bi "iyaam lbard bi "iyaami echiti w rassiif bouhayra w chaare3 gharee" tiji haaki lbent men baythaa l 3atii" w yqoulaha n6iriini w toun6or 3a 6arrii" e yrouh w yensaaha w tedbal bi chiti
Habbaytak bi ssayf Habbaytak bi chiti na6artak bi ssayf na6artak bi chiti
w 3younak essayf w 3youni echiti malqaana ya habiibi
Khalf essayf, w khalf echiti
Marqati el ghareebi 3a6yetni rissaali katabha habiibi bi ddam3i l haziine Fatahti errisaali hroufrha daay3een w mara"it ayyaam w gharabitna sneen w hrouf errissaali me7eeha chiti
Habbaytak bi ssayf Habbaytak bi chiti na6artak bi ssayf na6artak bi chiti
w 3younak essayf W 3youni echiti malqaana ya habiibi Khalf essayf, w khalf echiti
p.s.: j'écris comme elle prononce... rissaali comme elle prononce et non rissaalatoune comme en "vrai" arabe ni même rissaala en plus répandu et 6arii" et non 6arii9 enfin
par les jours de froid par les jours de pluie le boulevard est un lac et la rue se noie vient telle jeune fille de sa vielle maison Il lui dit "attends-moi" et elle attend au bord du chemin puis, il part et l'oublie Et elle se fane par l'hiver
Je t'ai aimé par l'été Je t'ai aimé par l'hiver Je t'ai attendu l'été Je t'ai attendu l'hiver
Tes yeux sont l'été Et mes yeux sont l'hiver Nos retrouvailles, mon bien-aimé
sont au-delà de l'été et par-delà l'hiver
Il est passé une étrangère qui m'a apporté un courrier C'est mon bien-aimé qui a écrit De ses tristes pleurs j'ai ouvert le papier et ses lettres se sont perdues puis, il est passé des jours et, pour des années, nous ont rendus l'un à l'autre étrangers et les lettres du courrier se sont effacées dans l'hiver
Je t'ai aimé par l'été Je t'ai aimé par l'hiver Je t'ai attendu l'été Je t'ai attendu l'hiver
Tes yeux sont l'été Et mes yeux sont l'hiver Nos retrouvailles, mon bien-aimé sont au-delà de l'été et par-delà l'hiver