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Le patchwork islamiste !!!!!
L
2 décembre 2007 15:24
Partie 1


La non-victoire du PJD aux législatives oblige les trois “hizbicules” qui ont grandi dans son ombre à se poser une question existentielle : que faire ?


Al Badil Al Hadari, Hizb Al Oumma, le Parti de la renaissance et de la vertu (PRV). Le premier est sorti bredouille de l’aventure électorale, et le deuxième n’y a même pas pris part, puisque non reconnu (quoique toléré). Seul le PRV a sauvé l’honneur en “plaçant” l’inénarrable Abdelbari Zemzmi parmi les pensionnaires de l’hémicycle. Un élu pour trois, la moisson est faible, voire ridicule, quand on sait que la bande des trois ambitionnait de grignoter du terrain sur le grand frère, le PJD.


Al Badil, Al Oumma et le PRV sont-ils pour autant menacés de disparition, au lendemain de ce cuisant échec ? “Absolument pas !”, s’accordent à répondre les observateurs qui ont accompagné l’évolution des trois partis, qui ont grandi à l’ombre du PJD. “L’existence même de petits partis reste une constante de la vie politique marocaine. Al Badil, Al Oumma et le PRV rendent par ailleurs possible le regroupement de courants et de personnalités islamistes qui ne partagent pas la vision du PJD, et qui n’adhèrent pas non plus à la position radicale d’Al Adl Wal Ihsane à l’égard du Pouvoir”. L’alternative au PJD (et au “parti” de la Jamaâ de Yassine) reste, sur le papier du moins, crédible. Mais de quoi est-elle réellement faite, et comment se décline-t-elle sur le terrain ?

Islamisme ou populisme ?
Fort de la réussite du candidat Zemzmi, l’ancien imam de la Mosquée Al Hamra à Casablanca, le PRV a déjà annoncé la couleur en réitérant son intention… de recruter plus de oulémas et d’imams pour les présenter aux municipales de 2009. Explication du secrétaire général du parti, Mohamed Khalidi : “Pendant les législatives, déjà, nous avons demandé à ce que 10% des sièges du Parlement soient réservés à ce qu’on peut appeler des hommes de foi. C’est important si on veut moraliser la vie en société et faire adhérer les intégristes qui ne se reconnaissent pas dans le discours laïc de l’Etat”. Pour plus de précision, Khalidi se contente d’ajouter qu’il est impératif de “sauver le pays en rétablissant le dialogue entre les différents pans idéologiques de la société”. Difficile d’être à la fois plus vague et moralisateur. La seule manière de se faire une idée plus claire de “cette moralisation de la société” réclamée par Khalidi aurait été une déclaration publique de son représentant au Parlement : Zemzmi. Or, depuis son élection, la coqueluche du gotha religieux distille ses sorties médiatiques au compte-gouttes. “On ne lui offre pas souvent l’occasion de s’exprimer parce qu’il est tout seul et qu’il a choisi de n’adhérer à aucun groupe parlementaire”, argumente Khalidi. Est-ce vraiment la seule raison ? Dans les coulisses du Parlement, on rapporte que Khalidi et Zemzmi sont en froid et que l’ancien imam serait en passe de quitter le parti. Allégation démentie par les concernés. Contacté, Zemzmi revendique toujours son appartenance au PRV. Quant à Khalidi, il s’emploie à encenser son poulain, prenant sa défense de la manière la plus surpre-nante qui soit : “Les gens ne l’ont pas très bien compris, Zemzmi. Très peu savent qu’il adore Oum Kaltoum et qu’il aime chanter. Très sincèrement, je crois que c’est lui qui pourra mener la guerre contre les intégristes”. En tout cas, il est clair que Khalidi espère toujours attirer (d’autres icônes religieuses) et fédérer (les masses populaires) autour du phénomène Zemzmi. “Ce serait logique si le PRV veut se donner de la visibilité et se démarquer davantage du PJD dont il est issu”, confirme ce chercheur. Demain, donc, le terrain de chasse du parti de Khalidi devrait s’étendre aux anciens membres de la Chabiba islamiya, aux oulémas, sans oublier, bien entendu, les mécontents du PJD. Vaste programme.

Des islamistes… de gauche ?
Les enjeux sont différents pour Al Badil Al Hadari et le Parti d’Al Oumma. Les deux formations partagent un référentiel démocratique qui les rapproche davantage de la gauche radicale que des mouvances islamistes à caractère populiste. Leur discours remet même en question le clivage historique entre la religion et les idées de gauche. “La démocratie n’a pas de religion. On est démocrate ou on ne l’est pas !”, tranche Mustapha Moâtassim, secrétaire général d’Al Badil. Pour preuve, son parti est prêt à s’allier, affirme-t-il, “à tous les démocrates, qu’ils soient athées, laïcs ou libéraux”. Conviction que partage Mohamed Marouani, du Parti d’Al Oumma : “Les élections ont montré l’urgence de l’édification d’un Etat de droit, basé sur de vraies réformes institutionnelles”. En fait, cette attirance entre islamistes et hommes de gauche n’est pas une nouveauté, comme l’explique le chercheur Abdellah Tourabi. “Parmi les références de ces deux partis, figure l’expérience historique de la théologie de la libération en Amérique latine,
Merci d'enrichir le débat , sans dévier du débat . [b] [center]*****[color=#FF0000] Il n'est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage. Anciennement ( Le marocain_2007 ) [/color] *****[/center] [/b]
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2 décembre 2007 15:25

Partie 2


où des membres du clergé se sont alliés aux mouvements de gauche pour faire face à la dictature militaire”, analyse-t-il.

