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pétition pour nos fréres
f
29 mars 2007 16:20
[www.europetition-darfour.fr]
Le hijab c'est pas une question de choix et d'obligation mais une question de foi et d'adoration
r
29 mars 2007 17:01
c'est une horreur ce qui se passe au darfour se sont des musulmans arabe qui tue des musulmans noire quelle ignominie !!!!
puissante est la foi....
f
29 mars 2007 17:46
Oui effectivement c'est une horreur il y a des milliers de mort chaque jour.homme, femme, enfant vivent sous la terreur.

Qu'Allah les assiste.amine
Le hijab c'est pas une question de choix et d'obligation mais une question de foi et d'adoration
s
29 mars 2007 20:11
Selem erleikoum
J'ai vu un reportage 7à8 c'est affreux des musulmans contre des musulmans c'est a ne plu rien y comprendre. Quel mauvaise image de notre douce islam aux non musulmans. Franchement je sai pa au nom de quoi est fait cette guere si ce n'est la bétise humaine!
f
30 mars 2007 15:40
Citation
sara1234561 a écrit:
Selem erleikoum
J'ai vu un reportage 7à8 c'est affreux des musulmans contre des musulmans c'est a ne plu rien y comprendre. Quel mauvaise image de notre douce islam aux non musulmans. Franchement je sai pa au nom de quoi est fait cette guere si ce n'est la bétise humaine!

SALEMO ALEYKOM


LE POUVOIR UNIQUEMENT LE POUVOIR .

ça me degoute ,tt simplement.
[b]N'occasionnent aucuns frais et ne requièrent aucune pile.Ils sont non taxables et à l'abri de l'inflation.[/b] Ils ne causent aucun effet secondaire déplaisant.Ils constituent, à mon avis, un remède digne de Merlin : [color=#FF00FF]Ce sont, Les CÂLINS ![/color]
A
30 mars 2007 18:10
merci faut signer cette pétition
m
30 mars 2007 20:42
Le lien fonctionne pas moody smiley je reesayerais plus tard.
"N'ayez d'intolérance que vis-à-vis de l'intolérance."
f
30 mars 2007 22:02
Citation
mehdi12 a écrit:
Le lien fonctionne pas moody smiley je reesayerais plus tard.


Salam

le lien fonctionne mon frère
Le hijab c'est pas une question de choix et d'obligation mais une question de foi et d'adoration
B
30 mars 2007 22:20
Franchement, c'est honteux ............ Pourquoi faut-il à chaque fois que ca soit les européens qui dénoncent les atrocités ? Pourquoi la ligue arabe ne se prononce-t-elle pas sur ce drame ?
Pourquoi l'organisation de la conférence islamique ne dit rien ?
Pourquoi l'Union des états Africains ne s'exprime pas ?

j'ai vraiment honte de ce continent de honte............
L
31 mars 2007 02:50
Il parait que la chine est trés bonne pour l'Afrique (enfin ceux qui ont la haine de l'occident ont ce discours). Alors la Chine a des interêts (pétrole), elle peut faire obstacle à l'ONU
la solution, il parait, ce serait de faire pression par rapport aux futur jeux olympiques 2008 pour que la Chine fasse enfin pression sur la politique du gouvernement soudanais concernant le Darfour.

En fait l'opposition du quatar de la chire et de la russie se résume par des abstentions, pas par de veto, je ne connais pas les coulisses mais peut etre que ceux qui recherchent une négotiation avec le Soudan plustot que d'envoyer les troupes ont raison, je ne sais pas
mais pour certains fait moins graves on avait fait moins de manières (kosovo ....)
les négociation durent depuis longtemps et apparemment quand même c'est surtout Khartoum qui bloque

Ingérence, pas ingérence, moi je ne sais pas trop mais peut etre que les chiffres de déplacés, mort , violées ne sont pas assez important
i
2 avril 2007 21:27
un ami m'a demandé de poster cet article pour vous,il parait qu'il est intréssant.


Le Darfour et ses faux amis
Par Bruno Guigue
lundi 26 mars 2007




C’est une règle d’or du système médiatique : plus la dénonciation de l’indifférence se fait entendre, plus elle contribue à ruiner son propre objet. Indifférente au drame du Darfour, l’opinion mondiale ? En partie peut-être, car ce drame humanitaire n’est hélas pas le seul sur la planète. Mais peut-on en dire autant de la « communauté internationale » ? Hormis le Liban, peu de pays ont récemment bénéficié d’une telle activité onusienne. En trois ans, le conseil de sécurité de l’ONU a adopté onze résolutions sur un conflit qui aurait fait 200 000 victimes depuis le printemps 2003. La dernière en date est la résolution 1706, du 31 août 2006, qui prévoit de transférer à l’Organisation des Nations unies la mission de paix confiée en 2004 à l’Union africaine.

