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Le père des jihadistes toulousains témoigne
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12 septembre 2013 11:41
Le père des jihadistes toulousains témoigne : «Mes fils ont subi un lavage de cerveau»

Publié le 12/09/2013 à 07:34, Mis à jour le 12/09/2013 à 11:18 | 13

Jean-Daniel et Nicolas étaient partis pour le djihad en Syrie.




VIDEO -- C’est le cri d’un père, d’un homme anéanti par le destin tragique de deux de ses enfants. Un mois après la mort de Jean-Daniel, 22 ans, un Toulousain converti à l’islam radical et tué en Syrie alors qu’il menait le jihad, son père, Gérard B., entrepreneur en Guyane, lance un véritable cri d’alarme : «Il faut que les familles dont les enfants partent en Syrie pour combattre, se mobilisent et sortent de l’isolement pour stopper ce lavage de cerveau dont sont victimes de nombreux jeunes à la dérive», dit-il, revenant sur le parcours mortifère de ces deux fils dont l’aîné, qui a vécu à Toulouse, se trouve toujours dans la région d’Alep. Dans une vidéo, ce dernier, Nicolas, âgé de 30 ans et kalachnikov en main, avait appelé cet été le président François Hollande de se convertir à l’islam.

Comment expliquez-vous que vos deux enfants, Jean-Daniel et Nicolas, convertis à l’islam radical, partent en Syrie combattre dans les rangs islamistes ?

Pour moi, ce ne sont pas mes fils qui sont partis en Syrie. Ils ont été conditionnés, ils ont subi un endoctrinement, un lavage de cerveau. Mais je ne sais toujours pas où, ni comment. Qui a piloté tout ça ? Toutes ces questions me rendent malades. Les jeux vidéo ont certainement eu un impact nocif sur Jean-Daniel. Je regrette de ne pas avoir eu l’autorité nécessaire pour l’empêcher de s’abrutir devant l’écran. Il y jouait, en abusait. Ils ont été sensibles et fragiles à n’importe quel discours fanatique, car c’est cela qu’ils ont subi.

Vous lancez un cri d’alarme aujourd’hui ?

J’aimerais que toutes les familles de ce pays confrontées à ce que j’ai vécu puissent se réunir et se parler pour sortir de l’isolement et interpeller les pouvoirs publics. En Belgique, il y a une forte mobilisation dans les rues pour dire stop à tout ce processus de mort. Il y a trente ans, l’islam radical n’était pas aussi présent dans les cités. Nos politiques n’ont rien vu venir. J’ai la certitude que si nos hommes politiques avaient eu le courage d’engager des réformes plus restrictives sur le plan familial, les problématiques que sont la délinquance des jeunes dans les cités, la drogue, l’islamisation, seraient divisées par dix et nous ne connaîtrions pas ce niveau de demandeurs d’emploi et de Rmistes. Plus nous créons de la misère et plus nous favorisons l’émergence de religions qui conduisent parfois à la radicalisation.

Qui était Jean-Daniel ? Pouvait-on prévoir sa radicalisation ?

Jean-Daniel était un enfant sportif, promis à un bel avenir. Titulaire du Bac, vaillant et brillant, il excellait dans le tennis de table et le badminton, pratiques qui lui ont valu d’enchaîner les titres et les victoires de rang, en Guyane. Il gagnait aussi grâce à son mental.

Mais à part ses copains du sport, il n’avait pas d’autres amis. D’où cette tendance à se renfermer sur lui-même. Il était devenu introverti et ne se mélangeait pas aux autres. Il travaillait pour un sous-traitant de la Poste. Il jouait aux jeux vidéo. Il a dû perdre pied peu à peu sans que je m’en aperçoive. En Guyane, rien ne laissait présager qu’il pouvait se convertir.

Il a rejoint son frère Nicolas, à Toulouse ?

Nicolas s’est converti en 2010. Il vivait à Toulouse, un peu chez sa mère, un peu chez sa grand-mère, pour l’aider et lui faire des courses. Il a connu des problèmes de délinquance et fumait du cannabis à cette époque. Il a été déscolarisé très jeune et contrairement à son frère cadet, il était déjà plus influençable dans sa tête. Il avait le cœur sur la main et toujours prêt à rendre service.

Jean-Daniel l’a rejoint à Toulouse au printemps 2013. Il s’est converti à l’islam fin 2012 et devenait très intolérant. Il ne supportait pas la vision de jeunes filles en minijupe. Il s’élevait contre les gens qui buvaient de l’alcool… J’ai vu ce changement mais j’étais loin d’imaginer qu’ils pouvaient en arriver là un jour.

Comment sont-ils partis en Syrie et étiez-vous au courant ?

Ils sont partis le 29 mars 2013, en cachette. Ils nous ont dit qu’ils partaient en Thaïlande profitant d’un voyage avec un copain pour la boxe thaï. Le 22 avril, nous recevons une lettre de Jean-Daniel qui nous explique toutes ses motivations : ils veulent mourir pour Allah, aller au paradis, ils disent que la vie commence après la mort… et il m’informe qu’ils sont en Syrie pour mener la guerre sainte.

