comprimé de pénicilline au voisin avec qui on s'est chamaillé le matin.

"UNE GRAVE FAUTE POLITIQUE"

"L'homme de la rue algérienne, perplexe, ne comprend pas que le premier des Algériens se rende en France pour 'une visite de contrôle programmée de longue date' après ses déclarations de Constantine. N'est ce pas paradoxal ?

Et l'influent quotidien algérien de conclure: "Ce voyage est une grave faute politique".

La version officielle de l'hospitalisation à Paris d'Abdelaziz Bouteflika - un suivi médical de routine - suscite de nombreuses interrogations dans les journaux français et la sphère politique.

"On ne doit pas nous prendre pour des naïfs", s'est indigné Bernard Debré, député UMP de Paris et chef du service urologie de l'hôpital Cochin dans les colonnes du Parisien.

"Ce qu'on nous annonce ne cadre pas avec ce qui se passe aujourd'hui", explique-t-il.

"Quand un ulcère hémorragique a été traité puis guéri, il s'agit d'effectuer un simple contrôle fibroscopique, qui peut être fait dans n'importe quel hôpital algérien. On peut se demander pourquoi Bouteflika vient à Paris pour un contrôle aussi simple".

La rareté des informations sur l'état de santé du président algérien lors de son hospitalisation à Paris fin novembre avait alimenté diverses rumeurs, qu'Abdelaziz Bouteflika s'était efforcé de dissiper en apparaissant à la télévision avant son départ de France.

On l'a vu depuis dans plusieurs grands rendez-vous internationaux et en tournée en Algérie. Lors de l'un de ces déplacements, dimanche à Constantine, il s'en est de nouveau pris à la France, qu'il a accusée de "génocide de l'identité algérienne" pendant les 132 années de colonisation.

Pour les journaux français, cette "sortie" virulente prouve que l'hospitalisation d'Abdelaziz Bouteflika n'était pas prévue de longue date mais qu'elle est due à une brusque aggravation de son état de santé.

Réélu en 2004 pour un second mandat de cinq ans, Bouteflika est considéré par de nombreux Algériens comme celui qui a ramené la paix après plusieurs années de violences islamistes.
A
23 avril 2006 20:18
Salam,

On realite, c"est tt le peuple qui maudit ce petrole, facteur de degradation et de sous developement, on a jamais pris en compte que notre salut viendrais du fait que nous vendrions bcppp de petrole afin de renflouer les caisses, mais se sont des incompetent et asoife qui prennenet tjrs les decision et les grands projets de developpement et d"ailleurs aucun des pays Arabes n"est a l"abris de ce fleaux.
Par contre a chaque fois qu il y a une avancee de l"Algerie dans l<echiquier internationl, le Maroc vien toujours a la rescousse des Francais afin de nous freiner sur nos revendication legitime et qui sera tjrs d"actualite, les massacres en Algerie, et la destruction de tout ce que les peuples nords Africains avaient de merveilleux par le colonialisme Francais.
D
23 avril 2006 20:26
Citation
Amazigh8 a écrit:
Salam,

On realite, c"est tt le peuple qui maudit ce petrole, facteur de degradation et de sous developement, on a jamais pris en compte que notre salut viendrais du fait que nous vendrions bcppp de petrole afin de renflouer les caisses, mais se sont des incompetent et asoife qui prennenet tjrs les decision et les grands projets de developpement et d"ailleurs aucun des pays Arabes n"est a l"abris de ce fleaux.
Par contre a chaque fois qu il y a une avancee de l"Algerie dans l<echiquier internationl, le Maroc vien toujours a la rescousse des Francais afin de nous freiner sur nos revendication legitime et qui sera tjrs d"actualite, les massacres en Algerie, et la destruction de tout ce que les peuples nords Africains avaient de merveilleux par le colonialisme Francais.

Salam,

Le petrole n'est pas une malediction, faut juste avoir les hommes qui sachent repartir le fric comme il faut. Regardez Dubai ou les emirats et franchement avec un brail à 75£ voir 100£ dans un mois, le gouvernement à interet à en faire profiter le peuple, et eviter de donner la priorité aux armes qui ne serviront à rien du tout.

