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Bah val
je crois que la majorité des musulmans s'en moquent pas mal de ce que peut dire le pape
Ce qui est dommage c'est que celà sera inconsiement "comptabilisé"

et que la prochaine guerre contre un pays musulman (ah ça, c'est de la routine), les extrémistes (peu nombreux mais qu'on écouteen période de guerre) vont le rappeler et le fossé orient occident ne fera que s'agrandir

Donc le pape a fait une bêtise, mais est ce que ce n'est pas calculé!

Est ce qu'un affrontement Islam contre alliance judéo-chrétienne n'est pas souhaité par les extrémistes et certains d'eux habitent le vatican

j'ai parfois l'impression que nous voyons bien le gouffre mais que nous nous poussons mutuellement à y arriver le plus vite

pour quelle raison

parce que des "XXXX" sur la foi de textes poussiereux croient en une victoirs d'un Dieu qui est pourtant le même pour les deux bords

Bah

Notre siécle est aussi fou que celui qui l'a précédé



Modifié 1 fois. Dernière modification le 16/09/06 23:29 par impulsion.

la fonction première d'un pape est de prêcher, en partant de ce principe commence l'analyse de ses paroles, et croyez-moi elles sont loin d'être innocentes, reste à savoir leur but.

Citation
chelhman a écrit:

Amiiiine. Quid quid latine dictum sit, altum videtur ?

Il faut croire que oui.
En attendant il ne faut pas que le pape oublie que lapsus semel fit culpa, si iterum cecideris!

Citation
ibn hazm a écrit:
la fonction première d'un pape est de prêcher, en partant de ce principe commence l'analyse de ses paroles, et croyez-moi elles sont loin d'être innocentes, reste à savoir leur but.

Justement le but est voulu et donc n'est pas anondin surtout venant d'une personne aussi médiatique que le pape

Car croyez vous que celui ci saurait hasardé à "descendre" le judaisme et les juifs comme il l'a fait pour l'Islam et les musulmans?
J'en doute fort.Car c'est sa place (de pape) qui aurait fait les frais et c'est bien connu il est plus facile de "casser" ce qui est "médiatiquement" montré du doigt. (11 septembre,..)


ps:remarquez l'intérêt qu'est donné aux ennemis de l'Islam et des musulmans ds les médias.

Le Pape ne représente pas toute la chrétienneté...
Il représente aujourd'hui une partie importante
Des forces de l'Axe du mal atlantico-étasunien
Et leurs laquais européo-siono-évangilistes...!

On est loin des positions du Christ révolutionnaire
Et opposé à l'impérialisme romain, de ses légions
Et de ses troupes à Jérusalem et au Moyen orient...
On est loin de la théologie de la libération prônée
En Amérique Latine des années 60-70... et des Révolutions
Et des luttes de libération nationale des peuples opprimés...
Le Pape se positionne sur la ligne de ses maîtres
Impérialo-sionistes pendant que ces derniers massacrent
Par une violence aveugle et criminelle des hommes,des femmes, des enfants
De toute confession... et y compris des chrétiens malgré ce charlatant...
Ce Pape ne devrait pas seulement s'excuser... il devrait être REVOQUE
Par les cardinaux qui l'ont "élu"...qui l'ont "coopté"!



Modifié 1 fois. Dernière modification le 17/09/06 12:09 par Sanrival.

Benoit 16 ne merite pas que les musulmans du monde tombent dans ce piege. c est une constance chez tes certains de provoquer les musulmans extremement succeptible et titilleux sur la question religieuse.
il faut reclamer des excuses sans violence. entendre les portes paroles du vatican ou de ce pape dire qu on a mal interpreté ses paroles est une insulte supplementaire contre nous.

Citation
wahed mustapha a écrit:
Benoit 16 ne merite pas que les musulmans du monde tombent dans ce piege. c est une constance chez tes certains de provoquer les musulmans extremement succeptible et titilleux sur la question religieuse.
il faut reclamer des excuses sans violence. entendre les portes paroles du vatican ou de ce pape dire qu on a mal interpreté ses paroles est une insulte supplementaire contre nous.

Moi, les regrêts du pape me vont pour l'instant. Comme les frères musulmans, et pourtant, je suis pas vraiment proches d'eux.


Par contre, j'attends son voyage en Turquie. IL doit se rendre à Ephèse, où serait décédée Marie et lieu de pèlerinage où se retrouvent musulmans et chrétiens. Il aura là l'occasion d'un discours plus positif et moins caricatural.

