Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
Parc industriel de 600 Millions d'Euros
S
25 juin 2008 22:03
la valse des investissement continue au Maroc;

Partenariat
Les opérateurs économiques andalous s'implantent à Settat
Un méga-parc industriel pour plus de 600 millions d'euros
Publié le : 25.06.2008 | 15h46


Les Andalous auront finalement leur parc industriel au Maroc, dans la région de Settat plus précisément. Une mega-zone industrielle de plus de 400 ha dans la localité de Tamedroust pour un investissement de 600 millions d'euros avec, à la clé, la création de 4.000 emplois directs et 20.000 indirects.








A terme, le parc industriel espagnol devrait générer un chiffre d'affaires annuel de 670 millions euros. Le projet en gestation depuis près d'une année est aujourd'hui mis sur les rails. Le feu vert de sa réalisation a été donné mardi avec la signature, à Settat, d'une convention d'investissement entre les départements de Salaheddine Mezouar, d'Ahmed Reda Chami et le secrétariat d'Etat à l'Intérieur d'une part et des opérateurs andalous initiateurs du projet d'autre part.
La genèse du projet fut longue et semée de multiples tractations.

Ce qui était une simple idée, à la limité utopique, portée par une poignée d'entreprises andalouses est en passe de devenir un gigantesque parc industriel qui va transformer toute une région. Ses retombées vont bénéficier à au moins 10 millions d'habitants, souligne-t-on auprès de ses promoteurs espagnols. Il y a un peu plus d'une année, une quinzaine d'entreprises andalouses avaient, en effet, manifesté leur intention de création d'un parc industriel de pas moins de
2 millions de m2 de superficie dans la zone de Tamedroust, dans la province de Settat.

Un consortium formé de ces 15 premières entreprises a été créé pour réaliser et prendre en charge la gestion de ce qui a été désigné comme «la plus grande zone industrielle du Maroc». Ainsi, «la Société de développement industriel et technologique du Maroc. SARL» (Ditema) a été mise sur pied. L'esprit corporatif a été largement mis en avant. Chaque entreprise avait mobilisé 6.000 euros pour constituer le capital de la nouvelle entité.

Quelques mois après, l'idée a germé et a commencé à donner les premiers résultats. Ce sont ainsi plus de 100 entreprises qui se sont montrées intéressées et ont manifesté leur intention de se joindre à ce projet. Entre-temps, des délégations les représentant continuent de faire la navette entre les deux pays. Les premiers contacts ont été engagés d'abord avec l'équipe de Fathallah Oualalou alors ministre des Finances. Depuis l'avènement de Salaheddine Mezouar, les tractations se sont accélérées et le projet commençait à prendre forme.

En parallèle, la première initiative de la nouvelle société a été d'approuver la décision d'acquisition de 600.000 m2 de terrain dans la ville portuaire de Motril, dans l'Andalousie, pour réaliser une plate-forme logistique qui pourrait accueillir les produits fabriqués dans la future zone industrielle marocaine. Une liaison maritime entre Motril et Casablanca est toujours en cours d'étude.

Pour ce qui est du terrain, l'offre initiale des autorités marocaines concernait un lot de 2 millions de m2 à Tamadroust, dans la région de Settat. Depuis, de nouvelles possibilités ont été étudiées. Il s'agit notamment d'un lot à Berrechid et un autre à Bouznika beaucoup plus étendu que le premier. Le site de Bouznika totalise en effet 3,5 millions de m2 alors que celui de Berrechid atteint les 7,2 millions de m2. L'avantage de ces trois sites étant leur proximité de l'axe autoroutier Casablanca-Marrakech, mais surtout de la ligne ferroviaire qui lie la capitale économique au futur port de Tanger-Med. Et c'est le site Tamedroust, celle commune rurale de la région de Settat, qui a finalement été retenu. Pour reprendre les termes de ses initiateurs, ce projet «est conçu comme une grande cité dans laquelle les espaces industriels et résidentiels s'intègrent en parfaite harmonie avec un ensemble d'activités de services, centre d'affaires, parc technologique, parc logistique, activités hôtelières, en prenant en considération le concept du développement durable».

La future zone industrielle sera réservée principalement aux différentes activités industrielles (70% de la surface totale) et aux entreprises de prestation de service (30%). Selon les promoteurs du projet, si la procédure d'acquisition du terrain se fait rapidement, la moitié des entreprises attendues sera déjà installée à l'horizon 2010.

Sont visés essentiellement les secteurs de la construction, l'industrie alimentaire et des industries électriques.
Les promoteurs du projet se montrent très optimistes. L'idée qui a rassemblé une quinzaine d'entreprises au début a fini par séduire plus d'une centaine à peine quelques semaines plus tard. Bien plus, d'autres entreprises devraient se joindre à cette initiative dès que le projet commencera à prendre forme, fait-on noter.
-------------------------------------------------
 
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook