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une partie de la gauche réclame la démission de Nicolas sarkozy
a
5 novembre 2005 00:08
Violences urbaines : une partie de la gauche réclame la démission de Nicolas Sarkozy
LEMONDE.FR | 04.11.05 | 20h20 • Mis à jour le 04.11.05 | 22h19





près huit nuits consécutives de violences, les différents partis de gauche ont haussé le ton, vendredi 4 novembre, face au gouvernement, et plus particulièrement contre le ministre de l'intérieur. Plusieurs parlementaires de l'opposition, dénonçant l'attitude martiale et sécuritaire de Nicolas Sarkozy, ont réclamé sa démission.



Villepin reçoit une quinzaine de jeunes de quartiers difficiles

Le premier ministre a reçu, vendredi en fin de journée, une quinzaine de jeunes issus de quartiers difficiles pour évoquer les solutions à apporter aux banlieues défavorisées. Alors que la banlieue parisienne a connu, jeudi, une huitième nuit de violences, avec plus de 500 véhicules incendiés, le premier ministre a lancé une série de consultations afin de mettre en place, d'ici à la fin du mois de novembre, un "plan d'action" en faveur des zones urbaines sensibles. Il avait déjà reçu dans la journée des élus de gauche et de droite ainsi que des responsables d'associations.- (Avec AFP)


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Marine Le Pen veut "l'instauration de l'état d'urgence"
La vice-présidente du Front national estime qu'"il est temps de faire cesser les saccages, les incendies criminels, les tirs à balles réelles ainsi que les agressions contre les personnes. Pour ce faire, j'émets une proposition claire, l'instauration de l'état d'urgence sur tous les territoires concernés".

Marine Le Pen demande l'interdiction de circuler sur certaines voies, l'assignation à résidence de certaines personnes ainsi que l'autorisation des perquisitions administratives jour et nuit. "Ces mesures restrictives de liberté ont été utilisées en 1985 par François Mitterrand en vue de rétablir l'ordre républicain en Nouvelle-Calédonie, pour des troubles infiniment moins graves qu'aujourd'hui", souligne-t-elle. - (Avec AFP)


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C'est le cas du Parti communiste, qui a dénoncé"la politique irresponsable de provocation du ministre de l'intérieur, inspirée par des raisons politiciennes et d'ambition personnelle". M. Sarkozy "n'a manqué aucune occasion, comme représentant de la République, de stigmatiser les populations de quartiers entiers", a ajouté le PCF. Le député Vert Noël Mamère a estimé que le ministre "porte une lourde responsabilité dans l'explosion des banlieues", s'étant comporté "comme un véritable pyromane, un chef de guerre, en prononçant des mots qui blessent et qui stigmatisent". Pour lui, M. Sarkozy est "allé trop loin" et sa démission "devient une hypothèse sérieuse".


LE PS EN APPELLE À JACQUES CHIRAC

Au Parti socialiste, le secrétaire national chargé de la justice et de la sécurité, André Vallini, a estimé que "l'échec de M. Sarkozy est aujourd'hui total. Il doit donc en tirer les leçons et s'il a le moindre sens de la dignité, il doit démissionner". Mais le porte-parole du parti, Julien Dray, a estimé que si le numéro deux du gouvernement a dans ces événements "une responsabilité particulière", "sa démission ne règlerait pas les problèmes auxquels nous sommes confrontés dans les banlieues", a-t-il déclaré. M. Dray a également réclamé des "gestes forts" de Jacques Chirac, qui "aurait dû recevoir les familles". Pour le PS, la crise incombe à l'ensemble de la majorité présidentielle, qui a été réélu en 2002 sur un "mandat clair": réduire l'insécurité.




François Hollande a lui écrit en fin de journée à Dominique de Villepin pour réclamer la "transparence totale" de son gouvernement face à "des violences d'une gravité sans précédent" dans les banlieues. "A l'heure où l'autorité de l'Etat est mise en cause", le PS exige l'organisation "dans les meilleurs délais, d'un débat parlementaire" afin que le gouvernement présente les mesures de sécurité qu'il a mises en place ainsi que ses propositions "pour apporter des réponses sérieuses et durables à l'important malaise des quartiers", indique le premier secrétaire du PS.


