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La paix, ce n’est pas "shalom" et "shalom", ce n’est...
s
4 décembre 2005 00:08
La paix, ce n’est pas "shalom" et "shalom", ce n’est pas Sharon

de Gilad Atzmon
Ces derniers jours, nous lisons des articles flagorneurs consacrés aux dernières initiatives politiques prises par la toute nouvelle métamorphose de Sharon en amoureux de la paix. Voici que Sharon, ce criminel de guerre notoire, cet homme qui a réussi à prouver à de multiples reprises qu’il est totalement dépourvu de tout garde-fou moral et de toute considération éthique, vient de réussir à convaincre les médias occidentaux qu’il est la "voix responsable" en Israël. Ne vous y trompez pas : Sharon et le peuple israélien sont, de fait, des amoureux transis de la "paix".

Cependant, il est extrêmement important de mentionner que la notion qu’on se fait, en Israël, de la "paix" est extrêmement éloignée de toute notion de paix familière au reste de l’humanité. Quand nous pensons au mot hébreu rendant le sens du mot "paix", nous faisons traditionnellement référence au mot "shalom".

Mais, apparemment, "shalom" et paix n’ont pas exactement le même sens. De fait, ces deux mots sont très éloignés l’un de l’autre. Alors que ‘shalom’ réfère au soulagement d’être libéré d’un conflit, et de jouir d’un sentiment général de sécurité, la paix a une signification beaucoup plus large. La paix, c’est une résolution sincère. La paix, c’est la recherche de l’harmonie entre les hommes. La paix, c’est une notion qui a trait, dans une large mesure, à la réconciliation.

Il est très triste de devoir avouer que la conscience largement répandue de la notion de paix, en termes d’harmonie et de réconciliation, est totalement absente de l’idiosyncrasie israélienne. Pour les Israéliens, ‘shalom’ signifie la mise en œuvre d’une stratégie qui soit à même de garantir au peuple juif un refuge, tant personnel que national. Pour les Israéliens, ‘shalom’ signifie : « vivre en paix », rien de plus, ni rien de moins. Comment ce ‘shalom’ est-il atteint, ou entretenu ; c’est là le cadet des soucis, pour les Israéliens. Le fait que des millions de Palestiniens soient soumis à un terrorisme d’Etat sous la forme des pires massacres de guerre perpétrés par les forces israéliennes « de défense » ne les préoccupe pas vraiment, non plus. En bref : plutôt que l’harmonie et la réconciliation, ‘shalom’ désigne l’ensemble des manœuvres politiques et militaires prises afin de réduire au silence l’ennemi du peuple juif du moment.

C’est précisément cette philosophie du ‘shalom’ qui représente le cœur même de l’école sioniste de gauche. C’est cette perception même qui a amené la gauche sioniste à croire que « deux Etats, pour deux peuples » serait une option viable. Clairement, la solution à deux Etat promet le ‘shalom’ : elle tend toute entière à garantir au peuple juif tant sa sécurité personnelle qu’un abri. Il y a tout juste un an, dans les jours précédant le retrait israélien unilatéral de Gaza, Sharon déclarait : « Nous (autres, les Israéliens), nous voulons le ‘shalom’, mais à condition que ce soit nous qui en définissions les termes et les conditions. »

L’idée de Sharon n’est pas si éloignée que ça de la plate-forme programmatique de Shalom Akhchav [Shalom Akhshav est le nom d’un mouvement de ‘shalom’ israélien de gauche, que l’on traduit abusivement par « La Paix, maintenant ! »]. L’acception sharonienne du terme ‘shalom’ ne diffère pas tant que ça de la philosophie d’un Shimon Peres, et en termes de catégories sémantiques, elle n’est pas aussi éloignée que ça de la perception qu’en a le Gush Shalom d’un Uri Avnery. Les aspirants israéliens au ‘shalom’ veulent, toujours, (en) « définir les termes et les conditions ». Il est vrai que les « termes et conditions » d’Avnery, de Peres et de Sharon diffèrent entre eux. Toutefois, ils croient, tous, à la ségrégation entre les gens. Ils sont, tous, partisans de deux Etats pour les deux peuples. A l’extrême rigueur, ils peuvent se chamailler au sujet des frontières entre ces deux Etats. Mais, tous, ils ambitionnent de résoudre la question juive, tant en termes personnels qu’en termes nationaux. Globalement, le mouvement de ‘shalom’ est tout entier mobilisé par l’étude des diverses méthodes possibles permettant d’opérer la séparation entre les juifs et les goyim. C’est là, d’ailleurs, la vraie signification du ‘shalom’ israélien. Malheureusement, tout comme l’exclusivisme est le but fondamental du sionisme, cette bizarre vision autocentrée du monde est au cœur de la pensée de la gauche israélienne. C’est la logique qui préside au rejet collectif de la cause palestinienne par le mouvement israélien du ‘shalom’, c’est-à-dire, au rejet du « droit au retour ». On est fondé à se demander comment il est possible que la gauche israélienne ignore la cause de ses ennemis, c’est-à-dire la cause des gens avec qui elle est censée faire le ‘shalom’ ? !La réponse est toute simple : la gauche israélienne n’est intéressée ni par la réconciliation, ni par l’harmonie. Ce à quoi elle s’intéresse, c’est au ‘shalom’. Or, le ‘shalom’, ce n’est pas la paix.