Quand au Maroc, il à des interets à preserver, le sahara est une priorité nationale, et quand son voisin pays musulmans soutien une organisation menancant la stabilité et la souveraineté du pays, il est tout à fait normal qu'il fasse tout ce qui est dans son pouvoir pour peser.

Par contre, le Maroc a toujours gardé la main tendu envers l'Algerie en qui il a confiance dans un futur proche dans le but de construire quelques chose de solide, avec notamment l'ouverture de ses frontieres mais pour l'instant pour je ne sais quelle raison, Ouyahyia à toujours refusé ce prealable, why?
[hr] [b][center]Si perçante soit la vue, on ne se voit jamais de dos[/center][/b][b]Boycottez pour la paix !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! [color=#FF0000]Boycottez!!!!!!!!![/color][color=#FFFFFF]!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!![/color] [color=#009900]Boycottez pour les enfants de Gaza!!!!!![/color][/b]
z
23 avril 2006 20:30
Pardon? smiling smiley

De quoi tu parles? Donnes nous des exemples stp, quelque chose que le MAroc aurait fait...genre soutenir une guerilla pendant plus de 30 ans contre le voisin algerien!??

L'echec de la politique economique algerienne est du a une seule partie, la junte militaire et ses acolytes. Ce ne sont ni les marocains, ni les sionistes, ni les guineens de papouasie. Tant que cette jnte militaire sera au pouvoir, malheureusement pour le peuple algerien, ca n'ira pas mieux..


Citation
Amazigh8 a écrit:
Salam,

On realite, c"est tt le peuple qui maudit ce petrole, facteur de degradation et de sous developement, on a jamais pris en compte que notre salut viendrais du fait que nous vendrions bcppp de petrole afin de renflouer les caisses, mais se sont des incompetent et asoife qui prennenet tjrs les decision et les grands projets de developpement et d"ailleurs aucun des pays Arabes n"est a l"abris de ce fleaux.
Par contre a chaque fois qu il y a une avancee de l"Algerie dans l<echiquier internationl, le Maroc vien toujours a la rescousse des Francais afin de nous freiner sur nos revendication legitime et qui sera tjrs d"actualite, les massacres en Algerie, et la destruction de tout ce que les peuples nords Africains avaient de merveilleux par le colonialisme Francais.
z
23 avril 2006 20:42
et pour appuyer le propos de la main tendu dont Donatello parle, pas plus qu'il y a quelques jours, il y a eu ces declarations, llah yahdi vos dirigeants, ils montrent un manque de maturite politique qui n'honore en rien le peuple algerien. Le Maroc veut vivre en paix avec vous et qu'est ce qu'il recoit en retour, toujours la meme haine. c'est pour cela qu'il y a eu le ras le bol cote marocain et tant mieux parce que je crois que c'est le seul language que le palais d'al mouradia comprenne. Et les resultats sont la...

Je cite:

Khalihenna Ould Errachid a appelé le " front polisario" à accepter sans délai d'entrer dans des négociations pour mettre fin à ce conflit vieux de trois décennies, soulignant que l'application immédiate d'une autonomie élargie, à laquelle a appelé S.M. le Roi Mohammed VI, le 25 mars à Laâyoune, est de nature à mettre fin à la tension dans la région. Il a de nouveau invité le " polisario " à œuvrer à mettre un terme à ce conflit qui n'a que trop duré. " Ceci est votre rendez-vous avec l'histoire. "

" La proposition d'autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine est le point de convergence de toutes les parties et constitue l'unique solution politiquement possible ", a-t-il dit à l'adresse du polisario.

Il a également invité " l'Algérie, pays voisin et frère, à n'épargner aucun effort afin d'inciter nos frères à Tindouf, en particulier la direction du "polisario", pour amener cette dernière à entrer dans des négociations pour régler ce problème où il n'y a ni vainqueur ni vaincu ".

" Tout le monde sera vainqueur en dernier lieu : Le Maroc consolide sa souveraineté sur son Sahara et réalise la réconciliation avec ses fils. L'Algérie y gagnera également parce qu'elle aura fait sortir l'Union du Maghreb arabe de la situation de stagnation dont elle a souffert pendant longtemps ", a-t-il soutenu.
L'autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine, qui recueillera l'aval de toutes les parties, permettra de régler définitivement la question du Sahara, conformément à la légalité internationale, a-t-il souligné, considérant que l'autonomie constitue le meilleur modèle d'autodétermination.

