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Ce que pense Azoulai
g
17 août 2006 13:58
Conflit du Liban : quelques questions à méditer

A l’heure où la résolution 1701 du Conseil de Sécurité semble devoir être respectée par les parties en cause (Hezbollah, Israéliens et Libanais), le terrible conflit qui vient de se dérouler au Liban, au cours de cet été, appelle quelques interrogations qui méritent, pour le moins, un sérieux examen en profondeur.

Ces questions se posent aux observateurs avisés, aux acteurs politiques mais aussi aux peuples de cette Europe des libertés à laquelle nous sommes tant attachés. À quelles interpellations sommes nous confrontés ?

• Le Liban, oasis de liberté ?

Durant ce conflit, les chancelleries mondiales, fortement relayées par les grands médias internationaux, ont porté comme étendard la seule inquiétude qui méritait une réaction politique internationale: il fallait éviter au Liban de payer le prix auquel voulait le contraindre cet insupportable voisin qu’est Israël.

Pour cela, rien n’a été omis:

- Diffusion en boucle d’images poignantes rapportant des témoignages de civils, victimes de l’aviation israélienne, oubliant naturellement de rappeler que les membres du Hezbollah se terraient courageusement au milieu des civils, installant leurs positions de tirs de Katiouchias dans les sous-sols des hôpitaux, dans les cours des écoles jusque dans les combles des mosquées, au centre des villes qu’ils ont parasitées depuis des années.

- Reportages attendrissants sur ces douces femmes portant leurs bébés à bout de bras affirmant, avec tout l’amour dont une maman doit faire preuve, qu’elles étaient prêtes à les sacrifier au nom du Jihad, indiquant même qu’elles feraient autant d’enfants que nécessaire pour assurer la relève des « combattants »,

- Interviews touchantes de ces chirurgiens libanais, apolitiques, déplorant la situation sanitaire dont ils pâtissaient … sous le portrait apaisant de l’Ayatollah KHOMEINI et celui, très kitch, apposé dans un bloc opératoire, du nouveau penseur humaniste laïc qu’est NASRALLAH !

Disons-le sans précaution. Il faut mettre un terme à un mythe.

Non, le Liban n’est plus une terre de liberté. Quand un pays n’est plus en mesure d’assurer son autorité sur l’ensemble de son territoire, quand il est dépossédé de ses prérogatives étatiques et militaires, quand il accepte que quatre de ses ministres soient membres d’un mouvement terroriste, quand il est contraint de subir une loi imposée par des milices armées, financées et entraînées par des pays initiateurs ou supports du terrorisme international tels que la Syrie et l’Iran, quand des populations civiles, parfois complaisantes, sont obligées de plier sous le joug de réseaux islamistes pour obtenir éducation, action sociale, emplois … ce pays n’est plus un état de droit.

La fiction du Liban « Suisse du Moyen-Orient » a vécu. Si cela avait été, les centaines de milliers de Libanais, épris de liberté, qui ont fui leur pays ces dernières années, au gré des guerres civiles qui les ont contraints à l’exil, seraient retournés chez eux ! Ils ne l’ont pas fait. Alors, de grâce, ne bâtissons pas notre politique étrangère sur la base de clichés éculés.

• Une guerre qui ferait des morts ?

Le conflit du Sud Liban a permis au monde civilisé de découvrir qu’une guerre pouvait faire des morts !!! Fini le mythe de la guerre propre, de la guerre à 0 mort.

Les opinions ont subitement réalisé que la vraie guerre n’était pas ce jeu vidéo que les images verdoyantes de la guerre du golfe avait semblé officialiser, celui où l’on peut se permettre de gagner une bataille avec bonne conscience puisque la mort n’y apparaît que virtuelle.

Au risque de paraître cynique, ou plutôt tristement réaliste, la guerre, c’est la mort, celle de ses ennemis, forcément diabolisés, mais aussi celle de ses proches. La guerre ne va pas sans son cortège de misère, de haine, de malheur et de destruction.

Il y a eu de nombreux civils tués dans les deux camps. C’est un drame … qui l’est un petit peu moins quand certains de ces « civils » sont, en fait, des combattants camouflés sous des habits de rue, courageusement abrités au milieu de populations innocentes.

Il aura fallu ce terrible conflit pour que les bonnes âmes, toujours en quête d’émotion et de moralisation, se rappellent cette évidence. Il aurait été plus judicieux qu’elles se mobilisent, en amont, auprès de ceux qui portent la vraie responsabilité de ce déchaînement de haine. Au moins leur indignation aurait été bénéfique.