Pour moi, cela ressemblait au discours d’une secte. J’ai passé des nuits entières au téléphone avec eux pour essayer de les ramener à la raison. En vain.

Je regrette de ne pas avoir su trouver les mots qui auraient pu les faire réfléchir différemment. Je ne les reconnaissais pas. Pourtant j’ai toujours été proche d’eux, malgré ma séparation avec leur mère. Quand on voit ses propres enfants en tenue de guerre brandissant une kalachnikov et un coran sur des vidéos, on se dit que tout ça est irréel. Je n’ose pas imaginer qu’ils aient pu tuer des gens. Contrairement à d’autres, ils n’ont jamais coupé les liens avec leur famille.

La DCRI était-elle au courant ?

J’ai contacté les services de la DCRI quand mes fils sont partis en Syrie. Mais il était bien trop tard. Aujourd’hui, je n’ai aucune certitude sur le fait que Nicolas, qui vivait à Toulouse, a pu croiser la route de Merah. Il me disait qu’il ne le connaissait pas. Mais comment peut-on être sûr ?

Comment avez-vous appris la mort de Jean-Daniel ?

Le 12 août j’ai essayé de l’appeler. Nicolas m’a répondu et m’a appris que son frère était mort au combat le 11 août. Il s’était engagé pour mener le jihad aux côtés des insurgés contre l’armée du président syrien Bachar Al Assad. Depuis cette date, j’essaie d’avoir Nicolas régulièrement au téléphone. Cela fait 13 jours que je n’ai plus de ses nouvelles, je suis très inquiet. Il est au milieu des bombes. Même s’il ne combat pas sur le front, il peut être touché par des balles ou être pris dans les combats. Tant que je serai vivant, je ferai tout pour sortir Nicolas de là-bas.
U
12 septembre 2013 19:35
Citation
a écrit:
Nicolas s’est converti en 2010. Il vivait à Toulouse, un peu chez sa mère, un peu chez sa grand-mère, pour l’aider et lui faire des courses. Il a connu des problèmes de délinquance et fumait du cannabis à cette époque. Il a été déscolarisé très jeune et contrairement à son frère cadet, il était déjà plus influençable dans sa tête. Il avait le cœur sur la main et toujours prêt à rendre service.

Encore un effet secondaire du poison cannabique.

L'Islam radical est une secte. Les esprits faibles sont systématiquement attirés par les sectes.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
A
13 septembre 2013 20:22
Difficile de dire quoi quand même.

Ces gosses étaient élevés par qui exactement ? Un père absent à l'autre bout de la planète. Un couple divorcé (donc la mère qui devait dire du bien du père ? J'en doute et vice versa pour le père) et la grand-mère au milieu ...

Comment ont ils été éduqué ? En trainant dans la rue ? En leur payant un jeu vidéo pour avoir la paix ? Et puis ce voyage en Thaïlande, ils se l'étaient payés comment ? Par le saint esprit ? Enfin je ne sais pas, mes enfants veulent faire un voyage, à peine adulte, c'est aux parents de financer, de vérifier que tout va bien aller pour partir et tout ça. Et les passeports, ils les ont fait en cachette ? Les parents ne sont pas intervenus pour les faire ?

C'est quoi ces salades !?

Franchement, moi, des familles comme ça, c'est pas étonnant que les gosses tournent barges.

Je ne vais pas critiquer le couple qui s'est séparé, ça peut arriver et puis parfois, vaut mieux être chacun de son côté que mal réunis. Mais bon, y'a un manquement de la part des adultes là, non ? Les gosses avaient l'air d'être livrés à eux mêmes ...

Moi, ça ne m'étonne pas. Bon, je ne vais pas juger, mais c'est louche tout ça quand même ...
A
14 septembre 2013 03:22
c'est vraiment flagrant les manipulations:
J'ai écouté cet interview dans ma voiture. Il ya un passage qui a disparu ici; c'est le passage où l'un des 2 fils était devenu très correct grâce à l'Islam. Plus de délinquance. Plus de drogue etc

c'est qd même grave et indigne du journalisme !
Mais il y aura toujours des esprits faibles qui ne seront pas gênés
K
14 septembre 2013 03:37
Il faudrez arretez surtout l'imam Mahmoud et toute sa clique et j'en parle en connaissance de cause
K
14 septembre 2013 03:41
n'allez jamais a la mosqué de Bassso Cambo a toulouse c'est que des salaf en manque de pouvoir et une sale grande bande d'e..... je vous le Jure devant Allah
K
14 septembre 2013 03:49
J'en est sorti mon meilleur ami de force... si je vous racontez Wallah ont y a ete a coup de pompe et mini uzi dans cette histoire moi et sont frere, n'approchez jamais c'est gens la
K
14 septembre 2013 04:02
Je vous jure quand je les retrouvez chez lui plus aucun meubles plus rien il dormez a terre/...... quand je vous dit plus rien c plus rien, il avez jusque qu'ardez une couverture et un drap pour se couvrir, il avez tous donnez ce coonard parce que soit disant il fallez rien gardez... mme sa voiture il allez la donnez un Z4 cabriolet
 
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