---- Ou encore::

[www.yabiladi.com]



Citation
Donatello a écrit:
Citation
Amazigh8 a écrit:
Salam,

On realite, c"est tt le peuple qui maudit ce petrole, facteur de degradation et de sous developement, on a jamais pris en compte que notre salut viendrais du fait que nous vendrions bcppp de petrole afin de renflouer les caisses, mais se sont des incompetent et asoife qui prennenet tjrs les decision et les grands projets de developpement et d"ailleurs aucun des pays Arabes n"est a l"abris de ce fleaux.
Par contre a chaque fois qu il y a une avancee de l"Algerie dans l<echiquier internationl, le Maroc vien toujours a la rescousse des Francais afin de nous freiner sur nos revendication legitime et qui sera tjrs d"actualite, les massacres en Algerie, et la destruction de tout ce que les peuples nords Africains avaient de merveilleux par le colonialisme Francais.

Salam,

Le petrole n'est pas une malediction, faut juste avoir les hommes qui sachent repartir le fric comme il faut. Regardez Dubai ou les emirats et franchement avec un brail à 75£ voir 100£ dans un mois, le gouvernement à interet à en faire profiter le peuple, et eviter de donner la priorité aux armes qui ne serviront à rien du tout.

Quand au Maroc, il à des interets à preserver, le sahara est une priorité nationale, et quand son voisin pays musulmans soutien une organisation menancant la stabilité et la souveraineté du pays, il est tout à fait normal qu'il fasse tout ce qui est dans son pouvoir pour peser.

Par contre, le Maroc a toujours gardé la main tendu envers l'Algerie en qui il a confiance dans un futur proche dans le but de construire quelques chose de solide, avec notamment l'ouverture de ses frontieres mais pour l'instant pour je ne sais quelle raison, Ouyahyia à toujours refusé ce prealable, why?
D
23 avril 2006 21:12
Rifton

Il faut citer tes références. Tu laisses en apprence "Le Monde" pour insinuer un semblant de sérieux, alors qu'il faut être honnêtre et dire que ce texte vient de www.oulala.net. Quelle référnce!!!

Inutile donc de le diséquer ce texte car bourré d'inexactitudes et d'approximations.

En revanche attends toi à voir des centaines de textes de ce genre fleurir sur le net et aussi dans qlq journaux français. La période est propice à cela vu le contexte franco--algérien, et les candidats à la carte de séjour sont toujours aussi nombreux. Ce texte vaut un permis de séjour de peut être .. 3 mois.


NB1 : comment le peuple peut être à la fois démoralisé et je cité l'auteur "Bouteflika a su amadouer le peuple"?. Un titre comme : Le peuple algérien drogué, aurait été plsu adéquat si je le lis l'auteur.

NB2: L'hsitoire du wali d'Oran, est archi fausse. C'est de la désinformation.

NB3: un prof de fac au maroc touche 5 fois plus que son homoloque algérien. Peut être je ne connais pas le salaire du prof marocain, mais je sais qu'un maître assistant touche 500$ en algérie. un prof c'ets dans les 6 briques, soit à peu prés 800$. spit le maroc est bcp plus riche que l'"algérie, soit il n y a pas bcp de prof en maroc.

NB4: Le salaire du medecin cela est vrai 160euros. D'ou 8000 medecins algériens en France. la réforme hospitalière est en cours. Les salires en font partie.

NB5: les resreves ne sont pas de 50 mais de 61 milliards de dollars.

NB6: cet article parle de presse muselé mais écrit : Et l'influent quotidien algérien de conclure: "Ce voyage est une grave faute politique". Un influent quotidien accuse le président de faute grave(VOIR REUTRES PLUS BAS). Elle est musleée la presse??

NB7 : Metro d'alger est une publicité mensogère? Il faut le dire à sarko et à Siemens. Rien que pour ça le titre de sejour de 3 mois ets perdu.

NB8 : Rifton t'es nul



Citation
rifton75 a écrit:
Peuple algérien otage de ses dirigeants.
mardi 18 avril 2006, par Nedjma







RUBRIQUE : Le Monde





Peuple démoralisé

Durant cette dernière décennie, une constante a caractérisé les Algériens : leur lassitude et leur désintérêt total vis-à-vis de la vie politique intérieure et de la scène internationale.