Voici environ six mois, Bush a qualifié Sharon d’ « homme de paix ». Apparemment, Bush ne faisait pas autant erreur qu’on le pensa ; simplement, il faisait une erreur de traduction. Sharon n’est pas un homme de paix, mais un homme de ‘shalom’. Nuance ! En tant que militant juif nationaliste et que tacticien roué, Sharon a réussi à comprendre le plus grand paradoxe inhérent à la pensée politique sioniste. Au sein du discours sioniste, c’est la gauche qui conduit à un Etat nationaliste pur jus, et raciste pur sucre. Les faucons, d’autre part, poussent à l’inscription dans les faits d’une réalité multinationale, au sein d’un « unique Etat ». Aussi bizarre que cela puisse paraître à d’aucuns, ce sont les colons juifs qui sont impliqués dans la création de la réalité sociale indivisible d’un unique Etat, comportant, toutefois, une vaste majorité de Palestiniens. Ce sont les colons qui sont en train de fiche en l’air l’Etat national juif. Sharon, lui-même mentor historique du mouvement colon, a réussi à diagnostiquer cette faille intrinsèque à la philosophie colonisatrice. Le vieil homme a désormais compris que le maintien de l’Etat juif et son sauvetage d’une catastrophe démographique annoncée dépendent entièrement de son désengagement immédiat d’avec la population palestinienne. Sharon et le camp du ‘shalom’ veulent un Etat juif solide, à la majorité juive manifeste. Cette prise de conscience a mûri récemment, produisant un retrait de Gaza ; elle devrait, logiquement, conduire à un retrait de la Cisjordanie, tout aussi bien, dans un futur pas trop éloigné.

Sharon a, de fait, rejoint le mouvement israélien du ‘shalom’. Mais, bien entendu, ceci ne signifie en rien qu’il serait devenu un amoureux de la paix. Apparemment, la véritable signification du mot « paix » n’a pas de traduction possible en hébreu moderne. Le sens de la paix ne peut saurait trouver de traduction dans la réalité israélienne.

Pire encore : non seulement la paix ne se traduit pas par ‘shalom’, mais l’aspiration sincère des Israéliens au ‘shalom’ garantit rien moins que la perpétuation de la guerre. Si le résultat du ‘shalom’ est bien la division de la terre entre deux peuples, comment pourrait-il apporter l’harmonie et la réconciliation à la région du Moyen-Orient ? Les raisons de cette impossibilité sont évidentes. Le ‘shalom’ ne peut résoudre à la fois les causes sioniste, d’une part et palestinienne, d’autre part : il ne saurait apporter une solution au droit au retour des Palestiniens, lequel droit est fondé moralement. Mais il est tout aussi incapable de satisfaire à l’exigence nationaliste juive outrancière d’installation dans la totalité du territoire du Grand Israël, aux dépens des indigènes palestiniens. Le ‘shalom’, par conséquent, n’est pas autre chose que la continuation de la guerre. Sharon est, à n’en pas douter, un aspirant au ‘shalom’. C’est probablement la raison pour laquelle Blair et Bush sont tellement entichés du personnage. Avec Sharon au pouvoir, et tout indique que Sharon va rester aux manettes, le ‘shalom’ continuera à prévaloir. Un ‘shalom’ unilatéral sera imposé aux Palestiniens. Un ‘shalom’ qui ne manquera pas d’autoriser le bombardement impitoyable des Palestiniens qui insisteraient à retourner chez eux. Ceux qui décident de vivre en paix ne reculeront pas : ils procèderont à une tuerie impitoyable, bien dans la ligne du ‘shalom’, en Terre sainte.

Plus exactement, dans ce qu’il en reste.

Traduit de l’anglais par Marcel Charbonnier



siryne
D
4 décembre 2005 10:23
La paix dans le monde passe par la libération totale de la Palestine !
Vivre sous occupation, c'est l'humiliation à chaque instant de sa vie ... Résister à l'occupation, c'est vivre libre !Aujourd'hui Gaza, demain Al-Qods !
V
4 décembre 2005 13:24
Djenine a écrit:
-------------------------------------------------------
> La paix dans le monde passe par la libération
> totale de la Palestine !

ni les palestiniens , ni les arabes , ni meme les musulmans n'ont les moyens d'exiger ou de forcer "UNE LIBéRATION TOTALE" de la palestine , rayer israel de la carte n'aménera pas la paix millénaire que tout le monde souhaite, bien au contraire, alors gradons la téte froide et ne mordons pas plus qu'on ne peut macher .....


D
4 décembre 2005 13:58
Les sionistes ne la veulent pas ! Qu'ils soient travaillistes ou pas !

Il ne faut rien attendre d'eux !
Vivre sous occupation, c'est l'humiliation à chaque instant de sa vie ... Résister à l'occupation, c'est vivre libre !Aujourd'hui Gaza, demain Al-Qods !
I
4 décembre 2005 14:25
Certes !

mais la "pet" c est bien sharon!

smiling smiley
s
4 décembre 2005 14:28
QUI EST SHARON ?

S’il en était besoin, voici un rappel, partiel, des faits et gestes de ce criminel de guerre en exercice.


SHARON LE CRIMINEL, SHARON LE TERRORISTE

Militaire comme beaucoup d’Israéliens de sa génération, Ariel Sharon a personnellement participé à des massacres de civils, utilisant lui-même la grenade et la mitraille contre des femmes et des enfants : des crimes dont il s’est d’autant moins repenti qu’au cours de sa longue carrière de militaire, il a ensuite ordonné à maintes reprises à ses troupes d’en faire autant.

En 1953, le lieutenant Sharon crée l’“ Unité 101 ”, qui se spécialise dans les raids destinés à terroriser les Palestiniens et à leur faire quitter leurs maisons ou leurs campements. En septembre 1953, il attaque même des Bédouins dans la zone démilitarisée de Al Auja à la frontière entre le désert du Negev et le Sinaï, en tuant un nombre qui reste inconnu aujourd’hui encore.

