j'ai presque tout lu. Certains points sont convaincants, mais quoiqu'en dise l'auteur je n'ai pas eu une impression d'objectivité véritable.
de toutes façons, la question n'est plus de savoir quelle est la meilleure religion mais dans combien de temps elles vont disparaitre par extinction de la foi.
voici qq extraits d'un article sur le devenir de l'église catholique. Les difficultés évoquées concerneront forcément aussi l'Islam à brève échance.
bonne lecture
Le catholique contemporain n'a pas beaucoup de rapport avec le chrétien du Moyen Age qui trouvait dans l'Église son identité, sa morale et l'explication du monde. Le chrétien d'aujourd'hui a été traversé par le message d'humanisme de la Renaissance et par la philosophie des Lumières du XVII siècle. Les allégories les symboles et les mystères ne lui suffisent plus. II s'est laïcisé comme les sociétés auxquelles il appartient. La foi du charbonnier dont on héritait par famille, par tradition, est profondément remise en cause. Une exigence nouvelle d'intelligence, de libre examen des textes, de réactualisation des moeurs est apparue. Avec la démocratie et la société moderne, l'individu a de nouvelles aspirations qui ne sont plus celles des communautés traditionnelles. L'Église doit affronter notamment l'épineuse question du divorce et de la famille recomposée qui ne se posait pas autrefois, alors qu'elle touche aujourd'hui dans notre pays près d'un Français sur trois. Peu à peu s'est instaurée chez les fidèles qui ne trouvent plus une Église adaptée à leurs moeurs la pratique d'une religion « à la carte ». On y choisit ce qui convient ; on rejette les préceptes qu'on juge obsolètes ou inadaptés. « Les catholiques d'aujourd'hui, dit René Rémond, se comportent comme des consommateurs. La confrontation plurielle relativise. Les gens "zappent" d'une religion à l'autre, selon leurs besoins. » . Cette concurrence d'autres confessions, que ce soit le protestantisme ou le bouddhisme, qui donnent à l'individu une apparence de liberté plus grande et dont l'Église ne se défend plus en prônant Oecuménisme, est également un facteur de trouble. L'Église autrefois détentrice de la Vérité doit affronter le relativisme.
Quelles sont les chances de l'Eglise de l'après-Jean-Paul II de retrouver une mission en accord avec les bouleversements sociaux et culturels de notre temps ? Tout d'abord, ce qui frappe dans le christianisme, c'est sa faculté d'adaptation. En vingt siècles, il a maintenu son message et la présence de son universalisme tout en intégrant les évolutions sociales du monde. C'est un point sur lequel insiste Jean Delumeau :« L'adaptation de la théologie chrétienne à la civilisation gréco-romaine a été étonnante. Puis le christianisme est passé aux barbares ouvrant la voie au Moyen Age. Il a ensuite largement suscité la Renaissance, dont la Rome des papes fut l'un des foyers. Malgré la désastreuse condamnation de Galilée, il n'a pas été étranger à la naissance de la science moderne. Galilée lui-même, Descartes, Pascal,Leibniz, Newton furent des enfants du christianisme. l'Eglise catholique est capable de retournements surprenants, retournements qui ne sont pas aisés à mettre en oeuvre mais qui constituent une preuve supplémentaire de ses capacités d'adaptation aux conditions changeantes du monde. L'exemple le plus parlant est son attitude sur la question des droits de l'homme. Pie VI les avait condamnés au début de la Révolution française. Les voici maintenant au centre des revendications de Jean-Paul II. » L'avenir des chrétiens dépend de la capacité qu'ils auront de faire preuve de créativité. »
Moi je pense que l'islam est incomparable. On ne peut pas le comparé avec des fausses religions. L'islam est-il si imparfait qu'on doit le comparer? Avons-nous besoin de faire des comparaisons pour convaincre les non-musulmans de la perfection de l'islam? Personnellement, je ne le crois pas. Jazaak Allah
tu dis : Avons-nous besoin de faire des comparaisons pour convaincre les non-musulmans de la perfection de l'islam? Personnellement, je ne le crois pas.
A moins que tu ne sois un converti, n'oublie pas tu n'as pas choisi ta religion, c'est le hasard de ta naissance qui fait que tu es musulman. alors comment peut tu être sûr de la perfection de l'Islam si tu ne compares pas avec les autres ?
Heureusement je ne suis pas un musulman par hasard, si vous comprenez ce que je veux dire. Je ne suis non plus un converti. Alors il semble que vous n'êtes pas convaincu de la perfection de l'Islam. Personnellement, je ne peux rien pour vous. Tout dépend de ce que vous comprenez par "imperfection" et "comparaison". Comment comptez-vous comparer l'Islam aux autres Religions? Si vous êtes un converti, je vous donne le conseil fraternel : Lisez attentivement le Coran et saisissez ses significations et ses injonctions. Aucun prophète n'a comparé leur religion avec d'autres pour inviter les gens à Dieu (Allah). Si vous avez une quelconque preuve de ce que vous avancez, veuillez la poster sur le forum. Merci
nuckcheddy a écrit: ------------------------------------------------------- > > Heureusement je ne suis pas un musulman par > hasard, si vous comprenez ce que je veux dire.
------------------------------------------------------- non je ne comprend pas mais c pas grave
«L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.» [Aristote]
dans un même ordre d'idée voici le titre d'un livre qui touche au même sujet:
La foi à l'épreuve
l'auteur: Chawkat Moucarry
les éditions: la clairière
L'auteur base son interprétation du Coran sur "le Grand Commentaire" de Razi. Il s'adresse aux musulmans comme aux chrétiens. L'auteur est lui même chrétien. J'ai beaucoup aimé sa philosophie d'approche de la question. Elle est systématique et non-confrontante.
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