• La force d’interposition de l’ONU ?

La résolution 1701 du Conseil de Sécurité prévoit, notamment, la mise en place d’une force de 15 000 casques bleus de l’ONU pour assurer un rôle tampon à la frontière israélo-libanaise et veiller au retour de l’armée libanaise dans un territoire qu’elle n’aurait jamais dû quitter.

Cette disposition est nécessaire pour garantir, grâce à l’engagement des Nations Unies, un retour à la légitimité étatique dans cette région. Pour autant, il ne faut pas oublier que, depuis de nombreuses années, 2 000 hommes de la FINUL étaient positionnés dans ce même secteur, ce qui n’a pas empêché le Hezbollah de coloniser cette partie sud du Liban.

Comment peut-on expliquer que les soldats de l’ONU n’ont pu ou voulu empêcher le creusement de dizaines de kilomètres de tunnels souterrains, de centaines de bunkers où étaient entreposées les armes, d’abris où se cachaient les terroristes après leurs attentats ? Il est vrai qu’ils n’étaient que des « observateurs » de l’ONU et non des « empêcheurs ».

Espérons que le mandat lié à cette nouvelle résolution et que leur nombre significatif permettront de tirer les enseignements de l’échec de leur précédente mission. Peut-être seront–ils enfin de véritables soldats de la paix ?

• Une réaction disproportionnée ?

Ce fût le mot à la mode en ce début de conflit. La réponse israélienne aux tirs quotidiens de roquettes sur ses populations civiles et au rapt de soldats sur son territoire par le Hezbollah aurait été disproportionnée.

En premier lieu, cette appréciation est, pour le moins, surprenante lorsqu’elle émane de nos dirigeants gouvernementaux ou politiques français car elle laisse supposer que si des Français venaient à subir les même menaces vitales pour leur intégrité personnelle que celle endurées par les populations civiles israéliennes, nos hommes d’état, garants de notre sécurité, auraient alors une réaction … modérée. Inquiétant, n’est-il pas ?

Mais n’est-il pas étonnant de constater l’amnésie cyclique de certains de nos responsables ? Ont-ils déjà oublié quelle fut la réaction du Président François MITTERRAND lorsque des terroristes firent exploser l’immeuble « le DRAKKAR» en 1983, QG de l’armée française à Beyrouth, causant la mort de 53 de nos soldats ?

Il lança l’aviation française dans une série de bombardements intensifs de la plaine de la Bequaa au Liban, repère de ce qui était déjà un des fiefs du terrorisme proche-oriental.

Ont-ils oublié que, plus récemment, en Côte d’Ivoire l’armée française, sous l’autorité du Ministre de la Défense Michèle ALLIOT MARIE et du Président de la République, a tiré dans la foule des manifestants, faisant de nombreux morts « civils », parce que des Français étaient menacés?

Une démocratie qui défend ses concitoyens ne fait que remplir son devoir d’état.

Mais soyons pragmatiques et prenons un exemple concret, naturellement virtuel.

Imaginons que le mouvement terroriste basque ETA occupe la partie nord de l’Espagne où ses gouvernants auraient renoncé à exercer leur souveraineté. Supposons que les militants de l’ETA tirent chaque jour des centaines de roquettes et missiles, pendant des mois, sur le sud-ouest de la France dans un triangle Biarritz – Bordeaux – Montpellier.

Figurons nous que ces tirs aient causé la mort de plusieurs centaines de Français, la destruction de milliers de maisons et l’incendie de milliers d’hectares de forêts plantées dans ce qui fût auparavant un désert. Quelle aurait été la réaction du gouvernement français et de son armée face à des groupes armés qui auraient profité de la démission du pouvoir espagnol ? Disproportion vous dites ?

Mais puisqu’il faut parler de disproportion, ne pourrait-on évoquer le traitement disproportionné de l’information ?

A-t-on montré de façon équivalente à celles du sud Liban, les populations civiles du Nord d’Israël qui ont vécu dans des abris pendant plusieurs semaines?

A-t-on montré les dizaines de milliers de citoyens obligés de quitter leurs foyers pour se réfugier dans le sud du pays, ne vivant que grâce à la solidarité de leurs compatriotes ?

A-t-on vu la Croix Rouge envoyer des colis de soutien, des vivres ou des jouets aux enfants qui ont passé des dizaines de nuits dans des gymnases, parkings ou sous des tentes ?