Depuis l’adoption de ce texte, un véritable bras de fer oppose le gouvernement de Khartoum à l’ONU qui veut lui imposer l’envoi de plusieurs milliers de « casques bleus ». Défenseur sourcilleux de la souveraineté nationale soudanaise, le président Omar el-Béchir a néanmoins consenti, du bout des lèvres, à la formation d’une force hybride ONU-UA. En attendant, il fait traîner en longueur les négociations, ce qui suscite l’impatience américaine. La secrétaire d’Etat, Condy Rice, a ainsi annoncé que « de nouvelles options étaient à l’étude ». Animant une conférence conjointe avec son homologue israélienne, elle a déclaré que « le Soudan doit comprendre que la communauté internationale ne peut pas rester inactive alors que les gens souffrent ». (AFP, 15 mars 2007)

Si seulement ce message avait une portée universelle, et concernait aussi les Palestiniens sous occupation militaire depuis quarante ans, nul doute qu’il emporterait une large adhésion. Malheureusement, il n’en est rien. La présence de la ministre israélienne des affaires étrangères à cette conférence de presse, au demeurant, délivre un message limpide : la sollicitude américaine pour le Darfour n’a d’égale que sa complaisance pour Israël. Avec la même ardeur, Washington dénonce les atrocités commises par les sbires de Khartoum et fournit à Tel-Aviv les armes lui permettant de terroriser la population palestinienne. Volontairement schizophrène, l’hyperpuissance immunise Israël contre la machine onusienne tout en voulant la déchaîner contre le Soudan.

Le paradoxe est d’autant plus flagrant que la crise du Darfour, en droit international, est une affaire intérieure soudanaise. En Palestine, frappée d’impuissance par le veto américain, la communauté internationale laisse impunie une violation flagrante de la légalité internationale. Au Soudan, elle a pris soin d’étayer la légitimité de son intervention, tandis qu’en Palestine elle s’interdit même d’y songer. L’ingérence internationale dans les affaires intérieures d’un Etat, en effet, tire sa légitimité du soupçon de crimes contre l’humanité. D’où l’importance cruciale, pour l’issue de la procédure, de la qualification des crimes commis. Mais encore faut-il que les instances internationales aient été saisies.

Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a été officiellement saisi, à juste titre, de la situation qui prévaut au Darfour. A peine créée, cette nouvelle institution internationale a trouvé dans le drame soudanais un champ d’action privilégié. C’est le rapport de la mission d’évaluation du CDH, remis le 12 mars 2007, qui a provoqué le récent durcissement de la politique américaine. Dénonçant à nouveau « des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité » au Darfour, le rapport est particulièrement accablant pour Khartoum.

La résolution de l’assemblée générale du 15 mars 2006, qui a créé le Conseil des droits de l’homme, affirmait « qu’il importe d’assurer l’universalité, l’objectivité et la non-sélectivité de l’examen des questions relatives aux droits de l’homme, et de mettre fin à la pratique des deux poids deux mesures et à toute politisation. » Un vœu pieux, assurément, car il y a peu de chance de voir la politique israélienne dans les territoires palestiniens soumise à une enquête similaire du Conseil des droits de l’homme.

Souvent stigmatisée pour sa prétendue pusillanimité à l’égard du Soudan, l’ONU y déploie, au contraire, une activité d’autant plus fébrile qu’elle veut exorciser son impuissance passée face au génocide rwandais. Usant tour à tour de la menace et de la persuasion, cette action diplomatique s’accompagne, de surcroît, d’une véritable action judiciaire. Le 15 mars 2005, le conseil de sécurité de l’ONU a déféré la situation au Darfour au procureur de la Cour pénale internationale. Une liste de 51 chefs d’accusation pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité fut livrée en pâture à l’opinion publique, exerçant une pression considérable sur les autorités soudanaises et leurs alliés locaux. Car même si les noms des présumés coupables n’ont pas été divulgués, nul n’ignore que de hauts dignitaires soudanais figurent sur cette véritable liste noire.

Aide humanitaire massive, avalanche de résolutions, saisine de la CPI : cette débauche de moyens s’est avérée jusqu’ici d’une efficacité douteuse. Elle eût été impensable, en tout cas, sans le puissant aiguillon de la politique américaine. Le Darfour cumule trois avantages, il est vrai, de nature à susciter un réflexe compassionnel outre-Atlantique : il est géographiquement éloigné (exotisme propice à l’épanchement), son malheur est étranger à toute influence américaine (bonne conscience garantie), il est victime de la cruauté supposée du monde arabo-musulman (confort idéologique assuré). Du coup, il n’est pas étonnant que 50 000 personnes aient défilé à Washington en avril 2006 contre le « génocide » du Darfour, soit autant que lors du dernier défilé contre la guerre en Irak.