L’invasion de l’Irak et les agressions répétées que subit le peuple palestinien sont vécues dans l’indifférence quasi générale. Les dernières caricatures du prophète Mohammed sont passées complètement inaperçues.

Rien n’intéresse les algériens, rien ne provoque leur désapprobation pas même la crise économique qui les frappe de plein fouet. Ils vivent leur situation dans une résignation totale. Le peuple a perdu tout espoir de voir un changement de leur paysage politique par la voie des urnes.

Pouvoir clanique

Les dirigeants successifs qu’a connus l’Algérie depuis son indépendance sont principalement issus du clan d’Oujda plus connus sous le nom des « planqués » du Maroc. En effet, pendant la guerre de libération ce clan faisait partie de ce qu’on appelait à l’époque l’armée des frontières, ils étaient cantonnés au Maroc près des frontières algériennes. Dès l’indépendance, ils ont pris les rênes du pouvoir par le sang et avec l’appui des forces locales - armée de supplétifs mise sur pied par le gouvernement français à la veille de l’indépendance de l’Algérie.

Ces dirigeants se sont autoproclamés révolutionnaires ou libérateurs ; tels des seigneurs du moyen-âge, ils ont banni dans leurs discours les mots « État » et « Gouvernement », et les ont remplacés par « Nous » désignant sa Seigneurie le Président ; les refrains : « Nous vous avons donné...... ..Nous vous avons hissé au rang des pays développés » étaient d’un usage courant.

Ce mode de gouvernance ne doit rien au hasard, il a été minutieusement planifié par ce clan.

La société et les institutions sont méticuleusement quadrillées par la redoutable sécurité militaire de la DRS (Direction des Renseignements et de Surveillance). Celle-ci est secondée dans sa tâche par une télévision et des médias domestiqués, notamment par l’occupation de la scène médiatique. Leur rôle est de créer l’illusion d’une Algérie de liberté d’expression à destination du monde extérieur.

La presse algérienne est bâillonnée. Rares sont les journalistes téméraires, qui osent sortir du rang. Le rédacteur en chef algérien, M. Benchicou, a fait l’amère expérience de l’affront fait au Président. Actuellement, il croupit en prison pour une obscure affaire de bons de trésor non déclarés au fisc.

La presse, en général, n’est autorisée à relater que les effets de la crise mais jamais ses causes.

Pour compléter son dispositif de verrouillage de la société, le pouvoir utilise les services des chefs de confréries religieuses, des petits chefs locaux et des affairistes véreux.

Ces individus constituent des relais sûrs du pouvoir dans le domaine économique mais aussi social, les critères de leur sélection sont basés essentiellement sur leur degré de soumission et de leur allégeance.

Les membres du gouvernement sont choisis avant tout en fonction de leur lieu de naissance au détriment de leur compétence. Les principaux portefeuilles ministériels (Intérieur, Affaires étrangères, Finance, Pétrole) du gouvernement actuel de Bouteflika sont détenus par des personnes originaires de la même région que le Président. La cooptation sur les bases claniques est devenu le meilleur moyen d’assurer la pérennité du pouvoir, quitte à user du mensonge ou de la violence.

La corruption est instaurée comme un mode de gouvernance. Les différents clans se sont répartis tous les secteurs de l’économie ; les commissions occultes perçues sur les échanges commerciaux ont contribué à l’enrichissement de ces clans mafieux.

Durant l’été 2005, l’ancien wali (préfet) d’Oran, M. Abdelkader Zoukh, a appris à ses dépens son ignorance des rouages qui régissent le pouvoir. Il fut débarqué de ses fonctions au bout de 6 mois d’exercice.

Cet homme, qui avait la solide réputation d’une personne intègre et travailleuse, a entrepris de mettre de l’ordre dans la ville d’Oran. Il a lancé des chantiers ambitieux et la population oranaise commençait à voir avec surprise un wali qui agit pour l’intérêt de la collectivité et constatait de visu les fruits du travail acharné du Wali.

M. Zoukh, certainement naïf, n’était pas aux faits des combines claniques du pouvoir, commet un lèse-majesté en voulant s’attaquer à un puissant « baron », originaire du même douar que Bouteflika, qui avait le monopole du foncier. Bouteflika n’hésita pas un instant de remettre le wali à sa place, il muta illico, sans aucun prétexte juste par le fait du prince, M. Zoukh vers une obscure petite préfecture.