Oublie-t-on qu’un des soldat israélien enlevé a également la nationalité française, ce qui crée un devoir d’intervention de la France ? De quelle disproportion parle-t-on ?

Si, en 1938 à Munich, les démocraties européennes avaient réagi avec la même disproportion, le sens de l’histoire aurait été changé et les desseins macabres de l’Allemagne nazie auraient été contrecarrés.

• Un gouvernement français dépassé ?

La gestion de cette crise, par la diplomatie française, a une nouvelle fois donné le tournis à ceux qui ont tenté de comprendre qu’elle était la voix de la France.

D’emblée, le Président CHIRAC, dont on connaît l’attachement personnel pour le Liban, a affirmé un certain nombre de principes justes qui auraient pu rassembler les observateurs les plus avisés : cessation immédiate des hostilités, application de la résolution 1559 de l’ONU qui prévoyait le désarmement du Hezbollah et le retour de l’intégrité territoriale du Liban, affirmation de la responsabilité de l’Iran et de la Syrie comme supports du Hezbollah dans le déclanchement de la crise.

Mais au moment où la France, en liaison avec les Etats-Unis, tentait de trouver une solution pour sortir de cette crise, l’ineffable DOUSTE-BLAZY, en charge du Quai d’Orsay, venait nous apprendre, sans rire, que l’Iran était subitement devenu « un pôle de stabilité au Proche-Orient ».

Alors qu’un bras de fer oppose actuellement les dirigeants des nations démocratiques à ceux de l’Iran au sujet de la possible accession au nucléaire militaire par les Iraniens, notre diplomate en chef attribue aux fanatiques dirigeants iraniens un diplôme de respectabilité qu’ils ne revendiquaient même pas ! Pitoyable.

Quant à l’ineffable SARKOZY, toujours en quête d’images pour son futur album de la campagne des présidentielles 2007, le voilà qui invite généreusement des dizaines ou centaines de petits Libanais, traumatisés par le conflit en cours, à passer des vacances en France, aux frais des contribuables du département des Hauts-de-Seine qu’il préside.

L’équilibre auquel il se dit tant attaché et la vraie générosité n’auraient-ils consisté à inviter parallèlement des petits Israéliens du nord du pays, victimes du même conflit, et les associer aux petits Libanais pour leur apprendre à se côtoyer dans un pays en paix ?

• Les non choix d’une gauche frileuse ?

Depuis de nombreuses années, la gauche de gouvernement et, en son sein, plus particulièrement le Parti Socialiste, se refuse à lancer un vrai débat sur le conflit du Proche-Orient, de peur de déchaîner des réactions incontrôlables et de ne plus maîtriser un débat où le passionnel risquerait de l’emporter sur l’analyse politique.

Pour autant, chaque crise, dans le conflit israélo-arabe, génère à l’intérieur du PS, son cortège de prises de position antagonistes, confinant à la cacophonie, émanant des soutiens de chacune des parties, en l’absence d’une position de principe nette et éthiquement indiscutable.

Pourtant, l’engagement militant dans la gauche démocratique et humaniste devrait supposer qu’un certain nombre de principes fondamentaux rassemblent ceux qui combattent pour un monde plus juste. Là encore, il suffit de poser de vraies questions :

- Israël est-il un état légitime qui a le droit à une existence paisible ?

- Les Palestiniens ont-ils le droit d’avoir un état internationalement reconnu ?

- Les résolutions de l’ONU doivent-elles être respectées, celle qui a créé l’état d’Israël en 1948 comme celles qui prévoient les fins de conflits ?

- Les querelles de délimitation de frontières doivent-elles être arbitrées par le droit international ?

- Peut-il exister une coexistence pacifique entre ces deux nations, prémisse à une future coopération ?

- Doit-on aider au développement de la démocratie dans cette région ?

- Peut-on avoir des relations diplomatiques et dialoguer avec des états qui prônent régulièrement la destruction d’un état voisin et qui soutiennent ouvertement le terrorisme international ?

Il te faut choisir, camarade

Au-delà de ces quelques interrogations de bon sens, chaque responsable politique de la gauche française porte en lui la charge de l’histoire dont il est l’héritier, ce qui en fait le dépositaire de responsabilités exceptionnelles.