Don Cheadle, George Clooney, Angelina Jolie, le Congress Black Caucus, le musée de l’Holocauste, les associations juives, les milieux chrétiens évangélistes : la vaste coalition « pour sauver le Darfour » affirme représenter 130 millions de personnes à travers 178 associations. Les plus dynamiques sont incontestablement les associations juives. Mais les institutions mémorielles sont aussi de la partie. Ainsi « l’Initiative de prévention du génocide du musée de l’Holocauste », à Washington, qui s’est fixé pour mission d’ « honorer la mémoire de l’Holocauste en agissant contre les génocides contemporains ». Elle a décrété une « urgence spéciale » pour le Darfour en 2004, après avoir conclu que « les victimes étaient ciblées en raison de leur origine ». L’administration Bush lui a aussitôt emboîté le pas en qualifiant la guerre civile au Darfour de « génocide », alors que l’ONU et les Européens parlent de « crimes contre l’humanité ». (Libération, 20 mars 2007)

En France aussi, un mouvement d’opinion médiatiquement orchestré se dessine en faveur du Darfour. Julien Clerc prête sa voix à un message vidéo au profit de l’appel lancé par Bernard Kouchner dans Le Pèlerin pour l’ouverture de « couloirs humanitaires ». Artistes et intellectuels se rassemblent autour du collectif « Urgence Darfour » qui, précise Libération, « compte des francs-maçons, des chrétiens, des associations juives, noires (le CRAN), mais quasiment pas d’Arabes ou de musulmans ». Le Nouvel Observateur s’associe avec enthousiasme à l’appel lancé par « Urgence Darfour » au Parlement européen en faveur de l’envoi d’une « force de protection internationale ».

Bernard-Henry Lévy, lui, publie cinq pages touffues dans Le Monde après avoir erré une semaine en 4/4 climatisé à la frontière tchado-soudanaise. Participant à la soirée organisée par le collectif « Urgence Darfour » le 21 mars, Ségolène Royal et François Bayrou ont signé un « engagement en huit points pour sauver le Darfour ». Les autres candidats à l’élection présidentielle s’empressent d’en faire autant. Pour finir, un message du président de la République lu par BHL a menacé le Soudan de « sanctions » si les « exactions » se poursuivent. C’est « le réveil des consciences », résume Libération.

Si cette mobilisation avait pour effet d’améliorer le sort des habitants du Darfour, qui refuserait sincèrement de s’en réjouir ? Mais c’est peu probable. D’abord parce que ces initiatives médiatiques reposent souvent sur une analyse erronée de la situation. Ensuite, parce que cette partialité dans l’analyse produit précisément l’inverse de ce quelle prétendait obtenir. En proférant des généralisations abusives, on fournit à Khartoum le prétexte idéal pour justifier son immobilisme. C’est le cas, par exemple, lorsqu’on ressasse le réquisitoire simpliste contre « les milices arabes issues des tribus nomades qui massacrent les populations du Darfour au seul motif qu’elles sont négro-africaines ».

A entendre d’authentiques spécialistes de la région, ce genre d’assertion mérite d’être sérieusement nuancé. Certes, un certain « racisme » à l’égard des populations périphériques est le fait d’une partie des élites soudanaises d’origine arabe vivant dans la vallée du Nil. Détentrices du pouvoir à Khartoum, elles sont les véritables commanditaires des exactions commises par les miliciens « janjawids », ces « cavaliers diaboliques » qui font régner la terreur dans les zones rebelles. Mais les « janjawids », eux, sont aussi noirs que leurs victimes, explique Marc Lavergne, directeur de recherche au CNRS et spécialiste du Soudan : « pour moi, tout le monde est noir dans cette histoire. La notion de racisme n’a pas sa place. Les milices tribales janjawids sont des mercenaires qui ne se revendiquent pas du tout arabes. Ils ne sont pas le vrai problème. En exagérant, on pourrait dire que ce sont des pauvres qui se battent contre des pauvres. » (Afrik.com, 16 juillet 2004)

Rien n’est plus pernicieux, par conséquent, qu’une racialisation intempestive de la grille de lecture appliquée au conflit. Elle occulte le fait que toutes les ethnies vivant au Darfour, en réalité, ont été arabisées et islamisées au cours d’un long processus historique. Les tribus nomades du nord-Darfour, les Bagaras, l’ont été avant les autres, mais toutes utilisent l’arabe, même si elles continuent de pratiquer les parlers africains. Au surplus, le brassage multiséculaire des populations interdit de faire des distinctions « raciales » que les mariages interethniques ont rendu imperceptibles. « Tout autant victimes de la discrimination sociorégionale que leurs concitoyens noirs, les Bagaras ne se trouvent du côté des élites tueuses de Khartoum que par le jeu de la fausse conscience d’une arabité plus fantasmée que réelle », explique Gérard Prunier, chercheur au CNRS. (Le Monde diplomatique, mars 2007)

