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que penser vous mes freres??
k
1 février 2006 13:30
j ai tellement penser de l etat des pays musulmanes.

j ai constater que notre sous-developpenment est due a notre dependance des pays europeenes et l USA.

si on coupe le cordon ombilical !et prendre un chemin independant et musulmans et que charii3a soit notre doustour!!!

peut on reussi si on est vraiment attache a notre religion d une facon saint et modere??

et apres notre renaisance musulman on etabli notre relation exterieur on utilisant la politique .

chari33a a linterieur et la politique a l exterieur!!

quel reve!!!!
s
1 février 2006 13:31
tout dépend de ce qu'il y a dans le coeur des gens...
c
1 février 2006 14:33
mon frère la3roussi

je trouve toujours vos messages marrants et plus proche de l'utopie que de la réalité, je ne sais dans quel partie du monde tu vis, mais la politique chari3a, la chari3a constitution, ca c'est vraiment nouveau comme théorie, je me demande ce que dit la chari3a doustour en ce qui concerne la constitution des partis ou bien le mode de scrutin, quelle est la durée du mandat, c'est qui gouverne, un Fkih, ou tout simplement quelqu'un qui maitrise le corant, ou préfères tu le système des mollahs à l'iranniène.

et puis pendant qu'on ferme la porte devant les étrangers et leurs produits, on fait comment pour soigner les malades sans médicaments, on les laisse crever, tu peux laisser un membre de ta famille crever, parce que le remède est :made in usa:
comment veux tu faire marcher le pays sans Ènergie, sans un système bancaire, et les Hôtels, les restaurants, les bazars on en fait quoi sans touristes, on les ferme, et les millions de gens qui y travaillent, ils font comment pour vivre, et les 4 millions de Marocains qui vivent à l'etranger et qui seront expulsés on fait comment pour les faire vivre, et les années ou il n y aurait pas assez de blé chez nous, on fait comment, quant tes enfants auront faim, tu feras quoi?

toi, mon frère, c'est sur, t'a jamais souffert, dis toi que le peu de libérté et de moyens que le marocain lambda détiens est un luxe dans beaucoup de pays notamment musulmans.

soyons réalistes mon frère, le développement économique n'a rien à avoir avec la religion, on est un pays sous développé pour d'autres raisons, qu'on va à la mosquèe ou pas, c'est pas ca qui crée de l'innovation industrielle ou fait signer des contrats.

wa salam
1 février 2006 14:58
Salam,

Je pense que Kamelrossi voulait dire : à quand une réelle indépendance eco-culturelle pour les pays musulmans?

Je n'irai pas juger personnellement un menbre de ce forum, les écrits sont trompeurs, je pense néamoins que dans les idées utopiques il y a des choses qui peuvent se concretiser.

Awalan, Ce n'est pas grâce aux étrangers que le serah de Hiyan peut se nourrir (plutôt grâce à la pluie qui est une benediction dans notre pays), les médicaments, c'est pour ceux qui ont les moyens, pas pour le marocain lambda, et encore trouver du made in USA c'est pas donné!

Tanyan, l'Islam n'a jamais été une religion de fermeture, mais d'ouverture, le commerce a été le principal média de diffusion de notre religion et non le glaive comme certaines autres religions, le droit musulman est un socle aussi humain que d'autre droit, l'Islam ne désigne pas un peuple élu ou choisi, il n'a pas de couleur de peau, il est universel, les enseignements de l'envoyé d'Allah sAws sont très riche, avant de critiquer, aller s'informer, il y a des livres, en plus ils ne sont pas très cher.

Mais on applique pas le minimum de base, on est des féodaux, les plus forts exploitent les plus faibles, ce n'est pas cela la Chari3a, c'est la loi de la jungle, les plus riche éduqent et empêchent les autres à l'accès à l'éducation.

Grâce à Dieu, nos parents ont pris le bateau, et certains d'entre nous ont eu la chance de parvenir à un niveau sans subir l'influence des "sidis" et des "moulays", la vie est dure au Maroc, si on appliquait le droit islamique, il y aurait moins d'inégalité, mais aujourd'hui on vend de l'alcool à nos frères et on ferme boutique pour la joumou3a?