Citation
a écrit:
Hamid

Il faut croire que oui.
En attendant il ne faut pas que le pape oublie que lapsus semel fit culpa, si iterum cecideris!

Néanmoins, Ubi fumus, ibi ignis, il n'y a qu'à voir les réactions à ses propos, la retenue de notre côté aurait été une bonne gifle pour lui, ou serais-je une vox clamantis in deserto ?

Citation
chelhman a écrit:


Néanmoins, Ubi fumus, ibi ignis, il n'y a qu'à voir les réactions à ses propos, la retenue de notre côté aurait été une bonne gifle pour lui, ou serais-je une vox clamantis in deserto ?

Espérons que les réactions excessives que l'on voit ici et là cessent rapidement. Car en définitive : SUNT VERBA ET VOCES PRAETEREAQUE NIHIL
Mais tout cela n'est pas nouveau :NIL NOVI SUB SOLE...

no comprenam verbam latinoé

C'est facile d'allumer la meche et de crier ensuite au feu . Un homme comme le Pape doit d'abord connaitre les autres religions et prendre en compte 1 Milliards et demi de musulmans avant de débiter des anneries. Quant à la réaction des Millions de musulmans dans le monde, elle a été jusque là encore correcte, S'il y a des débordements, c'est tout a fait normal, ce n'est pas la majorité, Il fallait y penser avant de provoquer.
Le Pape en parlant de la viloence a oublié la responsabilité du monde occidental chrétien dans:
les massacre de l'inquisition et des croissades chrétiennes,
le massacre des indiens d'ameriques,
le massacre des indigènes d'australie,
Les massacres des 1ere et 2e guerres mondiales,
Les massacres coloniaux, Viet-nam, algérie, ...
les massacres d' Hirushima, Nagazaki, Les massacres en Irak, en Afganistan, en Palestine et au Liban,
C'est un gros msesonge d'assimiler l'Islam à la violence. Par sa déclaration il a démontré son ignorance.

Une précision : je suis athée et occidental. Ceci est dit par souci de transparence...

J'ai l'impression que certains analysent les propos tenus par le pape, sans les avoir lus. Dans la traduction anglaise qui a été fournie ici-même, on peut lire : "he addresses his interlocutor with a startling brusqueness on the central question about the relationship between religion and violence in general, saying: "Show me just what Mohammed brought that was new, and there you will find things only evil and inhuman, such as his command to spread by the sword the faith he preached".
Traduction (c'est la mienne, elle vaut ce qu'elle vaut!) : "Il entretient son interlocuteur avec une brusquerie effrayante de la question des relations entre violence et réligion, en disant : Montrez-moi (je ne traduis pas c'est insultant)".
Donc le pape dit lui-même que ces propos sont d'une "brusquerie effrayante" (selon l'expression anglaise stratling brusqueness).

Qu'en pensez-vous ?

Posthume, tous les musulmans raisonnables savent qu'il y a matière à autocritique et à réforme mais d'une part le Pape n'a pas à s'en mêler et d'autre part puisque tu nous cites une réaction en anglais : "it's the pot calling the kettle black". L'Eglise catholique à quelques cadavres dans le placard elle aussi.

Le Pape aurait dû savoir que les musulmans en ce moment sont à fleur de peau, donc ce n'était pas le moment d'aller titiller le dragon. Mais sur le fond, les musulmans ont intérêt à analyser leurs réactions sur ce dossier et sur le dossier des caricatures, c'est symptomatique d'un problème mais encore une fois la réforme doit venir de l'intérieur.

Le Pape a fait une boulette diplomatiquement parlant, ses excuses étaient molles. Allez... 3 Ave et 2 Pater et on n'en parle plus...

Chelhman, j'apprécie toujours la justesse de ton raisonnement.
Mais le sens de mon message, j'insiste, n'est pas de discuter l'opportunité ou la pertinence d'une (auto-)critique de l'Islam. Il réside plutôt dans le traitement de l'information : rapporter les propos d'un empereur byzantin en les qualifiant d'une "brusquerie effrayante", comme c'est le cas ici, ne constitue pas une adhésion de la part du pape.

Je tiens également à dire que je ne tente pas une défense du pape : tout ça dépasse mon entendement et me fait froid dans le dos.

