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petits contes philosophiques
1 janvier 2016 16:53
Sala alaikûm,

Vous en connaissez ?

Pour commencer, ce court conte dont l'origine n'est pas sûre ( arabe ! japonaise !...)

Un maître et son disciple marchaient sur une terrasse, au milieu de la nuit. Soudain, le disciple dit à mi-voix :

- Quel silence !

- Ne dis pas : "Quel silence ! ", lui conseille le maître. Dis : "Je n'entends rien".
[i]Le départ a sonné et tu n’as pu dire adieu...[/i]
1 janvier 2016 17:04
Deux hommes dont l' un est athé et l'autre est croyant discutent :

- Je te donne un sou si tu me dis où Dieu habite-t-il. demande le premier.

-Je t'en donne deux si tu me dis où il n'habite pas. Répond le second.
[i]Le départ a sonné et tu n’as pu dire adieu...[/i]
2 janvier 2016 12:10
Encore un :

Dans son film Le Goût de la cerise, le cinéaste Iranien Abbas Kiarostami fait raconter à un de ses personnages l'histoire suivante :

Un homme va voir un médecin et lui dit :
- Docteur, j'ai mal partout. Quand je me pose le doigt sur la tête, j'ai mal. Quand je me le pose ici, sur le ventre, c'est pareil. Quand je me touche le genou, j'ai mal ; le pied, j'ai mal. Que dois-je faire ? Comment me soulager ?

Le médecin l'examine et lui dit :
- Votre corps n'a rien. C'est votre doigt qui est cassé.grinning smiley
[i]Le départ a sonné et tu n’as pu dire adieu...[/i]
2
23 janvier 2016 15:48
Je t'en donne trois si tu me dis où l'homme habite.
Citation
mousafira a écrit:
Deux hommes dont l' un est athé et l'autre est croyant discutent :

- Je te donne un sou si tu me dis où Dieu habite-t-il. demande le premier.

-Je t'en donne deux si tu me dis où il n'habite pas. Répond le second.
29 janvier 2016 17:42
Salam aleikûm,

Histoire d'origine basque espagnole :

La vache noire et la vache blanche

Un paysan tranquille et taciturne gardait deux vaches qui broutaient dans un pré et il ne faisait rien d’autre.
Un citadin, qui passait par là, s’assit au bord du pré, sur un petit mur, resta un long moment silencieux et finalement demanda :
- Elles mangent bien les vaches ?
- Laquelle ?

Le citadin un peu décontenancé par cette question, dit alors au hasard :
- La blanche.
- La blanche, oui, dit le premier.
- Et la noire ?
- La noire aussi.

Après ce premier échange, les deux hommes restèrent un long moment les yeux posés sur le paysage familier, les montagnes, le village.

Puis le second demanda :
- Et elles donnent beaucoup de lait ?
- Laquelle ?
- La blanche.
- La blanche, oui.
- Et la noire ?
- La noire, aussi.

Un autre silence suivit, qui dura aussi longtemps que les deux autres. Au cours de ce silence, les deux hommes ne se regardèrent pas. On n’entendait que le bruit paisible des deux vaches qui tondaient l’herbe.

Le citadin quitta finalement le silence et dit :
- Mais pourquoi me demandes-tu toujours laquelle ?
- Parce que, répondit le premier, la blanche est à moi.
- Ah, dit l’autre.
Il réfléchit encore un peu et demanda pour finir, non sans une secrète appréhension :
- Et la noire ?
- La noire aussi
[i]Le départ a sonné et tu n’as pu dire adieu...[/i]
27 février 2016 12:10
Salam aleikûm,

Il était une fois un maître qui raconte un tas de choses sur la place d'un village. Parmi les choses qu'il aime à expliquer celle de la loi de Murphy selon laquelle une tartine beurrée tombe et tombera toujours du côté beurré, les gens l'écoute émerveillés, sans commentaire...

Quelque temps plus tard, un homme vient le voir en courant :

" Vous nous racontez n'importe quoi, ce matin en prenant mon petit déjeuner, ma tartine est tombée par terre, eh bien figurez-vous qu'elle est tombée du côté non beurré, j'en conclus donc que votre loi de Murphy n'est pas toujours exacte !"

Le maître l'écouta jusqu'au bout et sourit en lui répondant sereinement :
" Non, vous devez plutôt en conclure que vous n'avez pas beurré votre tartine du bon côté" eye rolling smiley



Modifié 1 fois. Dernière modification le 27/02/16 12:14 par mousafira.
[i]Le départ a sonné et tu n’as pu dire adieu...[/i]
27 février 2016 12:16
Lequel ?
Citation
Summertime a écrit:
Je t'en donne trois si tu me dis où l'homme habite.
[i]Le départ a sonné et tu n’as pu dire adieu...[/i]
Z
27 février 2016 12:25
Salam alikom

Dans la savane il y avait un Lion qui essayait de manger 3 boeuf un noir ,un rouge ,un blanc . A chaque fois qu il arrivait pres il ne trouvait aucune solution ils etaient trop nombreux .
Un jour comme a son habitude il etait a leur recherche et la il vit le boeuf noir et le rouge ensemble ,il allat les voir .
- bonjour mes amis boeuf . Je voulais vous dire jai entendu le boeuf blanc dire qu il etait meilleur ,plus fort plus beau que vous ,si vous me laissez le manger ça lui apprendrat .
Apres reflexion les boeufs acquieserent .et le lion partit manger le Boeuf Blanc . .