Citizen.M, je comprends ton sentiment, mais pour arriver au stade industriel, il faut motiver les initiatives personnels, il faut éduquer les gens, il faut defendre son périmètre commercial, comment pouvons nous faire quelque chose si nous produisons rien?

Je suis contre les fatalistes et les pessimistes, je pense que la religion a quand même un pouvoir éducatif et legislatif, l'utopie c'est encore de croire à des idéologies étrangères aux traditions.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 01/02/06 15:00 par jisuikiyes.
c
1 février 2006 16:13
re salam jisuikiyes

AWALAN: pour l'idépendance culturelle, je crois que la culture Marocaine est encore forte et ne dépend d'aucune autre culture, elle n'a rien d'occidentale, ni d'orientale d'ailleur, l'artisanat et les traditions sont trés forts, les gens s'habillent encore en traditionnels, les jeunes marieés en Caftan, la famille marocaine, n'a pas changer ses habitudes culinaires, pour aller chez MC DO, la cuisine Marocaine à gardé ses particularités depuis des décennies, les jeunes dans les villes écoutent encore du malhoune, du chikates, du gnawa, du DAKKA marrakchia, l'influence occidentale est la, c'est normale, on est à 15 Km de l'Europe, mais il faut savoir aussi que notre culture s'exporte assez bien en occident, demande à un européen s'il connais le Maroc, parfois vous aurez de belles surprises.

Tanian: l'agriculture est un domaine que je connais assez bien, je suis laureat, de l'IAV hassan II, et je peux vous assurez que le Maroc atteint rarement son autosuffisance en matière de production céréaliere, même avec une bonne pluviométrie et que le pays arrive á s'en sortir grace au blé francais et canadien.

Talitan: pour les médicaments, n'imaginez surtout pas que je faisait allusion à des produits sophistiqués, fréro, je parlais des médicaments de base, je parle de la ventoline (glaxo Smith klein), de la becotide, des vaccins et autres injectables, je parle de l'insuline, des machines de dialyse, des seringues, du fil, et autre matériel, je parle du minimum pour pratiquer la médecine.
j'ajoute á votre connaissance que les plus grande boites pharma sont américaines (pfizer, GSK, merck) francaises sanofi synthelabo, et allemande roch, bayer,..., une fois qu'on arrêtte de cooperer avec les occidentaux, on fait quoi, on prend rendez- vous chez LFKIH ?


Rabi3an, je crois, que c'est sympa, d'avoir un discourt type, on applique la chari3a et tou ira bien, sa reste un discourt, utopique, si vous, vous voulez croire á l'utopie, c'est votre droit, mais moi j'attend à ce que me parle d'un plan de développement économiques avec des objectifs, des délais, des moyens de réalisation.


khamissan: je crois que chez nous au Maroc, pays ou la chari3a n'est pas appliqué nous vivons mille fois mieux qu'en soudan, iran , afghanistan, arabie saudite pays qui appliquent la chari3a et qui brillent par leurs sous développement


wa salam
s
1 février 2006 16:17
Citation
sofiane68 a écrit:
tout dépend de ce qu'il y a dans le coeur des gens...

C'est très bien résumé
c
1 février 2006 16:19
ca dépend ce ce qu'ils ont dans la tête aussi
S
1 février 2006 16:48
En Egypte, une drôle d'élite islamo-capitaliste
L'Expansion 01/10/2004


Adeptes de la charia et du libéralisme, de nouveaux prédicateurs haranguent une classe moyenne en quête de sens.