Le 14 octobre 1953, son escadron de la mort attaque de nuit le petit village de Qibya en Cisjordanie et se livre, maison après maison, au massacre de 69 personnes, dont une majorité de femmes et d’enfants. Même les troupeaux de vaches sont tués. La consigne donnée par Sharon a été “ massacres et dégâts maximum ”.

En 1956, pendant l’attaque anglo-franco-israélienne contre l’Egypte, les unités commandées par Sharon et son compère Rafael Eytan assassinent des prisonniers de guerre égyptiens et des civils soudanais capturés. Plus de 200 prisonniers auraient été exécutés et jetés dans des fosses communes.

En 1971, il se distingue par des opérations “ très spéciales ” qu’il dirige personnellement dans la bande de Gaza, à l’aide d’unités surnommées les “ caméléons ” parce qu’elles se déguisent en Arabes pour mieux s’infiltrer. Des centaines de “ suspects ” sont assassinés, arrêtés et déportés dans le désert du Sinaï, en Jordanie et au Liban.

C’est lui qui dirigera l’invasion du Liban en 1982 et la fameuse opération “ Paix en Galilée ” où le général Sharon prêtera main forte à la boucherie des phalangistes maronites qui pendant deux jours, du 16 au 18 septembre violeront, tortureront, mutileront et tueront des milliers de Palestiniens dans les camps de Sabra, Chatila et Burj El Barajneh, proches de Beyrouth. Entre 800 et 3000 personnes (selon les diverses estimations) dont une majorité de femmes, d’enfants et de vieillards, sont abattus à coups de hache ou de balles dans la tête, alors qu’une grande partie des hommes de ces camps venaient de quitter le Liban. C’est tellement énorme que Sharon est mis en cause et jugé responsable dans son propre pays. Il est obligé de démissionner en fin 1983 de son poste de ministre de la défense.

Sharon, qui justifie en permanence ses agissements par “ le terrorisme palestinien ”, a également joué un rôle déterminant dans la fondation du Hamas en 1988, en donnant des autorisations préférentielles aux islamistes pour la création d’écoles et de programmes sociaux, espérant ainsi réduire l’influence de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP), une organisation laïque.

Et cela, au moment même, 1988, où l’OLP opérait un tournant historique, en reconnaissant le droit à l’existence d’Israël, sur 78% du territoire de l’ancienne Palestine britannique, et acceptait qu’un futur Etat palestinien se contente des 22% restants (Jérusalem-Est et la Cisjordanie, bande de Gaza, c’est-à-dire les territoires occupés par Israël à partir de juin 1967).

Avril 2002 : le massacre de Jénine et celui de Naplouse sont des opérations calquées sur les précédents exploits de Sharon. Rues éventrées, maisons rasées par centaines au bulldozer géant, fabriques, mosquées et bâtiments classés patrimoine culturel historique par l’UNESCO détruits. Plus de 150 Palestiniens tués en quelques jours dans ces deux villes, et un grand nombre de blessés morts d’hémorragies, en raison du refus de laisser les secours pénétrer. Un résultat dont le Premier ministre israélien, qui se permet de refuser toute commission d’enquête internationale, se déclare “ très satisfait ”.

Non content d’avoir détruit aux trois quarts le quartier général de Yasser Arafat (l’armée a pour cela utilisé soixante habitants de Ramallah comme boucliers humains ; 6 de ces civils trouveront ainsi la mort, dont une jeune femme de 21 ans), le président de l’Autorité palestinienne, démocratiquement élu par les Palestiniens, et d’emprisonner ce dernier dans les ruines de la Muqata’a, Sharon déclare à un journaliste de Maariv : “ Je regrette de ne pas l’avoir liquidé ”. Pour se consoler, il affirme : “ Il sera complètement isolé du monde, claquemuré dans sa cage ”.

SHARON LE COLON, LE VOLEUR DE TERRES

Sharon a non seulement milité pour que les Israéliens puissent acquérir des terres en Cisjordanie à une époque où la loi israélienne ne le permettait pas encore (jusqu’en 1973), et quand il a obtenu satisfaction, le premier achat a concerné la construction d’une résidence en Cisjordanie pour retraités de l’armée israélienne !

En 1974, Sharon a personnellement pris la tête d’un groupe de colons pour établir un “ avant-poste illégal ” près de Naplouse. Expérience qu’il a ensuite renouvelée maintes fois, afin de “ judaïser les territoires ”.

Ministre de l’agriculture de Begin en 1977, il permit l’expansion massive des “ implantations agraires juives ” en Cisjordanie et à Gaza. Sous sa houlette, entre 1977 et 1981, plus de 25.000 colons s’installeront dans les territoires occupés sous les doux noms de “ Jumbo ”, “ Judée et Samarie ” ou “ Météor ”. Les colons, pour la plupart membres des religieux fascistes du Gush Emunim (le “ Bloc de la Foi ”) seront entraînés à former des équipes de tueurs sur le modèle de l’ancienne “ Unité 101 ” de Sharon.

En 1980, Sharon forme avec Yuval Neeman l’organisation “Prevention of Emergence of another Arab Country in Eretz Israel ” (prevention de l’émergence d’un autre pays arabe en Eretz Israel). Ce qui donne le sigle PEACE ! Cette association milite pour l’annexion permanente des territoires occupés.

Maintenant, sous prétexte de “ sécurité ”, Sharon fait construire des murs de 8m de haut à l’intérieur de la Cisjordanie, non seulement pour isoler les Palestiniens dans des ghettos, et les martyriser sans témoins, mais aussi pour annexer davantage encore de terres. Le Mur de la Honte, avec ses miradors et barbelés, qui fait déjà plus de 180 km de long et qui doit en faire plus de 600 à l’arrivée, va annexer près de la moitié de la Cisjordanie. Des milliers d’hectares fertiles sont ainsi confisqués, privant de leurs ressources des centaines de milliers de Palestiniens qui commencent à souffrir de malnutrition. Et quand les Palestiniens et les pacifistes internationaux, y compris israéliens, protestent contre ce mur, il fait tirer sur eux.