Le successeur du Wali d’Oran comprit la leçon, il arrêta tous les projets en cours, laissa les membres du sérail présidentiel à leurs affaires et Oran, la tumultueuse, retrouva son légendaire désordre.

Les pouvoirs successifs de l’Algérie n’ont jamais permis l’émergence d’une véritable société civile. Un peuple infantilisé, qui se comporte comme un « peuple locataire » d’un pays, est beaucoup plus malléable par le pouvoir.

Populisme

Pour asseoir leur pouvoir, les dirigeants usent et abusent du petit écran, il est devenu leur premier moyen de propagande.

L’ultime plaisir d’un président algérien est de prendre un bain de foule devant les caméras de l’unique chaîne de télévision algérienne.

Pour flatter l’ego exacerbé du Président, toutes les occasions sont bonnes à prendre . Le 9/04/2006, lors de la pose de la première pierre pour la réalisation d’un collecteur d’égout dans la banlieue algéroise, le Président Bouteflika, s’est octroyé un moment d’extase, sans scrupule, au milieu d’une foule hystérique. Il espère, par un effet de mimétisme, entraîner tout le peuple dans l’adoration de leur Président. Ce dernier organise autour de sa personne un véritable culte de la personnalité.

Servi par un bagout hors du commun et un sens certain de la répartie, Bouteflika a su amadouer le peuple. Obnubilé par le paraître et subjugué par le petit écran, il offre au peuple des shows télévisés quotidiennement. Le scénario de ses prestations cathodiques est bien rodé et il se déroule toujours selon la même trame tel ce fameux film « Un jour sans fin ».

On y voit un Président visitant un chantier quelconque avec la dégaine d’un petit contremaître et l’œil méchant voire inquisiteur d’un petit chef, son « One Man Show » est agrémenté par quelques envolées lyriques et colériques.

Fustigeant la gabegie dans laquelle baigne le pays (alors qu’il en est le premier responsable), il conclut son numéro par des remontrances à l’encontre d’un comparse qui peut-être selon les situations un préfet, un responsable, un ministre ou un conducteur des travaux voire un simple passant qui se trouvait là par hasard.

Le pouvoir abreuve la population de promesses vaines, il lui donne l’illusion d’être dirigée par des responsables soucieux de la bonne marche du pays et de leur bonheur. Le bon peuple naïf continue d’avaler les mêmes couleuvres !

Chronique des années de sang, la décennie noire

La persistance de l’injustice et la montée fulgurante de la précarité ont poussé les dirigeants algériens, au début des années 90, vers plus d’ouverture politique. Le pouvoir décida alors d’organiser des élections multipartites. Le peuple le prit au mot et il s’en donna à cœur joie. Pour punir ce pouvoir incarné en le FLN qui pèse si lourdement sur les épaules des algériens depuis des décennie, ces derniers ont massivement voté pour les islamistes.

L’arrêt du processus électoral en janvier 1992 s’est ensuivie de longues années de terrorisme, de massacre et de destruction de l’économie du pays.

Le bilan est lourd, très lourd : près de 200.000 morts et un million de victimes sans parler des pertes financières qui se chiffrent par dizaines de milliards de dollars.

De manière à tourner la page de ces années noires, une charte a été votée récemment. Elle assure l’impunité aux responsables de crimes au regard du droit international et interdit, sous peine d’emprisonnement, à quiconque d’évoquer les parties responsables de la sale guerre.

Contre une indemnisation financière, les familles des disparus n’auront plus le droit de porter plainte et sont sommées de se taire. Par ailleurs, de larges compensations financières et des revenus réguliers sont offerts aux terroristes "repentis" et autres bourreaux ainsi qu’à leurs familles !

Cette amnistie ne vise pas seulement à innocenter les groupes armés islamistes mais elle blanchit aussi les services de sécurité et les généraux algériens impliqués dans des disparitions et des liquidations extrajudiciaires.

En d’autres termes, cette charte absout les auteurs des crimes contre l’humanité et autres graves atteintes aux droits humains de toute poursuite.