Dans le monde arabe, tout est souvent venu du limon fertile du Caire - Oum el-Dounia, la Mère du monde, disent les Egyptiens : la chanson, le cinéma, la danse, l'humour... l'islamisme aussi. Et dans ce pays qui a théorisé et propagé l'islam radical dans les années 20, avec les Frères musulmans de Hassan al-Banna, puis de Sayed Qotb, « un nouvel islam » se propage dans des couches sociales plus privilégiées. Eclipsé par le chaos irakien et les flambées terroristes du Moyen-Orient, il gagne pourtant chaque jour en influence et bouscule toutes les idées reçues. Pour entendre sa voix, il faut suivre Amr Khaled, un prédicateur qui n'a jamais été aussi présent sur les chaînes égyptiennes et arabes que depuis son exil discret à Londres, où il prépare officiellement un MBA. Cet ancien comptable de 35 ans, sanglé dans un costume furieusement casual, a inventé le talk-show islamique. Marqué par son passage chez les Frères musulmans, il appelle les jeunes au strict respect des cinq prières, au port du voile austère pour les femmes, et à la « discipline morale ». Mais, dans le même souffle, il affirme que « la richesse est un cadeau du ciel » et que « le musulman fortuné est le favori de Dieu ». « Tu dois courir vers le succès car il n'y a pas de vrai musulman qui échoue », proclame Amr Khaled, un micro à la main, sur un mode incantatoire qui rappelle le pentecôtisme américain.

Ce prédicateur pressé écrit une « vie du Prophète », donne des cours de management aux cadres de grandes entreprises arabes et prêche sur son site Internet. Exaltant l'effort, ce fils d'un ancien médecin de la présidence de la République dénonce l'humiliation du sous-développement des pays musulmans et donne en exemple... l'Allemagne et le Japon ! Deux pays passés en un demi-siècle du néant à la puissance. Le premier parce qu'il a « cultivé les valeurs du travail et l'esprit nationaliste », le second parce qu'il a su « marier des valeurs identitaires ancestrales et l'efficacité de la modernité »...

Ces nouveaux prédicateurs qui haranguent la classe moyenne supérieure, un chercheur suisse installé au Caire les suit à la trace depuis leurs premiers pas. « Dans les années 80, décrypte Patrick Haenni, le coeur battant de l'islamisation se trouvait dans les quartiers défavorisés ; aujourd'hui, toutes les nouvelles formes d'expression de la religion viennent de la classe moyenne aisée et d'une petite bourgeoisie. Leurs guides ont pour la plupart fréquenté assidûment les Frères musulmans, avant de s'en démarquer dans la discrétion. Ils n'ont pas amendé le corpus doctrinaire et sacré des Frères, mais y ont introduit une américanisation, exaltent l'individu au lieu du projet collectif politique, et tiennent un discours porteur de sens pour ces classes plus privilégiées (1). »

Bienvenue à l'islamisme de marché ! Etrange cheminement de l'histoire : depuis un siècle et demi, l'Egypte se cherche désespérément une classe moyenne éduquée, dont l'émergence, le désir d'ascension sociale, la soif de consommation constitueraient, comme en Asie ou comme en Amérique latine, le moteur du développement et de la démocratie. Mais à l'aube de ce millénaire, ce sont des islamistes new-look qui tentent de structurer dans la vallée du Nil un imaginaire religieux intransigeant, mais plutôt dépolitisé, et compatible avec l'enrichissement personnel d'une classe sociale avide de profiter des bienfaits de la mondialisation.

L'islam comme utopie politique s'est fortement épuisé », analyse le chercheur Patrick Haenni. Il faut dire qu'en Egypte les militants des Frères musulmans ont payé très cher leur stratégie de conquête du pouvoir : depuis l'assassinat du président Sadate, des dizaines de milliers d'entre eux sont passés par la prison, souvent sans autre forme de procès, et beaucoup figurent encore parmi les 9 000 à 16 000 prisonniers politiques recensés par les organisations internationales. Les exhortations d'Amr Khaled permettent de couler des jours plus tranquilles ici-bas...