Citation
a écrit:
Le Pape a fait une boulette diplomatiquement parlant, ses excuses étaient molles. Allez... 3 Ave et 2 Pater et on n'en parle plus...

ha les détenteur de la double culture, ils sont imbattables

Citation
La Boetie a écrit:

Citation
a écrit:
Le Pape a fait une boulette diplomatiquement parlant, ses excuses étaient molles. Allez... 3 Ave et 2 Pater et on n'en parle plus...

ha les détenteur de la double culture, ils sont imbattables

Et indispensables...

Citation
a écrit:
posthume

Chelhman, j'apprécie toujours la justesse de ton raisonnement.
Mais le sens de mon message, j'insiste, n'est pas de discuter l'opportunité ou la pertinence d'une (auto-)critique de l'Islam. Il réside plutôt dans le traitement de l'information : rapporter les propos d'un empereur byzantin en les qualifiant d'une "brusquerie effrayante", comme c'est le cas ici, ne constitue pas une adhésion de la part du pape.

Je tiens également à dire que je ne tente pas une défense du pape : tout ça dépasse mon entendement et me fait froid dans le dos.

C'est évident que la presse a sauté sur l'occasion parce que c'est vendeur, le même scénario mais en changeant le protagoniste principal par un curé d'un obscur patelin que même un GPS ne trouverait pas, n'aurait pas fait bip sur le radar des journalistes.
Il est aussi évident que le Pape aurait pu, par les temps qui courent, choisir de parler du célibat des prêtres par exemple. Il y a à boire et à manger des deux côtés, les nôtres devraient peut-être penser à utiliser les tribunaux plutôt de faire exactement ce dont on les soupçonne ou accuse.

Une plainte en diffamation suivie d'une condamnation certaine, est plus significative que de balancer des cocktails Molotov sur des églises. En plus si l'église est condamné à payer quelquechose, ça fera réfléchir le Pape à ne pas raconter n'importe quoi, l'église catholique a toujours été connue pour son avarice, enfin pour les autres parce que pour eux, rien n'est trop beau...l'image du prélat bedonnant entouré de ses ouailles chétives...
Une petite dose de bouddhisme chez nous, ne nous ferait pas de mal non plus.
Plus vite ce feu s'éteindra mieux ça sera.

VOICI DES EXTRAITS DES PROPOS MAL VENUS A PROPOS...
DE CE PAPE QUI OSCILLE ENTRE ISLAMOPHOBIE ET LA JUDEO-CHRETIENNETE-SIONO-FACHOT... !

Les propos du pape Benoît XVI qu'il a tenus mardi 12 septembre, lors d'une conférence à l'université de Ratisbonne, en Allemagne, ont soulevé un tollé dans le monde musulman.

Beaucoup y ont vu une offense à l'islam et à Mahomet. Voici de larges extraits de cette conférence :

"(...) Même face à un scepticisme aussi radical, il demeure nécessaire et raisonnable de s'interroger sur Dieu au moyen de la raison et cela doit être fait dans le contexte de la tradition de la foi chrétienne: il s'agissait là d'une conviction incontestée, dans toute l'université.

Tout cela me revint en mémoire récemment à la lecture de l'édition publiée par le professeur Theodore Khoury (Münster) d'une partie du dialogue que le docte empereur byzantin Manuel II Paléologue, peut-être au cours de ses quartiers d'hiver en 1391 à Ankara, entretint avec un Persan cultivé sur le christianisme et l'islam et sur la vérité de chacun d'eux.

L'on présume que l'Empereur lui-même annota ce dialogue au cours du siège de Constantinople entre 1394 et 1402; ainsi s'explique le fait que ses raisonnements soient rapportés de manière beaucoup plus détaillées que ceux de son interlocuteur persan.

Assurément l'empereur savait que dans la sourate 2, 256 on peut lire: « Nulle contrainte en religion ! ». Le dialogue porte sur toute l'étendue de la dimension des structures de la foi contenues dans la Bible et dans le Coran et s'arrête notamment sur l'image de Dieu et de l'homme, mais nécessairement aussi toujours à nouveau sur la relation entre — comme on le disait — les trois « Lois » ou trois « ordres de vie »: l'Ancien Testament — le Nouveau Testament — le Coran.

Je n'entends pas parler à présent de cela dans cette leçon ; je voudrais seulement aborder un argument — assez marginal dans la structure de l'ensemble du dialogue — qui, dans le contexte du thème « foi et raison », m'a fasciné et servira de point de départ à mes réflexions sur ce thème.

