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Parlez-moi de Larache !
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3 janvier 2006 23:24
Lalla Mennana al-Masbahiya, sainte patronne de la ville de Larache
Lalla Mennana al-Masbahiya sainte patronne de la ville de Larache : Est la fille d’un saint de Larache (sidi Jilali ben Abd Allah al-Masbahi originaire de Saqiyat al-Hamar). La population de Larache vénère cette sainte en tant que patronne et lui reconnaît son rôle d’assistance aux mujahidins (guerriers de la foi) en leur assurant les soins et La nourriture. Sur la sainte, on relate des contes extraordinaires « prodigios que habian sido hechos por la vertu de la baraca de son père”.
Après la mort de son père dont le corps est enterré à Mulay Bouselham en 1172h/1715, ses deux filles, Mannana et Aicha rejoignaient la Zawiya de leur père à Larache. (T. Garcia-Figueras, Si Yilali Abdal-lah el Mesbahi », Mauritania, n° 155, 1oct. 1940, p. 317-318.
Chaque dernier jour du moi de Safar al-Khir, se dirige un groupe de « maddaha » et des femmes de la ville au tombeau pour accueillir le mois de Rabi’ al-Awal, lequel a vu la naissance du prophète Mohamed et dès la parution de la lune, elles chantent les youyous. Les « meddaha » est spécialisé dans la hadra (le rituel de la transe), depuis les années vingt. De ce groupe de femmes, il ne subsistent aujourd’hui que deux femmes qui continuent toujours d’assurer et d’encadrer le processus de ce rituel ancestral.
Lalla Mennana est morte la nuit de son mariage à la Zawiya de son père et fut enterré là où il dort toujours en sérénité. Son tombeau fut construit par des amins des douanes de Larache et des grandes personnalités de la ville.
Parmi les contes courants, il y a un qui relate que lorsque son mari entra pour la première nuit de leur mariage, il l’a trouva une colombe banche, s’envola et attira à l’endroit où elle fut enterrée.
Le cortège du pèlerinage (La’mara) : Prend départ de la maison du chérif al-Masbahi le quatrième jours du Aid al-Mouloud à travers les rues de la ville. Le cinquième jours, reprend par le cortège des cadeaux et dons des corporations d’artisans, de commerçants, des gens de sous et des marins avec leur costumes traditionnels. Le chérif mesbahi passe la nuit au tombeau durant laquelle on répètes des chants religieux.
Source : Route touristiques religieuse, [www.tourismetangertetouan.com], consulté le 8 octobre 2005
m
4 janvier 2006 00:35
je suis de larache
d'ou etes vous
m
4 janvier 2006 00:36
moi j'habite pas tres loin de la mer
tu habite ou toi
s
4 janvier 2006 01:36
mmmmmm a écrit:
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> je suis de larache
> d'ou etes vous

Enchanté de vous connaître. Je suis du canton de Vaud en Suisse. Et vous ? De quel quartier de Larache êtes-vous ? Parlez-nous de votre ville le plus souvent et le plus longtemps possible ! De vos souvenirs ?



Modifié 1 fois. Dernière modification le 04/01/06 01:42 par sophos.
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5 janvier 2006 17:50
La Grande Mosquée (masgid al-A dam) est fondé au XVIIIème siècle par le sultan Sidi Muhamad ben Abd Allah. Plus exactement en 1760. Sis au centre de la Médina, il marque par sa grandeur et sa position topographique le paysage urbain de la ville de Larache.
Cette oeuvre architecturale conserve toujours son plan d'origine. Les travaux du début du XXème siècle sont bien visibles. Ce sont essentiellement des travaux d'embellissement et d'agrandissement.
Par son emplacement, il est accessible par tous les résidents des quartiers de la Médina. L'édifice s'intègre dans le contexte architectural et urbain qui lui est proche et, qui date, d'ailleurs, de la même époque.
Description
La salle de prière (bayt al-Salat):
Le monument dessine un rectangle parfait. La salle de prière présente quatre nefs disposées parallèlement au mur de la qibla. Chaque nef compte cinq travées jalonnées par des piliers carrés. Les arcs, soutenus par des piliers carrés, sont légèrement brisés outrepassés.
Le mihrab:
Le mihrab est aménagé au milieu du mur de la qibla. Sa niche, de section pentagonale par un arc légèrement brisé outrepassé. La niche est coiffée d'une voûte à base octogonale et repose sur deux trompes qui s'appuient contre le dos de l'arc. La surface enveloppant l'arc du mihrab est richement ornée. Tapissée de plâtre, elle présente plusieurs registres décoratifs.
Le sahn (la cour):
Le sahn est de forme presque carrée. Sa surface globale est plus petite de celle de la salle de prière et ne comporte ni bassin ni vasque pour les ablutions. La salle de prière s'ouvre sur le sahn par trois arcs soutenus par des piliers massifs à dosserets. Tous les arcs du sahn sont doubles, brisés outrepassés et sont repris dans un encadrement rectangulaire.. Le sahn assure l'éclairage et l'aération de l'oratoire.
Les accès:
Trois portes permettent l'accès à la Grande Mosquée. Une porte principale qui se trouve sur la face sud et elle donne sur le suq al-Sgir. La seconde, à l'Ouest, s'ouvre sur derb al-Gam; la troisième, au Nord, donne sur derb al-Maqsura.
La charpente:
Toute la mosquée, aussi bien les galeries bordant la cour que la salle de prière, présente une couverture formée de charpente visible disposée dans le sens nord-sud des nefs. Il s'agit d'une couverture en bersla classique à deux pentes reliées par une surface horizontale formant le sommet. La coupe longitudinale offre ainsi un profil trapézoïdal.
Les annexes:
Derrière le mur de la qibla s'alignent la chambre du minbar, La mosquée des morts et la chambre de l'imam.
La chambre du minbar:
Elle présente une forme barlongue et très étroite, avec un passage également étroit derrière la niche du mihrab. La baie du minbar s'ouvre au Sud du mihrab.
La chambre de l'Imam:
Cette pièce est de forme rectangulaire et de petites dimensions. On y pénètre de l'extérieur (derb al-Maqsura) par une porte en fer rectangulaire précédée de quatre marches d'escalier. C'est une chambre qui a la particularité d'être couverte par une voûte en berceau.
Les salles d'ablutions (les mida):
La Grande Mosquée compte deux salles d'ablutions. La première, la plus ancienne, fut intégrée dans l'enceinte du sanctuaire. Elle se situe à l'Ouest de la galerie nord, juste à main droite de l'entrée nord. Cette première pièce communique avec une seconde salle d'ablutions par une ouverture. Au milieu se localise une réserve d'eau et la partie sud est associée à un bassin rectangulaire.
Le minaret:
Le minaret de plan carré, occupe la partie médiane de l'enceinte nord, juste à main gauche de l'entrée nord. Le lanternon est coiffé d'une coupolette. Sur le sommet repose le jamur.
Source : Route touristiques religieuse, [www.tourismetangertetouan.com], consulté le 8 octobre 2005
s
7 janvier 2006 04:01
12 juin 1912, M. Regnault se rend à Larache après s’être séparé du sultan du Maroc à Zegotta.
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9 janvier 2006 02:06
« Haute stature, mine joviale et chevelure noire traversée d'une mèche blanche. Maa El Aïnaïne Ben Khellihenna, la cinquantaine passée, est un homme imposant et accueillant. Né au Sahara, avec le sang d'un grand chef sahraoui dans les veines, il est en 1973 l'un des membres fondateurs du Front Polisario, qu'il quitte dès 1975 parce qu'il refuse de partir en Algérie. Gynécologue, c'est au début des années 1980 qu'il commence sa carrière de gouverneur, d'abord nommé à Safi, puis à Taroudant, El Hajeb et finalement à Larache en juillet dernier. »

(Source : [blog.radioradicale.it] )
s
11 janvier 2006 00:37
Pendant l'époque médiévale, Larache formait déjà une grande agglomération rurale à habitat dispersé et peuplé par des résidents qui exploitaient un territoire très fertile. C’était Laraxi et Larax des portulans européens ou Gihat al- Ara is (région de Larache) et "Balad al- Ara is" (pays/région de Larache) des sources marocaines.
Et depuis, sa fonction fut le commerce et le la résistance.
Le pouvoir wattaside se rendant compte de l'importance stratégique du site et de l'absence d'une organisation défensive, y fonda une Kasba à partir 1491 en la personne d'Ahmad al-Nasir. C’était la première manifestation architecturale qui a formé le noyau urbain de la médina de Larache. De dimensions réduites certes, mais elle était dotée de structures nécessaires (portes, Mosquée, palais du gouverneur, quartiers résidentiels, et en dehors des remparts: un port, un bastion, des fontaines et des jardins) pour jouer le rôle d'une ville-fortresse assurant la résistance et le commerce.
Vers la fin du XVIème siècle, et suite à la bataille de Oued al-Makhazin, la configuration de la médina subira des changements par l'édification de deux forteresses construites par le sultan saadien Ahmad al-Mansur al-Dahbi entre 1579 et 1589: remarquables aussi bien par leur plan et leur masse que par leur disposition architecturale et leur emplacement.
Deux forteresses plus modernes, adaptées aux nouvelles techniques de l'artillerie Ils rappellent par leur plan les châteaux européens. La première est Borj al-Laklak , de forme triangulaire régulière unique au Maroc par son plan, se situe à l'extrémité sud-est de la médina. Ses terrasses, nous offre une vue superbe sur le site de Lixus, les méandres du Loukkos, la zone des salines, le village de Rakkada et sur ce qui était la campagne sud de la ville.
La deuxième est borj Lakbibat, de forme carrée et d’allure imposante, se situe au Nord-Ouest de la ville et constitue la limite occidentale du tissu urbain. Elle contrôlait un vaste territoire : la côte sur une dizaine de kilomètres, l'embouchure de l'Oued Loukkos et l'horizon maritime. Aux angles, elle est défendue de bastions de forme triangulaire. De nos jours, le monument se trouve dans un état de ruine avancée, mais il reste encore quelque chose d'admirable et d'important dans ses ruines.
En 1610 , la ville fut occupée par les Espagnols. Ils la dotèrent d’une enceinte et de plusieurs ouvrages militaires (Skalat al-Tarrafin et Skalat al-Haddadin, des réduit de la Morena et fortde Santiago) pour assurer à la place toutes les conditions de sécurité. En 1618, les Espagnol commémorent la fin des travaux par une inscription de fondation qui existe aujourd’hui plaqué sur le mur du réduit La Morena.
La Tour du Juif, de plan carrée, abrite actuellement le musée de la ville dédié à Lixus. Elle présente trois niveau: le sous-sol, le rez-de-chaussée, et la terrasse. Une armoirie d'origine espagnole décore la façade principale de la tour . Sous l’occupation espagnole du XVIIème siècle, Larache avait l’allure d’une place militaire d’époque moderne, à laquelle les nouvelles réalisations défensives (bastions, courtines tenaillées, parapets à embrasures, portes défensives, fossés, magasins, chevaleries, réduits, chemins couverts, place d'armes et corps de garde) vient améliorer le schéma de défense antérieur, de caractère majestueux, présenté par la Kasba et les deux forteresses saadiennes. La moquée de la Kasba fut convertie en église et couvent de San Francisco, le borj al-Laklak devient Castillo de Nuestra Senora et l’appellation castillo de San Antonio fut assignée à borj Lakbibat (hisn al-Fath des sources marocaines).
En 1689, le sultan Moulay Ismail récupéra Larache et la dota d’importante structures urbaines afin de lui ressusciter sa fonction civile qu’elle a tant manqué. La repeupla de Jbala et de Rifains Depuis, y édifia une maison de gouverneur, l’actuelle siège de la Maison de Culture, deux mosquées, un hammam… Depuis les marocains avaient toujours conservé Larache bien qu’à divers reprises, elle fut menacée par les flottes européennes. L’attaque menée par la flotte française en 1756 est la plus célèbre.
Afin de mettre face aux dangers extérieurs, le sultan Sidi Mohamed Ben Abd Allah y renforça le système défensif en construisant un certains nombre de batteries dont les plus importantes sont celle de Bouknadel, de Sidi Allal al-Asri. Il la dota également de structures urbaines et civiles pour en faire un des ports principaux sur la façade atlantique.
En effet, Larache a vu s’accroître son activité commerciale avec l’Europe ce qui lui a permis de loger les sièges des consulats européens. De nouveaux quartiers son naît (quartiers Rmat « les tireurs » et Lakbibat « petites coipolees») et la médian posséda dès lors sa Grande Mosquée, son Souk Sghir, sa medersa, ses zawiya et ses saints.
L’urbanisme traditionnel se compose d’une Kasba avec son aire politico-militaire qui incorpore le palais du gouverneur (actuel Maison de la Culture), la mosquée, la tour du Juif et un quartier résidentiel se développe en pente vers le Nord. La trame viaire à l’intérieur de la Kasba s’organise trois axes principaux et des ruelles (derb) étroites, peu sinueuses et de courte longueur.)
A partir de la Grande Mosquée et du Suq al-Sgir qui forment le noyau central de la Médina parte la rue qui mène jusqu'au borj lakbibat (ex-rue al-Gazzarin), la rue 2 mars (ex-calle real) qui desserve Bab al-Marsa et la rue Sidi Ahmad ben Thami qui communique entre Bab al-Madina (porte de la médina) et Bab al-Bahr (porte de mer ou de la marine) devant laquelle existait un petit port.La médina de Larache comptait parlmi les médina du Maroc qui abritait une belle église catholique au derb (ruelle) Halhula et derb al-Harti, actuellement en ruine.
Egalment un mellah actuel qui semble avoir été reconstruit au XIXème siècle. Immédiatement au Nord de la Grande Mosquée s’organise un petit îlot du XVIIIème siècle remarquable par sa cohérence. De forme rectangulaire, il est traversé par deux passage voûtés parallèles (al-Diwan al-Safli et al-Diwan al-Fuqi).
[www.tourismetangertetouan.com]
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13 janvier 2006 21:54
A Mzora, vous pouvez découvrir un site archéologique avec une enceinte de blocs de pierre élevés comme des colonnes, dont la date remonte dans la préhistoire à l’âge de pierre.Vous y trouvrez également des tertres artificiels probablement élevés au-dessus des tombes. Ces verstiges témoignent chez les habitants de Mzoura d’un sentiment religieux et d’un souci de la mort, qu’ils éprouvaient dans leur passé très lointain.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 13/01/06 21:54 par sophos.
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16 janvier 2006 04:34
En 2004, Les habitants de la ville de Larache et du village Souakène célèbrent l’anniversaire de la bataille de Oued El Makhazine, qui rappelle la résistance des Marocains à l’expantionnisme européen.
s
19 janvier 2006 19:56
Quelques repères historiques:

VIIIe s: fondation

XVIe s : occupation par les portugais
Refuge pour les corsaires
Bombardement de la ville (en représailles)
1610 : Domination espagnole
1689 : Libération de la ville par Mouley Ismaïl
1912 : De nouveau sous la domination espagnole (traité de Fès)
1956 : Indépendance
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23 janvier 2006 18:22
D’après L’encyclopédie libre Wikipédia, Larache « se modernise à une allure rapide » (http://fr.wikipedia.org/wiki/Larache). Dans quel sens devrait-on prendre cette modernisation ?
23 janvier 2006 20:41
l été dernier je suis allée a larache,ce qui ma frappé ce fut le nombre de jumeaux dans la rue...il parait que c presqu une legende,due a l eau...
**Hadro fiya, galo manasswach...igolo,li bghaw igolo...*
s
24 janvier 2006 19:30
Antonio Buero Vallejo (1916-2000) est, avec Federico Garcia Lorca et Fernando Arrabal, considéré comme l’un des trois auteurs les plus connus du théâtre espagnol comtemporain que préoccupe le problème de l’identité. Il a passé deux ans à Larache (1927 et 1928).
s
25 janvier 2006 03:15
Citation
ba_ssma a écrit:
l été dernier je suis allée a larache,ce qui ma frappé ce fut le nombre de jumeaux dans la rue...il parait que c presqu une legende,due a l eau...