Les noms des généraux Mohamed Mediène et Smaïl Lamari reviennent systématiquement dans les rapports des humanitaires, le général S. Lamari s’est rendu célèbre par l’ordre macabre qu’il donnait à ses officiers « Je ne veux pas de prisonniers, je veux des morts ! » .

Une plainte déposée en 2004 par la famille d’un moine assassiné à Tibehirine, a mis le pouvoir algérien hors de lui, depuis ce jour il ne manque pas une occasion pour pester contre la France.

Les généraux sont traumatisés par le sort réservé par la communauté internationale aux criminels de guerre Yougoslaves et Rwandais. Afin d’échapper à une telle perspective, le pouvoir utilise tous les moyens pour éviter cette issue, il s’est empressé de se rapprocher des Etats-Unis afin de gagner son immunité contre d’éventuels poursuites. Il a également nommé M. Bedjaoui, ancien président de la Cour internationale de justice à La Haye, au poste de ministre des affaires étrangères algérienne. Tout cela afin de rentrer dans les bonnes grâces de la Cour.

La grande braderie

L’éclatement de l’URSS a fait émerger un monde unipolaire où seule la puissance Etats-unienne dicte sa loi. Face à ses besoins croissants en énergie, George W. Bush a bâti sa nouvelle stratégie, basée sur le système des concessions qui assure aux compagnies américaines la propriété exclusive, ceci sans aucune possibilité d’un éventuel retour en arrière pour le pays hôte, sauf si ce pays est pris d’une envie suicidaire en acceptant d’affronter les foudres de l’oncle Sam.

L’Algérie avec ces réserves prouvées de 12 milliards de barils a été livrée, par ces gouvernants, à l’appétit vorace des multinationales occidentales.

Le gouvernement, plutôt, le pouvoir algérien soucieux, des intérêts supérieurs des Etats-Unis n’hésite pas à déclarer le 22 novembre 2002, par l’intermédiaire de Bouteflika, au Washington Times « L’Algérie ambitionne de devenir le premier producteur du continent africain et ainsi assurer aux Etats-Unis la sécurité énergétique supplémentaire dont ils ont besoin ». Joignant l’acte à la parole, la nouvelle loi sur les hydrocarbures récemment adoptés par le « Parlement » algérien répond pleinement au diktat américain.

Cette loi préconise que toute société étrangère qui viendrait exploiter le pétrole algérien, le ferait en dehors de tout cadre technique et sans aucune contrainte sur les moyens d’exploitation. La compagnie pétrolière concessionnaire est alors autorisée à pomper d’une manière forcenée le champ pétrolifère. D’après de nombreux spécialistes, ce type d’exploitation est très néfaste aux réserves à long terme, mais qu’importe, les intérêts de ces compagnies ne sont pas forcément les mêmes que ceux de l’Algérie sauf peut-être ceux du pouvoir.

Ce type de concession a été aussi élargi à d’autres domaines stratégiques allant des services aux mines en passant par des secteurs tout aussi inattendus comme la pêche ou l’agriculture.

L’embellie financière

La hausse actuelle du prix du pétrole assure à l’état une aisance financière sans précédent, les derniers chiffres annoncent un matelas financier de 50 milliards de dollars.

Au même moment, les salaires se situent nettement en dessous du coût réel de la vie. Un médecin touche environ 16.000 DA (160 euros) par mois. Un professeur d’université algérien touche un salaire mensuel cinq fois moindre que son homologue marocain, alors que le PIB de l’Algérie est dix fois supérieur à celui du Maroc

Les Algériens ont pour habitude de dire qu’ils sont payés en dinars mais ils font leurs courses en euros.

Le budget de l’état est calculé sur la base d’un baril à 18 dollars, alors qu’il frôle actuellement les 70 dollars. De nombreux observateurs s’interrogent sur la destination réelle de ce différentiel de recette pétrolière.

L’état a fait miroiter au peuple un nombre incalculable de projets pharaoniques et ambitieux qui n’ont jamais vu le jour ; la construction du métro d’Alger est un projet inachevé qui date de plus de 20 ans. Cette publicité mensongère concernant ces grands travaux sert essentiellement d’arme de propagande, pour donner l’illusion à l’observateur lointain d’une embellie économique.

