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Le Passage des Andes, nouveau film sur la révolution bolivarienne
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21 novembre 2005 02:48
Le Passage des Andes, nouveau film sur la révolution bolivarienne



Documentaire tourné de juin 2004 a septembre 2005 au Venezuela au moment oú la révolution bolivarienne tente de réaliser les reves d'indépendance et d'égalité qui motiverent Bolívar a traverser les Andes en 1819 a la tete d'une armée de citoyens.

Maximilien Arvelaíz, historien ( 1) dialogue avec le cinéaste Thierry Deronne (2)

Le Passage des Andes Un nouveau documentaire sur la révolution vénézuélienne

Maximilien Arvelaiz - Avant tout pour quelle raison as-tu réalisé ce documentaire, pour qui, quel était ton ordre de marche ?

Thierry Deronne - Au Vénézuéla les organisations populaires te disent que la révolution a besoin de davantage de formation idéologique. A l'extérieur, victimes de l'étau médiatique, le réseau d'amis se plaint de ne pouvoir palper en images les changements réels dans la vie des vénézuéliens. "Le passsage des Andes" est une très modeste réponse á ces demandes.

M. A. - D'oú vient le titre ?

T. D. - En 1819, quand la Sainte Alliance enterre les révolutions et rétablit les monarchies en Europe, les vénézuéliens cherchent á fonder de Caracas á Lima une vaste République d'Egaux, indépendante des empires. Simon Bolivar rassemble une armée d'esclaves noirs, de paysans sans terre, de citoyens aux pieds nus. Avec eux il traverse les Andes pour libérer les autres peuples soumis au joug espagnol. Nous nous sommes demandés : "Qui sommes-nous aujourd'hui ? Quelle république voulons-nous construire ? Quelles Andes se dressent face á nous ? Et comment le dire, sous quelle forme cinématographique ?"

M. A. - La formule a beaucoup á voir avec le montage.

T. D. - Avec l'école du montage intellectuel, oui. Benjamin Durand, un jeune homme qui a étudié Vertov et Eisenstein á Lille sous la houlette de Louisette Faréniaux (3) montait pendant que je tournais. J'ai eu pour maîtres Thierry Odeyn (4) avec sa dialectique image/son et Ghislain Cloquet (5) qui nous parlait de comment Bresson filma"Au hasard Balthazar". Pas de plans de coupe. Pas d'interviews. Tout dans les situations, dans leur autonomie relative. Nous avons utilisé le montage dès l'observation, au tournage et á la table pour rapprocher des éléments invisibles á la surface.

suite ici:



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