Comment avez-vous trouvé la ville ? J'aimerais bien connaître vos impressions.
k
25 janvier 2006 20:35
Citation
sophos a écrit:
Quelques repères historiques:

VIIIe s: fondation

XVIe s : occupation par les portugais
Refuge pour les corsaires
Bombardement de la ville (en représailles)
1610 : Domination espagnole
1689 : Libération de la ville par Mouley Ismaïl
1912 : De nouveau sous la domination espagnole (traité de Fès)
1956 : Indépendance


1765 : Débarquement d'une escadre française à Larache. Des militaires ont été envoyés vers le port pour détruire les vaisseaux des corsaires marocains : mais la mer s'était retirée ( les Larachois le savent!), leurs chaloupes s'échouèrent sur les sables ( Vers la 2ème plage, je suppose), les marins français furent capturées par les Marocains.
s
29 janvier 2006 18:22
Merci khalid pour l'information historique !
s
2 février 2006 16:36
La Guardia Civil en Larache

"Casi paralelamente y como consecuencia de lo dispuesto en el real decreto de 15 de marzo de 1913, mediante el que se creaba en la región de Lucus -a semejanza de las de Ceuta y Melilla- la comandancia general de Larache, se dictó por el Ministerio de la Guerra, una real orden circular de 29 de dicho mes impartiendo las oportunas instrucciones tendentes a su cumplimiento y organización. En ella además de fijarse la capitalidad en la plaza de Larache, se detallaron los cuerpos y unidades que pasarían a constituir la guarnición de su territorio así como sus plantillas concretas de personal, ganado, armamento, municiones y material.
Respecto a la Guardia Civil, concebida ya como elemento imprescindible de seguridad pública y policía militar para prestar el servicio de campaña, se dispuso, en su artículo 24, que por la dirección general del Instituto se procediera a organizar en el más breve plazo, y con destino en la citada comandancia general, una sección mixta -de Infantería y Caballería- al mando de un oficial subalterno. Dicho oficial fue inicialmente el primer teniente Alfredo Arredondo Acuña, posteriormente relevado por el de igual empleo Ignacio Baamante Cortázar.
La nueva unidad, integrada por 31 hombres:1 -oficial subalterno, 18 hombres de Infantería (1 sargento, 2 cabos, 1 corneta, 1 guardia 11 y 13 guardias 21 ) y 12 de Caballería (1 sargento, 2 cabos, 1 trompeta, 1 guardia 11 y 7 guardias 21 )- pasó también a depender del 181 Tercio de la Guardia Civil, con cabecera en Cádiz, quedando afecta a la comandancia gaditana para los efectos administrativos. Como ganado se les fijó 1 caballo de oficial y 12 de tropa. Los gastos que se originaron como consecuencia de las modificaciones orgánicas, fueron sufragados con cargo a los créditos que se concedieron como ampliación del presupuesto de "Acción en Marruecos" .
La eficacia y acierto de la presencia de los guardias civiles en Larache se hizo sentir muy pronto. El Semanario Oficial de la Guardia Civil de 24 de enero de 1914 publicó la felicitación del Director General al teniente Ignacio Baamante Cortázar, jefe de la sección mixta, y a los guardias Cándido Martínez Otero y Juan Paloma García, por la brillante investigación que llevó a la detención del autor de un robo de 17.000 pesetas, cometido contra un capitán de la administración militar, logrando además recuperar íntegramente dicha cantidad.
La Guardia Civil, con su bizarría y eficacia tradicional, empezaba a sembrar la semilla de su prestigio en el Protectorado de España en Marruecos, cuya presencia no finalizó el 7 de marzo de 1956 con la independencia de dicho reino sino que se prolongó varios años más hasta que las últimas unidades que se replegaron a Ceuta fueron relevadas por la incipiente Gendarmería Real."

[usuarios.lycos.es], consulté le 30 janvier 2006
z
4 février 2006 23:29
bonsoir voici un article sur le marocain du mois qui est de notre ville Larache toutes mes félicitations pour cet entrepreneur qui nous donne envie d'en faire plus pour notre ville merci Monsieur Mohammed Saoud.
[www.wafin.be]
s
9 février 2006 16:31
Merci M. Zouhir pour l'information !
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