Delphine Batho, secrétaire nationale du parti chargée des questions de sécurité, a dénoncé la réorientation les forces de police vers les beaux quartiers et les centre-villes, et la nomination dans les cités "des jeunes policiers de province, complétement paumés", alors qu'il faudrait des "incitations" à s'impliquer durablement dans les zones sensibles, où le "turnover" annuel dépasserait les 40 %. Selon elle, la présence de policiers connaissant toutes les subtilités de ces quartiers est l'une des trois "clés" pour "inverser la tendance dans les banlieues", avec la prévention précoce et un meilleur traitement judiciaire de la petite délinquance.




"BILAN POSITIF DE M. SARKOZY", POUR M. ESTROSI


A droite, la partisans de Nicolas Sarkozy serrent les rangs. Pour Bernard Accoyer, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, "il y a, sur des questions aussi graves, un besoin de cohésion nationale". Thierry Mariani, député du Vaucluse, a dénoncé"tous ceux qui profitent de la crise dans les banlieues pour faire de la politique politicienne et mettre en cause le bilan positif de Nicolas Sarkozy". "Je préfère comme nos compatriotes les actes de Nicolas Sarkozy aux belles paroles des socialistes", a clamé le député, connu pour ses orientations sécuritaires. Christian Estrosi, ministre délégué à l'aménagement du territoire, lui aussi très proche du ministre de l'intérieur, a reproché à la gauche d'avoir transformé les policiers en "agents d'ambiance". "Les gouvernements socialistes ont désarmé conceptuellement la police, pour en faire une police de politesse où la passivité s'est substituée à l'action", a-t-il affirmé.



Quant à Nicolas Sarkozy, il a adopté un ton moins guerrier que ces derniers jours. En marge d'un déplacement à Sophia Antipolis, le ministre de l'intérieur a déclaré avoir "bien conscience que la résolution de ces problèmes de banlieues qui ont été laissés en jachère depuis trente ans prendra du temps". Dans l'après-midi, il a réuni l'ensemble des préfets franciliens pour "mettre en place les mesures opérationnelles afin de mettre un terme aux violences urbaines".


Avec AFP et Reuters








w
5 novembre 2005 00:35
moi aussi
a
5 novembre 2005 01:54
L'hypothèse d'émeutes "organisées" paraît peu vraisemblable
LEMONDE.FR | 04.11.05 | 19h19 • Mis à jour le 04.11.05 | 20h22
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icolas Sarkozy a affirmé dans une interview télévisée, jeudi 3 novembre, que les violences ayant eu lieu ces dernières nuits n'avaient "rien de spontané" et étaient "parfaitement organisées", reprenant ainsi l'argumentaire de certains syndicats de policiers. "Nous sommes en train de rechercher par qui et comment", a ajouté le ministre de l'intérieur.



Sollicité par l'AFP, le ministère de l'intérieur n'a pas fourni d'éléments à l'appui de cette déclaration. Vendredi, le sénateur Roger Karoutchi, un proche de M. Sarkozy, a exclu tout "coordination politique", mais a évoqué une "coordination technique" entre bandes qui se renseigneraient par portables. Le syndicaliste de Synergie (officiers de police) Bruno Beschizza est allé beaucoup plus loin, évoquant des "islamistes radicaux, connus des renseignements généraux (RG)" qui auraient "entraîné et manipulé des jeunes". Il a également qualifié les violences urbaines de "terrorisme".


Mais plusieurs responsables policiers ont fait part de leur "scepticisme" et de leur "réserve" sur de telles hypothèses. A la direction générale de la police nationale (DGPN), on se dit "formel" : "Evoquer l'influence islamiste n'est pas fondé" et "il n'y a rien pour étayer l'existence d'une organisation des émeutes, qu'elle soit nationale, départementale, ou quoi que ce soit de ressemblant". "Les RG n'ont recueilli aucun élément permettant pour l'heure d'accréditer la thèse selon laquelle des islamistes manipuleraient" les groupes qui, s'ils peuvent être "organisés en leur sein", ne sont "pas coordonnés" entre eux, confirme une autre source.


"IL N'Y A PAS DE MAIN INVISIBLE ISLAMISTE"

Des jeunes, vêtus à la manière salafiste, ont été vus à proximité des émeutes. Mais leur rôle a surtout été de "tenter de calmer le jeu", assure une source policière, qui ajoute : "Qu'on le regrette ou non, cela fait longtemps que les associations musulmanes sont des interlocuteurs incontournables pour régler un tas de problèmes dans ces villes. Que cela ait été le cas à cette occasion n'a rien d'anormal". "Il n'y a pas de main invisible islamiste" derrière ces émeutes, confirme un responsable. Un autre met en garde : "Attention à ne pas coller une connotation religieuse à des actes qui n'en ont aucune".