Quelques mois apres le Lion les croisat il prit en apparté le Boeuf noir il lui dis .
- tu sais j ai vu le Boeuf rouge il m as dis que si je voulais te manger il ne dirait rien ,mais moi je prefererais le manger lui qu en pense tu ?
Le boeuf reflechit et acquiessat .
Le lion mangit le Boeuf Rouge .

Peu apres les route du Lion et du Boeuf se recroiserent .le Lion le regardat et le Boeuf lui dit
-fais ce que tu as a faire , je t ai laisser me manger le jour ou tu as manger le Blanc .
"Aucun de vous de devient véritablement croyant s'il ne désire pour son frère, ce qu'il désire pour lui même " Haddith Nawawi n°13
27 février 2016 18:31
Merci Airoxygene thumbs up

Encore un...mais un peu plus long que les précédents.

L'ANNEAU D'OR 

Un écolier vint trouver son professeur pour lui parler d'un problème. 
- Je viens vous voir, car je n'ai pas la force d'affronter mon problème. 
Ils disent que je ne sers à rien, que je ne fais rien de bien, 
que je suis bête et idiot. 
Comment puis-je devenir meilleur? 
Que puis-je faire pour qu'on m'apprécie? 
Le professeur, sans lui jeter un regard, lui dit: 
Je suis désolé mon garçon. Pour l'instant, je dois 
résoudre mon propre problème. Ensuite, peut-être... 
Faisant une pause, il dit: Si tu m'aides à résoudre mon problème 
rapidement, je pourrais peut-être ensuite t'aider à résoudre le tien. 
- Bien sûr, professeur, dit le garçon. 
-Mais il se sentit aussitôt dévalorisé. 
Le professeur ôta un anneau de son doigt et lui dit: 
Prends ton cheval et vas sur le marché. Tu devras vendre cet 
anneau pour moi car je dois rembourser une dette. 
Évidemment, tu devras en obtenir le maximum, mais ne le vends surtout 
pas en dessous d'une pièce d'or. Vas et reviens avec l'argent le plus rapidement possible. 
Le garçon prit l'anneau et s'en alla. Quand il arriva sur le marché, 
il commença à le proposer aux marchands. Ils paraissaient très intéressés et 
attendaient de savoir combien le jeune garçon en demandait. 
Dès qu'il parlait de la pièce d'or, certains éclataient de rire, 
d'autres partaient sans même le regarder. Seul un vieillard fut assez aimable 
pour lui expliquer qu'une pièce d'or avait trop de valeur pour acheter une bague. 
Voulant aider le jeune garçon, on lui proposa une pièce de bronze, puis une pièce d'argent. 
Mais le garçon suivait les instructions de son professeur de ne rien accepter 
en dessous d'une pièce d'or, et déclina toutes les offres. 
Après avoir proposé le bijou à tous les passants du marché, 
et abattu par son échec cuisant, il remonta sur le cheval et rentra. 

Le jeune garçon aurait voulu avoir une pièce d'or pour acheter lui-même cet anneau, libérant ainsi 
son professeur afin qu'il puisse ainsi lui venir en aide à son tour avec ses conseils. 
Il arriva vers le professeur et lui dit: 
Professeur, je suis désolé, mais je n'ai pu obtenir ce que vous m'aviez demandé. 
J'aurais pu récupérer 2 ou 3 pièces d'argent, mais je crois que l'on ne peut pas 
tromper quelqu'un sur la valeur de cette bague. 
C'est très important ce que tu me dis, mon garçon, rétorqua le professeur en souriant. 
Tout d'abord, nous devons connaître la vraie valeur de cet anneau. 
Remonte à cheval et vas chez le joaillier. 
Qui mieux que lui connaîtra sa vraie valeur? Mais peu importe ce qu'il t'en 
offrira, ne le vends pas. Reviens ici avec mon anneau. 
Le garçon alla trouver le joaillier et lui tendit l'anneau pour qu'il l'examine. Le joaillier 
le scruta à la loupe, le pesa et lui dit: 
-Dis à ton professeur, que s'il veut le vendre , aujourd'hui, je ne peux lui donner que 58 pièces d'or. 
-58 pièces d'or!! S'exclama le jeune garçon. 
-Oui, répondit le joaillier, et je crois que dans quelques temps, je pourrai lui en offrir 70. Mais si la vente est urgente... 
Le garçon courut tout excité chez le professeur , et après avoir écouté l'enfant, il lui dit: 
- Tu es comme cette anneau d'or, un joyau de grande valeur et unique. 
Seulement, sa valeur ne peut-être reconnue que par un spécialiste. 
-Tu pensais que n'importe qui pouvait découvrir sa vraie valeur? 
Tout en parlant, il remit son anneau à son doigt. 
Nous sommes tous comme ce bijou. 
D'une très grande valeur et unique 
Et nous allons sur tous les marchés de la vie 
en espérant que des 
personnes inexpérimentées reconnaissent notre valeur. 
Renforce ta valeur! 
Envoi ce message à toutes les personnes qui ont de la valeur pour toi. 
S'il te reviens, sois sûr que tu es une pierre précieuse pour tes amis. 
S'il ne te reviens pas, apprends à valoriser chaque jour tes pierres précieuses. 
[i]Le départ a sonné et tu n’as pu dire adieu...[/i]
 
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