Dans le septième entretien (dialexis — controverse) édité par le professeur Khoury, l'empereur aborde le thème du djihad, de la guerre sainte. Assurément l'empereur savait que dans la sourate 2, 256 on peut lire: « Nulle contrainte en religion ! ».

C'est l'une des sourates de la période initiale, disent les spécialistes, lorsque Mahomet lui-même n'avait encore aucun pouvoir et était menacé. Mais naturellement l'empereur connaissait aussi les dispositions, développées par la suite et fixées dans le Coran, à propos de la guerre sainte.

« Montre-moi donc ce que Mahomet a apporté de nouveau, et tu y trouveras seulement des choses mauvaises et inhumaines, comme son mandat de diffuser par l'épée la foi qu'il prêchait ». Sans s'arrêter sur les détails, tels que la différence de traitement entre ceux qui possèdent le « Livre » et les « incrédules », l'empereur, avec une rudesse assez surprenante qui nous étonne, s'adresse à son interlocuteur simplement avec la question centrale sur la relation entre religion et violence en général, en disant: « Montre-moi donc ce que Mahomet a apporté de nouveau, et tu y trouveras seulement des choses mauvaises et inhumaines, comme son mandat de diffuser par l'épée la foi qu'il prêchait ».

lA SUITE...>>>

[info.aol.fr]

Message Royal au pape : «L'Islam s'adresse à la raison et l'honore»


18.09.2006

S.M. le Roi Mohammed VI a adressé à Sa Sainteté le Pape Benoît XVI un message écrit en réaction de protestation aux propos qu'il avait tenus sur l'Islam, dans lequel le Souverain rappelle en Sa qualité de Commandeur des croyants et Président du Comité Al-Qods, que l'Islam, en vertu du Saint Coran, s'adresse à la raison et l'honore, en partant du principe que la foi serait incomplète si l'on ne faisait appel à la raison.

Dans ce message, remis par le chargé d'affaires du Royaume auprès du Saint-siège qui a été reçu dimanche au Vatican, le Souverain affirme que l'Islam prône la tolérance entre toutes les religions célestes et que la foi de tout musulman ne peut être réputée complète que s'il croit en tous les Prophètes et au premier chef Moïse et Jésus, que la paix soit sur eux.

L'Islam exhorte en outre à la paix et à la modération et récuse, en revanche, la violence, a souligné Sa Majesté le Roi Mohammed VI, ajoutant que l'Islam est demeuré, à travers l'histoire, un phare rayonnant, porteur d'un message de tolérance religieuse et de brassage des cultures et des civilisations.

"Le Maroc a connu, à travers son histoire, des érudits qui ont transmis une partie de la culture grecque à l'Occident chrétien au Moyen Age, et qui ont fait état, dans leurs traités philosophiques, de la possible cohabitation entre la raison et la religion, la première étant le moyen d'appréhender la seconde, vérité corroborée, du reste, par les grands orientalistes et les historiens des différents pays occidentaux", a ajouté le Souverain.

"Compte tenu de ces faits religieux et historiques, Je m'adresse à vous, en votre qualité de chef de l'Eglise catholique, pour vous prier d'avoir, à l'égard de l'Islam le même respect que vous vouez aux autres cultes et que l'Islam d'ailleurs voue, lui aussi, aux autres religions célestes, y compris le Christianisme. Il s'agit là, Me semble-t-il, du meilleur moyen de promouvoir le dialogue entre les religions et les cultures", a souligné S.M. le Roi.

S.M. le Roi rappelle par ailleurs qu'en cette période d'exacerbation des extrémismes et des amalgames, "il nous incombe en tant que dépositaires du devoir de diffusion des valeurs de paix, de coexistence et de rapprochement entre les nations et les peuples, de tout mettre en œuvre pour défendre ces nobles idéaux".

En tant que dépositaire des traditions séculaires du Royaume, S.M. le Roi réaffirme le caractère privilégié des relations qui ont, toujours, existé entre le Royaume du Maroc et le Saint-Siège, relations fondées sur le dialogue et la concertation sur toutes les questions afférentes aux mondes musulman et chrétien et aux relations internationales.
MAP



Modifié 1 fois. Dernière modification le 19/09/06 08:05 par Hamid.

Mise au point civilisee, directe et qui ne fait pas dans la langue de bois. Good move.