LES MERES N'ONT PAS DE RANG, PAS DE PLACE, ELLE NAISSENT EN MEME TEMPS QUE LEURS ENFANTS.
UNE BONNE MERE…? KESAKO ? La voilà la question qui hante la plupart des mères. (Je ne parle ici QUE des mères "consciencieuses" bien sûr. Les autres, les "mauvaises", dans mon harangue je n'en ai que faire … mais font l'objet tout de même (lol) de mon prochain post, une sorte de suite à celui-ci ! ) Les mères et futures mères, dégoulinent sous les avis et les conseils de toutes sortes. Quant aux manuels à leur usage, ils insinuent expliquer comment en devenir une, bonne et idéale. Ces manuels sont suintants de perfectionnisme, ils finissent par faire douter la meilleure des mères de n'être jamais à la hauteur… et voyez comme c'est curieux, ils sont souvent rédigés par des hommes, ces manuels ! Peu d'ouvrages sur les "bons pères"… le sont-ils tous d'office ou n'ont-ils pas la nécessité de l'être ??? Comme s'il fallait apprendre à une mère, quelles émotions ressentir ! Comme si c'était possible de mettre en mots le sentiment unique de la maternité ! ;-)
"UNE BONNE MAMAN C'EST UNE MONTAGNE DE COMPREHENSION."
VOUS ETES MERE ? Alors vous savez que c'est un engagement à plein temps qui durera toute votre vie. C'est un passage renversant, c'est le job de votre existence, qui vous structure, vous modèle, vous transforme, vous procure une tout autre vision de vous-même et du monde ; c'est un "travail" intense, accaparant, épuisant, exigeant, difficile, parfois frustrant mais également générateur de profondes satisfactions et d'incomparables bonheurs !
VOUS DEVENEZ MERE ? Les autres vous considèrent différemment, votre position dans la famille et dans la société se modifie curieusement…, vous pénétrez dans un monde d'expériences exclusif aux mères et vous prenez conscience que la vie d'un autre être humain est sous votre entière responsabilité. Vous venez au monde en même temps que votre enfant, vous vous surprenez à regarder autour de vous avec ses yeux, quoi que vous fassiez ce sera toujours à travers cet enfant que vous penserez !
LES ENFANTS ne peuvent vous donner que des gratifications éphémères. Etre mère, c'est un métier d'une terrible ingratitude… mais de loin le plus beau !
LA PRESSION EST SI GRANDE DE NOS JOURS ! Jadis… une mère élevait, habillait, nourrissait, consolait sa progéniture et ce faisant, elle avait accompli sa mission.
Aujourd'hui… elle est aussi responsable du développement psychologique et intellectuel de ses enfants, si elle ne parvient pas à "produire" des adultes socialement réussis, équilibrés… elle aura failli à sa tâche, elle sera responsable de cet échec et pointée de l'index.
Aujourd'hui… les femmes "les mères" à un moment ou à un autre doivent combiner maternité et carrière. Divorces, pères irresponsables ou absents, revenus insuffisants… quel qu'en soit le motif, elles sont torturées, confuses, angoissées à l'idée d'"abandonner" leurs bébés ou jeunes enfants au profit… du profit, cela les rend coupables et parfois même dépressives. Dès ce moment-là, elles seront d'une manière ou d'une autre, critiquées mais rarement aidées !
L'ENFANT A BEAU GRANDIR, IL RESTE TOUJOURS A LA HAUTEUR DU CŒUR MATERNEL.
Alors espérons que le cœur maternel soit porté haut et fort ! La culture occidentale s'oppose à la "maternité à part entière", cette activité maternelle est renvoyée au second plan et celles qui choisissent d'élever leurs enfants", élèvent à la fois de rudes combats, se voient cataloguées de "bobonnes" et autres qualificatifs désobligeants, trop souvent inadéquats !
QUELLE INGRATITUDE lorsque l'on sait combien sont importantes les mères durant au moins, idéalement, les dix ou douze premières années de la vie des enfants ! Ce ne sont pas les enseignants qui démentiront cela, eux qui savent d'emblée reconnaître aisément des élèves "avec" ou "sans" présence maternelle attentive et journalière (ou, bien entendu, une paternité jouant le rôle maternel!).
QUOI DE PLUS CRUEL pour une mère aimante et instinctivement mère, que d'être privée du bonheur de fournir à ses enfants des soins quotidiens plein d'amour et de tendre présence, parce qu'elle s'oblige ou est obligée à se fondre dans la masse, à rentrer dans le mythe de la mère occidentale parfaite (celle qui est mère génitrice mais également guichet automatique et citoyenne imposable)?
ATTENTION! Cependant il est important de signaler qu'il est d'excellentes mères qui assument une carrière professionnelle parallèlement à leur rôle maternel, tout comme de "mauvaises mères" malgré leur présence au foyer !!! (idem pour les pères!).
IL VA SANS DIRE que l'assurance d'avoir été aimé(e) par une mère correctement maternante et présente d'une manière ou d'une autre, confère pour la vie entière à un homme ou à une femme, un solide sentiment de sécurité !
CHAQUE ENFANT RECONNAIT SA MERE A SON SOURIRE…SOURIEZ-LUI SOUVENT DONC !
CHAQUE FEMME porte en elle un amalgame d'aptitudes et d'expériences dans la maternité. S'il existe des mauvaises mères, il n'existe pas de mères parfaites. Apprendre à être mère n'a pas de fin. Ce qui est certain c'est que pour être une "meilleure mère possible", il faut recevoir du respect, de l'aide matérielle, du soutien affectif, de l'implication collective de la part du père, de la famille, de la société… !
LES MERES AU FOYER, "POULES", PERMISSIVES, COOLS, ETC. font jaser sous les tribunes populaires. (La mère abusive, possessive… n'entre pas dans ce chapître!). Au lieu d'offrir ces mères à la vindicte publique, posez-vous la question de savoir qui les aide à s'accomplir au mieux dans leur(s) tâche(s) ? Qui aident ces autres qui élèvent leurs enfants seules, ces centaines et milliers de femmes dévalorisées, défavorisées, sans soutien ni ressources pour comble ? Et demandez-vous "qu'est-ce qui est meilleur pour l'enfant ?", dans tous les cas !
EN SOMME, le but de la mère ne s'inscrit pas dans la perfection ! L'objectif prédominant étant de n'être surtout pas une "mauvaise mère" mais au moins une mère "normalement bonne" !
IL N'Y A PAS DE RECETTE POUR DEVENIR UNE MERE PARFAITE, MAIS IL Y A MILLE ET UNE FACONS D'ETRE UNE BONNE MERE.
OUI MAIS ALORS C'EST QUOI FINALEMENT UNE BONNE MERE ?
A mon sens et par expérience, ce serait avant tout d'écouter sa propre voix intérieure, de faire comme on le "sent" sans forcément se laisser submerger par les "recommandations", sans suivre les préceptes édictés par d'autres (de l'allaitement aux choix des couches en passant par l'heure de la promenade ou de quand prendre son enfant dans ses bras…). C'est aussi avoir plaisir à satisfaire son enfant en lui transmettant la vie. C'est être à l'écoute de l'enfant mais également à sa propre écoute, c'est accepter ses failles, ses colères et ses "ras le bol".
ETRE UNE "BONNE MERE" est plutôt une position à tenter sans relâche d'occuper : tenir à la fois compte du confort psychologique de la mère comme de l'épanouissement de l'enfant. Etre la mère que l'on est, du mieux que l'on peut, en toute bonne conscience et humainement… sans s'oublier soi, sans s'emparer de l'enfant comme d'un objet acquis. Mais en tenant compte de tas de facteurs extérieurs qui viennent parfois compliquer la donne : hérédité, circonstances etc. !
"SI VOUS VOULEZ RENDRE VOS ENFANTS MEILLEURS, DONNEZ-LEUR L'OCCASION D'ENTENDRE TOUT LE BIEN QUE VOUS EN DITES A AUTRUI ET JAMAIS, JAMAIS N'EN DITES DU MAL !!!"
VOILA POUR MON PETIT CLIN D'ŒIL MATERNELLEMENT DOUILLET
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