SHARON LE CORROMPU

Ariel Sharon, qui ne cesse de fustiger la “ corruption d’Arafat ” peut commencer par balayer devant sa porte. Propriétaire de la plus grande ferme privée d’Israël, Ariel Sharon est en effet également un champion de l’argent sale : il cumule les “ affaires ”, fonds occultes pour financer sa campagne électorale, magouilles avec des promoteurs immobiliers grecs, chantage pour obtenir à son fils Guilad un poste de conseiller à 30.000 dollars par mois ......

SHARON LE HORS LA LOI

Ce vandale se soucie des lois et du droit international comme de sa première chemise. Conventions de Genève ou pas, il exerce des châtiments collectifs, détruits des biens privés, mais aussi des hôpitaux ou des écoles. Il bloque l’accès aux soins, à l’éducation, prive les Palestiniens d’eau, de nourriture et d’éducation.

Il ne se contente pas de briser les ordinateurs, de détruire les registres d’état civil, ou encore l’aéroport de Gaza, il fait dynamiter des tonnes de nourriture envoyées aux Palestiniens par des organismes internationaux,.comme à Gaza en 2003.

Comme le dit la journaliste israélienne Amira Hass (Haaretz, 24 avril 2002), “ Ce n’est pas par caprice ou vengeance, ce sont des instructions précises que donne Sharon à l’armée israélienne pour qu’elle détruise les institutions civiles et ruine toute chance de constitution d’un Etat palestinien indépendant et pour faire régresser la société palestinienne ”.

Il fait emprisonner sans charges des milliers de Palestiniens. Cela s’appelle la “ détention administrative ”. Il autorise la torture non seulement à l’abri des regards dans les geôles israéliennes, mais aussi dans les camps et à tous les check-points où les soldats israéliens ont le droit de donner libre cours à leur sadisme, puisque les Palestiniens ne font pas partie du genre humain.

“ L’objectif de Sharon, explique le pacifiste israélien Uri Avnery, est de transformer les Palestiniens en épaves humaines dont il pourrait faire ce qu’il veut : les enfermer dans des enclaves ou les chasser du pays ”.

Il incite les soldats à se servir de “ boucliers humains ” lors des “ incursions ” israéliennes. Et les Israéliens qui refusent de “contrôler, expulser, affamer et humilier un peuple tout entier ” (lettre du mouvement des refuzniks) sont jetés en prison. Car Sharon, le grand démocrate, ne va tout de même pas reconnaître le statut d’objecteur de conscience.

En dépit des conventions internationales sur la libre circulation des personnes, Sharon bloque l’entrée en Palestine. Des interrogatoires policiers à l’aéroport de Tel Aviv sont là pour s’assurer que les étrangers n’ont pas l’intention de se rendre en Palestine. Les missions humanitaires sont refoulées et les Palestiniens de plus en plus isolés, sans même la possibilité de bénéficier de la solidarité internationale.

SHARON L’ENNEMI DE LA PAIX

Il a toujours combattu toutes les initiatives de paix israélo-arabes, et en particulier israélo-palestiniennes.

Lorsque sont signés les accords d’Oslo en 1993, il monte une grande campagne d’opposition contre leur artisan israélien, le Premier ministre Yitzhak Rabin, qui se terminera par l’assassinat de ce dernier. Il appelle les colons à la “ résistance ”et fait en 1993 une tournée aux Etats-Unis pour combattre les accords et récolter des fonds en faveur des colons les plus fanatiques, ceux de Kyriat Arba à Hébron. Quelques mois plus tard, le 25 février 1994, l’ancien réserviste de l’armée israélienne et leader de Kyriat Arba, Baruch Goldstein, massacre trente Palestiniens en train de prier dans le Caveau des Patriarches.

Un mois plus tard, le 31 mars 1994, pas gêné pour autant, Sharon organise un rassemblement de 10.000 israéliens contre Oslo et contre le démantèlement des colonies.

Sharon se rend à nouveau à Kyriat Arba, dont était également originaire l’assassin de Rabin, en janvier 1997, alors qu’il est ministre des infrastructures, pour encourager les colons à la “ résistance ”.

Tout est bon pour empêcher tout processus de paix. Le 28 septembre 2000, alors que les pourparlers sont encore en cours entre le gouvernement d’Ehud Barak et les négociateurs palestiniens, Sharon, encadré par des policiers israéliens, effectue sa désormais tristement célèbre “ promenade ” sur l’Esplanade des Mosquées, lieu de culte des Musulmans. La provocation (que les dirigeants palestiniens, Yasser Arafat, avaient cherché à conjurer, suppliant dans les jours précédants Ehud Barak de ne pas laisser faire Sharon) aura le résultat escompté : manifestations et jets de pierres violemment réprimés, 28 morts et 500 blessés palestiniens en trois jours, et enterrement du processus de paix.

La tactique de Sharon n’a d’ailleurs jamais varié d’un pouce : provoquer et rechercher des réactions violentes au sein de la société palestinienne pour pouvoir justifier des “ représailles ”, et détruire en fait toute perspective de paix et toutes les potentialités d’édification d’un Etat palestinien.

Pas question d’accepter une force internationale de paix. Pas de témoins gênants : circulez, il n’y a rien à voir.

La paix, il n’en veut à aucun prix. Il traite par le mépris l’initiative du prince saoudien Abdallah qui propose à la fin mars 2002 l’instauration de relations normales entre Israël et tous les pays arabes en échange des 22 % de leur terre initiale (la Cisjordanie et Gaza) dont les Palestiniens sont prêts à se contenter.