Le débat divise farouchement les Frères musulmans. Pour la première fois de leur histoire, un groupe de militants a été exclu du mouvement, accusé de se détourner de la mission sociale de l'islam. Ces bannis islamistes tentent depuis d'arracher l'accréditation d'un nouveau parti, le Wassat (le parti de la « modération » ou du « centre »), qui défend d'une même voix et le libéralisme économique le plus débridé, et l'islam le plus rigoriste. Le business et « la libération de la nation musulmane ». Les privatisations et la charia. Le régime, qui se méfie autant des unes que de l'autre, veille avec une vigilance de tous les instants.

Cette alliance baroque de rigorisme ultra, de conservatisme religieux et de modernisme occidental exacerbé s'est pourtant immiscée jusqu'au coeur des multinationales installées dans la capitale. Au sein même de l'élite de la classe moyenne supérieure égyptienne, de jeunes ingénieurs, des techniciens, des informaticiens, des cadres, tous formés aux meilleures écoles du Caire ou d'Alexandrie. Sur l'intranet d'une grande entreprise étrangère de télécoms, qui tenta immédiatement d'étouffer l'affaire, un texte anonyme sulfureux de 6 pages a fait récemment son apparition. C'est à la fois un appel intime à la révolution personnelle et une explication du monde. Passant d'une phrase à l'autre de l'anglais à l'arabe - dans ce temple high-tech, on se parle en anglais, même entre Egyptiens -, il mêle « les sourates, les hadith, l'histoire de la vie du Prophète » et les auteurs américains de livres de management à succès ! « Sois proactif, privilégie les seules choses importantes, pense gagnant-gagnant, cherche à comprendre avant d'être compris, sinergize [sic], aiguise ta scie... », autant de commandements tirés des Sept Habitudes des gens efficaces, le best-seller de l'Américain Stephen Covey, une autorité mondiale du management et du développement personnel qui a vendu plus de 10 millions d'exemplaires dans le monde. Les principes de Covey sont tout à fait compatibles avec le Coran, expliquent les auteurs du texte, puisqu'ils « étaient déjà contenus dans l'islam »... « Notre intention, ajoutent-ils, est de montrer combien est riche notre culture islamique », et ces adeptes renvoient au site d'un autre prédicateur free-lance, le Koweïtien Tarek el-Suwaidan, l'« ingénieur en pétrole » qui a « réislamisé » le bon Covey.

On comprend mieux comment, après quelques hésitations, les deux maisons d'édition liées aux Frères musulmans, Dar al-Bashir et Dar al-Tawzia wa al-Naashr al-Islamiyya, ont lancé au Caire une collection d'ouvrages à succès sur le management et la réussite personnelle, allant des précis à prétention « scientifique », comme Les Secrets du management efficace et professionnel dans la vie du Prophète, au manuel d'enrichissement rapide.

Ce « nouvel islam » se propage à la vitesse d'Internet. Il faut juste traverser le Nil pour trouver la rédaction d'Islam Online, installée dans le vieux quartier résidentiel et bourgeois de Dokki. Ici, 200 salariés, journalistes et techniciens, ont bâti en cinq ans un site en langue arabe. Il est aujourd'hui en passe de s'imposer comme l'un des plus fréquentés, avec plus de 300 000 connexions certains jours. Husan Tamam dirige les pages culturelles. A 32 ans, ce fils d'ouvrier dégage une force de rugbyman. Profondément conservateur, il se dit salafiste à titre personnel, mais ne veut pas de l'Etat islamiste. « Le site défend la charia et les droits de l'homme, il n'est pas le représentant d'un parti ou d'une secte, il accueille toutes les tendances religieuses de l'islam », explique Tamam, qui prend soin d'ajouter qu'Islam Online a condamné les prises de journalistes en otages. « Les salariés viennent d'une classe sociale dans laquelle on dispose d'un ordinateur à la maison, autrement dit de la petite et de la moyenne bourgeoisie, et notre public est celui du prédicateur Amr Khaled », ajoute-t-il dans un sourire, comme pour prendre quelque distance.