Au sein du PSU, on aime d’ailleurs rappeler qu’Al Oumma et Al Badil ont organisé leurs congrès constitutifs dans les locaux du parti de gauche. Et les amis de Mohamed Moujahid font partie de la commission de soutien de Marouani dans sa bataille pour décrocher le fameux récépissé du ministère de l’Intérieur. Et comme le PSU, Al Oumma et Al Badil appellent à une réforme constitutionnelle, même s’il y a divergence sur son étendue et son urgence. Mais tout n’est pas aplani pour autant. “Les deux partis n’ont pas pu percer, parce qu’ils ne surfent pas sur le populisme pratiqué par le PJD ou Al Adl Wal Ihsane. Ils utilisent des termes démocratiques que le peuple ne comprend pas toujours”, analyse Mohamed Sassi, un des fondateurs du PSU. Si l’union avec la gauche est impossible, est-elle envisageable avec le grand frère du PJD ? “Il n’y aura pas de front islamiste au Maroc”, tranche sèchement Jamaâ El Moâtassim, membre du secrétariat général du PJD, excluant pour le moment tout rapprochement avec Al Badil, Al Oumma, ou même le PRV.
Il ne reste plus, comme nous l’a expliqué le numéro 1 d’Al Badil, qu’à envisager un éventuel “pôle démocratique incluant (outre Al Badil et Al Oumma) des partis de droite comme Forces citoyennes et Alliances des Libertés”. Mais sans le MP et l’UC, et sans, surtout, le groupe (et demain parti ?) de Fouad Ali El Himma. “Lui (El Himma), il s’est invité sur la scène politique et suscite beaucoup de réserves parmi nous. Personnellement, je ne le connais pas, mais je me demande comment il a pu encourager la transhumance vers son groupe, alors que c’est lui qui l’avait interdite dans la loi sur les partis politiques quand il était au gouvernement”, dixit le secrétaire général d’Al Badil !



Petits partis. La solution El Himma, sinon rien

“Rejoindre le groupe de Ali El Himma est pour nous une décision politique”. La réflexion, solennelle, est de Ali Belhaj, président d’Alliance des libertés (ADL). Mais avec ses deux députés, le parti avait-il vraiment d’autre choix que de rejoindre El Himma ? Entre adhérer au groupe “Assala Wa Mouâssara”et se résigner à rester invisible au Parlement (le droit de parole à l’hémicycle est accordé en priorité aux groupes), l’Alliance de Belhaj a choisi sans surprise la première option. Même si ADL pourrait, demain, disparaître si El Himma décidait de créer son propre parti ? “Je n’aime pas extrapoler une question (transformation du groupe El Himma en parti politique) qui n’est pas d’actualité”, répond, prudemment, Ali Belhaj, preuve que le sujet est sensible. De tous les petits partis sans groupe parlementaire, seuls les travaillistes de Abdelkrim Benatiq et les socialistes du PSU résistent encore au “magnétisme” du groupe d’El Himma. “Ceux qui ont rejoint, d’une manière ou d’une autre, El Himma, risquent de ne plus exister en tant que partis”, tonne, sentencieux, cette source au PSU. Et s’il avait raison ?

source : telquel .
Merci d'enrichir le débat , sans dévier du débat . [b] [center]*****[color=#FF0000] Il n'est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage. Anciennement ( Le marocain_2007 ) [/color] *****[/center] [/b]
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2 décembre 2007 15:35
ils ont toujours cette manie d'utiliser des mots anglais pour donner plus de tonus à leurs titres grinning smiley
[center]Une seule et unique :zen: I S L A H :zen: [/center]
L
2 décembre 2007 15:52
Citation
islah a écrit:
ils ont toujours cette manie d'utiliser des mots anglais pour donner plus de tonus à leurs titres grinning smiley

grinning smiley francisi nous tous ca

dans cet article en voit ques les ptit frères du pjd essaye d'avoir une place au soleil mais ca semble difficile
Merci d'enrichir le débat , sans dévier du débat . [b] [center]*****[color=#FF0000] Il n'est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage. Anciennement ( Le marocain_2007 ) [/color] *****[/center] [/b]
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2 décembre 2007 16:08
Citation
Le marocain_2007 a écrit:
Citation
islah a écrit:
ils ont toujours cette manie d'utiliser des mots anglais pour donner plus de tonus à leurs titres grinning smiley

grinning smiley francisi nous tous ca

dans cet article en voit ques les ptit frères du pjd essaye d'avoir une place au soleil mais ca semble difficile

j'aurai aimé qu'ils mettent la chalada islamiste grinning smiley
[center]Une seule et unique :zen: I S L A H :zen: [/center]
 
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