Et quand Arafat obtient du Hamas et du Jihad islamique un cessez le feu unilatéral le 22 juillet 2002, Sharon s’empresse de devancer le communiqué de presse prévu pour le lendemain en larguant une bombe d’une tonne sur un quartier très peuplé de Gaza. Bilan : 21 morts et 150 blessés dont de nombreux enfants. Adieu la trêve. Sharon respire. “ C’est l’une de nos opérations les plus réussies ”, déclare-t-il.

La “ Feuille de route ” : c’est niet. L’ “ Accord de Genève ”, c’est encore pire : il faut jeter en prison les “ traîtres ” Israéliens qui ont signé un tel document.

Voici la petite annoncée publiée par le mouvement pacifiste Gush Shalom dans le quotidien Haaretz du 13 juin 2003, sous le titre “ Invitation au terrorisme ” :

“ Cinq généraux ont pris la décision d’assassiner Abdel Aziz Al Rantissi, le leader du Hamas : Le premier ministre, le ministre de la défense, le chef d’état major et les responsables du Mossad et du service de Sécurité. Cette junte militaire dirige Israël - en lieu et place du groupe de nains dénommé Gouvernement, et du groupe de clowns et de délinquants qui se sont emparés de la Knesset. Le but en était d’enterrer la Feuille de route dès le départ, de détruire Abu Mazen (Mahmud Abbas, Premier ministre palestinien à l’époque, NDR) et d’empêcher la trêve prévue, dans le but de sauver les colonies, continuer l’occupation et empêcher la création d’un Etat de Palestine. Sharon & Co ont cherché la violence et nous avons la violence Quiconque croit que Sharon veut apporter la paix avalera n’importe quoi. Sharon est un homme de guerre, et la guerre le suit partout où i l va. ” Tout est dit.

SHARON LE RACISTE, SHARON LE FAUTEUR DE GUERRE CIVILE

Sharon est raciste. La haine qu’il voue depuis toujours aux Palestiniens s’étend depuis toujours aussi à tout le monde et à tous les peuples et individus arabes, de l’Egypte au Liban, et à ... la France. C’est notamment lui qui déclare, tandis que nos propres gouvernants font mine de se boucher les oreilles : “ Il y a 6 millions d’Arabes en France. Les Juifs de France vont se trouver en grand danger. Il est grand temps qu’ils fassent leurs valises pour venir en Israël”.

Outre qu’elle est spécifiquement une déclaration de guerre aux millions de nos concitoyens arabes et d’origines arabes, l’arrivée annoncée de la brute en France a également pour objet d’exciter la frange la plus belliciste -la plus “ sharonienne ”- des Juifs de France, sans considération aucune pour tous les Juifs qui ne se reconnaissent pas en lui.

Avec l’objectif, avoué, d’exacerber les tensions communautaires en France, surtout si cela devait se traduire par une extension des sentiments antisémites dans notre propre pays, que Sharon appelle au contraire de ses vœux.

Méprisant les Arabes, méprisant ses propres concitoyens auxquels sa politique criminelle apporte et continuera d’apporter des attentats-kamikazes, Sharon méprise tout autant les Juifs du reste du monde, pas assez “ courageux ”, à ses yeux, pour venir casser de l’Arabe au Proche-Orient.

Aussi paradoxal que cela puisse paraître, Ariel Sharon est en effet lui-même un beau spécimen d’antisémite, comme vient de le démontrer un épisode récent, anecdotique peut-être, mais très significatif : bien peu de gens savent (parce que les médias ne s’y sont pas intéressés) que le conseiller en communication de Sharon, un certain Eyal Arad, vient de se mettre au service, en Roumanie, du candidat à l’élection présidentielle Vadim Tudor, un politicien ouvertement négationniste et antisémite !

Article imprimé à partir du site de
l'Association CAPJPO-EuroPalestine; : [www.europalestine.com]

siryne
s
5 décembre 2005 19:30
Salut Iron-man ,


Tu l'as dis tant qu'il y'a une grosse charogne vampire la paix c'est pas demain la veille !
siryne
j
5 décembre 2005 21:12
Ariel Sharon vient d'accorder une longue interview au journal marocain "l'Economiste".
Question a Djenine: faut-il emprisonner le journaliste marocain qui a interviewe (poliment ) Ariel Sharon? Reponds-moi, Djenine ya Djenine. Je brule de savoir si ce journaliste est encore digne, d'apres toi, d'etre appele Marocain.
Car un "monstre", une "charogne", on ne l'interviewe aps. On le pourchasse, non?
b
be
5 décembre 2005 21:38
Merci Siryne pour cet article.
Et dire que ce Monsieur est en liberté intouchable!!!
s
5 décembre 2005 21:57
juif-arabe .


Voilà comment il parle ta grosse charogne !

Alors , tu pense toujours qu'il veut la paix ?

À propos du doux et du délicat
Interview de Ariel Sharon par Amos Oz, 1982

Ariel Sharon - "Vous pouvez m'appeler comme vous voulez. Appelez-moi un monstre ou un meurtrier. Notez cependant que je ne hais pas les Arabes. Au contraire. Personnellement je me sens bien mieux à l'aise avec eux, et tout spécialement avec les Bédouins, qu'avec des juifs. Les Arabes que nous n'avons pas pourris sont un peuple fier, ils sont irrationnels, cruels et généreux. Ce sont les Youpins [Yids, argot américain] qui sont tous tordus. Pour les remettre droit, vous devez d'abord les plier à angle droit dans l'autre sens. Voilà en quelques mots toute mon idéologie.