À ce titre, il ne peut balayer d’un revers de main un certain nombre de principes qui ont fait l’honneur de la gauche. Fort de ces valeurs, il doit être capable de choisir :

- Entre un état légitime, imparfait, critiquable d’ailleurs largement critiqué et une bande d’islamo-fascistes qui ont hurlé de bonheur après les attentats du 11 septembre à New York, ceux de Londres et de Madrid. Il te faut choisir, Camarade !

- Entre un pays qui porte en lui tous les ferments de la démocratie (liberté de la presse, émancipation des femmes, élections libres, liberté de culte, liberté de circulation, justice pour tous, protection sociale …) et des fondamentalistes obscurantistes qui prônent le retour à la chariah en muselant toutes les libertés fondamentales. Il te faut choisir, Camarade !

- Entre une culture qui respecte la vie et des dictateurs fanatiques qui magnifient la mort comme acte de sacrifice suprême. Il te faut choisir, Camarade !

- Entre ceux qui donnent au monde des Prix Nobel de littérature, de chimie, de physique, de médecine et de la paix et des mouvements qui envoient leurs enfants se faire exploser dans les cafés de Tel-Aviv. Il te faut choisir, Camarade !

Pour être encore plus concret, Camarade, pour tes prochaines vacances en famille, si tu devais choisir entre Tel-Aviv, Damas, Bagdad, Téhéran ou Islamabad, où irais-tu ?

Ce dramatique conflit, aux morts une fois de plus inutiles, pourrait au moins nous servir à tirer des enseignements pour ce qui concerne nos propres valeurs.

Depuis de trop nombreuses années, nous évoluons dans la confusion parce que nous avons perdu le sens des valeurs fondatrices de notre culture, perdu le goût du débat, mis de côtés notre capacité d’indignation, refusé la responsabilité de nous engager pour des causes nobles et délégué à « d’autres » la gestion de ce qui touche aux affaires françaises et internationales.

Nous abordons une rentrée 2006 qui va déboucher politiquement sur l’élection présidentielle. Nous allons êtres submergés de grandes résolutions et d’engagements individuels ou collectifs.

Que le drame dont nous venons d’être les témoins nous serve à prendre conscience que la seule façon d’aborder positivement notre avenir et celui de nos enfants est de rester fidèles aux valeurs nobles et humanistes de notre histoire.

Pour cela, il faut nous engager à ne laisser aucune place, ni faire la moindre concession intellectuelle aux ennemis de la Liberté. Faisons ce serment.

Laurent AZOULAI(publié ici avec l'autorisation de l'auteur)
v
17 août 2006 14:09
enfin un article intelligent sur ce site
s
17 août 2006 14:30
Bravo !
Enfin un article exempte d'expressions propagandiste :"soldatesque sioniste" "entité sioniste" etc ...
L'armée Libanaise se déploie au sud Liban, zone hors contrôle et où elle n'avait pas mis les pieds depuis 15 Ans, merci qui ??
l
17 août 2006 14:39
bien entendu, encore une fois, le parraléle avec l'allemagne nazie est fait.

"Si, en 1938 à Munich, les démocraties européennes avaient réagi avec la même disproportion, le sens de l’histoire aurait été changé et les desseins macabres de l’Allemagne nazie auraient été contrecarrés"

comparer les tirs de rockettes du hezbollah avec la machine nazie pour legitimer les bombardements sur les civils libanais, c'est se foutre de la gueule du monde. convoquer la shoah à chaque fois qu'israel s'engage jusqu'au cou dans l'injustice ça marche plus.
l
17 août 2006 15:12
Par ailleurs, il y en a qui disent que certains devraient prendre leur retraite..
a
17 août 2006 15:15
c pas azoulai le conseiller celui la, si?? il parle de la france comme de son pays ou il vit??? ca peut pas etre azoulai marocain?? si??? ca serait vraiment grave!!!
quand le sage designe la lune, l'idiot regarde le doigt (lue sur le forum)
l
17 août 2006 15:21
Citation
graindepluie a écrit:
- Entre un pays qui porte en lui tous les ferments de la démocratie (liberté de la presse, émancipation des femmes, élections libres, liberté de culte, liberté de circulation, justice pour tous, protection sociale …)

Et lorsque ces beaux principes ne sont en fait que du pipo...??...



Modifié 2 fois. Dernière modification le 17/08/06 16:04 par le citoyen.
l
17 août 2006 15:24
Citation
graindepluie a écrit:
Pour être encore plus concret, Camarade, pour tes prochaines vacances en famille, si tu devais choisir entre Tel-Aviv, Damas, Bagdad, Téhéran ou Islamabad, où irais-tu ?