Ces milices manipulées par le gouvernement soudanais, du coup, sont loin d’être l’expression armée des « pasteurs nomades arabes ». Repris de justice libérés contre la promesse d’un engagement milicien, ex-déserteurs de l’armée gouvernementale dans le sud, membres des tribus chamelières victimes de la sécheresse, ressortissants de certaines ethnies négro-africaines qui attendent une rétribution pour leur ralliement : la composition des milices « janjawids » est extrêmement variée. Marc Lavergne y voit même un « lumpenprolétariat » (« prolétariat en haillons », selon la célèbre formule de Karl Marx), cyniquement utilisé par Khartoum pour « chasser les habitants du Darfour et installer à leur place de grandes fermes mécanisées confiées à des entreprises agricoles ou à de grandes familles ». Inversement, on oublie souvent de le mentionner, la principale ethnie arabe du Darfour (les Bagaras Rezeigats) a créé son propre mouvement de guérilla antigouvernementale pour protester contre la misère des populations et l’incurie de Khartoum.

Cet entrelacs de faits qui paraissent contredire les idées reçues devrait donc inciter à la prudence dans l’analyse. Les mêmes précautions méthodologiques, en outre, devraient être employées lorsqu’on aborde la dimension religieuse. Au Darfour tout le monde est musulman, et le conflit n’a aucune connotation religieuse. C’est l’une des différences majeures avec la sanglante guerre civile qui opposa Khartoum et la rébellion sudiste entre 1983 et 2005. Mais cette évidence ne gêne nullement BHL.

De passage au Darfour, le philosophe itinérant a eu une révélation : « J’ai vu, en fin de compte, peu de mosquées dans ce Darfour dévasté. Je songe que je n’ai pas croisé de femmes voilées. Je repense à l’école bombardée de Deissa, où l’on m’a montré les classes de filles à côté des classes de garçons. Et l’idée me vient que c’est peut-être là, après tout, un autre trait de cette guerre -et une autre raison, surtout, de se mobiliser : islam radical contre islam modéré ; le régime qui, à la fin des années 90, donnait asile à Ben Laden contre des populations musulmanes rebelles à l’islamisme ; au cœur de l’Afrique, dans les ténèbres de ce qui peut devenir, si nous ne faisons rien, le premier génocide du XXIème siècle, un autre théâtre pour le seul choc des civilisations qui tienne et qui est celui, nous le savons, des deux islams. » (Le Monde, 12 mars 2007)

Décidément, on ne voit que ce qu’on a envie de voir. Mais plus grave encore, on procède à la reconstruction imaginaire d’une réalité qui est toute différente. Le conflit du Darfour a éclaté en février 2003 avec la rébellion de deux groupes armés, le Mouvement pour la Libération du Soudan (MLS), puis le Mouvement pour la Justice et l’Egalité (MJE). Doté d’une réelle influence politique, ce dernier est d’obédience islamiste, et même suspecté d’être proche d’Hassan-al-Tourabi, chef de file des Frères musulmans et ex-éminence grise du régime issu du coup d’Etat militaire de 1989. A l’inverse, le pouvoir soudanais a clairement pris ses distances avec l’islamisme radical au lendemain des attentats du 11 septembre. Le président Omar-el-Béchir a évincé le courant « tourabiste », et Khartoum a fini par accéder au rang de partenaire des Etats-Unis dans la lutte contre Al-Qaida.

Le Soudan expiait de la sorte ses compromissions passées avec Ben Laden, et présentait une apparence respectable dans la perspective d’un accord de paix dans le sud. En tout cas, s’il y a des « islamistes » au Darfour, ils sont manifestement dans les deux camps. Une situation complexe qu’a récemment résumée Rony Brauman : « il ne s’agit pas d’un conflit entre islamistes extrémistes et musulmans modérés. Le front de résistance, à peu près uni jusqu’en 2006, s’est fragmenté en une douzaine de groupes qui se combattent entre eux tout en continuant à lutter contre les forces gouvernementales et les milices. Parmi les plus acharnés, parce qu’ils estiment que le Darfour ne leur a pas fait la place qu’il convenait, il y a les islamistes radicaux. » (Le Nouvel Observateur, 15 mars 2007)

Pourquoi, dans l’axiologie du conflit, privilégier de manière systématique la grille de lecture ethnique et religieuse ? Et ne pas se résoudre à considérer le conflit du Darfour, d’abord, comme un conflit politique ? « Les mouvements de libération, expliquait Marc Lavergne en 2004, ne revendiquent ni l’indépendance ni l’autonomie, mais un meilleur partage du pouvoir et des ressources. Ils considèrent que leur région est défavorisée par rapport à d’autres, en particulier celles du centre. La rébellion a éclaté, entre autres raisons, parce qu’un accord était sur le point d’être conclu entre Khartoum et la rébellion sudiste. Les gens du Darfour ont peut-être été tentés d’imposer, comme les gens du sud, un partage du pouvoir et des richesses. La répression a été disproportionnée. L’armée est intervenue avec des bombardements massifs, et le pouvoir a fait appel à des milices tribales, les janjawids. » (Le Nouvel Observateur, 5 août 2004)