"Donnez à l'Etat d'Israël tous les noms que vous voulez, appelez-le Etat judéo-nazi comme Leibowitz. Pourquoi pas ?
Il vaut mieux être un judéo-nazi vivant qu'un saint mort. Cela m'est égal d'être comme Kaddafi. Je ne cherche pas à être admiré par les goys. Je n'ai pas besoin de leur amour. Je n'ai pas non plus besoin d'être aimé par des juifs comme vous non plus. Je dois vivre et j'ai l'intention de faire en sorte que mes enfants vivent comme moi. Avec ou sans la bénédiction du pape et d'autres dirigeants religieux du New York Times. Je détruirai tous ceux qui lèvent la main contre mes enfants, je le détruirai lui et ses enfants, avec ou sans notre fameuse pureté des armes. Et peu m'importe qu'il soit chrétien, musulman, juif ou païen.

"L'histoire nous enseigne que celui qui ne tue pas sera tué par les autres. C'est une loi de fer.

"Même si vous me prouvez mathématiquement que la présente guerre au Liban est une guerre immorale et sale, peu m'importe. Si en outre vous voulez prouver que nous n'avons pas atteint et n'atteindrons aucun de nos objectifs au Liban, que nous n'arrivons jamais à installer un régime ami au Liban, ni détruire les Syriens, ni même le PLO [d'Arafat], cela m'est égal. Cela valait tout de même le coup. Même si de nouvelles Katiouchka sont tirées sur la Galilée dans l'année qui vient, cela m'est complètement égal. Nous recommencerons une autre guerre, tuerons et casserons de plus en plus, jusqu'à ce qu'ils en aient assez. Et savez-vous pourquoi tout cela vaut le coup ? Parce qu'il semble que cette guerre nous a rendus plus impopulaires dans le soi-disant monde civilisé.

"Nous n'allons plus encore des stupidités du genre de l'exceptionnelle moralité juive, des leçons morales de la shoa ou des juifs dont on dit qu'ils sortirent purs et vertueux des chambres à gaz. Plus de ça. La destruction d'Eyn Hilve (et c'est bien dommage que nous n'ayons pas complètement effacé de la terre ce nid de frelons), le sain bombardement de Beirouth et ce minuscule massacre dans leurs camps (peut-on parler d'un massace à propos de 500 Arabes ?) que nous aurions dû commettre avec nos propres mains délicates plutôt que de laisser les Phalangistes faire le travail, tous ces bons actes ont clos le bec à ce discours de merde [bullshit talks] concernant un peuple exceptionnel qui serait une lumière pour les nations. Plus d'unicité, plus de douceur et plus de lumière. Bon débarras. "

"Personnellement je ne veux pas être meilleur que Khomeini ou Brechnev ou Kaddafi ou Assad ou Mme Thatcher, ou même que Harry Truman qui avec deux belles bombes tua un demi million de Japonais. Je veux simplement être plus intelligent qu'eux, plus rapide et plus efficace, mais pas meilleur ou plus beau qu'eux. Dites-moi, est-ce que les méchants se portent mal en ce monde ?[have the baddies of this world a bad time ?]. Si quelqu'un essaie de me toucher, le méchant homme lui coupe les mains et les jambes. Ils chassent et attrapent ce qu'ils veulent comme ils mangent. Ils n'ont pas d'indigestion et ne sont pas punis par le Ciel. Je veux qu'Israël entre dans ce club-là. Peut-être que de cette manière le monde finira par me craindre plutôt que de se faire des soucis pour moi. Peut-être qu'ils commenceront à trembler, de craindre ma folie au lieu d'admirer ma noblesse. Remercions Dieu pour cela. Qu'ils tremblent, qu'ils nous appellent un Etat fou. Faisons leur comprendre que nous sommes un pays sauvage, dangereux pour ceux qui nous entourent, anormaux, que nous sommes capables de devenir fous si l'un de nos enfants est assassiné - seulement un! Que nous allons devenir féroces et brûler tous les puits de pétrole du Proche-Orient! Si quelque chose arrivait à votre enfant, je touche du bois, vous parleriez comme moi. Qu'ils sachent à Washington, à Moscou, à Damas ou en Chine que si l'un de nos ambassadeurs est tué, ou même un consul ou un attaché d'ambassade du grade le moins élevé, nous commencerons la troisième guerre mondiale, juste comme ça!"

**** Nous devisons ainsi sur le balcon d'une belle maison de campagne appartenant à S., dans un moshav prospère. A l'Ouest le soleil brûlant se couche et il y a des effluves d'arbres fruitiers dans l'air. On nous sert du café glacé dans de grands verres. S. est âgé d'environ cinquante ans. Ses actions militaires l'ont rendu célèbre. Il a un corps fort et lourd, vêtu d'un short mais sans chemise. Son corps est bronzé, la couleur d'un homme blond vivant dans le soleil. Il pose ses jambes poilues sur la table et ses mains sur la chaise. Il porte une cicatrice dans le cou. Ses yeux survolent ses plantations. Il expose son idéologie de la voix enrouée de quelqu'un qui fume de trop :

"Je vais vous dire ce qui est le plus important, le fruit le plus doux de la guerre au Liban est que maintenant, ils ne détestent pas seulement l'Etat d'Israël. Grâce à nous, maintenant ils détestent aussi des juifs gourmets [Feinschmecker, terme utilisé en hébreu et conservé dans la version anglaise] à Paris, Londres, New York ou Montréal, partout dans leurs trous. Finalement ils détestent tous ces gentils youpins qui se prétendent différents de nous, disant qu'ils ne sont pas de ces coupe-gorges israéliens [thugs], qu'ils sont des juifs autres, propres et bien élevés. Tout comme les juifs assimilés de Vienne et de Berlin suppliaient les anti-sémites de ne pas les confondre avec les juifs de l'Est [Ostjude, terme conservé en hébreu et en anglais] braillants et puants, qui avaient quitté les sales ghettos d'Ukraine et de Pologne et s'étaient infiltrés dans ce monde cultivé. Cela ne les aidera pas du tout, ces youpins bien propres, comme cela ne les a pas aidés à Vienne ou à Berlin. Laissons-les clamer qu'ils condamnent Israël, qu'eux sont dans leur bon droit, qu'ils ne feront pas de mal à une mouche, qu'ils préféreront toujours passer à l'abattoir plutôt que de se battre, qu'ils ont entrepris d'éduquer les goys d'être de bons chrétiens toujours prêts à présenter l'autre joue. Cela ne les aidera pas. Maintenant, grâce à nous, ils comprennent et c'est, je vous l'assure, un plaisir de voir cela.