Sur le site, toute l'actualité est décryptée d'un « point de vue islamique ». L'Irak comme le business. « Le site ne s'intéresse pas tant au chiffre d'affaires des entreprises qu'aux chemins de la réussite individuelle », précise Husan Tamam. Un portail spécifique est intitulé « Ensemble nous nous développerons ». Ce jeune musulman conservateur se moque un peu de cet « "islam air conditionné" qui tourne le dos à la justice sociale ». Mais il lui reconnaît un avantage majeur : « Cet islam-là n'a pas de problème d'identité, et il ne provoquera pas de clash avec l'Occident. »

Une élite de la classe moyenne et de la bourgeoisie musulmane des affaires n'a pas attendu les « nouveaux prédicateurs » pour défendre les noces de l'islam et de l'entreprise. Les lignes ont bougé ces dernières années. Et pas toujours dans le sens le plus rigoriste. En Egypte, des femmes ont souvent porté le flambeau et défriché des chemins inédits en terre d'islam. Mouchira al-Maghrabi est ainsi une pionnière musulmane, à sa manière. Cette petite femme de 56 ans à la chevelure voilée et au regard qui ne vous lâche pas dirige... une PME publique de construction ! Une femme à la tête d'une corporation exclusivement masculine, ce fut une première dans le pays, et probablement dans le monde arabe. Mouchira al-Maghrabi se rappelle qu'elle ne fut pas accueillie avec des fleurs. Quand elle se présenta pour la première fois sur un chantier, un contremaître lui conseilla de cacher son visage et de durcir sa voix pour se faire passer pour un homme... Mal lui en a pris ! « Je suis entrée à l'université en 1967, raconte-t-elle. Avec Nasser, l'enseignement est devenu gratuit et s'est largement démocratisé. » Sa soeur n'a pas fait d'études, mais son fils étudie aujourd'hui la mécanique à la prestigieuse Université américaine du Caire. Deux destins opposés, à un demi-siècle d'écart, qui racontent l'ascension sociale d'une classe populaire que le colonialisme avait tenue à distance. « Les jeunes musulmans cherchent des guides et se sentent un peu perdus aujourd'hui, confie-t-elle. Beaucoup sont aussi partis travailler à l'étranger, souvent en Occident. Moi, j'apprends à mes enfants à lutter, à rester ici et à se battre pour développer notre pays. »

Issue d'un milieu plus favorisé, Neveen el-Tahri enfonça elle aussi quelques portes. Cette fille de diplomate n'a de leçons de business ou d'islam à recevoir de personne. Première femme à siéger au conseil d'administration de la Bourse du Caire, elle dirige la représentation de la Banque ABN Amro et participe à la commission économique du PND, le parti au pouvoir. « Notre problème n'est pas l'islamisme, mais les résidus du socialisme qui encombrent encore nos gouvernements et poussent la société à tout attendre de l'Etat », clame cette femme de 44 ans, mariée à un médecin et emblématique d'une génération occidentalisée impatiente de voir enfin le régime adopter des réformes libérales. Depuis quelque temps, Neveen el-Tahri porte le voile : « Un choix personnel, dit-elle, qui tient à la relation que chacun peut avoir avec Dieu. »

Pour mesurer les contradictions du couple baroque islam et capitalisme, rien ne vaut un détour par le grand cabinet d'avocats d'affaires du Caire. Créé par le grand-père d'Ali Shalakany en 1912, le bureau s'est développé au rythme de l'ouverture de l'Egypte aux vents de la première mondialisation. Les avocats occupent alors le devant de la scène, dans un pays où la corporation va donner ses meilleurs leaders au mouvement nationaliste. Le cabinet ne survit pas aux nationalisations radicales décrétées par Gamal Abdel Nasser au début des années 60. Mais Ali Shalakany reprend le flambeau familial dès le signal de l'ouverture économique décidée, au lendemain de la paix avec Israël, par Anouar el-Sadate, à la fin des années 70. Près de trente ans plus tard, sa femme, Mona Zulficar, tient les rênes du cabinet : toutes les banques et les multinationales, de Bouygues à Bechtel en passant par General Motors, travaillent avec les 60 avocats du bureau Shalakany, installé à Zamalek, l'une des deux îles posées sur le Nil, en plein centre du Caire. Le cabinet a contribué à la résurrection de la Bourse. « Nous avons conçu ici toutes les innovations financières pour pousser le marché à s'ouvrir », raconte l'impétueuse Mona Zulficar, dont le père avait illuminé les belles heures du cinéma égyptien. Femme d'affaires musulmane, elle croit le marché soluble dans l'islam. Cette combattante ne s'intéresse pas qu'aux fusions-acquisitions : elle est à l'origine d'une nouvelle loi libérale sur le divorce qui utilise même certains passages de la charia pour accorder aux femmes de nouveaux droits, et d'une autre sur la nationalité des enfants issus de couples mixtes, ces fils et filles de l'ouverture économique et politique du pays. Pourtant, dans cet immeuble moderne où l'on parle business toute la journée, la plupart des femmes sont voilées. Pas la patronne. « Le voile ? s'emporte Mona Zulficar, qu'importe ! Sauf si c'est un voile sur le cerveau ! »
s
1 février 2006 16:57
Citation
citizen.M a écrit:
ca dépend ce ce qu'ils ont dans la tête aussi