Conflit politique entre un pouvoir accapareur et une région déshéritée, entre un centre hégémonique et une périphérie livrée à elle-même, la guerre du Darfour est une véritable tragédie. Le gouvernement de Khartoum, à l’évidence, porte une lourde responsabilité dans ce désastre, auquel les populations civiles paient un lourd tribut. Sur le sombre bilan de cette guerre, les estimations divergent, mais le chiffre de 200 000 victimes est retenu par l’ONU. Selon Rony Brauman, « on peut estimer que durant la période la plus violente, du printemps 2003 à l’été 2004, entre 30 000 et 70 000 personnes ont été tuées. Auxquelles il faut ajouter, comme dans tous les conflits, les victimes de la surmortalité provoquée par la malnutrition, soit 200 000 personnes environ. » (Le Nouvel Observateur, 15 mars 2007)

C’est une guerre civile terriblement meurtrière pour une région qui compte environ 7 millions d’habitants. Mais peut-on parler pour autant de génocide ? Pour l’ancien président de MSF, « ce n’était pas l’enjeu de cette guerre. A aucun moment, les dirigeants soudanais n’ont tenu des propos évoquant l’idée de détruire un groupe donné. Ils veulent marginaliser ce peuple et le garder sous la botte, c’est indiscutable. Mais pas l’exterminer. » 30 000 à 70 000 victimes directes des tueries commanditées par Khartoum, c’est un chiffre terrifiant et révoltant. Mais guère plus que les 30 000 morts provoquées par l’invasion israélienne du Liban, en 1982, dans un pays qui comptait à peine 3 millions d’habitants. Et aucun Conseil des droits de l’homme, ni aucune Cour pénale internationale n’a cru bon d’en blâmer les dirigeants israéliens.

Orchestrée par les médias américains, l’accusation de « génocide » permet de stigmatiser un régime arabe ayant longtemps flirté avec l’islamisme. Elle vise aussi à accréditer l’idée d’une intervention musclée des pays occidentaux. Mais hormis « l’hybridation » entre forces de l’ONU et forces de l’UA, dont Khartoum a accepté le principe, cette solution militaire a-t-elle un sens ? Comment une intervention étrangère, dans une région grande comme la France, aurait-elle la moindre chance de succès ? Le réflexe compassionnel occidental débouchant sur l’envoi d’un corps expéditionnaire : gardons-nous, ici comme ailleurs, de ce couple infernal.

Les partisans enthousiastes de la « solution militaire », outre qu’ils comptent sur les autres pour se faire trouer la peau, sont pour le Darfour de véritables faux amis. Non contents de réduire à sa dimension ethno-religieuse la perception du conflit, ils s’inscrivent dans un courant dominant dont la lutte contre « l’islamo-fascisme » constitue l’article de foi. Apologistes du bombardement humanitaire en Irak et supporters délirants de la « démocratie israélienne », ce sont eux qui fournissent à la politique néo-impériale de l’administration Bush ses cohortes d’idiots utiles.

Cumulant les infortunes, la population du Darfour voit ainsi s’ajouter à ses misères l’encombrant soutien de ceux qui applaudirent aux massacres israéliens en Palestine et au Liban, s’extasièrent sur les prouesses des B 52 en Irak, et considèrent toujours Abou Ghraib et Guantanamo comme de simples commissariats de police. Coincée entre les associations juives américaines et les intellectuels organiques hexagonaux, la cause du Darfour aura du mal à se faire entendre en dehors de la sphère d’influence des médias occidentaux. Il est infiniment regrettable que ses défenseurs les plus sincères ne l’aient pas compris, comme est particulièrement scandaleux le silence complaisant du monde arabe à l’égard des responsabilités de Khartoum dans la tragédie du Darfour.

A l’évidence, la seule solution au conflit est de nature politique. Le Darfour n’est pas un Etat indépendant, mais une région du Soudan. Toute démarche reposant sur le déni de la souveraineté nationale soudanaise conduira à une impasse. Catastrophique, la situation humanitaire au Darfour justifie une intervention massive de l’ONU pour nourrir et protéger les populations. Mais cette intervention doit surtout obtenir des parties en présence un accord politique permettant de mettre fin aux combats.

Simultanément, seule une pression de la communauté internationale peut infléchir Khartoum, mais à condition qu’elle n’apparaisse pas comme discriminatoire à l’égard d’un Etat arabe. Les imprécations anti-soudanaises des lobbies pro-israéliens relèvent d’une indignation sélective qui fait la différence entre « bonnes victimes » au Darfour et « mauvaises victimes » en Palestine. Mais surtout, et c’est plus grave encore, elles desservent la cause du Darfour sur la scène internationale, où Khartoum a beau jeu d’invoquer la solidarité arabe contre l’ingérence occidentale et la politique des « deux poids, deux mesures ».