Pour compenser ses dépenses inconsidérées et les sommes astronomiques détournées par ses dirigeants et ses agents, l’état a considérablement alourdi la fiscalité directe et indirecte, le coût de la vie a subi en conséquence une hausse palpable. Tous les produits de consommation courante ont augmenté, au cours du premier trimestre 2006 : le prix du sucre a littéralement explosé, il a fait un bond de plus de 105 %, celui du lait a aussi connu une hausse de 20 %, ainsi que les fruits et légumes qui ont grimpé de 15 % alors que les prix de l’eau et de l’électricité sont devenus pratiquement prohibitifs, leurs hausses sont devenues presque mensuelles.

On en conclut que le peuple algérien est rarement invité à partager les dividendes de la manne pétrolière.

Société en déliquescence.

La paupérisation d’une large couche de la population a eu pour corollaire une explosion des chiffres de la criminalité ; le taux des délits a progressé de plus de 80 % dans certaines grandes villes, des citoyens sont détroussés en plein jour.

Ceci dénote l’absence coupable d’une volonté de lutte contre la criminalité car les gouvernants savent pertinemment que ce laxisme les préserve d’une révolte des jeunes démunis auxquels ils n’offrent aucune perspective.

L’économie de bazar est promu au rang de seul moyen de promotion sociale. Le pluripartisme n’est que de façade laissant les algériens devant des choix univoques. Les conditions et les causes de l’intégrisme qui a ensanglanté l’Algérie durant la décennie noire sont toujours présentes.

Utopie ?

On se prend à rêver de cette autre Algérie, celle du peuple qui résiste et qui lutte contre la dictature pour un espoir de démocratie, de liberté, de justice et de prospérité. Une Algérie où l’on offre de l’espoir aux « harraga » [1] préférant le suicide à la vie dans ce pays.

Pourtant, c’est la seule possibilité qui lui est offerte pour se libérer du joug de ce nouvel oppresseur qui s’est substitué au pouvoir colonial et s’est imposé par la force depuis l’indépendance.




Nedjma
a
24 avril 2006 00:24
AAAYAYA mais qu'est ce que c'est que ce CHARABIA ma paroleeye popping smiley c'est de la démonce!!!!
je m'attender a une féroce compagne contre l'algérie apres que boutef est toucher de plein fouet l'orgueille des francisi mais la!!!!!!! c'est carrément la panique chez les énemies de L'JAZAIR

rifton tu me décois énormement car j'aimais bien tes interventionsmoody smiley
z
24 avril 2006 05:25
C'est quoi cette techniqe qui consiste a tenir le messager responsable du message? Rifton a recopie l'avis d'une citoyenne algerienne qui a mal pour son pays. Ni plus ni moins. On peut ne pas etre d'accord (meme s'il est difficile de ne pas etre d'accord avec ces constats), mais Rifton n'a rien a se reprocher. L'information vaut le detour, surtout qu'on a que des avis idylliques de tout ce qui sort du palais al mouradiya sur ce forum a commencer par le probleme du sahara...



Modifié 1 fois. Dernière modification le 24/04/06 11:26 par zaki7.
a
24 avril 2006 11:20
merci zaki

ainbenmehdi: de tte facon je suis d'accord sur le fond avec nadjma , c pas parceque c l'algerie , j'ai deja posté des sujets negatifs sur le maroc(j'ai eu des reproches preils de certains marocains) , je ne suis pas motivé par la rivalité (malsaine) entre algeriens et marocains .

de- passage : tu merites pas que je te reponde
"L'orgueil du savoir est pire que l'ignorance"
M
24 avril 2006 12:53
change "peuple algérien otages..." par "peuple marocain otage..."

c'est la même semoule
** [color=red]Jang! Ja[/color][color=white]ng! Tâ P[/color][color=green]îruzi![/color] **
z
24 avril 2006 13:29
Iranien, tu connais le proverbe marocain du chameau et de sa bosse?
M
24 avril 2006 14:03
non mais je voit ou tu veut en venir
** [color=red]Jang! Ja[/color][color=white]ng! Tâ P[/color][color=green]îruzi![/color] **
r
24 avril 2006 16:22
Citation
Manoushehr-Iranien a écrit:
non mais je voit ou tu veut en venir
Je parie que t’as jamais entendu ce proverbe
En effet zaki a choisi un proverbe exactement sur mesure
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