Surtout le coeur.
Si les bédouins d'arabie ont dominé les empires perses et byzantins, c'est que leurs coeurs étaient purs et unis (je fais référence aux premiers temps de l'islam).
j
1 février 2006 17:03
sans commentaire
l
1 février 2006 17:21
Je suis tout à fait d'accord avec toi Citizen.M et je déplore cette mentalité qui tend à dire, que c'est toujours de la faute des autres, c'est l'occident, c'est les USA , c'est les autres la cause de notre sous développement et nos misères; on peut à la limite la comparer à la mentalité des lepénistes tous les maux de la société française viennent des autres en l'occurrence des immigrés.
Est ce qu' allah n'a pas dit qu'il ne change pas un peuple si ce dernier ne change pas de lui même, alors tant que les peuples arabes ne virent pas les pourries qui leurs sucent le sang et les exploitent il tourneront en rond et seront toujours relégués dans le dernier wagon du train.
Et si on pense qu'en remplaçant des dictâtes par d'autres, cela ne sert a rien, faut-t-il qu'on vivent à la manière des talibans et revenir à "aljahilia"? femmes grillagé, pas de télé, pas de ciné pas de culture, la repression à tout va, ect .........
non et non, celui qui tient à dieu, il rendra à dieu et à lui seul des comptes; et pas aux Hommes!!!! c'est trop facile de tomber dans la victimisation, pourtant dieu sait que beaucoup de pays arabes ont les moyens pour se développer ya qu' a voir le pétrole qui coule à flot, nos ancêtres en andalousie et ailleurs n'avaient pas de pétrole mais le savoir.Quant à couper les liens avec le monde exterieur, ce n'est certainement pas comme ça que nous nous développerons, vivre en ottartie n'est pas une solution.
Et puis pour finir nous reviendrons convenablement à allah quand nos sociétés se seront élevées scientifiquement et intellectuéllement.
Alors arrêtons de nous lamenter sur notre sort et relevons les manches et travaillons.
[color=#FF0000]il y'a bien des laideurs qui ne se voient pas!!!!!!!! [/color]
m
1 février 2006 17:27
salut

moi je pense tout simplement que ces pays musulmans ne sont pas assez solidaires entre eux, ils devraient plus s'aider et se mettre d'accord sur plusieurs points avant d'aller demander de l'aide aux pays occidentaux.Chacun s'approprie la religion et la pratique à sa sauce, or l'Islam c'est la même pour tout le monde. Je pense que les pays musulmans peuvent réussir avec la religion mais ensemble et solidaire!!!
c
1 février 2006 17:31
surtout la tête smiling smiley

On gagne plus une guerre,économique, culturelle, électorale ou une guerre tout court avec le coeur.
1 février 2006 17:57
Wa Aleikum Salam

J'ai bien ri vis à vis de tes réponses, encore une fois, je ne parlai pas de culture à la de9ka marrakchia ou El Aissaoua, j'utilisai le terme éco-culturelle, quand je vais au Maroc, Dieu Merci, je ne suis pas malheureux, et mes arguments ne se simplifient pas à de simples rituelles bien de chez nous, on a beau parler et fermer les yeux, mais nous sommes à genoux et dépendant, nous sommes une société qui marche et qui se forge, mais dans le sens où une certaine catégorie veut nous imposer, je n'ai rien contre le principe de modernité, mais je pense que notre culture est moins fondé sur le matériel que d'autres cultures, heureusement.