Ce sont les mêmes youpins qui avaient convaincu les goys de capituler devant des bâtards au Vietnam, de céder à Khomeini, à Brechnev, de plaindre le cheiks Yamani à cause de son enfance malheureuse, de faire l'amour au lieu de faire la guerre. Tout cela est fini pour nous. Les youpins ont été rejetés non seulement parce qu'ils ont crucifié Jésus, mais aussi parce qu'ils ont crucifié Arafat à Sabra et Chatila. Ils sont tous identifiés à nous et c'est une bonne chose! Leurs cimetières sont profanés, leurs synagogues brûlées, tous leurs vieux surnoms réapparaissent, ils sont jetés hors des meilleurs clubs, des gens tirent dans leurs restaurants ethniques tuant de petits enfants, les obligeant à supprimer tous les signes extérieurs montrant qu'ils sont juifs, les obligeant à déménager et à changer de profession.

"Bientôt leurs palais seront souillés d'inscriptions disant "youpins, en Palestine!". Et vous savez quoi ? Ils iront en Palestine parce qu'ils ne sauront pas où aller ailleurs! Tout cela est un bienfait que nous devons à la guerre au Liban. Alors, dites-moi, cela ne valait pas le coup?

"Bientôt nous tomberons sur des temps meilleurs. Les juifs commenceront à arriver, les Israéliens s'arrêteront de partir, et ceux qui sont partis vont revenir. Ceux qui avaient choisi l'assimilation comprendront en fin de compte que cela ne les aidera pas de vouloir être la conscience de l'humanité. La "conscience de l'humanité" comprendra par le cul
[arse] ce qui ne lui était pas entré dans la tête. Les goys ont toujours été rendus malades par les youpins et leur conscience, mais maintenant les youpins n'auront plus qu'une seule option : de rentrer chez eux, tous, et vite, d'installer d'épaisses portes métalliques, de construire de fortes barrières, d'avoir des mitrailleuses à chaque coin de leur clôture, et de se batte comme le diable contre tous ceux qui dans cette région élèvent la voix. Et si quelqu'un ose seulement lever la main sur nous, nous lui prendrons la moitié de sa terre et brûleront l'autre moitié, pétrole compris. Nous pourrons utiliser des armes nucléaires. Et continuer jusqu'à ce qu'il change d'avis.

"S. Vous aimeriez probablement me demander si je ne suis pas effrayé par la masse des youpins arrivant ici pour échapper à l'antisémitisme et qui nous souillerons à l'huile d'olive pour nous rendre aussi tendres qu'eux. Voyez, l'histoire est amusante à ce propos, il y a là une dialectique, l'ironie. Qui était-ce qui avait élargi les frontières de l'Etat d'Israël presqu'à la dimension du royaum du roi David ? Qui a agrandi l'Etat, le faisant couvrir une surface allant du mont Hermon jusqu'à Raz Mohamed ? Levi Eshkol. De tous, ce fut ce disciple de Gordon, cette tendronne, cette vieille femme. Qui par contre va nous parquer de nouveau derrière les murs du ghetto ? Qui a cédé tout le Sinaï pour que nous gardions une image de peuple civilisé ? Le gouverneur du Bétar en Pologne, ce fier Menahem Begin. Ainsi, on ne peut jamais rien prédire. Je ne suis sûr que d'une chose: aussi longtemps que vous vous battez pour votre existence, tout est permis, même de bouter tous les Arabes hors de la Cisjordanie. Tout.

"Leibowitz a raison, nous sommes des judéo-nazis, et pourquoi pas ? Ecoutez, un peuple qui s'abandonne jusqu'à être exterminé, un peuple qui permet de transformer ses enfants en savon et des abat-jours avec la peau de ses femmes est plus criminel que ses assassins. Pire que les nazis. Si vos gentils parents, si civilisés, étaient venus ici à temps au
lieu d'écrire des livres sur l'amour de l'humanité et de chanter "Ecoute ô Israël" en entrant dans les chambres à gaz, maintenant ne soyez pas choqués, si au lieu de cela ils avaient tués six millions d'Arabes, ou un million, que serait-il arrivé ? Il est vrai que deux ou trois méchantes pages auraient figuré dans les livres d'histoire, on nous aurait donné toutes sortes de noms, mais nous pourrions être ici un peuple de 25 millions d'habitants !

Même aujourd'hui je me porte volontaire pour faire ce sale travail pour Israël, de tuer autant d'Arabes qu'il est nécessaire, de les déporter, de les expulser, de les brûler, de faire que le monde entier nous haïsse, de tirer le tapis de dessous les pides des juifs de la diaspora, ce qui les forcera à courir vers nous en pleurant. Même s'il faut faire sauter
une ou deux synagogues par-ci par-là, cela m'est égal. Et cela m'est égal aussi si une fois le travail fait, vous me mettez devant un tribunal de Nuremberg puis me jetez en prison à vie. Pendez-moi même, si vous voulez, comme criminel de guerre.