A l’issue de son équipée dans les pick-up du Mouvement de libération du Soudan, BHL a proposé dans les colonnes du quotidien Le Monde de livrer des armes à cette fraction irrédentiste de la guérilla. Rejetant les accords de paix signés à Abuja sous la houlette de l’ONU en mai 2006, le MLS poursuit le combat au côté des « islamistes » du Mouvement pour la Justice et l’Egalité. Peu importe que le Conseil des droits de l’homme de l’ONU ait accusé la guérilla, elle aussi, de crimes contre l’humanité, ni que le retour à la table des négociations soit l’unique issue à la guerre civile. Indécrottables, les muscadins fortunés de la philosophie et les chantres hypocrites de l’humanitaire appellent leurs protégés à se battre jusqu’au bout, et pour les convaincre, ils leur promettent monts et merveilles. Véritables héros par procuration, ils sont prêts à se faire tuer jusqu’au dernier Darfouri.
L
3 avril 2007 19:03
moi qui ne suis pas certain qu'une intervention Onu résoudrait tout, je me pose quand même la question de savoir si é la vue de tant de crime sur une si courte période, il n'y a aucune raison d'intervenir, je me pose la question de savoir si il y aura dans l'avenir de quoi intervenir

mais il s'agit d'un pays gouverné par des islamistes, alors précautions, on ne va pas comparer par exemple à l'intervention au kosovo ou en Bosnie parce que là , ce sont des Serbes les méchants

En fait, si je comprends bien, il faudrait intervenir en fonction de la problématique musulmane

Bosnie : pas bien car pas d'intervention assez musclée (en plus je suis d'accord, à l'époque l'ONU donnait des mandats trop timorés)
Kosovo : là pas de problème, nickelchrome, même si actuellement l'expression de l'exclusion ethnique s'est inversée)
Premiére guerre du Golf , là on commence à dire que aprés tout un pays peut en envahir un autre par l'invocation d'Israel, l'action onusienne fut critiquée(si si, déjà cela commençait)


En fait, sur un air désabusé, je commence à avoir la certitude que le monde mùusulman ne réfléchis plus qu'en fonction d'un seul facteur qui sont les agresseurs ?

de là on trouve une logique
agresseur arabe/musulman = on ne bouge pas
agresseur pas musulman = on brasse ciel et terre et on vitupère même parce que l'action est trop lente ou pas assez musclée


je sais bien au combien israel ne respecte pas les résolution des l'Onu, je vois aussi comme vous le manque de respect envers les palestiniens ...

je veux bien que l'on soutienne les palestiniens, mais il ne serait pas venu à l'esprit d'exercer un quelconque marché de dupe

laissons faire le prochain génocide parce que au moyen orient il y a un probléme grave non réglé

ps : je tiens a dire que l'on est pas obligé d'etre pro bush, d'accord avec ce qu'il se passe (hors ONU) en Irak, on est pas obligé non plus d'etre d'accord avec ceux qui demandent d'armer les rebels, ce n'est pas non plus question de faire la guerre à "l'islamo fachisme" , étalage de guantanamo ... qui n'ont a voir qu'avec la politique de Bush pour se trouver en face d'un problème aussi grave que : si l'onu n'intervient pas là, je ne pense pas que l'onu doive intervenir ailleurs dans l'avenir
s
3 avril 2007 19:12
MSF et ACF dénoncent les propositions "dangereuses" d'Urgence Darfour
Écrit par communiqué
29-03-2007
MSF et ACF dénoncent les propositions "dangereuses" d'Urgence Darfour

AFP 23.03.07 | 16h28





Médecins sans Frontières et Action contre la Faim ont dénoncé vendredi les propositions du collectif Urgence Darfour pour la région occidentale du Soudan déchirée par une guerre depuis quatre ans, les qualifiant de "simplistes" et "dangereuses".
Selon Jean-Hervé Bradol, président de Médecins sans Frontières (MSF), interrogé par l'AFP après une virulente tribune dans Libération, le collectif, calqué sur un modèle américain, "a une cause politique à défendre: la mise au pas du régime soudanais actuel par une surenchère guerrière".

Ce collectif, présidé par Jacky Mamou, ancien président de Médecins du Monde, comprend notamment SOS-Racisme, la Licra, l'Association Communauté Rwandaise de France, le B'nai B'rith France et l'Union des étudiants juifs de France.

Soutenu par Bernard-Henri Lévy et par l'ex-ministre socialiste Bernard Kouchner, Urgence Darfour a réclamé mardi lors d'une grande soirée à Paris une intervention internationale ou demandé à défaut à la communauté internationale d'armer les rebelles du Mouvement de libération du Soudan (MLS).