Je n'ai pas parlé d'agriculture mon frère, je sais que c'est une étape cruciale, on a tous quelqu'un dans la famille qui est diplômé de l'institut d'agronomie et vétérinaire de Rabat, et même qu'il avait beaucoup d'initiatives mais qu'on donne peu de moyen, je suis issu d'une famille de paysans du moyen Atlas, certains endroits, les pauvres ne connaissent que les prières comme médicament.

Est ce intentionnel que tu as oublié de citer Laprophan, Sothema,..., comme toi tu connais le domaine agricole, j'ai un peu travaillé pour des centres de recherches dans le domaine de la santé, et je peux te garantir que nos chercheurs n'ont rien à envier à d'autres, là aussi c'est une question de moyen, beaucoup le Maroc par dépit et se retrouve à travailler pour d'autres, ne sous-estime pas nos capacités, mais encore une fois, si on est pas riche au pays, on souffre...

Je disais que si on appliquait le droit islamique à 100%, cela ne peut être un moindre mal dans notre communauté, je persiste à croire que cela nettoyera nos institutions, on percoit le droit islamique comme une contrainte, ceux qui ne font pas la prière, la conçoive comme une contrainte, il ne faut que tu ais une vision décadente en prenant exemple sur des pays comme le Royaume d'Arabie Saoudite ou le Nigéria, je suis conscient que là c'est des extremes, au contraire je suis pour la liberté des individus, je suis contre la peine de mort, pour la présomption d'innocence, mais rien n'interdit les jurisprudences, rien n'interdit à des personnes de se réunir et de voter pour l'amélioration des lois.

Mais je pense que nous les arabes, nous avons besoin d'abord d'un grand coup sur la figure pour que l'on se reveille, que l'on reveille notre fierté et prouver que l'on a besoin de personne qui nous dicte le chemin que l'on doit prendre, mais malheureusement tant que l'on est pas d'accord comme un seul homme on continuera à se contrarier et à se faire la guerre pour des futilités sad smiley

Wa Salam

Citation
citizen.M a écrit:
re salam jisuikiyes

AWALAN: ça parle de negafates et t'3arejes smiling smiley .

Tanian: je suis ingénieur agronome

Talitan: doua del 3arb ou doua del gouar?


Rabi3an, vade retro le taliban winking smiley

wa salam
D
1 février 2006 18:02
Salam,


Je sais pas pourquoi on a toujours tendance à croire que la sharia est une chose retrograde ou negative.
J'ai compris ce que voulais dire kamelrossi, oui, il nous faut une independance socio culturelle economique et technologique, mais pour ça il faut avant tout une union des pays musulmans, une sorte d'Union europeenne, mais à la sauce pays musulmans.
Puis etablir une division u travail de ces pays chaque pays fabriquera des biens propres qu'il revendra aux pays memebre de cette union et vice versa, puis mener un programmme technologique, scientifique, agricol, sanitaire, politique, diplomatique commun, bref une totale independance, sinon minime et là je pense qu'on pourra passer à l'etape superieure qu'est celle de l'etablissement de la shari3a, loin des clichets taliban et compagnie.

Quand à la constitution que demandent certains, tout y est suffit juste faire des recherche, mais il n'est egalement pas interdit de legiferer sur des point propres, grace notamment à un mejliss de oulema et de juristes.