Le président de l'Union syndicale de la magistrature (USM, majoritaire), Dominique Barella, a jugé prématurées les déclarations sur l'intervention supposée de groupes organisés. "Ce sont des déclarations politiques et manipulatoires. Tout le monde parle à tort et à travers mais personne ne sait rien", a-t-il déclaré.


Le ministre de la justice, Pascal Clément, s'est lui voulu prudent, refusant d'accréditer la thèse d'une préméditation par des groupes organisés des violences dans la banlieue parisienne. "C'est une question à poser aux policiers, au procureur de la République, au juge qui les reçoit, plus qu'à moi-même qui ne les ai pas rencontrés", a-t-il lancé en marge d'un déplacement au tribunal de Bobigny. Les premiers procès ne permettent pas de dire si les auteurs des actes de violence ont agi de manière spontanée ou s'ils font partie de groupes organisés, a-t-on expliqué au cabinet du ministre. Le profil des prévenus est plutôt celui de jeunes ayant un casier judiciaire pour de petits délits et connaissant des problèmes sociaux.


Les policiers œuvrant sur le terrain constatent par contre un aguérissement : "En une semaine, ces petits groupes ont beaucoup appris : le moment où une grenade lacrymogène explose, la logique de progression des forces de l'ordre, qu'il est moins risqué et plus frappant de brûler une concession automobile que dix poubelles dans une rue, face à un cordon de CRS...", explique une source policière.



Avec AFP et Reuters








5 novembre 2005 12:09
[www.leplacide.com]
La vie est un CDD. lorsque tu seras DCD, l'au delà sera ton CDI ,améliores ton CV en attendant ton Entretien.Allah punit les injustes tot ou tard !
I
5 novembre 2005 12:10
Allez oust!!
5 novembre 2005 12:16
oups



Modifié 2 fois. Dernière modification le 05/11/05 12:18 par aicha.
La vie est un CDD. lorsque tu seras DCD, l'au delà sera ton CDI ,améliores ton CV en attendant ton Entretien.Allah punit les injustes tot ou tard !
w
5 novembre 2005 15:40
hourra
quand sarko va demissionner y aurai plus de probleme
soyez lucide gauche ou droite rien ne changeraon
on dit:
une sardine pourri dans la cargaison finis par faire pourrir toutes les autres
enfin je crois que c est comme sa qu on dit
la je parle des jeunes qui font l actualité en ce moment
i
5 novembre 2005 15:46
Combien de jeunes a vu son casier judiciére sali, alors qu'il ne s'est même ouvert à la vie professionelle.
Combien de jeune diplomé, reste au carreau juste pour une cause de facies.
Combien de jeune s'est trouvé accusé de terroriste juste parcqu'il est musulman et se bat contre l'injustice.
Combien de jeune se trouve sa propre pensée déformé et est enclin à suivre celle qu'on lui présente.
Combien de jeune sont représenté par des pseudo-intello qui les caricature à l'extrème.
Il y a réelement une fracture sociale dans ce pays, où il n'est pas bon d'être arabe et surtout musulman.

Les évenemnts auxquels on assiste ne sont qu'un ras le bol général,devant tant d'injustice,et dont le déclenchement serait monsieur IZNOGOOD alias sarko

Le pire est que les recherches sur les vrais causes vont s'arrêter au niveau des mots "karcher" ou "racaille" ,alors que les vrais injustices se trouvront oubliées ,jusqu'à la nouvelle explosion.

georges orwell
t
5 novembre 2005 16:11
oui vous avez raison, virons sarkozy et mettons Daniel Vaillant alias le marshmallow et Hollande alias Flamby vous rajoutez a ca un Jack lang monsieur tous le monde il est gentil et vous aurez le calme total.

Achetons la paix sociale avec de la poude blanche ...

D
5 novembre 2005 16:11
DABA DABA DABA !
Vivre sous occupation, c'est l'humiliation à chaque instant de sa vie ... Résister à l'occupation, c'est vivre libre !Aujourd'hui Gaza, demain Al-Qods !
 
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