Après cela vous pourrez vous vanter de votre conscience juive et entrer dans le club respectable des nations civilisées, nations grandes et bien portantes. Ce qu'un grand nombre ne comprend pas est que le sale travail du sionisme n'est pas encore terminé, de loin pas. Certes, il aurait pu être terminé en 1948, mais vous avez interféré, vous l'avez empêché. Et tout cela à cause de la judaïté dans vos âmes, de votre mentalité de diaspora. Les juifs en effet ne compennent pas vite. Si vous ouvrez vos yeux et regardez autour de vous, vous verrez que la nuit tombe de nouveau. Et nous savons de qui arrive à un juif qui reste dehors dans la nuit. Cela fait que je suis heureux que cette petite guerre
au Liban ait fait peur aux youpins. Qu'ils aient peur et qu'ils souffrent. Ils devraient courir à la maison avant qu'il ne fasse réellement nuit. Ainsi je suis un anti-sémite? Parfait. Alors ne me citez pas, citez Lilienblum plutôt [un des premiers sionistes russes]. Ce n'est pas la peine de citer un anti-sémite. Citez Lilienblum, il n'est vraiment pas un anti-sémite, il y a même une rue à Tel Aviv qui porte son nom (C. puise ses citations dans un petit carnet posé sur sa table quand je suis arrivé). 'Est-ce que tout ce qui arrive ne signifie pas clairement que nos ancêtres et nous-mêmes voulaient et veulent toujours être couverts d'infamie ? Que nous jouissons de vivre comme des gitans ? Tout cela vient de Lilienblum. Pas de moi. J'ai parcouru la littérature sioniste, je peux prouver ce que je dis.

"Et vous pouvez écrire que si l'humanité me couvre d'infamie, cela ne me gêne pas, bien au contraire. Faisons un pari : je ferai tout ce que je pourrai pour expulser les Arabes de là, je ferai tout ce que je pourrai pour accroître l'antisémitisme, et vous allez écrire des poèmes et des essais sur la misère des Arabes et vous accueillerez les youpins que je forcerai de fuir vers ici et leur apprendrez à être la lumière des nations. Qu'en dites-vous?"

siryne
s
5 décembre 2005 22:06
Salam Be .


De rien , voilà son disque si tu veus ecouter quelques petits extrais ,

Gilad Atzmon & the Orient House Ensemble - Exile


[www.fnac.com]
siryne
b
be
5 décembre 2005 22:24
Salam Siryne,
Merci! Et dire que que cet homme est invité par certains dirigeants arabes!
L'article a été écrit à mon avis avant le décès d'Arafat. L'histoire nous dira l'implication de cette entité raciste dans le mort du grand Arafat.
Nous sommes bientôt le 25 décembre. Il faut rappeler que le boucher Sharon a empêché il y a quatre ans Arafat d'aller à la messe de minuit de BeitLahm, comme le faisait depuis son arrivée en Cijordanie..
s
5 décembre 2005 22:36
Tu sais , Be .

Je me rappele plus le nom d'un reportage ou on voyait la charogne avouait avec un grand sourire que son plus grand regret c'etait de ne pas avoir tuer Arafat quand il etait au liban , parcequ'il avait la possibité de le faire facilement à l'epoque .
siryne
b
be
5 décembre 2005 22:40
J'ai lu un article dans un journal français que c'est Mitterrand qui a fait ce qu'il faut afin qu'il ne le tue pas en 82. Ce n'était sous l'influence de Madame Pingeot.
s
5 décembre 2005 22:51
C'etait juste avant le masacre de Sabra et Chatila ,

Arafat allait partire à tunis ,

C'est un monstre , comment certains ont le culot de pretendre qu'il veut la paix ?
siryne
b
be
5 décembre 2005 22:57
Exactement. C'était juste avant la boucherie de Sabra et Chatila. Il a été pousuivi par l'état belge pour cette affaire. Le témoin pricipal de cette affaire a été assassiné les terroristes de l'entité sioniste au Liban il y a trois ans.
Il a toujours voulu la peau d'Arfat, il l'a eu mais il n'aura jamais la volonté du peuple palestinien!!! Un jour ou l'autre les amérocains ne le soutiendront plus.
p
5 décembre 2005 23:15
je n avais jamais entendu parler charon comme ca il a le merite d etre clair.il en sort grandi dans mon estime
a
5 décembre 2005 23:26
popole a écrit:
-------------------------------------------------------
> je n avais jamais entendu parler charon comme ca
> il a le merite d etre clair.il en sort grandi dans
> mon estime


c'est trop facile pour lui il sait qu'il risque rien, israel tient les usa ,donc a fortiori l'onu, par les couiiiles( dsl pour le mot)
p
5 décembre 2005 23:49
isre ael n est pas aussi puissante que tu le crois:israel n est pas le maitre elle est le serviteur.
b
6 décembre 2005 00:09
Hélas je pensse qu'israel est l'un des pays les plus influant du monde, sinon sa ferait lomgtemps que la Palestine serait un état libre et reconnu.

Si israel avait peu d'importance sur la scène internationnale, ils auraient évacués la cisjordanie aussi vite que les syriens ont évacués le liban, il n'aurait pas construit un mure en tout impunitée, il ne continurait pas leur colonisation, il arrèterait de bombarder les palestiniens, et tèllement de chose encore...

Israel appartient à la lignée des pays souverains comme les usa; la russie, la chine, des pays qui malgrés ce qu'ils feront ne seront jamais comdamnés.

Les serviteurs, les asservis sont les + faibles comme les pays arabes, qui seront tjrs victime des souverains.

Une bombe atomique pourrait tous changer.
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