En tout cas surtout pas à Tel-Aviv, ce serait trop honteux...
l
17 août 2006 15:30
Citation
graindepluie a écrit:
Ce dramatique conflit, aux morts une fois de plus inutiles, pourrait au moins nous servir à tirer des enseignements pour ce qui concerne nos propres valeurs.

Serait-ce ces valeurs des soldats juifs D'Israël qui consistent à canarder des enfants palestiniens de huit ans...?
w
17 août 2006 15:31
Citation
amine69 a écrit:
c pas azoulai le conseiller celui la, si?? il parle de la france comme de son pays ou il vit??? ca peut pas etre azoulai marocain?? si??? ca serait vraiment grave!!!


non le azoulay qui est au maros c est andré.
l
17 août 2006 15:38
Citation
graindepluie a écrit:
Que le drame dont nous venons d’être les témoins nous serve à prendre conscience que la seule façon d’aborder positivement notre avenir et celui de nos enfants est de rester fidèles aux valeurs nobles et humanistes de notre histoire.

Pour cela, il faut nous engager à ne laisser aucune place, ni faire la moindre concession intellectuelle aux ennemis de la Liberté. Faisons ce serment.

Laurent AZOULAI(publié ici avec l'autorisation de l'auteur)

Les valeurs nobles et humanistes de notre histoire nous enseignent à être francs et à appeler les choses par leur nom: Israël doit indemniser les libanais de tout ce que leur agression injustifiée leur a causé, demander pardon pour les atrocités pérpétrés par ses soldats, se retirer des territoires qu'il a colonisé ici et là et espérer ensuite commencer une nouvelle page blanche où il n'y aurait pas de place pour la haine...
l
17 août 2006 16:10
Citation
l'européen a écrit:
bien entendu, encore une fois, le parraléle avec l'allemagne nazie est fait.

"Si, en 1938 à Munich, les démocraties européennes avaient réagi avec la même disproportion, le sens de l’histoire aurait été changé et les desseins macabres de l’Allemagne nazie auraient été contrecarrés"

comparer les tirs de rockettes du hezbollah avec la machine nazie pour legitimer les bombardements sur les civils libanais, c'est se f.outre de la g.ueule du monde. convoquer la shoah à chaque fois qu'israel s'engage jusqu'au cou dans l'injustice ça marche plus.

Paroles sages..sauf que Israël c'est pire parceque nous voyons ses crimes contre l'humanité en direct à la télévision..ce ne sont pas des choses atroces qu'on raconte aux nouvelles générations c'est du live et ça ne se passe pas en 1940 mais au 21éme siécle! En l'an 2006!
H
17 août 2006 16:53
Article tres tres equilibré effectivement!!!!!! Ce sioniste nous explique comment le pauvre petit état d'Israel est victime depuis des siecles de l'empire Hezbollah...


Allez raconter vos salades a d'autres! Ici, nous savons tres bien qui est le terroriste et qui est la victime.
l
17 août 2006 16:55
Citation
Hichamo a écrit:
Article tres tres equilibré effectivement!!!!!! Ce sioniste nous explique comment le pauvre petit état d'Israel est victime depuis des siecles de l'empire Hezbollah...

HA,HA,HA,HA...Très bien envoyé Hichamo..
M
17 août 2006 18:19
Enfin une reflexion très intelligente!!!
Je veux dire l'intelligence de Bush .
J'avais l'impression de lire un dicours de Bush justifiant les exactions auquelles se livrent directement ou indirectement les puissances "démocratiques" contre les enfants d'Irak, d'Afghanistan, de Palestine, du Liban... Les jolis dicours qui promettent paix et prospérité à tous les pays du "Grand Moyen-Orient" (qui s'est transformé pour l'occasion en "nouveau" Moyen-Orient).
Ces dicours montrent la myopie des grandes puissances et leur incapacité à lire efficacement les peuples arabo-musulmans qui souffrent de la partialité et de l'injustice de ces puissances.
Il y a quelques temps, j'ai lu quelques "principes" sur un autre forum (j'ai pas noté le nom de l'auteur), je vous laisse méditer:

Règle numéro 1 : Au Proche Orient, ce sont toujours les arabes qui attaquent les premiers et c’est toujours Israël qui se défend. Cela s’appelle des représailles.

Règle numéro 2 : Les arabes, Palestiniens ou Libanais n’ont pas le droit de tuer des civils de l’autre camp. Cela s’appelle du terrorisme.

Règle numéro 3 : Israël a le droit de tuer les civils arabes. Cela s’appelle de la légitime défense.

Règle numéro 4 : Quand Israël tue trop de civils, les puissances occidentales l’appellent à la retenue. Cela s’appelle la réaction de la communauté internationale.

Règle numéro 5 : Les Palestiniens et les libanais n’ont pas le droit de capturer des militaires israéliens, même si leur nombre est très limité et ne dépassent pas trois soldats.

Règle numéro 6 : Les israéliens ont le droit d’enlever autant de palestiniens qu’ils le souhaitent (environ 10000 prisonniers à ce jours dont près de 300 enfants). Il n’y a aucune limite et n’ont besoin d’apporter aucune preuve de la culpabilité des personnes enlevées. Il suffit juste de dire le mot magique "terroriste".

Règle numéro 7 : Quand vous dites "Hezbollah", il faut toujours rajouter l’expression « soutenu par la Syrie et l’Iran ».

Règle numéro 8 : Quand vous dites "Israël", Il ne faut surtout pas rajouter après : « soutenu par les Etats-Unis, la France et l’Europe », car on pourrait croire qu’il s’agit d’un conflit déséquilibré.

Règle numéro 9 : Ne jamais parler de "Territoires occupés ", ni de résolutions de l’ONU, ni de violations du droit international, ni des conventions de Genève. Cela risque de perturber le téléspectateur et l’auditeur de France Info.

Règle numéro 10 : Les israéliens parlent mieux le français que les arabes. C’est ce qui explique qu’on leur donne, ainsi qu’à leurs partisans, aussi souvent que possible la parole. Ainsi, ils peuvent nous expliquer les règles précédentes (de 1 à 9). Cela s’appelle de la neutralité journalistique.

Règle numéro 11 : Si vous n’êtes pas d’accord avec ses règles ou si vous trouvez qu’elles favorisent une partie dans le conflit contre une autre, c’est que vous êtes un dangereux antisémite.
T
17 août 2006 18:58
Il peut y avoir du vrai dans ce point de vue. Mais il dérape tant qu'il noie ce vrai dans des monceaux de bêtises, et en perd toute force et crédibilité...
M
17 août 2006 19:29
Justement tous ceux qui prétendent comprendre le conflit arabo-israélien et ceux qui veulent théoriser sur ce conflit ou juste en parler ignorent tout de l'histoire de ce conflit.
Je suis pas ici entrain de discuter la légitimité de cet Etat d'Israel, son existence est un fait. Mais ce qu'il faut pas oublier c'est qu'il a une histoire très sanglante. Il faut vraiment faire l'effort de regarder les photos des bébés massacrés par les missiles "intelligents" à Gaza, à Qana...
Je parlais dans une autre discussion des oranges de Jaffa et j'avais dis que le goût de ces oranges, "très sanguines", dois être très amer, au goût du sang de tous les bébés massacrés par Israel.
l
17 août 2006 20:42
Israël est un Etat sanguinaire..
A
17 août 2006 20:43
Je pense que c'est une taupe sioniste !
" Chercher à se justifier quand on n'est pas coupable, c'est s'accuser "
g
17 août 2006 23:58
Citation
graindepluie a écrit:
Conflit du Liban : quelques questions à méditer



- Entre un état légitime, imparfait, critiquable d’ailleurs largement critiqué et une bande d’islamo-fascistes qui ont hurlé de bonheur après les attentats du 11 septembre à New York, ceux de Londres et de Madrid. Il te faut choisir, Camarade !

- Entre un pays qui porte en lui tous les ferments de la démocratie (liberté de la presse, émancipation des femmes, élections libres, liberté de culte, liberté de circulation, justice pour tous, protection sociale …) et des fondamentalistes obscurantistes qui prônent le retour à la chariah en muselant toutes les libertés fondamentales. Il te faut choisir, Camarade !

- Entre une culture qui respecte la vie et des dictateurs fanatiques qui magnifient la mort comme acte de sacrifice suprême. Il te faut choisir, Camarade !

- Entre ceux qui donnent au monde des Prix Nobel de littérature, de chimie, de physique, de médecine et de la paix et des mouvements qui envoient leurs enfants se faire exploser dans les cafés de Tel-Aviv. Il te faut choisir, Camarade !



Laurent AZOULAI(publié ici avec l'autorisation de l'auteur)


Moi ça m'amuse de lire ça! Ce sont des anges.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 18/08/06 03:01 par graindepluie.
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