En tout cas pour l'instant je ne pense pas que ce soit possible.
[hr] [b][center]Si perçante soit la vue, on ne se voit jamais de dos[/center][/b][b]Boycottez pour la paix !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! [color=#FF0000]Boycottez!!!!!!!!![/color][color=#FFFFFF]!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!![/color] [color=#009900]Boycottez pour les enfants de Gaza!!!!!![/color][/b]
c
1 février 2006 21:06
awalan: et ben ouais negafa, ca fait partie de notre culture, tu n'en trouvera pas au danemark

tanian: koun kan doua l3rab ydaoui, koun dawa rassou

talitan: tbibe dial bhayem

rabi3an: vade retro tous les integristes confondus

khamissan: entre l'arabie saudite et les états unis, je cois que le Maroc est un bon équilibre
k
1 février 2006 21:21
Citation
citizen.M a écrit:
mon frère la3roussi

je trouve toujours vos messages marrants et plus proche de l'utopie que de la réalité, je ne sais dans quel partie du monde tu vis, mais la politique chari3a, la chari3a constitution, ca c'est vraiment nouveau comme théorie, je me demande ce que dit la chari3a doustour en ce qui concerne la constitution des partis ou bien le mode de scrutin, quelle est la durée du mandat, c'est qui gouverne, un Fkih, ou tout simplement quelqu'un qui maitrise le corant, ou préfères tu le système des mollahs à l'iranniène.

et puis pendant qu'on ferme la porte devant les étrangers et leurs produits, on fait comment pour soigner les malades sans médicaments, on les laisse crever, tu peux laisser un membre de ta famille crever, parce que le remède est :made in usa:
comment veux tu faire marcher le pays sans Ènergie, sans un système bancaire, et les Hôtels, les restaurants, les bazars on en fait quoi sans touristes, on les ferme, et les millions de gens qui y travaillent, ils font comment pour vivre, et les 4 millions de Marocains qui vivent à l'etranger et qui seront expulsés on fait comment pour les faire vivre, et les années ou il n y aurait pas assez de blé chez nous, on fait comment, quant tes enfants auront faim, tu feras quoi?

toi, mon frère, c'est sur, t'a jamais souffert, dis toi que le peu de libérté et de moyens que le marocain lambda détiens est un luxe dans beaucoup de pays notamment musulmans.

soyons réalistes mon frère, le développement économique n'a rien à avoir avec la religion, on est un pays sous développé pour d'autres raisons, qu'on va à la mosquèe ou pas, c'est pas ca qui crée de l'innovation industrielle ou fait signer des contrats.

wa salam


je vit en suede .
k
1 février 2006 21:27
Citation
citizen.M a écrit:
ca dépend ce ce qu'ils ont dans la tête aussi

le coeur controlle la tete ...car l opinion cest ce qu il ya dans le coeur.

si le coeur est plein du foie donc notre vie serait un paradis terrestre.


tes interventions reflete une ironi envers moi personnellement.

mais j accepte tes reaction.ont a tous les 2 differents experience....certain choisi le court chemin et d autre le plus long mais sans issue.a ton avis pourkoi dieu a envoyer notre profete (sws)???
k
1 février 2006 21:36
citizen ....tu dit que j ai jamais souffert....

daz 3lia bezzaf a khay...owalah

j ai etudie comme nos freres ...licencie ...en chomage...j avais le reve de partir pour l europe!!!

apres des annees....le kharij c est wallou....kharij taykrej 3la malih....hamdoullilah 3la koulli hal


j ai dormis dans le rue..j ai subi l humiliation...j ai passe les nuit pres du 3essas des voiture en parlant de tous les sujet entre la terre et le ciel.....

donc ne me dit pas ke j ai pas souffert
c
1 février 2006 21:45
chèr kamelrossi

je présente mes excuses si je me suis emporté, je ne crois avoir ni le pouvoir ni la volonté à porter un jugement de valeur sur votre personne.

Primo: l'opinion c'est la tête et le coeur, une tête sans coeur c'est du gaspillage, un coeur sans tête c'est du suicide.

Deusio: je connais bcp de gens qui ont la foi mais sont malheureux, et d'autres qui ne l'ont pas et qui mènent une vie de rêve.

amicalement
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