Ils ont fait signer un engagement à cinq présidentiables: François Bayrou (UDF), Nicolas Sarkozy (UMP), Ségolène Royal (socialiste), Dominique Voynet (Verts) et Marie-Georges Buffet (communiste).

"Les dirigeants d'Urgence Darfour jouent sur l'ambiguïté, en prétendant parler au nom des organisations humanitaires" alors qu'"aucune des organisations de secours évoluant sur le terrain ne les soutient", souligne le Dr Bradol.

"C'est un mouvement politique, soutenu par des groupes chrétiens radicaux nord-américains, des groupes juifs et des supporters du régime actuel de Kigali", dit-il.

Le président de MSF souligne que si la situation au Darfour est "dramatique", le nombre de morts mensuel "n'est pas pire qu'au Congo, au Sri Lanka ou en Irak en ce moment".

Il pense également qu'une intervention militaire remettrait en cause l'opération de secours en cours à laquelle participent MSF et ACF, permettant notamment l'approvisionnement en nourriture, en eau potable et en soins de plus de un million de personnes.

Après les interventions militaires en Irak et en Afghanistan, ce scénario serait "dangereux" et pourrait provoquer "un bain de sang" vu la "configuration géopolitique du Soudan, pays dans lequel l'islam est la religion dominante" et étant donné le fait que Khartoum refuse l'intervention.

Pour le directeur général d'Action contre la Faim, François Danel, "les solutions prônées par le collectif paraissent simplistes, peu réalistes, voire dangereuses".

"La solution est de remettre les parties autour de la table et de faire en sorte que la France et l'Union européenne se mobilisent pour une solution politique en lien avec les puissances qui comptent aujourd'hui au Soudan, notamment la Chine", dit-il.

Le président de MSF trouve aussi "particulièrement inquiétant" le fait que les principaux candidats à la présidentielle aient cautionné ce plan, parlant de "précipitation électorale".



Source Le Monde


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L’appel du collectif « Urgence Darfour » est une initiative aventuriste, voire dangereuse.



L’appel du collectif « Urgence Darfour » est une initiative aventuriste, voire dangereuse.

Massacres et démagogie

Le collectif Urgence Darfour vient de lancer un appel demandant aux Etats européens « d’envoyer immédiatement une force d’interposition » au Darfour afin de « protéger efficacement les populations d’un massacre généralisé » et de « mettre en place des corridors humanitaires sécurisés ». Cinq candidats à l’élection présidentielle française se sont engagés à prendre des mesures en ce sens. Il s’agit là d’une initiative aventuriste voire dangereuse.

En effet, les grands massacres du Darfour ont déjà eu lieu. La campagne contre-insurrectionnelle menée par le gouvernement soudanais entre mars 2003 et décembre 2004 s’est accompagnée du meurtre de dizaines de milliers de civils accusés de soutenir la rébellion en raison de leur origine ethnique. Sur la base de 58 enquêtes de mortalité (dont 16 réalisées par Médecins sans frontières), le Centre pour l’épidémiologie des désastres estime à 131 060 le nombre de décès liés au conflit entre septembre 2003 et juin 2005. Un quart des victimes ont été assassinées (41 000), les autres sont mortes de faim et de maladies alors qu’elles fuyaient les tueries, l’incendie de leurs villages et l’anéantissement de leurs moyens de subsistance.

Tout en restant à un niveau inacceptable, les violences contre les civils ont significativement baissé à partir de la fin de 2004 avant de connaître une certaine recrudescence. Depuis le second semestre 2006, la mission des Nations unies au Soudan recense en moyenne 200 morts civiles par mois, avec un pic dépassant les 400 en septembre-novembre. Ce regain de violence est lié à la reprise des hostilités entre le gouvernement et les mouvements rebelles non signataires des accords de paix du 5 mai 2006. Mais il tient aussi à la fragmentation des groupes armés (rebelles et paramilitaires) en factions rivales, ainsi qu’à la multiplication des conflits entre communautés voisines surarmées. Au total, les victimes civiles sont moins nombreuses qu’en 2003-2004 pour une raison très simple : une grande partie des zones touchées par la nouvelle vague de violence a déjà été vidée de sa population.

Les meurtres se répartissent sur un territoire grand comme la France où vivent 6 millions d’habitants, dont la moitié au moins dans les villes et les camps tenus par le gouvernement, à l’intérieur desquels les violences sont sensiblement plus contenues. Selon les experts militaires de l’Union africaine et des Nations unies, il faudrait bien plus que les 20 000 Casques bleus prévus par la résolution 1 706 du Conseil de sécurité pour rétablir l’ordre et prévenir de nouveaux assassinats... à condition bien entendu que ce déploiement soit accepté par toutes les parties au conflit.

Tel n’est pas le cas, puisque le gouvernement soudanais s’y oppose. Passer outre ce refus signifie envahir l’ouest du Soudan, autrement dit lui déclarer la guerre. Sans certitude aucune que cela contribuera à la sécurisation des populations civiles. Une intervention internationale au Darfour présente des difficultés autrement plus épineuses qu’au Kosovo, au Timor oriental ou en Sierra Leone, territoires de petite taille, tenus par des groupes armés bien identifiés, et dont les habitants étaient acquis dans leur écrasante majorité à l’intervention étrangère. Il est à craindre que l’invasion de l’Ouest soudanais se solde par un bain de sang qui n’épargnera pas les civils, à l’image de l’opération « Rendre l’espoir » en Somalie (1992) ou de « Libérer l’Irak ». Sans compter qu’une telle intervention conduira inévitablement à l’effondrement des programmes d’assistance ­ comme au Kosovo, en Sierra Leone, au Timor-Est, en Afghanistan ou en Irak pendant les phases d’offensive.

Or, au moment où nous écrivons ces lignes, plus de 13 000 travailleurs humanitaires (dont 2 000 MSF), 12 agences des Nations unies et 80 ONG sont déployées au Darfour. Grâce à un vaste réseau de corridors aériens et routiers, ils apportent une assistance vitale à environ 2 millions de personnes déplacées. Bien que les conditions de vie soient toujours précaires dans les camps, les taux de mortalité et de malnutrition sont nettement en deçà des seuils d’urgence (voire, dans de nombreux camps, plus bas qu’avant-guerre). Du jamais-vu au Soudan, pour qui se souvient de la paralysie du système de l’aide durant les grandes famines des années 80 et 90.

En revanche, les attaques contre les humanitaires se sont intensifiées au cours des six derniers mois, rendant plus dangereuses les missions en cours et très difficile l’accès aux nouvelles victimes. Une partie de ces agressions est le fait de bandes armées de tous bords (y compris rebelles) qui n’hésitent pas à assassiner des travailleurs humanitaires pour s’emparer de leurs véhicules ou d’autres moyens logistiques. D’autres attaques cruelles et meurtrières relèvent d’une stratégie délibérée du gouvernement soudanais. Celui-ci semble poursuivre deux objectifs : éloigner les organismes d’aide des zones d’opération militaire et contrecarrer les projets d’intervention internationale en prenant les humanitaires en otages. L’augmentation drastique des attaques ciblant le personnel de secours après le vote de la résolution 1 706 ne laisse planer aucun doute.

Seule la reprise de négociations entre le gouvernement, les mouvements rebelles et les milices paramilitaires est susceptible d’endiguer le niveau de violence au Darfour. Une action concertée de la communauté internationale, prenant en compte les besoins d’assistance et de protection des populations civiles, est à cet égard essentielle. On peut regretter qu’un collectif capable de convoquer les principaux candidats à l’élection présidentielle préfère donner dans la surenchère guerrière (au risque de miner l’une des opérations de secours les plus efficaces des vingt dernières années) plutôt que pousser les gouvernements européens à s’engager sérieusement dans une politique de médiation.

Quant à nos présidentiables, il est inquiétant de les voir souscrire aveuglément aux recommandations d’un collectif plus préoccupé de justifier la guerre au gouvernement soudanais que du sort immédiat des populations du Darfour.

Par Fabrice WEISSMAN, Jean Hervé BRADOL
QUOTIDIEN : vendredi 23 mars 2007
Fabrice Weissman, directeur de recherche et Jean Hervé Bradol, président de la fondation Médecins sans frontières.


[www.liberation.fr]
siryne
L
3 avril 2007 21:22
j'espére que la simple menace fasse calmer le jeu au Darfour et que l'action des forces présentes soient plus efficaces (même scénario qu'en Bosnie, elles se font piquer leur matériel)qu'elles soient renforcées en nombre ou en équipement

car je me demande en quoi une force inopérante de UA serait plus acceptable qu'une force réellement dissuasive

ou alors on accepte des action genre finul pour compter les points



Modifié 1 fois. Dernière modification le 03/04/07 21:24 par La Boetie.
T
4 avril 2007 12:31
si on n'est pas frère, on peut signer ?
4 avril 2007 13:38
Citation
Toros Daglari a écrit:
si on n'est pas frère, on peut signer ?


J'ai déjà pointé ce genre de con.neries dans un post similaire... (des fois je me demande quels âges - mentaux ou chronologiques - ont certains forumistes...)



Modifié 1 fois. Dernière modification le 04/04/07 13:39 par Hamid.
"Avec un H majuscule"
I
IKE
4 avril 2007 19:07
Citation
Toros Daglari a écrit:
si on n'est pas frère, on peut signer ?


Oui bien sûr , on est tous frêre . On appartient à la même race humaine .

IKE
I
IKE
4 avril 2007 19:11
Bonjour ;

Le droit d'ingérence humanitaire est applicable dans ce cas de figure .Le monde ne doit plus accepter ces atrocités à l'encontre des populations civiles .

IKE
 
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